A ma recherche du Pharaon perdu, par Loïc JOFFREDO
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L’EMISSION
Fort de nombreuses reconstitutions, en images de synthèse ou jouées par des comédiens, ce
documentaire accompagne l’égyptologue français Vassil Dobrev dans ses fouilles du site de
Saqqara. Au hasard de sa recherche de l’hypothétique tombe du pharaon Ouserkarê, à Tabbet-al-
Guech, il exhume celle d’un prêtre, Haou-Nefer, qui était au service d’un autre pharaon, Pépi Ier.
Au fil des recherches, des reconstitutions font revivre habilement, et parfois de façon
spectaculaire, l’époque de l’Ancien Empire.
Un remarquable documentaire qui a su utiliser avec intelligence la haute technologie informatique
et les images de synthèse pour ressusciter sous nos yeux des lieux édifiés il y a 4 200 ans (temple
funéraire, tombeau). Un rythme parfois haletant, une dramatisation jamais excessive (nos
archéologues parviendront-ils à résoudre l’énigme de la tombe mystérieuse ?), une mise en fiction
de quelques scènes imaginées parviennent autant à rendre compte du travail scientifique d’un
archéologue qu’à passionner l’amateur d’énigmes policières : une gageure pleinement réussie.
Les élèves ne pourront qu’être séduits par le caractère mi-épique mi-policier de l’aventure d’un
Indiana Jones moderne. Mais, plus remarquables, la connaissance qu’ils acquérront de la période
et de la société égyptienne sera scientifiquement fondée.
PISTES A SUIVRE
[Histoire, 6e]
UNE FOUILLE ARCHEOLOGIQUE
Les séquences du film décrivent de façon chronologique le travail effectué par les égyptologues
lors d’une fouille dans le désert égyptien. Relever les différentes étapes de cette entreprise et
préciser de manière détaillée les instruments utilisés, les précautions prises, les risques rencontrés,
etc.
Le repérage topographique. À quelle compétence les archéologues doivent-ils faire appel ?
La prospection stratigraphique. Quels indices les archéologues retrouvent-ils pour dater les
différentes couches ?
Les relevés d’objets. On pourra ici entamer un utile petit travail d’initiation à l’écriture égyptienne
en s’appuyant sur le travail de décryptage effectué par Vassil Dobrev.
DES PRATIQUES FUNERAIRES
Les tombes. Recenser les types d’ensembles funéraires vus dans le film et établir la distinction
entre les pyramides pharaoniques et les tombes souterraines (mastabas) des hauts dignitaires
comme Haou-Nefer. En s’appuyant sur le trajet effectué par l’égyptologue Vassil Dobrev, établir
un plan sommaire de la tombe du grand-prêtre.
Les sarcophages. Décrire un sarcophage exhumé par les archéologues : en quoi le matériau utilisé
renseigne-t-il sur le luxe d’une telle pratique ?
Les cérémonies. Retracer le cours de la cérémonie de la mise au tombeau de Haou-Nefer. Préciser
les objets qui étaient placés à côté de son sarcophage et leur fonction.
L’IMAGE CHEZ LES EGYPTIENS
Peindre des images. Décrire la manière dont les artisans égyptiens réalisaient leurs images dans les
tombeaux. Certaines conventions étaient mises en place : donner quelques exemples (la couleur
rouge appliquée aux chairs des hommes, jaune pour les femmes ; la taille des figures peintes en
fonction de leur position hiérarchique).
Sacraliser les images. Expliquer pourquoi on trouve tant d’images peintes ou sculptées dans les
tombes égyptiennes. Distinguer les images à l’extérieur informant le visiteur et celles qui, à
l’intérieur, « servaient » le défunt dans sa vie de l’au-delà. Préciser le rôle des statues dans le
temple funéraire du pharaon et décrire les cérémonies qui y ont lieu.
Supprimer les images. Le film évoque deux cas d’images ou de mentions qui ont été détruites peu