JOURNAL D`ANNONCES JUDICIAIRES ET AVIS DIVERS

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POLITIQUE, LITTÉRATURE , SCIENCES, INDUSTRIE
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8IUL RCSLITULION DANS CE DERNIER CAS;
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s'est toujours sacrifiée pour les intérêts allesiir et le plus naturel de l'Autriche, dans le
mands, a cessé d'être un Etat de nationacas d'une guerre défensive contre la Prusse ,
lité allemande ; il 'pourrait donc être, en
est encore la France. La triple alliance nous
30 Janvier
1 S T 5.
réalité, d'un intérêt commun pour les deux
fait négliger l'amitié de cette dernière puisempires que l'Autriche s'efforçât d'étendre
sance , et qui pourrait affirmer que la triple
son influence vers l'Est. Mais on est bien en
alliance soit assurée dans tous les cas? Il est
droit de se demander si la politique de Bisnaturel que la France cherche à consolider
Bulletin politique.
mark, cette politique avide de conquête, se
son influence à Belgrade, mais à aucun
contenterait de ce résultat purement moral.
point de vue cette influence n'est une provoN'est-il pas à craindre, au contraire qu'à
cation ou une menace conlre ^'Autriche. La
on n'entende ce glissement do l'Autri- France ne saurait chercher en Serbie un
Sous ce titre : Complications clans l'Est, Berlin,
le
Vaterland du 22 janvier 1875 examine, dans che vers l'Orient d'une façon tout autre que allié contre l'Autriche, mais elle peut y troune l'entend plus d'un honnête Autrichien,
un remarquable article, toutes les éventuaver un confédéré contre une Allemagne
quelque fortement entiché qu'il puisse être
agrandie outre mesure.
lités que peut faire redouter la situation
dénoncée par plusieurs faits qui viennent de de l'alliance prussienne.
» La véritable politique de l'Autriche conse passer en Orient :
» En ce qui nous concerne, le caractère
sisterait donc à tendre la main, à Belgrade,
à l'influence française, et à faire cas d'un
« D'un instant à l'autre, nous pouvons bien co^inu de la politique prussienne nous
fait
craindre
que
ce
désir
de
la
Prusse
de
allié
dont le territoire est petit sans doute,
apprendre la nouvelle de la chute du grand
vizir, comme nous pouvons apprendre aussi voir l'Autriche déplacer son centre de gra- mais dont lesfinances sont prospères et dont
vité et le reporter plus vers l'est, ne s'allie à
l'état militaire n'est point trop à dédaigner.
qu'un conflit sanglant vient d'éclater entre
modifications
territoriales
certaines
idées
de
C'est encore un allié sacrifié è la triple alles Monténégrins et les Turcs.
auxquelles
ne
pourra
jamais
se
prêter
la
liance.
L'influence russe est loin d'être pré» Dans un cas comme dans l'autre, la
maison
impériale
d'Autriche,
ni
dans
le
prépondérante
à Belgrade, la politique arrosituation de la Sublime-Porte est des plus
sent
ni
dans
l'avenir.
Le
ministre
autrichien
gante
de
Bismark
y produit une grande irridifficiles. Céder, dans une question aussi
qui
ne
saurait
prévoir
ce
danger,
ou
qui
tation.
Faut-il
donc
que l'Autriche, comme
grave , c'est encourager l'audace des rajahs
tout
au
moins
n'en
pressentirait
pas
la
posmembre
de
la
triple
alliance , se mette en
de la Bosnie et de l'Herzegowine, toujours
sibilité,
assumerait
une
responsabilité
terridevoir
de
soutenir
l'influence
prusso-russe ,
mécontents, toujours prêts à la révolte. Une
ble.
Mais
le
ministre
autrichien
qui,
en
paralors
que
les
intérêts
bien
entendus
de sa
campagne dans le Monténégro se terminefaite
connaissance
de
cause
,
prêterait
la
politique
devraient
la
guider
dans
la
voie
rait inévitablement par la victoire des Turcs,, main à de pareils arrangements, se ren- contraire? »
mais il n'est pas douteux qu'une iiïtèîféndrait coupable de haute trahison, queltion étrangère suivrait immédiatement, et
les que pussent être ses raisons déterminanviendrait annihiler les résultats de cette vic- tes.
toire,
Chronique générale.
» Notre situation doit paraître d'autant
» On comprend donc qu'en présence de
plus
grave,
que
la
position
prise
par
la
Ruscelle alternative, la patience puisse échapper, même au plus pacifique des grands- sie dans la triple alliance continue d'être à
La séance du 27 a été consacrée à la loi
vizirs, et qu'un jour ou l'autre il pourra être tout le moins suspecte ; car à côté de cette
alliance, et parallèlement, nous en voyons nouvelle sur les allumettes chimiques. Il y a
tenté de jouer le tout pour le tout, et , au
une autre d'une nature particulière, se des- deux ans, l'Assemblée a demandé une quinrisque d'une catastrophe, de savoir enfin à
zaine de raillions à un impôt sur les alluquoi s'en tenir sur la complicité des grandes siner nettement entre la Prusse et la Russie.
La note récente de Gortschakoff transmise à mettes ; mais les résultats n'ont pas été
puissances dans la ruine de la Turquie. En
Belgrade ne laisse aucun doute à cet égard.
pour le Trésor ce qu'il pouvait espérer. La
apparence, on lie peut douter qui les trois
Le
nouveau
ministère
serbe
est
lout
simpleperception directe sur la fabrication au
puissances du nord ne soient d'accord entre
ment
gênant
pour
la
Prusse.
Ce
ministère
a
moyen
des timbres apposés sur les boîtes
elles ; on pourrait se demander toutefois
produit à peine une recette de 400,000 fr.
comment se comporterait cette alliance théo- manifesté des sentiments amicaux à l'égard
par mois. C'est le fabricant qui gagne à ce
rique inaugurée à Berlin, les hoslihlés ve- de l'Autriche, et, dans tous les cas, il n'a
mode d'impôt, puisqu'il augmente le prix
nant à éclater sur la frontière turque. S'il donné aucun prétexte à représentations.
des
allumettes dans une proportion très-sufaut en croire les organes inspirés par le Mais à Berlin, le nouveau ministère serbe
périeure
à la taxe. II y a une différence de
est
vu
d'un
mauvais
oeil
;
ses
membres
comte Andrassy, on ne saurait concevoir le
moitié
entre
la taxe perçue et le prix actuel
ont
reçu
leur
éducation
en
France
et
ne
moindre doute sur la solidité absolue de la
de
la
boite
d'allumettes. C'est donc le condissimulent
pas
leurs
sympathies
pour
ce
triple alliance. Nous ne saurions, quant à
sommateur
qui
paie et le fabricant qui propays.
Ils
en
ont
incontestablement
le
nous, partager celle confiance.
fite.
L'Etat
ne
touche
qu'une taxe bien infédroit,
et
la
Prusse
n'avait
pas
l'ombre
» Cette question turque, précisément, a
rieure
à
ses
prévisions,
soit que la taxe soit
toujours exercé une influence des plus déci- d'un prétexte pour traduire diplomatiquetrop
faible,
soit
que
la
fraude
se fasse sur
ment le mécontentement qu'elle en éprouve.
sives sur les rapports de l'Autriche avec la
une
trop
grande
étendue.
» C'est alors que Gortschakoff, par une
Russie et avec la Prusse, et fait surgir de
Il a donc fallu recourir au monopole. Une
tout temps les plus étranges combinaisons nota caractéristique, se hâte de faire parvecompagnie adjudicataire s'est présentée, et
politiques. Les vingt-cinq dernières années nir au prince Milan l'expression de la maule ministre desfinances a passéavec elle une
du dix-huitième siècle présentent une série vaise humeur de Bismark, mauvaise humeur
que
rien
ne
justifie.
En
tout
cas,
ni
convention le 11 décembre 1874, laquelle
à peine interrompue de vicissitudes et d'all'intérêt
de
la
Russie,
ni
celui
de
l'Autriche,
convenlion
déroge à l'ariicle 4 de la loi du 2
ternatives imprévues dans les relations inn'ont
dicté
cette
démarche.
