en partenariat avec la Compagnie de l`Oiseau

LA PASSÉE
Mise en scène Virginie Marouzé / Compagnie Tout va Bien !
en partenariat avec la Compagnie de l’Oiseau Mouche
d’après le roman « LES OISEAUX » de Tarjei Vesaas
Édition Plein Chant
Traduction du norvégien par Régis Boyer
Adaptation : Virginie Marouzé

L’éQUIPE
Mise en scène et adaptation Virginie Marouzé Collaboration à la création et Scénographie Guillaume de Baudreuil
(collectif Tricyclique dol) Interprètation Marie Cambois, Sébastien Coste, Florence Decourcelle, Chantal Esso, Martin
Lardé, Isabelle Nobili, Thierry Dupont REGARD CHorégraphiQUe Marie Cambois Musique Sébastien Coste et Martin Lardé
Création lumière Cyril Cottet Création sonore StépHANE LEVIGNERONT Costumes Prune Lardé chargée de production
hÉLÈNE LANTZ.
crédit photos Patrick Grandvuillemin
Partenaires
CCAM Scène nationale de Vandoeuvre-Lès-Nancy Théâtre Ici et Là, Mancieulles Transversales, Scène conventionnée pour
les Arts du CirquE, CULTURE COMMUNE, SCÈNE NATIONALE DU BASSIN MINIER DU PAS-DE-CALAIS RELAIS culturel de haguenau
projet présenté dans le cadre de Quintessence (réseau Quint’Est) à Besançon en novembre 2015
La Compagnie Tout va Bien! est soutenue par la DRAC GRAND EST, la Région GRAND EST (AIDE À LA PRODUCTION), le Conseil
Départemental de Meurthe-et-Moselle, la Ville de Nancy, l’adami ET LA SPEDIDAM.
CALENDRIER DE TOURNée
saison 2016/2017
25 et 26 AVRIL 2017 - CCAM Scène nationale de Vandoeuvre-Lès-Nancy
4 et 5 MAI 2017 - Théâtre Ici et Là, Mancieulles
11, 12 et 13 MAI 2017 - TAPS, Théâtre Actuel et Public de Strasbourg
saison 2017/2018
12 et 13 octobre 2017 - Théâtre Gérard Philipe - scène conventionnée de Frouard
20 octobre 2017 - La Méridienne - scène conventionnée de lUNéVILLE
7 novembre 2017 - Théâtre de Haguenau
Entre le 11 et le 19 novembre 2017 - Culture Commune - scène nationale du Bassin Minier du Pas de Calais
Le Garage à Roubaix
Bords 2 Scènes à Vitry-le-François - en discussion
6 février 2018 - Transversales - scène conventionnée de verdun
LA PASSÉE
Compagnie Tout va Bien !
en partenariat avec la Compagnie de l’Oiseau Mouche
d’après le roman « LES oiseaux » de Tarjei Vesaas
Édition Plein Chant
Traduction du norvégien par Régis Boyer
Adaptation : Virginie Marouzé
L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par
ses aides nancières aux projets artistiques.

C’est l’histoire de Mattis qui vit avec sa sœur, Hege
Leurs parents ne sont plus là et ils vivent seuls depuis longtemps.
C’est Hege qui les fait vivre grâce à son tricot car Mattis, lui, ne
peut pas travailler.
Rien n’est simple pour Hege , attachée à ce frère, mais qui essaie
de trouver un sens à cette vie.
Mais rien n’est simple non plus pour Mattis : comprendre les
autres, ce qu’ils veulent, regarder les filles, travailler.
Il vit avec un désir constamment présent : celui d’être changé et
de réussir à être comme les autres.
Il essaie donc de comprendre le monde qui l’entoure et sait y
lire des messages que lui seul peut interpréter. Comme un arbre
détruit par la foudre, une passée de bécasses au-dessus de la
maison ou un trou dans une barque.
Tous ces signes qui l’entourent viennent lui dire s’il arrivera un jour
à changer sa vie et à vivre « normalement ».
l’histoire

