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Alexandre Cordahi, Paris, 2 juin 2009
Paul Natorp (1854-1924) et sa communauté de travail
Alexandre Cordahi
Introduction
1. Les Fondateurs du néo-kantisme.
Porteurs de l’humanisme de Kant, Paul Natorp,
son maître Hermann Cohen (1842-1918), et
leur élève Ernest Cassirer (1874-1945) se sont
consacrés, à la Philipps université de Marburg,
à une théorie de la connaissance
(Erkenntnistheorie) des sciences modernes et
des « faits du travail créatif de la culture »1. H.
Cohen avait une formation religieuse2, puis
philosophique notamment auprès de Friedrich
Albert Lange auquel il succéda à la chaire de
philosophie. P. Natorp, issu d’une lignée de
professeurs et théologiens protestants3, était
Docteur en histoire, helléniste, philologue,
élève de Hermann Usener. Il poursuit des
études de philosophie à avec Ernst Laas à
Strasbourg puis soutien, en 1881 à Marburg, sa
thèse sur Descartes en 1881 dans l’optique néo-kantienne de Herman Cohen.
Après des études commencées avec G. Simmel4, E. Cassirer fut leur principal héritier. Fidèle
à l’approche de ses ainés, il sut élargir leur schéma ternaire (logique, éthique, esthétique) pour
traiter de nouveaux domaines (le mythe, le langage, le droit).
2. Origines et portée. Certes le retour à Kant s’était amorcé en Allemagne dès 1848 et
renforcé dans les années 1860 avec les appels, et apports, de l’historien de la philosophie
grecque Eduard Zeller5, du jeune Otto Liebmann6 et de l’inspirateur d’un socialisme
réformiste F.A. Lange7. W. Windelband comprendre Kant signifie dépasser Kant ») et H.
1 Paul Natorp, Kant und die Marburger Schule, Kant Studien, vol XVII, 1912 p. 196 à 219
2 A la réputée Rabbinerseminar de Breslau. Après 1912 H. Cohen assurera des enseignements à la Hochscule für
Wissenschaft des Judentums de Berlin jusqu’à sa mort en 1918.
3 De son arrière grand-père Friedrich Krummacher (1767-1845), Goethe, qui en appréciait l’œuvre pédagogique
et les paraboles disait que « ses écrits profonds sont classiques dans le contenu et la forme, ils éclipsent ceux
de Herder ». Son père, Bernhard Natorp, était pasteur à Düsseldorf où Paul Natorp naquit le 24 janvier 1854.
4 Rappelons que Georg Simmel (1858-1918) après des études de philosophie a soutenu une thèse sur Kant.
Comme le souligne J. Habermas, Simmel correspond davantage à un « instigateur » qu’à un « systématicien », à
un « diagnosticien de son temps qui philosophait avec une teinte de science sociale qu’à un philosophe ou un
sociologue solidement implanté dans le domaine scientifique.
5 lèbre leçon inaugurale de Zeller à l’université de Heidelberg en octobre 1862
6 Et son programme “Also muss auf Kant zürückgegangen werden » dans Kant und di Epigonen Stuttgart 1865
7 Auteur de Geschiste des Materialismus et professeur de Hermann Cohen.
Paul Natorp (à gauche) et Hermann Cohen à Marburg
(archives Hella Natorp-Lütcke).
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Rickert8 étaient néo-kantiens cole de Bade) proches de l’école de Marbourg. Cette école
déploya un néo-criticisme dont l’influence fut incontestable sur les principaux penseurs du
XXème siècle. Il en fut ainsi de Paul Natorp sur Husserl et la phénoménologie, d’Hermann
Cohen sur Emmanuel Levinas, de Cassirer sur Wilhelm Dilthey et Maurice Merleau-Ponty.