Ces
deux
puisaoût
'1872,
en ce qui touche le prix de vente
ternationales des trois puissances de l'Est,
qui proviennent presque toutes de la ques- sances n'ont par devers elles aucun motif des allumettes en bois ou phosphore ordide se plaindre de la tenue du cabinet de Bel- naire par boîtes de 1 50.
tion turque. Mais la Pologne leur olfrait
C'est cette convention qu'il s'agissait de
alors une base d'accommodement ; c'était grade. Il faut donc que Gortschakoff fasse
passer son amitié pour Bismark avant l'in- discuter et d'approuver.
un fonds d'indemnités commun au moyen
térêt de la Russie ; ou bien alors l'entente
Nous ne pouvons guère parler des disduquel on parvenait toujours à s'entendre.
entre
Berlin et Saint-Pétersbourg devient en
cours qui ont été prononcés, car il a été
Ce dérivatif fait défaut de nos jours.
impossible de les entendre, soit à cause
» On insiste tout particulièrement sur les réalité tellement étroite, qu'elle nous fait
appréhender
que
si
la
Serbie
est
menacée
du manque absolu d'attention de l'Assemintérêts communs de l'Autriche et de l'Alleblée, soit à cause du bruît des conversain
praxi.
en
théorie,
l'Autriche
ne
le
soit
magne dans la question d'Orient. Rien de
tions.
Ces
considérations
nous
autorisent
pleineplusdouleux et de plus équivoque en réament à révoquer en doute la solidité de
Nous savons tout ce qu'on peut dire conlité que celte communauté d'intérêt. Il y a
l'alliance des trois empereurs, et nous font
tre les monopoles, et les arguments pour
tengtemps déjà que la Prusse cherche à
présager de grands dangers, pour le cas où les combattre ont été produits à la séance
pousser l'Autriche vers l'Orient. Si, dans
des
événements de guerre viendraient en du 27. Mais nous sommes dans une situacelte circonstance, la Prusse avait uniqueeffet
à compliquer la situation dans l'Est.
tionfinancière qui nous oblige à recourir à
ment pour but d'amener l'Aulriche à ne
»
On
pouvait espérer, on doit même es- des moyens énergiques. M. Mathiou-Bodet
plus s'immiscer dans les affaires de l'Allepérer encore que la diplomatie russe aura
a défendu son projet contre M. Tolain, au
magne, nous renoncerions volontiers, pour
enfin
conscience
des
dangers
que
courent
nom des intérêts du Trésor, on peut même
cette fois, à suspecter la loyauté de ses intous les Etats , en présence de la politique dire au nom de la nécessité.
tentions.
Si l'Etat avait repris les allumettes en
» L'Autriche qui, sans profit pour elle, conquérante de Bismark. Mais l'allié le plus
SÂUMUll,
P A R I S,
Cbe! MSI. liAYAS-lAFFiTE et Cio,
Chez MJf. RICIIAR» et C",
Passage lies Princss.
i;,)bonneinent continue jusqu'à léceplion d'un avis conlriii;e. — L'abonncinenl doit ftre payé d'avance.
S A C M O N,
Clicz tous les Libraires ;
stock, comme on le lui proposait, cette opération lui aurait coûté 12 ou 13 millions. Il
a dû traiter avec une compagnie adjudicataire, parce qu'il ne peut entrer lui-même
dans es détails de la fabrication et de la
vente. Il y trouvera un bénéfice de 16 millions régulièrement payés, tandis qu'avec le
mode de perception actuel il n'en touche pas
la moitié.
f.e projet de loi a été voté, sauf un amendement de M. Leurent qui a été renvoyé à
la commission du budget. Cet amendement
est ainsi conçu: « La compagnie sera tenue
de fournir des allumettes à tous les commerçants patentés qui en feront la demande, et
de leur appliquer à tous le même tarif de remises. »
Cet amendement a pour but d'empêcher
la compagnie d'avoir dans chaque commune
un ou plusieurs représentants privilégiés
qui seuls obtiendraient une remise sur les
allumettes, tandis que les autres épiciers
n'en auraient aucune.
Les agents de la compagnie monteraient
alors des magasins d'épicerie, et comme ils
seraient seuls détenteurs des allumettes, ce
privilège leur permettrait de faire pour leur
commerce d'épicerie une concurrence déloyale aux autres commerçants.
L'ordre du jour portait pour le lendemain
la discussion de la loi sur la poudre dynamite. La Chambre a décidé qu'elle discuterait en seconde délibération la loi sur la
transmission des pouvoirs. Cette loi vient
donc entre les allumettes et la poudre dynamite I Faut-il voir un présage de tumulte et
de violence ?
*
*
On a placardé les affiches annonçant l'emprunt de 220 millions de la ville de Paris.
Ces affiches font connaître que l'emprunt
est émis à 440 francs, et que la souscription
aura lieu les 5 et 6 février.
M. le maréchal Canrobert refuse la candidature que les électeurs du Lot lui avaient
offerte, et il expose les motifs de son refus
dans une lettre qu'il adresse au comte
Joachim Murât. Le maréchal veut, dans les
circonstances difficiles que nous traversons,
rester étranger « aux luttes dangereuses de
la parole. »
Là-dessus, la Liberté félicite le maréchal
Canrobert de sa réserve, et lui signifie qu'il
doit se tenir prêt à toutes les éventualités que
l'avenir petit réserver à un maréchal de France.
Un rapprochement avec le maréchal de
Mac-Mahon, devenu le chef du gouvernement
français, dit YOpinion nationale, après avoir
tenu une conduite expectante analogue,
achève de faire comprendre toute la pensée
du journal bonapartiste.
i
A props des manifestations qui se sont
produites à l'arrivée de Garibaldi à Rome et
à la séance du Parlement, durant laquelle
l'ermite de Caprera a prêté serment à la
Constitution et au roi, le Moniteur universel
fait les réflexions suivantes :
« Les foules peuvent se montrer avides de
pareils spectacles. Nous devons dire, nous,
que les gouvernements qui sont obligés de
les subir sont bien près de la Révolution. Le
souffle qui anime ces manifestations bruyantes, qu'on ne s'y trompe pas, est un souffle
funeste aux monarchies. Il nous souvient, à
nous aussi, qu'il y a quelques années, les
Parisiens se pressaient dans les tribunes du
Palais-Bourbon pour entendre M. Raspail
députés. Il sera procédé, en ce cas, h l'éied
Les nôtres ne sont que de 30 bataillons
Avant l'expiration de cette convention, la
d'une nouvelle Chambre dans le délai de
poste, française a d e m a n d é qu'elle reste en
et 40 pièces.
mois.
Le nombre est pour eux, mais la situa- vigueur jusqu'au jour de la mise à exécuArt. 3. Les ministres sont solidairement respo
tion topographique, l'eulhousiasnKi et sur- tion du traité international de Berne. Le
sables
devant les Chambres de la politique générale
gouvernement égyptien a fait observer qu'il
tout la foi sont pour tious.
du gouvernement et individuellement de leurs actes
lie pouvait pas faire un traité de transit par
Confiance générale dans une prochaine
personnels. Le maréchal de Mac-Mahon, président
le Caire, attendu que depuis longtemps il
victoire.
se fait par le canal de Suez ou par le che- de la République, n'est responsable que dans le cas
Seo de Urgel, 24, malin.
* •*
min do tw direct d'Alexandrie à Suez, et
Le général Lizarraga, d'accord avec le
de haute trahison.
que la ligne de transit ne passe plus par le
général Dorregaray, parcourt les provinces
On a beaucoup remarqué que, l'autre
Art. 4. A l'expiration du termefixé par la loi du
jour, à l'enterrement de son beau-frère M. de Murcie et de Guadalojarra [près de Ma- Caire.
