UE8 – Bactériologie JAFFAR-BANDJEE Date : 07/04/2017 Promo : 2016/2017 Plage horaire : 14h-16h Enseignant : Jaffar-Bandjee Ronéistes : SOOBRATTY Ilyas CARLOT Earvin Méningites et encéphalites virales I. Méningites virales 1. Diagnostic différentiel des méningites virales 2. Les étiologies : 3. Les entérovirus 4. Pouvoir pathogène des entérovirus 5. Poliovirus 6. Méningite à entérovirus non poliomyélitiques 7. Méningite à entérovirus 8. Diagnostic 9. Méningites à Herpès simplex 10. Méningite à VIH 11. Autres étiologies II. Méningo-Encéphalites virales Primitives aiguës 1. 2. 3. 4. 5. III. Stade 1 et 2 de l’exploration Diagnostic différentiel Méningo-Encéphalite herpétique Arbovirus Encéphalite rabique (issu du virus de la rage) Encéphalites post-infectieuses (ronéo différent) 1 Ce sont les infections virales qui touchent le système nerveux. Définitions : Méningite : Inflammation des méninges (ceux sont les enveloppes de la moelle épinière).C'est le développement d'une réaction inflammatoire dans l'espace méningé, le plus souvent d'origine infectieuse. Il peut y avoir des méningites cancéreuses mais en général il s'agit de méningites bactériennes ou virales. Globalement quand on parle de méningite infectieuse on a les bactéries, les virus et les parasites=> rares mais graves. En général la méningite bactérienne et plus grave que la méningite virale. Dans cette dernière il y a une ou deux étiologies, l'herpès et le VARICIA zona qui sont vraiment graves mais en général ces méningites sont de bon pronostic. Encéphalite: C'est un tableau plus grave car il y a des troubles des fonctions supérieures (c.f signes de focalisation) En effet des zones de l'encéphale sont atteints ce qui peut provoquer des troubles du langage, une paralysie du Nerf VII fréquemment associé à une méningite lymphocytaire d'où le terme de « méningoencéphalite » On verra que pour la méningite il y a des signes périphériques alors que l'encéphalite concerne les troubles des fonctions supérieures. Particularité de ces infections: La barrière hémato-encéphalique (BHE) protège globalement l'encéphale des infections. La majorité des pathogènes ne passe pas la BHE. Cependant certains pathogènes peuvent typiquement traverser la BHE : par exemple le méningocoque. Dans l'espace méningé il y a le recrutement des cellules de l'immunité c'est à dire que dans l'espace méningé normalement il y a le liquide céphalo rachidien (LCR), un liquide normalement pauvre en cellule. Dans la méningite il y a une cellularité augmentée et donc il y aura recrutement de cellule de l'immunité et une réaction inflammatoire. Notre système nerveux (encéphale+ moelle) est dans un espace clos et non extensible ce qui fait qu'une augmentation de volume va fortement augmenter la pression et provoquer des douleurs. L'idéal est donc qu'il n'y ai pas de phénomène inflammatoire dans ce compartiment. Le cerveau est beaucoup moins prêt à réagir face à une infection ce qui explique la gravité des infections bactérienne. Généralités sur les infections virales neuro-méningées : Les infections virales : de nombreux virus sont responsables d'infections aigues. Les portes d'entrée et les modes de propagation sont très variables. En général cette atteinte découle d'une infection systémique. Par exemple on va avoir un syndrome pseudo grippal (fièvre, courbatures) et à la suite de ça on va développer une méningite parce que au cours de la virémie le virus aura réussi à passer la BHE. C'est un phénomène rare. La pathogénèse fait intervenir plusieurs facteurs : – La sensibilité de l'hôte (facteurs génétiques ou bien une immunodépression) – La neurovirulence de la souche On a plusieurs formes cliniques : – Méningites : Atteintes