Ils ont ouverts des chemins qui mènent à Wittgenstein comme aux plus récents travaux sur
Platon9. Car cette école n’avait pas produit une philosophie dogmatique mais une « direction
dans la position de problèmes ». D’où aussi les échanges de Paul Natorp avec des
personnalités trop nombreuses et diverses pour être toutes citées: Tönnies10, Thomas Mann,
Lujo Brentano, Max et Alfred Weber, Rainer Maria Rilke, Walter Schücking, Hans Kelsen,
Jean Jaurès, Einstein Rabindranath Tagore était un ami proche de Natorp; Nicolai
Hartmann, Boris Pasternak11, Hannah Arend, Rudolf Stammler, Ortega y Gasset, Wladyslaw
Tatarkiewicz, Paul Tillich, Hans-Georg Gadamer ses élèves.
Et pourtant cette communauté épistémique, armée de la méthode transcendantale de Kant, se
révéla insuffisante à prévenir, même dans ses propres cercles académiques, les discours de
propagande de la première guerre mondiale, l’antisémitisme et la montée du nazisme. A-t-elle
donc entièrement échoué? Pour reprendre la question de Socrate dans le Protagoras de
Platon12: La vertu peut-elle s’enseigner? Que peut-on dire, avec le recul du temps, sur cette
« communauté de travail » (expression de Paul Natorp) de trois penseurs confrontés à tous les
ismes et leurs corolaires historiques (militarisme, pangermanisme, chauvinismes,
colonialisme, racisme, sionisme, internationalisme, capitalisme, communisme…) ? Dans
l’élaboration d’idées européennes à ambition universelle, le contexte, les sources et le
cheminement intellectuel des néo-kantiens gagnent à être connus.
I/ Une pensée ouverte mais orientée vers l’unité
3. En quelques lignes. Hermann Cohen rapprocha la méthode transcendantale et le
calcul infinitésimal. Il mit en évidence des affinités entre le judaïsme et l’éthique kantienne.
Ce faisant il a exposé un concept central, celui de corrélation entre Dieu et l’homme, concept
qui par sa force et sa finesse dépasse une religion ou une philosophie particulière13. Avec Paul
8 « C’est le devoir-être et non l’être qui constitue ce qui logiquement est originel » Der Gegenstand der
Erkenntnis, Fribourg-en Brisbau 1892
9 Julien Servois Paul Natorp et la théorie platonicienne des Idées Septentrion 2004
10 Premier président de la société allemande de sociologie et auteur en 1887 de l’ouvrage qui deviendra un
classique de la tradition sociologue de Gemeinschaft et Gesellschaft « Communauté et société ». Mais
l’opposition politique que trop d’auteurs (par exemple Sombart) feront ensuite, sans la moindre précaution
méthodologique, de communauté et société, de culture et civilisation ne correspondait pas à la distinction faite
par Tönnies dans une perspective sociologique.
1111 Sauf-Conduit, Paris Gallimard, coll l’Imaginaire 1989
12 Abandonnant une herméneutique strictement descriptive Paul Natorp en a fait une brillante interprétation : la
cohérence du texte de Platon ne réside pas dans le contenu mais dans le questionnement. Natorp rend Platon au
domaine qui est le sien et dont témoigne la forme dialoguée : la philosophie dans la dynamique de son
élaboration Une étape singulière dans l’histoire de l’interprétation du Protagoras : la lecture du dialogue par Paul
Natorp Fabienne Blaise [in : Ada Neschke-Hentschke (éd.), Images de Platon et lectures de ses oeuvres. Les
interprétations de Platon à travers les siècles, Louvain-la-Neuve (Editions de l’Institut Supérieur de
Philosophie) ; Louvain-Paris (Editions Peeters), 1997, p.365-380
13 « La corrélation est le contenu de la révolution opérée contre le mythe par le monothéisme, comme le
comprend, à la suite de son maître, F. Rosenzweig dans l’Etoile de la Rédemption » Marc B. de Launay préface
de La religion dans les limites de la philosophie Hermann Cohen Cerf Paris 1990
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Natorp le retour à Kant est aussi retour à Platon et à l’histoire de la philosophie comme lieu de
décisions conceptuelles. Il approfondit des catégories14, pour les appliquer dans une
psychologie critique et une pédagogie générale et sociale. Par son travail sur le symbolique,
Cassirer a prolongé cette philosophie et admit l’imagination comme pôle fondamental. Tous
trois ont prôné la justice sociale, la démocratie et le droit. Loin d’avoir perdu la bataille, c’est
l’esprit de cette communauté de travail, multiconfessionnelle et rationnelle, héritière des
Lumières, attentive à l’idéalisme scientifique de Descartes autant qu’à l’idéalisme moral de
Pestalozzi, sensible aux poètes antiques, à Isaïe comme à Faust, qui perdure sous des formes
nouvelles. Malgré l’originalité de chacun, leurs divergences parfois, leurs erreurs aussi, ils
étaient liés par une amitié et une estime indéfectibles. Mais, dans les rues de la ville haute de
Marburg, autour de la vieille université15, notre marche ne peut plus être aussi sereine que la
leur. Car à vrai dire Natorp, pas plus que Cohen, na réalisé l’ampleur et la spécificité des
catastrophes qui s’annonçaient. Leur culture ne les y avait pas préparés.