'20 novembre 1873, comme en cas de vacance du
L'administration des postes égyptiennes a
Paul Foucher, M. Victor Hugo est entré drid), réquisilionnanl des chevaux et des
pouvoir présidentiel, le conseil des ministres con '
dans l'église, et a suivi avec un profond re- armes, et percevant partout les contribu- offert de transporter les lettres, journaux, voquc immédiatement les deux Assemblées quj
etc., au Caire, en les recevant séparément et
cueillement l'office religieux ; il a jeté de tions. — Plusieurs centaines -de Castillans
réunies en Congrès, statueront sur les résolutions à
en faisant payer aux destinataires une sursont
venus
grossir
son
armée.
l'eau bénite sur le cercueil. Que vout dire
prendre. Pendant la durée des pouvoirs confiés au
taxe de deux piastres (52 cent.) par lettre
les frères et amis?
Durango, 25, midi.
maréchal de Mac-Mahon, la révision des lois cens
Nous lisons à ce sujet dans le Figaro :
Les dépulations des provinces basco-na- de lO grammes, et de cinq paras [3 c. 1/4)
par journal; les autres articles en propor- , titutionnelles ne peut être faite que sur saproposi
varraises, seules légales d'après les fueros,
« Ceux qui ont lu notre récit des obsèques viennent de répondre aux proclamations de
lion.
! tion.
de Paul Foucher ont remarqué la conduite
La direction de la poste française a rejeté \
M. Naquct présente et soutient le contre-projet
don Alphonse par une autre Irès-éncrgique
plus digne de pitié que de colère de MM.
ces
offres,
quoiqu'elles
soient
conformes
aux
suivant
:
se résumant ainsi :
Paul Meurice et Vacquerie, directeurs du
règlements
de
la
poste.
Alors,
l'administraArt, 1", Le pouvoir législatif s'exerce par une As« Guerre à outrance à !a révolution,
Rappel, restés à la porte de l'église pendant
tion égyptienne a fait une autre proposi- semblée unique composée du nombre de députés
qu'elle
se
nomme
Trium\irat,
Aciukiée,
!'i
que tous les amis du défunt avaient tenu
tion ; elle a oflert de recevoir la malle en pa- qui a étéfixé par la constitution de 1848, défalcaà l'accompagner jusqu'au pied de l'autel. y Margall, Castelnr, Serrano ou don Al- quets ; elle délivrerait reçu de tant de pation fuite de ceux qui appartenaient aux départe» Qui les retenait donc là ? Si l'un de vos phonse.
quets et se chargerait de les remettre à
convenio
»
Arrière
tout
avec
ces
faux
paments
cédés à l'Allemagne. Les députés sont élus
amis se marie, qu'il soit juif, protestant ou
l'agent français du Caire qui en donnerait
triotes,
qui
seront
quand
môme
de
faux
mocatholique, restez-vous ù la porte du temreçu ; la même chose serait faite au Caire par le suffrage universel d'après les prescriptions
narchistes et de fiiux catholiques. »
de la loi électorale actuelle. La Chambre est élue
ple ? s'il meurt, ne le suivez-vous pas jusque
au départ des courriers pour Alexandrie,
pour deux ans, et se renouvelle intégralement à l'exdans l'église de sa religion ?
Bayonne, 28 janvier, 9 h.
Cette proposition a été acceptée par M.
piralion de cette période.
» Qui empêchait donc ces messieurs d'enIl est faux que Dorregaray se soit battu
Tardel, directeur des postes françaises en
trer? Etait-ce la terreur des foudres céles- avec un ofTicior français et que le roi ait fait
Egypte. Mais, la semaine dernière, à l'arriArt. 2. A partir du mois de novembre 1880, le
tes auxquelles ils ne croient pas ? Voulaient- fusiller des carlistes demandant Vindulio.
véiîdu bateau français, M. Tardel a envoyé pouvoir exécutif est confié à un président ou conils, par leurs mines rébarbatives, empêcher
Aucune défection n'a eu lieu ; le dévoue- la malle comme d'habitude au chemin de seil sans portefeuille, responsable devant la Chamles amis de leur allié de franchir les marment de nos volontaires est plus héroï(iue fer. Le directeur du chemin de fer a refusé
bre et révocable par elle, et qui prend le titre do
ches de Saint-Eugène? Non, car le bruit
de la faire partir, disant que la convention
LARZAT.
que jamais.
Président de la République.
court que ces messieurs ont encore des préétait expirée, et qu'il avait reçu des ordres
Les ministres ne sont responsables de leurs actes
tentions.
en conséquence.
SUISSE.
» Nous la connaissons, nous, la raison
Le lendemain, un employé de la poste que '^is-à-vis du président ; ils ne peuvent point
Genève, 26 janvier.
qui le^ forçait à faire ainsi le trottoir penfrançaise se présente à la gare, avec un bil- faire partie de la Chambre,
Le village de Compesières, silué sur les confins
Art. 3, Les modifications à la présente loi consdant qu'on disait le De Profundis sur Paul
let de chemin de fer pour le Caire et la malle
de
la
Savoie,
est
habité
par
une
populalion
cnliètitutionnelle
et à la loi électorale ne pourront être
Foucher1
qu'il voulait faire enregistrer comme bareraent
calholiqiie.
Aussi,
le
conseil
municipal
faites
que
par
une Assemblée de révision convoquée
gage. i.e directeur du chemin de fer consent
» Il fallait que, pour le bien du Rappel,
décida-t-il
que
l'église
serait
fermée
aux
curés
aposspécialement
à
cet effet. Comme la présente loi elles
naturellement à laisser passer l'employé,
ses deux directeurs fissent bande à part. Il
tats
de
Carouge
et
autres
lieux.
Tel
ne
fut
pas
l'avis
mais il lui dit de s'adresser pour la malle, .a devront, avant d'être promulguées, être soumises
ne fallait pas qu'une démarche imprudente
compromît les réabonnements et la vente au du Conseil d'Etat de Genève qui ordonna, par trois l'officier égyptien de service dans le wagonpar oui ou non à la ratification directe du suffrage
numéro ; il fallait, par cette comédie, dire voix sur sept — quatre membres s'élant abstenus poste. Celui-ci déclare à l'employé français
universel.
— que l'église devait être livrée aux prêtres excom- qu'il est prêt à recevoir la malle contre reçu,
aux lecteurs et aux électeurs: « Nous ne
Sans débat, l'amendement ou contre-projet Nam^js qu'il ne peut donner passage à per» changeons pas, nous, môme quand il s'a- muniés, sur leur réquisition.
quet est mis aux, voix et rejeté à une énorme majo» git de nos amis. Vous nous avez ordonné
Le feu fut mis aux poudres par le citoyen Mau- sonne dans son wagon, les règlements s'y
rité.
opposant. Alors l'employé français a repris
» de manger du prêtre, nous en mangerons
rice, de Genève, propriétaire à Compesières, qui
L'amendement suivant est présenté par MM.
* avec toute la servilité que vous désirerez ! amena, il y a huit jours, un prêtre apostat nommé ses paquets et les a reportés à l'office de la
Corne,
Bardoux, le colonel de Chadois, Chiris,Daposte française.
