Mucus
Il forme une épaisse couche au niveau de la muqueuse gastrique, cette couche est considérée
comme une barrière protectrice car elle est riche en bicarbonate ce qui permet d’inactiver
l’action de la pepsine.
Rq : la muqueuse gastrique possède des cellules épithéliales qui sont reliées par des jonctions
serrées. L’épithélium gastrique se renouvelle environ tous les 3 à 6 jours ce qui permet le
renouvellement des cellules potentiellement endommagées.
Un ulcère gastrique est une érosion de la paroi de l’estomac. De nombreux facteurs peuvent
augmenter le risque d’ulcères, ce sont des facteurs augmentant la sécrétion d’HCl et
diminuant la sécrétion de mucus : alcool, café, certains médicaments notamment les AINS
(aspirine). Une bactérie est responsable des ulcères : Helicobacter pylori : bact. résistant à
l’acidité et qui va traverser le mucus pour se fixer à l’épithélium ce qui va détruire la couche
protectrice.
Hormones
C’est la gastrine qui a un rôle essentiel dans la régulation de la sécrétion et de la motilité
gastrique. C’est une hormone stimulatrice.
3. Régulation de la sécrétion et de la motilité gastrique
La sécrétion et la motilité gastrique sont sous la dépendance de mécanismes nerveux et
hormonaux. On va avoir des stimuli qui augmentent ou diminuent la motilité et la sécrétion.
Ces stimuli proviennent de l’encéphale, de l’estomac ou de l’intestin grêle.
On distingue 3 phases : céphalique, gastrique et intestinale.
Les stimuli gastriques et céphaliques augmentent la sécrétion et la motilité gastrique alors que
les stimuli intestinaux diminuent ces paramètres.
Phase céphalique
Elle commence avant que les aliments ne pénètrent dans l’estomac, elle permet de préparer
l’estomac à la digestion (arrivée des aliments). Il s’agit d’un réflexe médié par les fibres
parasympathiques, en particulier le nerf vague. Ce réflexe va être activé après stimulation de
récepteurs : buccaux, olfactifs, visuels, pharyngiens au moment de la déglutition. Les stimuli
sont donc l’odeur, la vue, le gout des aliments, la mastication et la déglutition.
Phase gastrique
C’est la phase où la motilité et la sécrétion sont maximales. La distension des parois de
l’estomac entraine la stimulation des mécanorécepteurs qui envoient des influx nerveux au
bulbe rachidien : centre nerveux qui va, à son tour, stimuler les fibres nerveuses
parasympathiques afin d’activer la sécrétion et la motilité.
A coté de ces réflexes nerveux, on a des réflexes intrinsèques (locaux) fortement actif dans
cette phase. Ils s’activent suite à l’étirement de l’estomac.