4. Logos et devenir. Dans sa dernière investigation philosophique, la logique générale,
Natorp en appelle à un discours qui doit commencer en restant le plus exempt possible de
présupposés et en fondant sa propre légitimité. S’inspirant d’Héraclite et de Platon il cherche
le logos donateur de sens16. Selon Natorp, ce logos n’est pas un axiome établi une fois pour
toute (factum) mais un flux de devenir (fieri). Natorp prône par conséquent un système de
pensée ouvert, mais orienté vers l’unité. Il y a des différences philosophiques subtiles entre
Cohen et lui. Alors que le premier part de l’origine, le second va vers l’origine. Mais pour
tous deux le problème philosophique est celui de la fondation de la validité. Pour Natorp
l’origine n’est pas un point zéro (ou un Dieu créateur) auquel la pensée peut revenir mais le
but qu’on cherche à atteindre, et la question est de savoir si l’atteindre est possible. Dans sa
logique, la pensée est un processus visant ce à quoi elle ne pourra pas nécessairement
accéder ; car dès qu’elle cherche à décrire son propre fonctionnement la pensée est en avance
ou en retard sur elle-même. Pour Natorp on ne peut postuler, comme Cohen le fait, la pureté
de la pensée. La pensée synthétique, implique l’analyse c'est-à-dire des hypothèses, des
scissions, des intuitions. Paradoxalement, en s’opposant sur ce point à Cohen, Natorp s’en
rapproche sur un autre plan : l’humilité qui les caractérisait tous deux. Hermann par sa
conception du rapport de l’homme à Dieu, Paul par sa conception de la logique et des vertus
nécessaires à la qualité éthique de la vie individuelle et sociale. Vertus que les trois
professeurs s’attachèrent à pratiquer : raison, courage, mesure et équité.
5. Langage et mythe. Cassirer ne manquera ni d’esprit synthèse (entre Cohen et Natorp)
ni d’intuition (plus encore que Cohen et Natorp, mais il était jeune et moins Fichtéen). En
mars 1929, il pressent les risques de critiques de Heidegger de la « métaphysique
occidentale », incarnée dans « le logos », dans « la raison ». Lors du célèbre débat de Davos,
14 « Modalités, relations, individualisation » sur lesquelles s’appuient les logiques de la structure, de la fonction
et du contenu.
15Rue Pilgrimstein ou pierre du pèlerin, rue Hirschberg ou colline du cerf, Reitgasse ou chemin du cavalier
16 Le logos est « discours », mais ce n’est pas un discours qui est simplement dit, c’est le discours qui lui-même
dit ce qu’est tout vrai discours, c'est-à-dire un discours qui dit ce qui est.
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Cassirer s’oppose à Heidegger,17, lequel réduit le néokantisme pour le pourfendre. Or il n’est
pas besoin pour Cassirer d’enfermer la pluralité des réalisations objectives de l’esprit dans un
système orienté scientifiquement. Sa réflexion sur le langage prolonge celle de Wilhelm von
Humboldt. Et Cassirer a adjoint, à la notion d’origine, celle de forme symbolique18.