» Regardez-nous, chers lecteurs, êtes-vous Marchai, pour baptiser son fils. L'église était fer•nelle-Bernardin,
Gailly et Laboulaye :
» contents ? »
Mercredi, dans l'après-midi, une dépêche
mée. Le maire, ceint de son écharpe, déclara^quo
Le gouvernement de la République
« Art.
afiichée à la poste du Caire nous prévenait,
» Soyez francs, citoyens, et avouez-nous l'église étant une propriété communale, resterait
se compose de deux Chambres et d'un président, »
comme d'habitude, que le bateau français
que, dans ces moments-là, vous vous loisez
M. Laboulaye soutient cet amendement ; il a
chacun en silence en vous disant : « Le jour affectée au culte professé par la totalité des habi- était arrivé à Alexandrie et que la correspour but de mettre en lumière un fait oublié par
• où tu mourras, mon compère, quel bel tants. Plus de. .500 personnes appuyèrent le maire. pondance serait distribuée à dix heures du
» enterrement civil, quelle belle réclame L'apostat Marchai dut filer au plus vite avec la soir. Plus tard, une autre dépêche affichée à la commission des lois constitutionnelles, c'est
famille Maurice pour échapper à leur indignation.
la même place prévenait que la correspon» pour le Rappel ! »
que nous vivons en République ; son autre but,
Le conseil d'Etat, furieux, ordonna que la prodance serait distribuée le lendemain. Mais
» M. Victor Hugo ne partage pas la mac'est de transformer en droit ce qui n'existe qu'en
le lendemain, à notre grand étonnement,
fanation aurait lieu par la force. L'attentat a été
nière de voir de ses deux acolytes ; il ne
fait.
nous trouvons à la poste française,, au lieu
commis hier. Les abords de l'église étaient gardés
craint pas d'entrer dans les églises, parce
La République est le seul gouvernement actuelde la correspondance, une affiche qui nous
par .près de 500 hommes de troupes envoyés do
qu'il croit que l'âme est immortelle. Il
lement possible en France. En dehors d'elle, quels
disait de faire réclamer nos lettres à Alexann'en veut pour preuve que son propre Genève.
sont dans celte enceinte les partis qui peuvent dondrie. Ceux qui ont des correspondants ou
génie.
La municipalité de Compesières avait fait fermer
ner à la France un gouvernement, non pas en
» En effet, ceux-là peuvent bien creire et sceller les portes de l'église. Un grand drap noir des amis à Alexandrie se sont empressés de
1880, mais en 1875? Si vous ne faites pas la Réleur
télégraphier
ou
de
leur
écrire
d'envoyer
que tout est fini pour eux qui ont versé dans en couvrait la façade, et l'inscription suivante s'y
publique,
vous ne pouvez rien faire et votre manles
correspondances,
mais
beaucoup
de
perTragaldabas, dans Fanfan la TuKpe, dans
les en lettres blanches :
détachait
dat
est
terminé.
Vous avez peur de la dissolution,
sonnes
n'ayant
aucun
correspondant
à
Menus-Propos, tout ce que contenaient leurs
La force prime le droit.
moi
aussi
j'en
ai
peur,
parce que je crains qu'elle
Alexandrie,
n'ont
pu
recevoir
leurs
lettres.
cerveaux, comme MM. Vacquerie, Meurice
Les profanateurs durent entrer dans l'église par
n'entraîne
la
chute
du
régime parlementaire ; si
et Lockroy, mais celui à qui il reste dans
(République française.)
une
fenêtre.
L'édifice
était
absolument
nu.
Les
vous
ne
faites
pas
la
République,
la disssolution est
l'esprit la fin de la Légende des Siècles peut
habitants
avaient
mis
en
lieu
sûr
tous
les
objets
forcée
:
n'assumez
pas
le
redoutable
inconnu qui
bien croire qu'il emporterait quelque chose
nécessaires
au
culte.
s'ouvre devant nous.
au-delà de la tombe si la mort venait le
A part de nombreuses huées qui ont accompagné
prendre avant qu'il eûtfini son oeuvre.
M. de Labassetiére monte à la tribune. L'orateur
» Nous sommes tout à fait de l'avis de M. à l'aller et au départ les voitures du baptême, il n'y
combat l'amendement Laboulaye. Il invoque le
a pas eu d'autre incident à noter dans cette triste
Victor Hugo. »
Séance du 28 janvier 1875.
souvenir de la République de 1848. A cet époque,
ou M. Rocheforl prononcer le fameux sermenl de fidélilô à l'empereur. Où est le
lemps où ces dislraclions complaienl pour
des événements? Aujourd'hui, nous avons
le traité do Francfort, les lois constitutionnelles et une Assemblée unique et souveraine, mais qui ne veut rien constituer. »
î
V
INIi'
I
k
il
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I:
journée de dimanche.
Etranger.
ESPAGNE.
L'agence carliste publie les dépêches suivantes, dont la première annonce de source
certaine un nouveau succès des carlistes :
Hendaye, 27 janvier, 1 h. soir.
Sept bataillons carlistes sont entrés à Sagedon, situé à six lieues de Madrid.
Démentez les présentations de carlistes
qui se seraient offerts à jouir de i'indulio.
Les alphonsistes n'osent attaquer les lignes du Carrascal.
Dorregaray, avec vingt bataillons, se
trouve près de Valence.
Estella, 24 janvier, soir.
Le roi don Carlos VII est arrivé et commandera en personne la grande bataille que
nos ennemis préparent depuis trois mois
pour débloquer Pampelune.
Nos lignes, malgré leur étendue de huit
lieues, sont parfaitement fortifiées.
Les forces ennemies s'élèvent à 80 bataillons et 120 pièces.
un grand nombre de monarchistes, voulant fermer
l'ère des révolutions et comptant que la RépubliL'Assemblée, après avoir voté chacun des artique pourrait donner l'ordre et la conservation au
cles séparément, adopte l'ensemble du projet de loi
pays, se rallièrent franchement et loyalement à
sur le monopole des allumettes chimiques.
forme républicaine.
L'ordre du jour appelle la deuxième délibération
Quelque temps après, les événements de mai
sur le projet de loi relatif ii l'organisation des poude juin détruisirent cette illusion généreuse. L®
voirs publics.
République de 1848 portait dans sesflancs l'EmM. Raitdot prie l'Assemblée de retirer do l'ordre pire, qui devait conduire le pays aux désastres.
du jour les projets constitutionnels, par cette raiPlus près de nous, nous avons assisté aux orgies
son qu'il est à peu près certain qu'il ne se trouvera
sanglantes de la Commune. Et c'est après de tels
pas une majorité pour les voter.
précédents que l'on vient aujourd'hui p r o p o s e r à
Cette motion de retrait, mise aux voix, est rejel'Assemblée do recommencer une épreuve déjà
tée.
trois fois faite !
M. Buffet, président, lit le nouveau projet ipré- L'orateur proteste contre une telle suggestion ; à
senté par la commission.
ses yeux, la cause de la République est une cause
Art. 1". Le pouvoir législatif s'exerce par deux
absolument perdue. Le pays ne trouvera soa salut
Assemblées : la Chambre des députés et le Sénat.que dans le letour à la tradition monarchiqueLa Chambre des députés est nommée par le sufC'est la monarchie qui a fait la France, c'est elle
frage universel, dans les conditions déterminées
qui nous a donné Robert le Fort, Charles VU.
par la loi électorale. Le Sénat se compose de memLouis XIV et tant d'autres créateurs de notre unité
bres élus ou nommés dans les proportions et
nationale. Les services éminents qu'elle a rend»'
aux conditions qui seront réglées par uue loi spéau pays ont fait à la monarchie un prestige de
ciale.
gloire que rien ne saurait effacer ni amoindrir, et
Art. 2. Le maréchal-président de la République lui créent aujourd'hui un titre qu'elle ne saurait
est investi du droit de dissoudre la Chambre des abdiquer.
PRÉSIDENCE DE M. BUFFET.
CHINE.
Le gouvernement a reçu une dépêche lui confirmant la mort de l'empereur T'oung Chih. Le jeune
souverain de la Chine est mort de la petite vérole.
A la nouvelle de sa maladie , plusieurs ambassadeurs étrangers lui ofl'rirent les services des médecins attachés à leur légation. Mais l'empereur ne
put se décider à se séparer de Noua-T-sen, son
premier médecin.
L'empereur T'oung Chih a succombé après onze
jours de maladie. Il était dans sa dix-neuvième
année.
EGYPTE.
On écrit du Caire à l'Agence Havas, le 18
janvier :
Un différend vient de s'élever entre l'administration des postes égyptiennes et celle
des postes françaises. Voici les faits. Je vous
les transmets sans commentaires :
Le 9 janvier 1865, une convention a été
signée entre les deux administrations pour
le transport, en transit, de la malle française
pour une période de \ 0 ans.
» La question est aujourd'hui tranchée
et c'est cette nouvelle épée-baïonnette qui va
— La clôture !...
