F
Fo
or
rm
me
e
h
hy
yp
pe
er
r
v
vi
ir
ru
ul
le
en
nt
te
e
Due à des souches particulières, très agressives mais peu répandues, cette forme est rare, grave, avec des hémorragies.
Elle est mortelle, et ne concerne que des animaux qui s’infectent pour la première fois. Elle peut diffuser de cheptel à
cheptel. Quelques cas seulement ont été observés en France.
L
L’
’e
ef
ff
fe
et
t
i
im
mm
mu
un
no
od
dé
ép
pr
re
es
ss
se
eu
ur
r
Il s’agit d’un effet qui diminue les capacités de défense des animaux. Cet
effet est notable. Il favorise le développement d’autres infections, comme les
diarrhées des jeunes veaux : celles-ci ne sont pas dues directement au virus
BVD, mais les germes responsables de ces diarrhées se développent plus
facilement.
U
Un
ne
e
s
si
it
tu
ua
at
ti
io
on
n
t
tr
rè
ès
s
v
va
ar
ri
ia
ab
bl
le
e
d
d’
’u
un
n
é
él
le
ev
va
ag
ge
e
à
à
u
un
n
a
au
ut
tr
re
e
D
Da
an
ns
s
7
70
0
à
à
9
90
0%
%
d
de
es
s
c
ca
as
s,
,
l
l’
’i
in
nf
fe
ec
ct
ti
io
on
n
d
d’
’u
un
n
b
bo
ov
vi
in
n
n
no
on
n
g
ge
es
st
ta
an
nt
t
(
(e
en
n
d
de
eh
ho
or
rs
s
d
de
es
s
v
ve
ea
au
ux
x)
)
p
pa
as
ss
se
e
i
in
na
ap
pe
er
rç
çu
ue
e
Le cas de la forme hypervirulente reste exceptionnel. Le risque majeur est pour les femelles gestantes
non immunisées, avec les conséquences qui en découlent, variables selon le stade de gestation au moment
de l’infection : avortements, malformations, naissance d’IPI qui peut développer une maladie des
muqueuses… (cf. schéma). La conduite d’élevage, et en particulier, l’organisation des vêlages, font que les
conséquences d’un passage viral de BVD peuvent être très différentes d’un élevage à un autre, allant du
quasi-invisible à des situations dramatiques (cf. fiches « comment se transmet le virus » et « contamination et
diffusion »).
Alpes, en collaboration avec le G
Technique Vétérinaire Rhône-Alpes et VetAgro Sup (Ecole vétérinaire de Lyon) grâce à l’appui financier de l’Union
Européenne (FEADER) et de la Région Rhône
F Cotte
GTV RA
I
Il
l
n
n’
’y
y
a
a
a
au
uc
cu
un
n
s
si
ig
gn
ne
e
v
vr
ra
ai
im
me
en
nt
t
s
sp
pé
éc
ci
if
fi
iq
qu
ue
e
d
de
e
l
la
a
p
pr
ré
és
se
en
nc
ce
e
d
de
e
v
vi
ir
ru
us
s
B
BV
VD
D
I
Il
l
n
ne
e
f
fa
au
ut
t
p
pa
as
s
s
se
e
f
fo
oc
ca
al
li
is
se
er
r
s
su
ur
r
u
un
n
s
sy
ym
mp
pt
tô
ôm
me
e
:
:
c
c’
’e
es
st
t
s
so
ou
uv
ve
en
nt
t
l
l’
’a
as
ss
so
oc
ci
ia
at
ti
io
on
n
d
de
e
d
di
if
ff
fé
ér
re
en
nt
te
es
s
o
ob
bs
se
er
rv
va
at
ti
io
on
ns
s
q
qu
ui
i
c
co
on
nd
du
ui
it
t
à
à
l
la
a
s
su
us
sp
pi
ic
ci
io
on
n.
.
T
To
ou
ut
te
e
s
su
us
sp
pi
ic
ci
io
on
n
d
do
oi
it
t
s
sy
ys
st
té
ém
ma
at
ti
iq
qu
ue
em
me
en
nt
t
c
co
on
nd
du
ui
ir
re
e
à
à
u
un
ne
e
c
co
on
nf
fi
ir
rm
ma
at
ti
io
on
n
à
à
l
l’
’a
ai
id
de
e
d
d’
’a
an
na
al
ly
ys
se
es
s
Aucun signe clinique n’est véritablement spécifique de la BVD. Même la maladie des muqueuses peut être confondue
avec d’autres affections. On ne peut donc pas avoir de certitude sur l’implication du virus BVD tant qu’on n’a pas de
résultats d’analyses confirmant la suspicion.
Au moindre doute, il faut en parler avec son vétérinaire :
les prélèvements devront être choisis avec soin, de
manière adaptée à la situation de l’élevage, conservés et transmis au laboratoire dans de bonnes conditions,
nés de commémoratifs précis qui orienteront le laboratoire dans ses recherches.