des leptoméninges (l'enveloppe des méninges du canal rachidien PAS LE PARENCHYME) – Encéphalites : atteintes du parenchyme cérébral 2 – Myélites : atteinte de la moelle épinière 2 mécanismes d’atteinte : - Réplication virale dans les cellules nerveuses et réponse inflammatoire associée qui créent les lésions : agression virale directe = encéphalite ou myélite primitive. Dans la méningite pure on n’a pas d’atteinte des cellules nerveuses, juste les enveloppes. - Induction par le virus au décours de la primo-infection systémique d’une réponse immunitaire inadaptée, dirigée probablement contre certains constituants de SNC : processus indirect ou autoimmun = encéphalite ou myélite « post-infectieuse » Il y a une réponse immune face à un pathogène (Ag viraux) mais aussi contre un constituant de l’encéphale. Démarche diagnostique est orientée en fonction de : - L’interrogatoire, clinique, imagerie (radiologie) - La Biologie du LCR - L’Age (en fonction de l'âge on a plus de chance de contracter certains pathogènes) - L’Origine géographique, la notion de voyage (certains virus ont un tropisme neurologique) - Notion d’épidémie, de contage (par exemple une femme qui développe une infection a-t-elle été en contact avec un enfant touché par la varicelle…) - Vaccinations antérieures 3 La porte d’entrée peut être très différente en fonction du virus. Par inoculation c'est-à-dire par piqure, soit par arthropode (arbovirus), soit par morsure (virus de la rage). Exceptionnellement il y a une transmission par transfusion sanguine (VIH à l’époque). Par transplantation aussi c’est anecdotique grâce au « screening » des dons. Ensuite on a les portes d’entrée respiratoires, soit par aérosol soit par la salive. Les virus de la rougeole, des oreillons, de la grippe, les adénovirus, le CMV , le Varicelle Zona et ceux de l’Herpès. Par voie digestive il y a l’enterovirus situé dans le TD et qui a un tropisme neurologique. La porte d’entrée génitale concerne les Herpès, le CMV, le VIH . Par voie hématogène i.e par virémie lors d’une primo infection on a l’Herpès, le CMV, l’EBV, l’entérovirus etc… Il existe une mode d’accès purement neuronal (réactivation d’Herpès, rage, Varicelle Zona) On pense qu’au niveau de la lame criblée de l’ethmoïde on peut inhaler un virus. Par exemple le nouveau-né qui inhale la flore vaginal lors de sa naissance. I- Méningites virales Le tableau clinique se caractérise par le syndrome méningé : c'est une inflammation strictement limité aux méninges. Les signes associés sont fièvre, vomissement, la position « en chien de fusil » et la raideur de la nuque mais aussi la photophobie. On a aussi des signes associés au pathogène en cause. Les oreillons seront associés à une parotidite par exemple, la rougeole et la varicelle seront accompagnées d'éruptions. L'âge, le contage et la saison peuvent nous orienter vers le virus en cause. Dans le LCR prélevé nous avons avoir différents éléments : - La cellularité normale dans le LCR est inférieure à 10 éléments. Au delà on peut suspecter une méningite. La cellularité < est inférieure à 10 –1 000 éléments, lymphocytaire lors de la méningite VIRALE. N.B : pour les méningites bactériennes on aura jusqu'à 5 000 éléments. Lors de la méningite virale la réaction inflammatoire est LYMPHOCYTAIRE - Protéinorachie (taux de protéines dans le LCR) modérément élevée (<1g/L) (>1g/L pour les méningites bactériennes) - Glycorachie (taux de sucre dans le rachis) normale c'est à dire 2/3 de la glycémie - IFN (Interferon= réaction immunitaire virale) élevée à J1-J3. Cependant en pratique on ne regarde plus l’Interferon . On utilise la PCR directement. 