être très-probablement adoptée.
A la deuxième épreuve, la clôture est pronon» Un dernier et important perfectionnecée.
ment est celui qui permet d'adapter à un fusil
Avant que l'on ne vote sur l'amendement Labou - quelconque la première épée-baïonnette
laye, M. Louis Blanc déclare que la question esttrouvée sur le champ de bataille ; la nécesmal posée et qu'elle rend impossible le vote de
sité d'ajuster l'ancien sabre-baïonnelte sur
ceux qui, comme lui, pensent que l'institution d'un
chaque arme séparément était un grave inprésident et celle d'une seconde Chambre sont fuconvénient; cet inconvénient aura disparu. »
— A demain !<..
L'évadé, en entrant dans son logement, a
salué les gardiens d'un air dégagé ; nous
doutons toutefois qu'il ait été aussi content
de les revoir que ceux-ci ont eu de satisfaction à le remettre sous les verrous.
Deux bijoutiers du Mans ont été arrêtés
sous l'inculpation de complicité par récel
des objets volés par Mézières. L'un d'eux a
été relâché.
"L'arrestation de Mézières permettra de
s'assurer de la culpabilité du second bijoutier. Celui-ci est le sieur Manceau.
nestes à la République. (Mouvements divers.) Il
fallait, au lieu de joindre ensemble deux points distincts, présenter un article 1" ainsi conçu :
Cliroiîipe Locale el de l'Oiiesl
« Le gouvernement de la France est la RépuUn triste événement s'est passé lundi, rue
blique. »
d'Antrain, à Uennes. M. B..., employé des
Celte rédaction eût permis à l'orateur et à ses
BUREAU DE BIENFAISANCE.
contributions indirectes, né à Vannes,
amis de se prononcer.
jouait
avec un revolver devant un de ses caPar délibéralion du 22 janvier courant,
L'orateur ajoute qu'à ses yeux l'existence de la
marades.
'
MM. les administrateurs ontfixé au 1" féRépublique est hors de cause.
— Je te tue, dit-il à celui-ci, et je me
vrier prochain l'ouverture des quêtes qui
M. le président annonce que plusieurs membres
ont lieu, chaque année, dans tous les quar- tuerai après.
Il presse la détente ; le premier coup n'éont demandé le scrutin à la tribune sur l'amendetiers de la ville, pour les besoins ordinaires
tait
pas chargé ; le second, que le malheument Laboulaye.
des pauvres en 1875.
reux
tira, en tournant l'armo vers lui, l'atM. le marquis de Castellane demande le renvoi Voici les noms des Dames qu ont bien
teignit
en pleine poitrine.
voulu accepter, de leur part, celte mission
du scrutin au lendemain vendredi, par ce motif
L'infortuné
jeune homme tomba foucharitable:
qu'un certain nombre des amis de l'orateur sont
droyé.
déjà partis. Il ne faut pas, ajoute l'orateur, qu'une
Quartier Saint-Pierre, M"" Gustave Le
question aussi grande soil franchie par un vote par Breck et Besnard.
Quartier de Nantiliy, M"" de Neuville et T l i é i i t r e d-o Saxirrixir.
surprise.
Gratien-Rebeilleau.
L'Assemblée est consultée sur le renvoi à deQuartier Saint-Nicolas, M"""' Bouchard et
main, et décide que le vote est remis à vendredi.
t«*MesiE£XHasaai6eBi!«*/>
cipaux rôles sont tenus, il est vrai, par des artistes d'élite : MM. Marck et Chavannes, d'abord, puis
M. et M"" Hems, M. Clausel et
Gaugiran, qui se
montrent dignes des plus grandes scènes. On dit
que
Hems est une baronne d'Ange de premier
ordre. Des personnes qui ont vu le Demi-Monde
à Paris, puis à Angers, et qui ont pu établir un parallèle, affirment que, d'un côté comme de l'autre,
la pièce est supérieurement interprétée. Du reste,
voici la distribution des principaux rôles avec la
troupe de M. Marck, et, en regard , le nom des
artistes qui jouent en ce moment le Demi-Monde à
la Comedie-Française, et dont quelques-uns ,
MM. Got, Febvre et M"» Emilie Broizat, sont venus
se faire applaudir sur la scène saumuroise :
Olivier,
.Em. Marck. MM. Delaunay.
Nanjac,
Chavannes.
F. Febvre.
Hipp. Richond,
Hems.
Got.
De Thonnerins, Clausel.
Thiron.
Suzanne d'Ange, Mme^Uems.
M""Croizette.
Marcelle,
Gaugiran.
Em. Broizat.
Valentine,
Hamilton.
Tholer.
de Vernières, Grisar.
Nathalie.
La soirée de lundi offrira donc un attrait tout
particulier aux spectateurs. Chacun voudra assister
à la représentation de l'oeuvre célèbre du nouvel
académicien, laquelle n'a peut-être pas été jouée
à Saumur depuis l'époque de son apparition au
théâtre du Gymnase.
Joannard.
Qartier des Ponts, M"'" Laroche et Brillalz.
Faits divers.
Il y a deux mois, la Comédie-Française reprenait le Demi-Monde, joué pour la première fois
Le 22 janvier, la femme Martin, Louise, sur le théâtre du Gymnase, le 20 mars 185S. Il a
Un incendie occasionné par une explosion de
âgée de soixante-trois ans, ménagère à Andonc fallu près de vingt ans pour que la célèbre
Une nouvelle série de trois ceats lieutegaz
a éclaté à Uzès dans la soirée de lundi. La
gers, occupée à laver du linge dans un fond
pièce de M. Alexandre Dumas fils^ primitivement
nants et sous-lieutenants d'infanterie vient
de carrière où il y avait environ I m. 50
mairie,
le théâtre et la bibliothèque ont été en
destinée au Théâtre Français, y vînt reprendre sa
de partir pour les trois écoles régionales de d'eau, perdit l'équilibre en s'appuyant sur
quelques
heures la
d flammes.
place légitime et définitive.
tir de Châlons, du Ruchard et de la Val- la sellette qui lui servait à laver ce linge. La
Dans l'avant-propos de la dernière édition du
*
bonne.
malheureuse femme tomba à l'eau. CepenDemi-Monde, M. Alexandre Dumas rappelle, de la
dant bien près du bord, vu son grand âge
façon la plus piquante, les diverses péripéties qui
I
Le ministre de la guerre a décidé, en date et sa faiblesse, elle ne put s'en retirer et s'y
précédèrent, accompagnèrent et suivirent la prenoya.
Un incendie qui eût pu prendre de très-grandes
du 13 décembre 1874, qu'il serait fait remière représentation de son oeuvre aa Gymnase.
proportions s'est déclaré à Arras. Il a été allumé
mise aux officiers qui ont reçu, pendant leur
Lundi dernier,vers trois heures de l'après- Le retour du Demi-Monde à la Comédie-Françaisepar la foudre. Lefluide électrique ayant rencontré
captivité en Allemagne , des avances de
y est tout naturellement pressenti :
midi,
le nommé Ménard, âgé de 29 ans,
sur sa route lesfils du télégraphe, les suivit jus-i
solde faites à titre de gratification, des sommaçon,
employé
à
la
construction
du
châ« Pour enfinir avec l'historique de cette comé- qu'au bureau télégraphique et consuma ce dernier.
mes dont ils seraient encore débiteurs. Cette
» die, dit M. Alexandre Dumas, M. Thierry étant La stupeur fut grande chez les employés qui étaient
mesure bienveillante a été prise par M. le teau de Varennes, commune de Savennières,
plaçait
une
pierre
de
corniche
à
ce
châ» devenu administrateur général du Théâtreministre de la guerre, afin d'alléger la posià leur travail. Il a fallu les plus grands efforts pour
» Français, eut la bonne pensée, pour moi, de la
tion pécuniaire de ces ofiiciers, et de rame- teau, quand un coup de vent de la bourrascirconscrire l'incendie et l'empêcher, alimenté
'ner à son état normal la situation financière que qui vient de passer sur le déparle» joindre au répertoire de la rue Richelieu. Le
qu'il était par uu vent impétueux, de gagner les
ment, l'enleva de dessus l'échafaudage oïi il
des corps de troupes, dont la caisse n'a pu
» succès qu'elle avait obtenu sur une autre scène
autres maisons du quartier.
se trouvait et le précipita d'une hauteur de
encore être complètement régularisée par
» lui paraissait une consécration suffisante, comme
*
suite des sommes dont ces ofiiciers sont en- 7 mètres.
