choisi d’éditer celui-ci parce que l’auteur nous plonge dans le quotidien de ceux qui vivent là et
non pas dans celui des croisés. Ce livre est particulièrement riche parce qu’il ne nous montre pas
le côté épique, mais la vie des autochtones. Il a choisi le roman historique pour nous le dire et
comme il s’est adjoint les compétences d’un médiéviste, c’est réussi.
Une seconde partie est à venir, sans doute dans le second semestre 2015.
PEYROU du ROUERGUE est une saga familiale qui couvre le XIIe siècle.
Toine, Taillefer, Emeret, Loup. Quatre générations qui sont les fils conducteurs d'un siècle de
fêtes et de batailles, d'heurs et de malheurs, chez les chrétiens ou les musulmans, nobles ou
manants, ici comme là-bas.
Un siècle et demi plus tard, c’est PEYROU, humble troubadour en ROUERGUE, lointain
descendant de Toine et du comte de Rodez, qui raconte, en disant, en chantant, en dansant…
Le premier tome, L’ENFANT TROUVE est celui de la découverte de la terre sainte, des princes
arabes, de la vie dans le désert et dans les palais, des coutumes, des rivalités et des croyances,
telles que les vis un homme au destin exceptionnel pendant de la 1ère croisade.
Résumé :
Les événements du roman se déroulent sur un siècle : 1078-1178.
Toine, jeune serf valet d’écuries au château de La Garcie, à peine marié, il part en croisade (1ère).
En route il adopte Joseph, un orphelin d’environ deux ans. Pris et vendus à Osaïlha, une
princesse réputée stérile de Damas, celle-ci fera de l’enfant un émir et du père son amant.
Osaïlha est assassinée. Joseph et Toine s’enfuient chez les templiers, à Jérusalem. Pendant tout ce
temps, au pays, Marie attend son Toine en vain. Leur fils, Taillefer, de stature étonnante, devenu
l’improbable champion, puis le gendre du comte de Rodez, part en croisade (2ème) avec son fils,
Emeret, pour tenter de retrouver leur père et grand-père Toine.
Taillefer meurt, lors du siège de Damas, pendant que Toine expire à Jérusalem. Emeret,
soudainement veuf, en perd la raison. Il rentre en Rouergue, où il se fait haïr à cause de sa
méchanceté. Son fils unique Loup (malgré 3 épouses successives) finit par étonner le père, en
mourant avant 18 ans, sous ses yeux, aimé et pleuré par tous, surtout par une bergère. Le peuple
fait de Loup un saint : il a guéri son père !
Toine, Taillefer, Emeret, Loup ( quatre générations ) sont les fils conducteurs d'un siècle de fêtes
et de batailles, d'heurs et de malheurs, chez les chrétiens ou les musulmans, nobles ou manants,
ici comme là-bas.
Environ un siècle et demi plus tard, c’est Peyrou, humble troubaïre en Rouergue, lointain
descendant de Toine et du comte de Rodez qui raconte.