La transformation des gains de productivité
en augmentations de pouvoir d’achat
Notice pédagogique
Corrigé
Niveau : terminale
Objectif pédagogique
Comprendre par quels mécanismes (différents selon les époques) les gains de productivité aboutissent
à des augmentations de pouvoir d’achat des agents.
Rappeler le rôle des luttes sociales (naissance des syndicats) dans les changements du mode de
régulation de l’économie.
Montrer pourquoi la progression des salaires réels au même rythme que la productivité apparente du
travail constitue un critère essentiel d’équilibre du système et une explication des biais conjoncturels ;
si ce « déversement » (Alfred Sauvy) ne se fait pas, on s’achemine vers un ralentissement de la
croissance à cause de l’insuffisance de la demande de consommation.
Manipuler des calculs de pondération (indices de prix), de pouvoir d’achat et de taux de croissance.
Définitions préalables
Règle de Davidson : mécanisme énoncé par l’économiste Davidson selon lequel les salaires nominaux
tendent à rester étales alors que les prix nominaux de chaque branche diminuent proportionnellement
aux gains de productivité ; tous les travailleurs bénéficient donc de la même progression de pouvoir
d’achat.
Accroissements de productivité : Diminution des prix nominaux :
- 4 %
Salaires
Pouvoir d’achat
Indice des prix
Branche 1
(poids
20 %
Branche 4
(poids
10 %
Branche 2
(poids
30 % Branche 3
(poids
40 %
Base 100
+ 4 %
Inflation de productivité : mécanisme décrit par l'économiste français Serge-Christian Kölm selon
lequel les travailleurs de la branche réalisant le plus fort progrès technique obtiennent une
augmentation de leur rémunération égale à leurs gains de productivité, à la suite de quoi les salariés
des autres activités exigent les mêmes avantages au nom de la parité, ce que leur accordent les
entreprises qui répercutent sur leurs tarifs de vente l'écart entre l'accroissement du coût et celui de la
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