» pour Philiberie, le Gendre de M. Poirier, la
* *
La
mort
n'a
pas
été
instantanée,
et
ce
core débiteurs.
Voici une définition de la République démocran'est que mercredi matin que ce malheu- » Ciguë, l'Honneur et l'Argent, Lucrèce, et tant
» d'autres. »
tique, après laquelle il nous semble que l'on peut
reux rendait le dernier soupir sans avoir
M. le comte Walewski, alors ministre des Beaux- tirer l'échelle :
Voici des renseignements empruntés à
recouvré sa connaissance depuis l'acciArts,
déterminé par d'autres motifs que son prédél'Avenir militaire sur l'épée-baïonnelte dont dent.
— Votre République, disait hier un conservateur
cesseur
M. Fould , crut devoir ajourner l'autorisa- à un radical... votre République, c'est tout simpleseront armés les soldais de la ligne avec le
tion qui lui était demandée par M. Edouard Thierry. ment « la recherche de l'absolu ! »
fusil chassepot perfectionné suivant le sysLe 18 janvier, une tentative d'assassinat a
Depuis lors, les années se sont écoulées ; le
été
commise
sur
la
nommée
Vallais,
Désitème Gras :
rée, veuve Rondeau, aubergiste au bourg de succès du Demi-Monde s'est toujours affermi, à
« Quand, au commencement de 1873, un
la Rouaudière, canton de Saint-Aignan-sur- mesure que chacune de ces années lui apportait
ordre du minisire prescrivit d'expérimenter
Roë (Mayenne).
DerBières Nouvelles.
la consécration lente et sûre du temps. L'Académie
à Vincennes le lir des armes conservant,
Cette femme était, depuis environ deux
française a ouvert ses portes à M. Alexandre Dumas
pendant le feu, les unes l'ancien sabre-baïon-ans, recherchée en mariage par Morel,
fils et rendu, pour ainsi dire, classiques des ounette, les autres un sabre plus léger, cinq
marchand de chevaux, domicilié au même vrages qui avaient pu sembler un peu téméraires,
Versailles, 29 janvier.
modèles de baionnettes-épées furent présen- endroit; celui-ci se voyant constamment reIl y avait une grande animation à la gare
lors de leur première apparition.
tés par la manufacture de Châtellerault. De jeté, en conçut un vif ressentiment. Lundi
Saint-Lazare à l'heure des trains parlemenLe moment était donc très-opportun pour proces cinq baïonnettes-épées, quatre furent
dernier, vers sept heures du soir, s'étant artaires.
écartées tout d'abord, mais le modèle n° 4 mé d'un pistolet, il se rendit chez la veuve duire au Théâtre-Français celle des comédies
M. Thiers est parti par le train de 1 heure
parut remplir les conditions qu'on n'avait
Rondeau et déchargea son arme sur sa fi- de M. Alexandre Dumas fils qui semble être l'ex25
; un certain mouvement de curiosité s'est
point obtenues du sabre-baïonnette.
gure, à bout portant. Celle-ci fut: atteinte è pression la plus vigoureuse de son talent, celle en produit ; quelques personnes ont salué
» On sait qu'avec le fusil modèle 1866, la joue gauche. Heureusement la blessure
qui se retrouve comme un résumé de ses nombreux
l'ancien chef du pouvoir exécutif, mais il
il est impossible ou du moins fort difTicile
succès. L'administrateur actuel de la Comédien'est pas grave.
n'y a pas eu la plus modeste manifestade tirer avec le sabre-baïonnette au bout du
Le parquet de Châteaugonlier instruit Française a repris les négociations commencées
tion.
canon ; on comprend cependant qu'une l'affaire; Morel est entre les mains de la jus- par son prédécesseur ; il a été assez heureux pour
On remarquait aussi dans le train les femarme de guerre doit toujours être, en même tice.
(Journal de Maine-et-Loire.) les mener cette fois à bonne fin.
mes
élégantes qui ont l'habitude d'assister
temps, arme à feu et arme de hast, et qu'en
De tout temps, d'ailleurs; ce fut un privilège
aux
séances
importantes.
conséquence un soldat doit pouvoir faire feu
du
Théâtre-Français
de
réunir
à
son
domaine
Si
M.
Thiers
monte à la tribune, ce ne
On
arrêté
cette
semaine,
endormi
sur
une
avec un fusil portant toujours la baïonnette.
certaines
oeuvres
produites
sur
d'autres
scènes,
sera
que
pour
prendre
la parole sur le droit
route,
le
nommé
Mczières,
âgé
de
41
ans,
» La nouvelle baionnelle-épée, proposée
de
dissolution.
et
que
lui
recommandait
leur
succès
ou
leur
né
à
Saint-Georges-le-Gauthier
(Sarlhe),
qui
par le comité d'artillerie à la commission
A deux heures trente-cinq, l'Assemblée
s'était évadé de la prison d'Alençon le 17 mérite, comme destinées à occuper une place imd'infanterie, est moins longue que l'ancien
procède en séance publique au scrutin sur
sabre-baïonnette de cinq centimètres; la janvier dernier. Il était porteur d'une sorte portante dans son répertoire. On sait que la Comépoignée, au lieu d'êlre en laiton, est en bois de bissjic formé d'un surplis et d'une nappe die-Française est le seul théâtre qui offre aux ou- l'amendement de MM. Corne, Bardoux, le
d'autel, renfermant un certain nombre de vrages, une fois entrés dans ce répertoire, la per- colonel de Chadois, Chiris, Danelle-Bernarde noyer.
manence du succès. C'est un grand musée littéraire, din, Gailly et Laboulaye.
» La lame est triangulaire, à dos courbé vases sacrés en or et en argent d'un poids
L'Union républicaine a blâmé le discours
de
8
kilogrammes
500
grammes.
Il
a
sans pans creux ; le fourreau est, comme
une collection d'élite.
de
avoué
être
l'auteur
des
vols
commis
dans
par le passé; en tôle d'acier.
Le Demi-Monde a donc pris, dans le répertoire M. Louis Blanc, et lui reproche surtout
d'avoir fait ajourner un vete qui eût pu être
les
églises
de
Charchigné,
de
Chantrigné
» La matière du fourreau a été longtemps
de notre première scène française, une place imenlevé hier.
Mayenne),
de
la
Chapelle-Moche
et
d'Avriet
en discussion et cela s'explique : en effet, si
portante : c'est, avec le Gendre de M. Poirier , —
Orne).
Elle se ralliera en majorité, pour le vote
la tôle d'acier est solide et plus résistante
quoique d'un genre bien différent, - une des
Interrogé sur ce qu'il faisait des objets comédies les plus vivantes, les plus curieuses, les d'aujourd'hui, à la gauche républicaine.
que k cuir, elle a le défaut de donner, par
volés, il a déclaré qu'il les vendait à an bisuite du choc, un son métallique qui a fait
plus complètes, et, osons le dire, un des chefséchouer plus d'une tentative de surprise et joutier du Mans, dont il a donné le nom,
Versailles, 4 heures 20,
d'oeuvre du théâtre moderne.
ajoutant qu'il en avait livré pour 500 francs
Dernière heure. — L'amendement Labouplus d'une embuscade.
Nous devions prévoir, après une reprise aussi
laye a été repoussé. Votants 694. Pour l'a» D'un autre côté, le cuir offre peu de l'année dernière.
importante,
que M. Emile Marck, en directeur
mendement et la République : 335. Contre :
Les vases sacrés de Chantrigné et de Charsolidité ; la pluie et la boue le pourrissent
chigné ont élé reconnus parmi les objets habile, ne manquerait certainement pas de monter le 359. Différence: 24.