1- Diagnostic différentiel des méningites virales ATTENTION !! Les Méningites bactériennes débutantes peuvent avoir une formule lymphocytaire: Le diagnostic différentiel se fera sur le tableau clinique. Les méningites bactériennes « décapitées » par les antibiotiques peuvent aussi avoir une formule lymphocytaire. L'interrogatoire du patient sera important. Les méningites parasitaires et fongiques. Les méningites aiguës aseptiques (pas de germes) : ce sont des méningites réactionnelles (probablement à une inflammation), néoplasiques ou médicamenteuses. 4 2- Les étiologies : - Entérovirus, le plus fréquent - Herpès simplex, le plus grave - VZV - HIV - Oreillons - Chorioméningite lymphocytaire - Arbovirus - CMV - Adénovirus - Rougeole En dehors de l'HPZ, du VZV et du VIH les méningites virales sont en général de bon pronostic 3- Les entérovirus Ce sont des virus de la Famille des Picornaviridae, petits virus à ARN nu. Ils ont un tropisme pour le TD et souvent pour le SNC On distingue : - Les poliovirus qui donnent la poliomyélite antérieure aigue - 3 sérotypes, d’où le caractère trivalent du vaccin contre la poliomyélite Entérovirus non poliomyélitiques : - 23 coxsakievirus A, 6 coxsackievirus B - 28 echovirus - 4 entérovirus 68 à 71, Souches con typables Génétique : - Séquences conservées en 5’, à l’origine du diagnostic de genre 4- Pouvoir pathogène des entérovirus L’expression clinique est un événement rare c'est-à-dire que l’entérovirus est un virus qui circule énormément. La majorité des infections inapparentes ou bénignes (facteurs d’expression sévère?) mais peuvent donner des Infections aigues non spécifiques : - Syndromes fébriles, ORL, respiratoires, gastro-entérites, éruptions - Méningites, encéphalites, paralysie flasque Fort heureusement toutes ces atteintes sont de bon pronostic sauf chez le NRS < 3 mois et les patients agammaglobuliniques (c'est à dire qui n'ont pas de réponse Ac) Chaque genre pourra donner des infections spécifiques : 5 - Poliovirus : poliomyélite antérieure aiguë - Coxsackie A : herpangine, mal main-pied-bouche (éruptions sur ces trois zones), conjonctivite hémorragique - Coxsackie B : myocardite, péricardites, pleurodynie, hépatite - Echovirus : exanthème de Boston - Entéro 70 : conjonctivites hémorragiques - Entéro 68 : bronchiolite 5- Poliovirus Pour le poliovirus il existe des Stratégies vaccinales qui ont entrainé la disparition du virus en Amérique, en Europe mais il reste endémique en Afrique occidentale centrale et orientale, inde, Irak… / !\ - Vigilance de la couverture vaccinale notamment des sujets âgés (perte de leur immunité) - Méningites rares - Toute suspicion doit faire l’objet d’une déclaration et d’une enquête dans l’entourage 6- Méningite à entérovirus non poliomyélitiques Ils sont responsables de 80% à 95% des cas dans les pays tempérés à haut niveau sanitaire : le rythme des épidémies est printemps-été dans un contexte endémique et en dehors de ces périodes il y a des cas sporadiques inter épidémiques. Cela atteints essentiellement le NN, nourrisson, enfant. La maladie est accompagnée de Rash cutané et de signes respiratoires. 7- Méningite à entérovirus Le réservoir est humain, la transmission est féco-orale et il y aura une sollicitation au niveau des ganglions du pharynx et de l’intestin pour permettre le passage du virus dans le sang (virémie). On aura ensuite une atteinte des méninges (méningites), de la peau (éruption pied-main-bouche), du cœur (myocardite) et des muscles. NB : L’incubation est courte. 