Dénonçant le totalitarisme comme une régression de la raison, il analysera plus à fond « le
Mythe de l’Etat ». Ernst Cassirer appuyait publiquement les principes démocratiques de la
république de Weimar et accepta en 1930 les fonctions de recteur de l’université de
Hambourg « à une date l’exercice de cette charge représentait un acte de courage civique
bien plus qu’une satisfaction d’ambition. »19 Il dut s’exiler en 1933.
II/ Unis face aux maux du temps
6. Patriotisme. A la veille de la première guerre mondiale, ses ainés, Cohen et Natorp,
comme d’autres intellectuels en Allemagne et en France, mirent plusieurs bémols à leur
internationalisme20 et adoptèrent, sans haine mais non sans fierté, les accents de l’époque sur
« l’âme de leur nation », et sa « vocation universelle»21. Plus tard, Paul Natorp expliquera que
ces écrits, comme « des foucades de jeunesse », « liés aux circonstances de l’époque », « ont
surgi de moi de manière à peine différente des productions musicales qui, de temps à autres et
sans prévenir, m’ont tout simplement assaillis sans me permettre de faire autre chose que les
coucher sur le papier ». Lignes qu’une analyse (psychologique) se régalerait de
décortiquer…En 1914, H. Cohen, non moins emporté par son patriotisme22, défendit le primat
spirituel de l’Allemagne en le reliant à la contribution décisive du messianisme juif23. Mais H.
Cohen n’exprima aucune fascination pour la mort et, plus rapidement que Natorp, s’inquiéta
des tonalités de la propagande. Il souligna le devoir de « révéler et faire connaître que notre
nationalité est cosmopolite »24 Il écrit à P. Natorp « Aujourd’hui, nous ne devons pas
intervenir dans la politique concrète à partir de notre pure théorie [...] Nous ne devons pas
exposer notre idéalisme éthique à une attaque qui viendrait de la politique supérieure qui nous
gouverne ».
7. Face à l’antisémitisme. Cohen et Natorp n’avaient pas exactement la même
perception de l’impact de la « statistique juive » publiée par le Reichstag en 1916 mais
17 dont la relation avec Natorp est complexe : Cf les nombreuses etudes de Ch. Von Wolzogen ; J. Stolzenberg,
Ursprung und System, p. 257-294 ; Cassirer, Cohen , Natorp Œuvres XLVIII Cerf Paris 1998 Préface p. V
18 : «Toute énergie de l’esprit par l’intermédiaire de laquelle un contenu spirituel dode signification se trouve
relié à un signe sensible tout en lui étant intimement attribué »
19 Préface de Jean Starobinski in E. Cassirer Le problème Jean-Jacques Rousseau (traduit de l’allemand par
Marc B. de Launay) Hachette 1987
20 Paul Natorp était un membre actif de la communauté scientifique internationale et pacifique d’avant-guerre. Il
le reviendra pendant la première Guerre mondiale.
21 Paul Natorp Der Tag der Deutschen, Hagen, 1915. « Professorenkriegsliteratur »par Marc DE LAUNAY
Presses Universitaires de France | Revue de Métaphysique et de Morale 2001/3 - n° 31
22 Comme Emile Durkheim en France, alsacien et juif au nom germanique, qui fut malgré ses actions
patriotiques, la cible d’antisémites français.