'«pidement, et de fréquentes réparations
Demi-Monde. En effet, depuis quelques semaines,
dont il était nanti.
sont nécessaires : le comité et la commission
Pour les articles non signés ! P. GODET.
l'oeuvre
de M. Dumasfils a été représentée plusieurs
Ce
dangereux
malfaiteur
a
été
dirigé
sur
ont cru devoir donner définitivement la préfois déjà à Angers avec un plein succès. Les prinAlencon.
férence au fourreau en acier.
Nouvelles militaires.
proie* kes
Malle «le l a N u l r l e.
On a'omis d'y faire mention du conc ours
rendue sans médecine,
Dimanche 3î janvier 1875, à huit heures du soir,que veut bien -prêter une artiste de notre
ra-'
sans purge et sans
ville, laquelle nous fera entendre l'air des
Dragons de Villars : Espoir charmant, puis une
frais, par la délicieuse farine de Santé de Du Barry, de
CONCERT
délicieuse romance de la Poule aux oeufs d'or. Londres, dite :
Uouné aux SouscrliHeurs
On nous promet aussi plusieurs chansons
par la
comiques qu'un amateur, qui excolle en ce
IJi
musique des sapeurs-pompiers genre, voudra bien nous foire entendre.
Avec le concours de
PLUSIEURS ARTISTES et AMATEURS de la VILLE.
T h é â t r e de Saumur.
Voici le programme de celte soirée musicale :
Trounn du Grand-Théâtre d'Angers, sous la diroclion do M. EMILE MAUCK.
PRKMIÈRE PARTIE.
Lundi r-' février 1875 ,
1. Hommage à VAUace-Lorraine, fantaisie,
exécutée parla musique militaire (Bléger).
Avec le concours de .MM. E M I L E MAUCK
2. La Création^ quatuor, pour orgue, piaet CHAVANNES.
no, violon et violoncelle (Haydn).
3. Le Trouvère, fantaisie, pour piano
J(Verdi).
4. Élégie, pour violon et piano (Brison).
Pièce en 5 actes, de M. A lexandre Dumas fils.
5. Choeur, cantate guerrière (X..,).
M. Emile MARCK remplira le rôle à'Olivier
de Jalin.
DEDXIÈME PARTIE.
M. CiiAYANNEs remplira le rôle de Ray6. Si fêlais roi, fantaisie, exécutée par la
mond
de Nanjac.
musique militaire (Adam).
Les
autres
principaux rôles seront joués par
1. Echo iles Pyrénées, ^diïop, pour piano,
MM.
Ilems,
Clauzel,
M™«' Hems, Gaugiran, Hamilexécuté par l'auteur (Casas).
ton et Grisar.
8. La Prière de J/oïse.quatuor, pour piano,
Mise en scène de la Comédie-Française.
orgue, violon et violoncelle (Uossini.
9. Adagio et presto du i r trio d Haydn,
ppur piano, violon et violoncelle.
Eviter les contrefaçons
10. VEtoile, marche, exécutée par la musique militaire (Ziéglcr).
CHOCOLAT
1ER
Une erreur s'est glissée dans la rédaction
des programmes mis en circulation pour
le concert qui aura lieu demain soir h la
Mairie.
laryngile dot^l je souffre depuis deux
disparaître avec le malaise que i'^n,.
tous mes membres.
^P'ouvaij'"^
Je vous en exprime toute ma reconnv ' '
Cure N» 68,413,
M. I.aran père, de 7 ans de Parah„^„ ,
bcs, des brus et de la langue.
'®Uesj
Vingt-six ans d'invariable succès.
EIIB cornbal avec sncccs les dyspepsies, mauvaises digestions, gssiriK's, gastralgies, glaires,
venis, iii'^renrs. acidiiés. pituites, nausées, renvois, VDiiiisseincnls , tnêroe en grossesse, constipaiioiis, diairliée, dyssenterie, coliques, pliihisie,
toux, asilinie, étoutîenienls , étourdissemenis,
oppiessioii. congestion, névrose, insomnies, mélancolie, diabèie, faiblesse, épuisement, anémie,
chlorose, tous désordies de la poitrine, gorge,
lialeiiie, voix , des bronches, vessie, Ibie,reins ,
intestins, muqueuse, cerveau et sang. — 75,000
cures annuelles, y compris celles de Madame la
Duchesse de Castlesluart, le'dnc de Pluskow,
Madame la maïquise de Bréhan , Lord Stuart de
Decies, pair d'Angleterre, etc., etc.
IMus nourrissante que la viande ellp A
encore 50 fois son prix en médecino p "O'U,.
1/4 kil., 2 Ir. 25 ; 1/2 lui., 4 fr.; 1 k,l 7 r" '""fi
60 fr. - Les Biscuils de novalexcierp J'ï'
4. 7el.6(l francs.-La /iet^a/emVVc
boîtes, de2fr. 25 c. ; de 576 t a ^ î ^ ' K
iMivoi contre bon de poste , les boîtes ! » ff
fr. franco. - Dépôt à Saumur. cbe» M ^eite
épicier, rue Saint-Jean ; M"' CoNORANn' i
^
rue d'Orléans; M. BIÎSSON , pharmacien
la lîilange, et ehez les pharmaciens eu,V'Sii;
Du BARRY et C°, 26. place Vendôme
' " ' aris.
CHEMIN
' Cure N' 65,311.
Vervant, le 28 mars 1866.
Monsi* ur, — Dion soit béni ! voire Revalescière
m'a sauvé la vie. Mon tempérament naturellement
f,)ible était ruiné par suiie d'une horrible dyspepsie
de huit fins, traitée sans résultat favorable parles
médecins, qui déclaraient que je n'avais plus que
quelques mois à vivre, quand l'émim nte vertu de
votre Revalescière m'a rendu la santé.
A. BRUNELIÈUE , curé.
Départs de Saumur pour Poitiers •
5 heures 50 minutes du malin.
11
—
» _
<! 10
^
du soir.
Cure N" 45,270.
— M. Roberts, d'une consomption
pulmonaire avec toux , vomissements, constipation 01 surdilé de 25 années.
Départs de Poitiers pour Saumur;
heures^O minutes du nialin.
1 0 — 4 0
—
_ '
0 — 35
—
cUi soir.
Cure N" 74 442.
Goui mes, par Vonce (Alpes-Maritimes),
juillet 1871.
Depuis que je fais usage de volte bienfaisante
Revalescière, je ressens une nouvelle vigueur, la
Tous ces trains sont omnibus.
GODET,
Valenrs an comptant.
!
Dernier
cours.
3 7„ jouissance l"juin. 72. .
62
i 1/2 Vojou'ss. mars
92
4 "/„ jouissance 22 septembre.
78
)>
5 Vo Emprunt 1871
Emprunt 1872
KiO
Dép. delà Seine, emprunt 1857
222
VilledeParis.oblig. 1855-1860 456
—
1805, 4 %
i73
—
1869, 3 V„ t. pajé. . 307
—
1871,3V. 70 fr. payé. •275
Banque de France, j. juillet. . :j8io
Comptoir d'escompte, j. août. 565
Crédiiagricole,200 f. p. j. juill. 470
Crédit Foncier colonial, 250 fr.
260
Crédit Foncier, ad. 500f.250p. 845
50
50
b
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( Etude de M* LE BLAYE . notaire
à Saumur.
UNE
M A I S ON
A Saumur. rue du Petit-Pré.
n" H ,
Composée de quatre pièces au rezde chaussée, trois chambres au premier étage, cave, cour avec bâtiment
au fond.
Revenu : 240 francs. — Mise à
prix : 2,000 francs.
S'adresser audit notaire.
(56)
Elude de M' LE BLAtE , notaire
à Saumur.
A VENDRE
Ensemble ou séparément,
m E
MAISON
Ayan! façade sur la rue Beaurcpaire, n° 42, et façade sur la rue
des Potiers, n°' 25 et 27, avec écurie
et remise.