8- Diagnostic - LCR de formule lymphocytaire, parfois « panachée » c'est à dire 50% lymphocytes-50% polynucléaires. RT-PCR entérovirus +++ (région conservée chez entérovirus) - Interféron --- (alpha élevé) L'Interféron nous renseignement sur la présence d'un virus mais on ne saura pas lequel. - Gorge et selles (surtout pour les formes graves) - isolement sur culture cellulaire 6 9- Méningites à Herpès simplex C’est un phénomène rare (<5%) mais grave. Il faut la traiter car on pourra avoir une méningo-encéphalite qui peut être mortelle. Elle est souvent due à HSV2 lors d’une primo-infection ou lors d’une récurrence. Elle peut être à l’origine de méningites récidivantes « de Mollaret ». Diagnostic : - Éruption vésiculeuse avec atteinte encéphalique en cas de primo-infection - LCR : lymphocytaire pure, PCR ADN HSV+ Traitement : - aciclovir N.B : lors d'une grave méningite on donne de l'aciclovir en attendant les résultats de la PCR. 10- Méningite à VIH Manifestation neurologique dans 10% des cas de primo-infection à VIH. Cela peut provoquer une méningite isolée, une méningo-encéphalite et le plus souvent, une atteinte neurologique périphérique associée : paralysie faciale. 11- Autres étiologies - VZV (Varicia Zona Virus): Rare au cours de la primo-infection, fréquente au cours des réactivations, avec ou sans zona. - EBV, CMV - Virus respiratoires, la grippe - Arbovirus - Chorioméningite lymphocytaire (exposition à des rongeurs, zone exposée) II -Méningo-Encéphalites virales Primitives aiguës (« Primitives» pour faire le distingo avec « post-infectieux) En plus de l’atteinte des leptoméninges on aura des déficits neurologiques, des troubles de conscience (signes d’atteintes du SNC) avec de Fièvre et donc possiblement des crises convulsives souvent associée à une méningite. Dans le LCR : - Cellularité pauvre à prédominance lymphocytaire 10- 1000 éléments - Protéinorachie modérément élevée (< 1g/l) - Glycorachie normale 7 Le premier pourvoyeur de méningo-encéphalites connu est l'Herpès (HSV) suivi du VZV. La partie gauche (grisée) montre que près de 50% des fois on n’a pas d'étiologie connue. 8 1- Stade 1 et 2 de l’exploration Voici une approche clinique globale. Le niveau 1 montre à quoi on doit penser en premier : les virus (le plus fréquent) et ensuite les bactéries qui peuvent provoquer cette méningo-encéphalite. La difficulté est que ces bactéries sont apyogènes et donc cliniquement il est difficile de les différencier des infections virales. Si au niveau 1 toutes les étiologies sont négatives alors on passe au niveau 2. Les niveaux sont attribués en conjuguant la fréquence et la gravité du pathogène. 2- Diagnostic différentiel LCR lymphocytaire, glycorachie normale : - On voit d’autres bactéries qui peuvent donner le même tableau comme : listériose, borreliose de Lyme, leptospirose, brucellose, syphilis - Causes non infectieuses (cancers, sarcoidose) LCR lymphocytaire, glycorachie < 50% glycémie : - Tuberculose, listériose, brucellose - Cancers 9 3- Méningo-Encéphalite herpétique C’est la 1ere cause d’encéphalite en France 1/200 000 à 1/500 000. Il faut y penser devant toute encéphalite à liquide clair à tout âge. L’infection du NN lors de l’accouchement/Primo-Infection à HSV2 maternelle : dissémination hématogène avec atteinte multiviscérale et cérébrale massive, ou secondaire à un transfert neuronal après réplication périphérique et atteinte cérébrale focale Chez l’adulte, en général il s’agit d’une infection secondaire (réactivation ou réinfection exogène) Ce Diagnostic est à évoquer si : - Fièvre élevée (39-41°C) - Atteinte du lobe temporal avec troubles du comportement, confusion mentale, hallucinations - Convulsion - Troubles de la conscience / !