Mattis voudrait changer en effet pour être comme les autres, aussi intelligent,
pouvoir parler aux filles, travailler...
Hege souhaiterait aussi que ce frère si encombrant puisse être moins différent.
Tout ce qui entoure Mattis devient symbole et signe pour savoir si les choses
changeront un jour pour lui.
Il erre dans la recherche du sens de ces signes…
Il passe tout d’abord beaucoup de temps sur ce lac, dans sa barque pour laisser
s’écouler ses longues journées jusqu’au jour où il décide d’être passeur.
Comme dans beaucoup de civilisations, la barque est ici un symbole du désir de
la volonté d’être, de se transformer et de maîtriser son destin.
Par ailleurs, l’eau est présente ici comme dans la plupart des religions, notamment
lors des rites d’initiation, où elle vient marquer le passage d’un état inférieur à un
état supérieur.
Et puis il y a les oiseaux, ces bécasses qui vont pour la première fois un soir passer
au-dessus de leur maison puis revenir chaque soir. Elles vont représenter le vrai
espoir de ce changement pour Mattis.
La bécasse est aussi appelée « dame des bois ou reine des bois ». C’est un
animal qui représente la féminité, la douceur, la délicatesse, l’élégance. De plus,
on l’appelle aussi la voyageuse car c’est un oiseau migrateur avec la notion
de mystère qui l’entoure. Or pouvoir être aux côtés d’une présence féminine est
certainement l’espoir le plus important de Mattis.
Toutes ces significations prennent complètement sens dans l’espoir que Mattis
donne aux passages de ces bécasses.
Il va donc ouvrir son « errance ».
Mais deux évènements très importants vont détruire cet espoir : la mort de ces
bécasses et le fait que Mattis-passeur va en fait ramener à la maison Jörgen,
l’homme qui va devenir le compagnon de Hege et bouleverser l’équilibre si fragile
de ce duo Mattis-Hege.
Mattis va essayer dans un premier temps d’agir, de réagir à ce destin tragique,
puis au final acceptera là encore que ce n’est pas à lui de choisir. Accepter de
s’en remettre à l’invisible, aux forces supérieures qui choisiront pour lui ce qu’il doit
faire.
PROPOS

Dans « les Oiseaux » de Tarjei Vesaas Mattis est un personnage en errance, en exil et il cherche à trouver une place,
si elle existe.
Cette errance peut concerner chacun d’entre nous à différents moments de sa vie, de manière plus ou moins violente
et difficile selon nos destinées et la norme qui nous est renvoyée.
A travers cette histoire et les personnages principaux de Mattis et Hege, nous interrogeons la place que chacun, avec
ses questions et ses différences, peut réussir à trouver dans ce monde pour continuer à avancer et à vivre.
Dans «la Passée», ces deux personnages principaux sont interprétés par les sept comédiens de la Cie Tout va bien et
de la Cie de l’Oiseau Mouche pour pouvoir donner différents visages à Mattis et Hege comme autant de possibilités
de représentations de la norme et de la différence et interroger ainsi la frontière, si elle existe et si elle est fixe, entre
ces deux états.
La création musicale est, comme toujours dans les créations de la Cie tout va bien, très importante et porte ici un sens tout
particulier puisqu’il s’agit de porter à travers la musique toutes les émotions, dans cette quête, qui ne peuvent pas se dire.
Elle nous a donc amené dans « la Passée » à créer un théâtre musical pour porter cette histoire.
La scénographie, construite en collaboration avec la mise en scène, va aider à porter les éléments déterminants de la
dramaturgie de ce texte.
Nous sommes face à une tragédie. Dès le début, on sait ce qui va arriver à Mattis et lui-même le sait.
Nous proposons donc un espace de jeu, en bois, inaccessible pour Mattis mais dans lequel Hege est là, bien ancrée,
comme un repère sécurisant pour Mattis et derrière lequel existe «la lumière»., l’endroit où Mattis voudrait tant être.
Mais cet espace va s’écrouler progressivement suite à des éléments déterminants de l’histoire et Hege va finir par quitter
cet endroit central.
Il ne restera plus à Mattis qu’à tenter de le rejoindre mais cela ne pourra pas se faire dans cette vie.
Il est important de préciser que cette histoire n’est pas que tragique.
Mattis avec sa pureté et son entièreté nous laisse des questions, un vide qui d’une certaine manière laisse place à la
lumière.
Dans « la Passée », Mattis vient nous aider à interroger le parcours que chacun fait dans sa vie pour tenter de trouver
une place et interroger également la place que l’on laisse à l’autre, différent de soi.
« Vivre n’est pas indispensable, naviguer est indispensable » (Pessoa).
NOTE
D’INTENTION