Les mécanismes liant l’arrivée du potentiel d’action à l’exocytose des neurotransmetteurs et la
formation de potentiels post-synaptiques devaient être détaillés, ce qui pouvait donner lieu à
un beau schéma fonctionnel accompagné d’un court paragraphe explicatif. Pour les hormones,
on pouvait développer l’exemple du mécanisme cellulaire de l’activation de la sécrétion
d’insuline par l’augmentation de la glycémie.
Dans une troisième partie, on pouvait se concentrer sur la réception du message chimique
(hormones, neurohormones ou neurotransmetteurs) en distinguant les récepteurs
ionotropiques (par exemple le récepteur nicotinique à l’acétylcholine), les récepteurs
métabotropiques (par exemple les récepteurs muscariniques à l’acétylcholine, les récepteurs
adrénergiques, les récepteurs à l’insuline…) et les récepteurs intracellulaires (à hormones
stéroïdes ou thyroïdiennes par exemple). On pouvait montrer qu’un même message
(l’acétylcholine par exemple) pouvait être interprété différemment selon les récepteurs
présents sur les cellules cibles.
La conclusion devait d’abord faire un bilan de la comparaison et un tableau synthétique était
souhaité, mais il n’a été que très rarement vu dans les copies. Une ouverture devait suivre et
les possibilités étaient multiples : phytohormones, maladies liées au système nerveux
(sclérose en plaque, maladie de Parkinson…) ou endocrinien (diabètes…), les approches
pharmaceutiques et médicales permettant d’influencer ces systèmes (contraception, anti-
douleurs…), voire l’évocation des détournements de ces systèmes (drogues, dopage…).
Même si les fonctions réalisées par les communications hormonales et nerveuses pouvaient
être rapidement résumées, il était parfaitement inutile de développer in extenso des exemples
de manière gratuite (« la communication hormonale et la glycémie » ou « la communication
nerveuse et le réflexe myotatique » ou « la régulation de la pression sanguine »), sans que cela
illustre précisément des concepts utiles pour la comparaison entre les deux modes de
communication. De même, les longs développements sur la contraction musculaire n’ont pas
rapporté beaucoup de points aux candidats.
Le sujet se prêtait bien à la réalisation de nombreux schémas. Il faudrait veiller à les faire
suffisamment grands, avec une utilisation raisonnable et informative des couleurs et surtout
complets et justes. Les courbes de potentiel d’action ont été retrouvées dans presque toutes les
copies mais plus rarement avec des valeurs et unités correctes le long des abscisses et des
ordonnées (nous avons ainsi vu des dépolarisations de 60 V ou qui duraient plusieurs
secondes !). Les schémas de neurones avec des corps cellulaires en forme d’étoile avec des
dendrites complètement atrophiés ne correspondent pas à la réalité.
Signalons enfin quelques erreurs retrouvées plusieurs fois : confusion pancréas
exocrine/endocrine, confusions sur la structure du complexe hypothalamo-hypophysaire,
insuline secrétée par le foie (et non par le pancréas), récepteurs nucléaires sur la membrane
nucléaire, confusion synapse/bouton synaptique sur de très nombreux schémas de neurones,
confusion potentiel d'action de cellule cardiaque/potentiel d'action de neurone...
Correcteurs : M. MULLER, Mme PARADIS, M. PLA (R).