UNE PETITE MAISON, à la suite,
rue des Potiers , ii° 23, avec écurie à
quatre chevaux.
S'adresser audit notaire.
(27)
Elude de M" LE BLAYE, notaire
à Saumur.
A
VÉNDÎU^
Ensemble ou par lots, au
des acquéreurs,
g'é
/m.. OBBEi^jtts:ra«. :
DE lA BliARDERlE
^
Près le bourg de Saint-Lambertdes-Levées.
Logements de maître et de fermier, bâtiments d'exploitatioir. cour
et jardin , conlenant 25 ares, et une
ouche, contenant 5 hectares 31 ares,
joignant de deux côtés des chemins.
S'adresser audit notaire.
(585)
Baisse^
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Vaiears an comptant.
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Soc. gén. de Crédit induslriel et
comm., 125 fr. p. j. nov. .
Crédit Mobilier
Crédit foncier d'Autriche . . .
Chareiitos, 400 fr. p. j. août. ,
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Est, jouissance nov
B
Paris-Lyon-Méditerr., . n
)> Midi, jouissance juille .
jouissance juillet . . . .
»0 Nord,
Orléans, jouissance octobre. .
t> Oucst.jouissancc juillet, 65. .
B
Vendée, 250 fr. p. jouiss. juill.
»> Cotiipagnio parisienne du Gaz.
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Société Immobilière, j. janv. .
t C. gén. Transatlantique.j. juill.
DfrnitT
cours.
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Elude de M' LE BLAYE , notaire
à Saumur.
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Valeurs au comptant.
Dernier
cours.
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Canal (le Suez, jouiss. janv. 70.
Crédit flJobiiieresp., j. juillet.
Société autrichienne, j. janv. .
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Bal.-^se.
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Paris-Lyou-Méditerranée. . .
Est
Nord
»eni-Charc»les
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A L ADJUDICATION ,
Qui aur.1 lieu au poni de Saiot-Justsur Dîve (Maine-et-l.oiie),
Etude de M' JOLLY' notaire
au Puy-Notre-Dame.
560 GllOS FlEOS DE FEi PLIEliS
V E NT
UN LOGEMESJT
El 55 ares 67 cenliares'de terre
en dépendant ;
Le tout dans un tenant, situé à
Grenouillon, commune de SaintMacaire.
* S'adresser, soit à M. IlERPiN.qui en
est propriélaire, soit audit M' JOLLY,
notaire.
(57)
Etude de M^ ROBIN&AU, notaire
à Saumur.
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A L'A,MIAULE ,
En «otwlîlé «"iJ is«î' 8o(s,
Au gré des acquéreurs,
LA
PiOPilÉÎÉ DE L'ÉTÛILE
A Grandfonds, commune de Brëzé,
Consistant en maison d'habitaliou
et d'exploilation , terres labourables,
vignes el bois; le tout d'une contenance de 9 hectares 41 ares 80 centiares.
Les bâtiments pourront être divisés.
Pour traiter, s'adresser à M. EPOUDRY, propriétaire à Saint-Cyr, ou à
M' ROBINEAU, notaire à Saumur.
liCflinianciiie V février ass-s,
à midi,
EN ONZE LOTS,
Sis sur le canal de la Dîve, enlre
Bafou et le pont de Saiul-Jiist-surDî»e, canton de Monireuil-Bellay.
;
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A L'AMIABLE ,
DE ClIilPEiU]
Située près le bourg de Gennes,
Comprenant Làtimenisd'h.diitalion
cl d'exploitation, paie, jardins cl
terres lahourabl."S.
Contenance totale: II heit.uis
14 ares GO cenliares.
S'adresser à M' BOUBDAIS.
(46)
Elude de M" ROBINEAU , notaiie
à Saumur.
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n- 85,
Actuellemeni orcupée par
Pineau.
DÉPARTS BS SAUHUR FERS TOURS,
;J heures Oi mitiutt» liu
8 — SO^ —
9 — 50 —
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150I] TÎ<} 11ES
Situées à Saumur, rue d'Orléans,
Autrefois occupées par la maison
de banque Louvel, Trouiliard ei C'%
Avec appartements au deuxième et
au troisième étages ;
Le tout pouvant être divisé ou
réuni, au^ré des preneurs.
S'adresser à M" ROBINEAU, notaire.
LG MAIRB,
matin, omnibus-mixlt,^
— omnibus.)
— eiptes!. '
io!r, omnibus.
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10 — 28 —
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eipress-poste,
Le irain (l'Angers, quls'arrêic il Saun>ur. arriveàeb.iîi,
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veuve
Celle maison comprend : Sa'ou .
salle manger, cuisine , sept chambres à coucher, greniers, cave, bâtiment pour bureaux, écurie à quatie
chevaux , grande remise el greniers
a fourrages, jardin.
S'adresser à M FOUCHER . propriétaire, rue de Bordeaux . 50.
MAISON
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m^ ac® 'BtJ j e : m ,
Rue des Païens, n° 10,
S'adresser à M' LAUBIONIEB, Mtaire.
(54)
A
VENDRE
BELLE DEVAISTDRE
DE MACxASiN.
S'adresser à M. LÎÈVIIE, meiiuisiei'.
rue Nationale, à Saumur.
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OI-N
A VENDRE
S'adresser à M. PICHAT, qo»'^
Gaz.
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PBÉSENTEMENT,
M A I S ON
Hue de l'Echelle.
S'adresser au Directeur de l'Ecole
des l'Yères.
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M' BEAUIÎEPAIRE, avoué à Saumur, d c m i ï î u l e WM cU'i'i',
A
UN
BON PIANO DROIT
S'adresser au bisreaiHbU»^^
M» LAUMOINIER. notaire à SjJ;
mur,
M»
HYGIÈNE - SANTÉ
MIDMBMERNÂRD
Contre les
MALADIES
de la
Pg"
Dartres, Eczémas, Boutons, D é m a n g^
Gonflement des Jambes: GUÉRISON;
HYDRORISIEÎ 1 cllicacité du remède : 25 c. D'BOUYER à ANGOULÊMEJ^,
G1u0ersioIrn,
DE SOIÏE,
DKUX
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OEPABTS DE SAUHUR VERS ASGKBS.
3 Ueure» 08 inluuie, du mallB, eipress-pMU
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9 — 01 —
— omnil)us.
1 ~ 33 lolr, _
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— eipresj.
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_ omnibus.
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Située à Saumur, rue Saint-Nicolas,
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Pour la Saint-Jean 1895,
Etude de M; BOURDAIS, notaire
à Gennes.
LA FElilfS
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Baisse.
UNE MAISON
PRÉSENTEMENT,
MA^ SWÎ^ , à Saumur, rue de
la Comédie , n° 27.
S'adresser audit notaiie.
(26)
UN MOULIN A
Uausse
D'ORLÉANS
iiàlïE
DE Î^AUlliR '
(Service d'hiver, 2 novembre 1874j
OBLIGATIONS.
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Elude de M* GALBRUN, notaire
à Montreuil Bellay.
A VE NDR
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propriétaire-gérant.
CHEMIN D E FEU
GOORS DE LA BOOESE DE PAEÏS DO -2Q JfâWVÎER 1875.
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DE POITLEI^S
^ ervîc^ «î'IïSver. -
pHTHisiE.
Exiger le véritable nom
DE M \
ïïïîïïïïïOE^®'
. d'Aix (Provence^
lesufrlaecoenptopmrompt
r etpedudsus lUminiitisni^s
I T É Û l l t ^ É il
^uÉwiBïTïi^Sî^iS^n^^^^
Gastralgie,
MUSCULINE GElICMiaS pepsie, et surtoutDiarrhées,
la
G U É R I T
An^Jt^
Phthisie P"'®®
CA'NCEB
Mgcli«mp»,, O, Pari».
Saumur. i m p r i m e r i e de P .
GODET.
Certifié par l'imprimeur soussigné.
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