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06.06.2011
non. Certains pensent - comme on peut le saisir au travers des commentaires - que la méthodologie a déjà
été enseignée en BA et qu’elle devrait avoir une place moins importante dans le MA. Quelques étudiant-e-
s souhaitent une formation permettant plus d'expériences de terrain, alors que d'autres aimeraient éven-
tuellement plus de théorie.
Par rapport aux spécialisations thématiques au sein des orientations, les chiffres montrent des avis con-
vergents: les enseignant-e-s ainsi que les étudiant-e-s pensent que les spécialisations sont attractives.
Finalement, il apparaît que les enseignant-e-s considèrent que leurs propres travaux de recherche pren-
nent une place plutôt importante dans leurs enseignements et ils/elles incitent les étudiant-e-s à participer
à leurs activités de recherche.
Le résultat suivant demande une attention particulière: alors que les enseignant-e-s considèrent que le
rapport entre les heures de cours et le travail personnel est adéquat, les étudiant-e-s souhaitent clairement
plus de temps pour le travail personnel. Allant dans ce sens, les étudiant-e-s mentionnent - dans leurs
commentaires - qu'ils/elles apprécient la semaine de lecture. Ce résultat est à mettre en lien avec le fait
que 93% des étudiant-e-s travaillent en dehors de leurs études - 84% jusqu'à 50% et 15% plus de 50% - et
que 12% élèvent des enfants. Toutefois, seulement 3% des étudiant-e-s sont au bénéfice d'un contrat pé-
dagogique (ou d'une dérogation du doyen) qui leur permet d’étudier à temps partiel, alors que 40% décla-
rent ignorer que cette possibilité existe.
Le deuxième point qui demande réflexion est la divergence de vue par rapport aux stages. D’un côté, les
étudiant-e-s et les diplômés demandent plus de stages et terrains, voire une professionnalisation renforcée
de leur formation, et ils/elles regrettent particulièrement qu'il y ait peu de stages d'initiation à la vie profes-
sionnelle. De l'autre côté, les enseignant-e-s et les responsables estiment que les stages remplissent leur
rôle formateur attendu notamment lorsqu'ils sont associés avec le mémoire de master ; ils/elles estiment
également qu'il existe une offre de stages suffisante dans les différentes orientations. Ces résultats diver-
gents soulèvent la question de savoir si les offres de stages sont assez clairement communiquées aux
étudiant-e-s ; ils amènent aussi à se demander si les étudiant-e-s comprennent qu'il s'agit d'un master de
recherche et non pas d'un master professionnalisant.
2.2. La présentation du cursus
Un ensemble de questions avait pour but de savoir si les documents actuels de présentation du MA
SHS décrivent le cursus de manière adéquate. Les réponses suggèrent que la présentation du cur-
sus est perfectible en plusieurs points.
Même si les responsables du cursus apprécient l'originalité de l'offre, ils sont à l'unanimité d'avis qu'il existe
des problèmes en ce qui concerne la présentation du MA SHS sur le site de l'UniNE, de la MAPS, des
Instituts et dans les brochures, et qu’en conséquence, la conception générale du cursus ne peut pas tou-
jours être saisie de manière adéquate par les étudiant-e-s. Les points suivants ont été soulevés dans les
commentaires:
o La structure générale du MA SHS (tronc commun, orientation, mémoire) ne pose pas de problème en
soi, mais la manière dont elle est présentée (site de la FLSH, de la MAPS et des Instituts, site Azur,
etc.) est trop compliquée.
o Le plan d'études demande à être clarifié et simplifié : en l'occurrence il faudrait indiquer un MA à 90
crédits comme figure de départ, plutôt qu’à 60 crédits comme c’est actuellement le cas.
o La promotion pour ce pilier n'est pas adéquate (site de la FLSH, site Azur, plaquettes). Le problème
majeur est que les orientations n'y apparaissent souvent pas, voire disparaissent complètement. En
même temps, ce qui apparaît - Master en sciences sociales et humaines - n'est pas suffisamment spé-
cifié pour que les étudiant-e-s puissent comprendre le contenu du MA SHS.
o L'intitulé du MA SHS n'est pas clair, trop compliqué et imprécis, et amène à des confusions.
En d'autres termes, la présentation du cursus et du plan d'études est considérée comme nettement perfec-
tible.
Les réponses des étudiant-e-s convergent sur un point important avec celles des responsables: en l'occur-
rence, iIs/elles demandent que le libellé du Master soit simplifié et que leur orientation soit visible (Master
en sciences sociales et humaines: orientation xx). En plus, les spécialisations au sein de l'orientation an-
thropologie devraient être visibilisées sur le supplément au diplôme.