23 Deutschtum und Judentum 1915 (Germanité et judéité) 1915. Franz Rozensweig critique ces envolées de
Professorenkriegsliteratur. L’Étoile de la Rédemption (1919), Paris, Éd. du Seuil, 1982 (trad. fr. d’A. Derczanski
et J.-L. Schlegel), p. 11
2424 Cf la correspondance entre Cohen et Natorp publiée par H. Holzhey dans son ouvrage Cohen und Natorp,
Bâle-Stuttgart, 1986
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Alexandre Cordahi, Paris, 2 juin 2009
Natorp, que l’antisémitisme révulsait25, intervient auprès de la revue Kantstudien, pour que
Bruno Bauch la quitte. Dans un article « Sur le concept de nation » (1917) Bauch y avait écrit
que les Juifs, n’appartenant pas véritablement à la nation allemande, définie comme une
communauté naturelle de naissance et d’origine (natürliche Abstammungsgemeinschaft), ne
pouvaient comprendre la pensée kantienne. Pour Natorp ce courant était dangereux à tous les
titres, pour ses concitoyens juifs, pour l’Allemagne, pour la philosophie. Mais aussi pour ce
protestantisme vis-à-vis duquel H. Cohen, «…bien qu’immuablement fidèle envers la
communauté religieuse de ses pères, avait une appréciation pleine de compréhension, surtout
dans sa forme plus libre pour laquelle, grâce aux vues large du ministre A. Falck, Marbourg
fut, à cette époque justement un nouveau centre qui semblait garantir, et à long terme, une
coopération presque idéale avec ses collègues » (Natorp 1924). Par deux fois dans les années
1890 le gouvernement proposa à Paul Natorp une mutation à Kiel ou à Königsberg. Il motiva
chacune de ces fois son refus « par l’importance accordée au travail avec Cohen ainsi qu’aux
bonnes conditions locales. »
8. Des esprits indépendants. Lorsquen juin 1919 Romain Rolland publie,
conjointement avec Henri Barbusse dans L’Humanité, la « Déclaration d’indépendance de
l’esprit », incitant à reconstruire l’ancien système de contacts scientifiques et culturels, Paul
Natorp est parmi les signataires allemands issus de la minorité universitaire démocratique.
Un manifeste publié par Le Berliner Tageblatt du 4 décembre 1919 assimile l’acte de
signature de la « Déclaration d’indépendance de l’esprit » à une sorte de trahison26. De son
côté Herman Cohen s’oppose au sionisme et prône une intégration sans renoncement aux
principes essentiels du judaïsme27. En 1918, dans Religion de la Raison28 il développe
l’importance de la paix et considère qu’elle est synonyme de l’humanité. Au cours de la
seconde guerre mondiale, les écrits de l’école de Marbourg inspira des résistants en
Allemagne même. Ainsi les lettres que le Pasteur Dietrich Bonhoeffer a rédigées durant sa
captivité contiennent la trace de ses lectures où figure en bonne place Paul Natorp29.
III/ Un rayonnement international et politique
9. Exemple : la Grèce. Cette philosophie et cette éthique rayonnèrent au-delà des
frontières de l’Allemagne, en France, en Italie, en Russie, même au Japon, mais - on le sait
moins - en Grèce aussi. Après leurs études dans l’Allemagne de Weimar, les philosophes néo-
kantiens Konstantinos Tsatsos et Ioannis Théodorakopoulos et le sociologue Panayotis
25 Comme l’historien Mommsen et bien d’autres qui considéraient l’antisémitisme « une honte pour notre
civilisation » cf. Camille Jullian Cours de Mommsen, Ms 5749, Archives de l’Institut de France. Jürgen
Habermas analyse le contexte de L’idéalisme allemand et ses penseurs juifs in Profils philosophiques et
politiques Gallimard 2000.
26 K. Holl, « Die “Vereinigung Gleichgesinnter”. Ein Berliner Kreis pazifistischer Intellektueller im Ersten
Weltkrieg », Archiv für Kulturgeschichte, 54 (2), 1972.
27 Cf la polémique avec Martin Buber sur la question sioniste (« Religion und Zionismus », G. SCHOLEM,
Briefe an Werner Kraft, Francfort-sur-le-Main, 1986
28 Religion de la Raison, Paris, PUF, 1994
29 Résistance et soumission : lettres et notes de captivité Par Dietrich Bonhoeffer, Henry Mottu, Bernard Lauret
Traduit par Henry Mottu, Bernard Lauret Publié par Labor et Fides, 2006
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