\ C’est une urgence thérapeutique parce que si on ne la traite pas à l’acyclovir on peut avoir une encéphalite nécrosante spontanément mortelle. PCR +++ Diagnostic: - LCR formule lymphocytaire, normale - EEG : atteinte hémisphérique focale (bouffées d’ondes lentes) et éléments critiques ou pseudo périodiques évocateurs d’encéphalite Imagerie: Parfois normale au début, montre des lésions focale de localisation temporale (très évocateurs de l'Herpès) - 4- Arbovirus « Arthopod-Borne Virus » Il touche les 5 continents. Il existe plusieurs familles de virus. Transmises à l’homme par piqûre d’arthropode hématophage infecté multiplication dans le réservoir qui est représenté par les vertébrés (mammifères ou oiseaux) à l’occasion d’une piqure. L’Homme est un phénomène accidentel est représente une impasse. Il s’agit d’un Virus à ARN, enveloppés donc fragile. On a : - Togaviridae : alphavirus qui donne des encéphalites équines (chez les chevaux à l'origine) de l’est et de l’ouest des USA, du Vénézuela. - Chikungunya - Flaviviridae : les flavivirus (Dengue, V encéphalite japonaise, V West-Nile, V encéphalite européenne à tiques) - Bunyaviridae : Hantavirus, V fièvre du rift (à connaitre) 10 5- Encéphalite rabique (issu du virus de la rage) En France le dernier cas de rage vulpine date de 1998 (programme de vaccination des renards en 1986). Ensuite on a vacciné les animaux domestiques donc a priori il n’y a plus de rage en France. MAIS il existe Risque actuel autochtone avec les animaux importés : depuis 1970, 20 cas de rage humaine par contamination dans des pays d’enzootie canine (Afrique : 19, maghreb, Asie…) Dans certains pays lorsque l’on est en contact avec des chauves-souris insectivores : 20 positives pour la rage entre 1989-2004 : par contre l’infectiosité est moins élevée. L’homme est un hôte accidentel !! Si en France la rage est éradiquée ce n’est pas la même chose dans le reste du monde. Il y a encore 55 000 décès/an ( 55% en Inde, 10% en Afrique dont Madagascar, 30 à 50% sont des enfants) / !\ Cette maladie est toujours mortelle quand elle est déclarée! Le traitement uniquement préventif. C’est Anthropozoonose : les Réservoirs de virus sont : chiens errants, renards, chiroptères (chauves-souris hématophages insectivores) La porte d'entrée se situe à l'endroit de la morsure. Le virus rentre par le SNP au niveau des terminaisons nerveuses. C'est un virus qui est à tropisme neurologique pur. Le virus va remonter (diffusion centripète) au niveau de la moelle épinière et ensuite au niveau de l'encéphale. Lorsque le virus à arrive dans le canal rachidien il atteint un point de non retour ! C'est là où la maladie va se déclarer. C'est pour cela que la prophylaxie est très importante. L'incubation en fonction des lieux de la morsure peut être d'une semaine à plusieurs années ! Une fois que le SN est atteint il va y avoir une diffusion centrifuge par exemple par le SN sensoriel et autonome (rétine,cornée, glandes salivaires…) ce qui explique la contamination par morsure. La transmission par les chauve-souris est plutôt par aérosol à travers l’inhalation d’urine. 11 Diagnostic : Uniquement dans des Centres spécialisés. Quels éléments vont nous permettre de faire le diagnostic ? Si on suspecte la rage il faudra récupérer l’animal qui a mordu, soit l’animal entier soit la tête (cerveau) au minimum. Chez l’Homme malade il faudra prélever salive, biopsies cutanées, cornées pour retrouver le virus. Techniques : - Culture, IF, RT-PCR+++, salive et sang, sérologie Traitement : - Blessure Désinfection +prophylaxie antitétanique + ATB Traitements antirabique : vaccination + immunothérapie si le patient a été mordu (uniquement possible dans un centre anti-rabique) Prévention : vaccination pour le Personnel laboratoire, abattoir, vétérinaires mais on ne vaccine pas tout le monde car c'est une vaccination qui est compliquée. Suite du cours dans le Ronéo de Shanaa Boyer et Océane Damour 12