La personne de confiance - Espace de Réflexion Ethique Régional

*Groupe de Réexion Ethique Clermontois
Contact : espace.ethique@chu-clermonerrand.fr
Connaître et informer : une mission éthique de tout soignant
Page 1
Arcle L. 1111-6
du Code de la santé publique :
« Toute personne majeure peut
désigner une personne de
confiance qui peut être : un
parent, un proche, le médecin
traitant et qui sera consultée au
cas où elle-même sera hors d’état
d’exprimer sa volonté et de
recevoir l’information à cette fin.
Cette désignation est faite par
écrit, elle est révocable à tout
moment.
Si le malade le souhaite, la
personne de confiance
l’accompagne dans ses
démarches et assiste aux
entretiens médicaux afin de
l’aider dans ses décisions.
Lors de l’hospitalisation dans
un établissement de santé il est
proposé au malade de désigner
une personne de confiance dans
les conditions prévues à l’alinéa
précédent.
Cette désignation est valable
pour la durée de l’hospitalisation
à moins que le malade n’en
dispose autrement.... »
Réponse : la
personne
de confiance
La loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité
du système de santé, prévoit que toute personne majeure peut
désigner une personne de confiance pour
l’aider dans ses
décisions, recevoir l’information à sa place et être consultée
lorsque l’intéressé(e) est hors d’état d’exprimer sa volonté
. Le
patient doit être inforde cette possibilité en lui précisant l’intérêt
et les missions de la personne de confiance. Il est important de
noter que le patient a également le droit de ne pas souhaiter en
désigner. En cas d’impossibilité pour le patient de donner son
accord, l’avis de la personne de confiance prévaut sur tout autre
avis non médical, à l’exclusion des « directives anticipées », dans
les décisions d’investigation, d’intervention, ou de traitement prises
par le médecin (cf. article 8 de la loi du 22 avril 2005).
Le secret médical
n’est pas levé vis-à-vis de la personne de
confiance et elle n’a pas accès au dossier médical, à moins que le
patient ne l’autorise. Certaines informations peuvent rester inconnues
de la personne de confiance si le patient le souhaite.
Qui désigner ?
La personne de confiance n’est pas obligatoire-
ment le conjoint ou un membre de la famille. Ce n’est pas non plus
nécessairement «la personne à prévenir». Ce peut être, éventuel-
lement, le médecin traitant.
L’essentiel est que la personne
choisie soit une source de sécurité et un soutien
. Elle doit être
consentante, majeure et ne pas faire l’objet d’une quelconque
incapacité.
Comment la désigner ?
Il suffit de la nommer par écrit.
Sa désignation est un droit et non une obligation, révocable à tout
moment, même oralement. L’information est consignée dans le
dossier médical. On ne peut désigner qu’une seule personne de
confiance à la fois. Les mineurs et les majeurs sous tutelle ne
peuvent pas désigner de personne de confiance.
En quelles circonstances désigner une personne de confiance ?
La désignation de la personne de confiance peut intervenir à tout
moment. Lors de chaque hospitalisation, et pour la due de celle-ci,
l’équipe médicale est tenue de proposer au malade de désigner une
personne de confiance. Le patient est libre de changer de personne
de confiance au cours de son hospitalisation.
Elle accompagne ...
Elle assiste ... Elle peut aider ... Qui est-elle ?
Arcle L. 1111-6
du Code de la santé publique :
« Toute personne majeure peut
désigner une personne de confiance
qui peut être un parent, un proche ou
le médecin traitant et qui sera
consultée au cas où elle-même serait
hors d'état d'exprimer sa volonté et
de recevoir l'information nécessaire à
cette fin. Elle rend compte de la
volonté de la personne. Son
témoignage prévaut sur tout autre
témoignage. Cette désignation est
faite par écrit et cosignée par la
personne désignée. Elle est révisable
et révocable à tout moment.
Si le patient le souhaite, la personne
de confiance l'accompagne dans ses
démarches et assiste aux entretiens
médicaux afin de l'aider dans ses
décisions.
Lors de toute hospitalisation dans un
établissement de santé, il est
proposé au patient de désigner une
personne de confiance dans les
conditions prévues au présent article.
Cette désignation est valable pour la
durée de l'hospitalisation, à moins
que le patient n'en dispose
autrement. (...)
Réponse : la
personne
de confiance
La loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité
du système de santé, prévoit que toute personne majeure peut
désigner une personne de confiance pour
l’aider dans ses
décisions, recevoir l’information à sa place et être consultée
lorsque l’intéressé(e) est hors d’état d’exprimer sa volonté
. Le
patient doit être inforde cette possibilité en lui précisant l’intérêt
et les missions de la personne de confiance. Il est important de
noter que le patient a également le droit de ne pas souhaiter en
désigner. En cas d’impossibilité pour le patient de donner son
accord, l’avis de la personne de confiance prévaut sur tout autre
avis non médical, à l’exclusion des « directives anticipées », dans
les décisions d’investigation, d’intervention, ou de traitement prises
par le médecin (cf. article 10 de la loi du 2 février 2016).
Le secret dical
n’est pas levé vis-à-vis de la personne de
confiance et elle n’a pas acs au dossier dical, à moins que le
patient ne l’autorise. Certaines informations peuvent rester inconnues
de la personne de confiance si le patient le souhaite.
Qui désigner ?
La personne de confiance n’est pas obligatoire-
ment le conjoint ou un membre de la famille. Ce n’est pas non plus
nécessairement «la personne à prévenir». Ce peut être, éventuel-
lement, le médecin traitant.
L’essentiel est que la personne
choisie soit une source de sécurité et un soutien
. Elle doit être
consentante, majeure et ne pas faire l’objet d’une quelconque
incapacité.
Comment la désigner ?
Il suffit de la nommer par écrit.
Sa désignation est un droit et non une obligation, révocable à tout
moment, même oralement. L’information est consignée dans le
dossier médical. On ne peut désigner qu’une seule personne de
confiance à la fois. Les mineurs ne peuvent pas désigner de
personne de confiance. Les majeurs sous tutelle en ont la possibilité
avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille.
En quelles circonstances désigner une personne de confiance ?
La désignation de la personne de confiance peut intervenir à tout
moment. Lors de chaque hospitalisation, et pour la due de celle-ci,
l’équipe médicale est tenue de proposer au malade de désigner une
personne de confiance. Le patient est libre de changer de personne
de confiance au cours de son hospitalisation.
Mise à jour suite à la Loi n° 2016-87 du 2 Février 2016 : Avril 2016
1 / 1 100%

La personne de confiance - Espace de Réflexion Ethique Régional

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !