La Compagnie La Compagnie Philippe AUDIBERT / François RICORDEAU … a pour objet de réunir des comédiens professionnels afin de constituer une compagnie théâtrale autonome pour la production de spectacles vivants. Elle inscrit également son engagement théâtral auprès des lycéens de l’Ile-deFrance : le spectacle Dieu aboie-t-il ? a été conçu en amont en collaboration avec les élèves de Première de l’option-théâtre - ISC - La Ville du Bois (91) pour la scénographie et la construction du site. La Compagnie P.A.F.R a été créée le 6 décembre 2003 mais l’histoire commence cependant bien plus tôt … et les comédiens et intervenants de la Compagnie ont collaboré dans diverses productions théâtrales… … depuis 1995, date de la première collaboration de Philippe AUDIBERT et François RICORDEAU pour la mise en scène et l’interprétation. La Compagnie P.A.F.R vous a présenté … Le Misanthrope de MOLIERE de novembre à décembre 1995 au Théâtre Paris-Vincennes La Collection et L’Amant de Harold PINTER en mars 1997, puis en tournée, et repris de janvier à mai 1998 au Théo-Théâtre Harold PINTER assiste à une représentation le 8 mars 1998, nous retrouve sur scène et nous invite à la Première de « Ashes to Ashes » qu’il met en scène au théâtre du Rond-Point A vous de coupler… ! suivi de l’opus 2… Trois comédies en un acte de COURTELINE – BERTON – GEHRI, de janvier à février 1999, et repris en décembre 1999 au Théo-Théâtre et en tournée Rencontre(s)… Trois pièces en un acte, jouées en alternance, Walk Away de Boris VIGNERON, A la Nuit La Nuit de François BILLETDOUX et La Matiouette de Jacques NOLOT, de janvier à mars 2001 au Théo-Théâtre et en tournée… Trahisons de Harold PINTER, de novembre à décembre 2003, en tournée et repris en février-mars 2005 au Théo-Théâtre dans une mise en scène de Michel DENNIELOU La Matiouette de Jacques NOLOT de mars à avril 2007 au Théo-Théâtre Britannicus de Jean RACINE sur deux saisons en 2009 et 2010 dans une mise en scène de Philippe AUDIBERT et François RICORDEAU à l’auditorium de l’Opéra de Massy Ce projet théâtral professionnel et pédagogique a été réalisé en collaboration avec les élèves du Lycée Paul Langevin Première bac Pro Métiers de la comptabilité (Nanterre 92) et les élèves de l’option-théâtre Première de L’ISC (La Ville du Bois 91) La pièce et la scénographie Tout se passe sur une île. Un lieu entouré d’eau, isolé, d’où il est difficile de s’échapper. Une rumeur annonçant un tremblement de terre circule parmi la population. Un homme, Stocchi, enquête pour connaître la vérité. Il va interroger Maria, une jeune fille étrange, qu’on dit un peu folle qui semble être l’auteur de cette rumeur. Tout les sépare : lui est l’ordre, la rigueur, l’obéissance, la logique ; elle est la légèreté, le désordre, la liberté, le rêve. Cette rencontre est d’abord un affrontement, une lutte et un combat où chacun utilise ses armes - Stocchi passant tour à tour du rôle de flic à celui de curé - se transforme, contre toute attente, en pas de deux … Stocchi, alors n’est plus qu’un homme avec toutes ses fragilités. François Boyer à travers cette pièce, offre aux metteurs en scène et comédiens une œuvre d’une diversité rare. Avec Dieu aboie-t-il ? Le spectateur passe, en deux parties, de la comédie, au fantastique, de la poésie, au drame … et ce, jusqu’à la tragédie. Il faut remonter au théâtre de Shakespeare pour trouver un tel mélange des genres, une telle variété dramaturgique. La première partie est légère, comique, absurde par moments, surprenante à chaque réplique, très exigeante pour les comédiens. Ils devront la jouer un peu comme un combat de boxe. Tous les coups, souriants ou non, sont permis. Puis, cette lutte va se transformer peu à peu en ballet. Un pas de deux où triomphe l’amour. Après un intermède terrifiant, qui nous plonge brusquement dans une réalité triviale, la seconde partie propose une autre partition, plus grave. Nous sommes dans le drame. Un constat d’impuissance, d’impossibilité à vivre les choses. Stocchi est rattrapé par ses conventions : son destin… Maria, a celui des tragédies … La difficulté du texte réside dans le fait que la situation des personnages est complexe. Stocchi, personnage multiple, offre au comédien d’aborder une même situation par le biais de quatre états : flic, curé, homme, juge… et Maria répond à ces personnalités qu’il revêt pour venir à bout de son « interrogatoire ». Elle incarne, quant à elle, le mot « Liberté » qu’elle doit s’approprier ; une liberté que Maria s’est imaginée avec ses propres codes. Les comédiens doivent donc se lover dans un univers loin des conventions et modes de pensée qui sont les nôtres. De plus, le texte ici moderne et accessible est profondément poétique. Ainsi, son apprentissage et sa restitution demande de le « parler » tout en respectant cette dimension. C’est ce qui fait la richesse même du théâtre de François Boyer. Le décor évoque le lieu où Maria habite. C’est un lieu clair, lumineux, à son image. Y règne un joyeux désordre. La nature y est présente sous la forme de bouquets d’herbes folles, l’Art sous forme d’une toile peinte sans artifices. C’est dans ce décor que Maria et Stocchi vont s’affronter pour connaître la vérité sur cette histoire de tremblement de terre, la vérité d’un amour pris dans l’étau des conventions imposées par l’Homme, aussi. Si le cataclysme est annoncé … c’est peut-être Stocchi qui le vit en rencontrant Maria … c’est peutêtre Maria, aussi, en aimant Stocchi d’un Amour à la lisière du fantastique. François RICORDEAU Philippe Audibert Philippe AUDIBERT est comédien, metteur en scène, professeur certifié de français et de théâtre. Il est également écrivain. Il suit une formation de comédien au cours Florent (Charmetan, Huster), au cours Nicole Mérouze au Théâtre Moderne de Paris, enfin au conservatoire du 8ème arrondissement (professeur Françoise Kanel) où il obtient les premiers prix d’interprétation classique et moderne et ce jusqu’au conservatoire de Paris (Les Halles). Entre 1993 et 1995 il joue dans Nos noces, comédies de Labiche et Tchekhov – mise en scène de Muriel Echevarria (Théâtre Paris-Plaine, Puteaux et Tournée Océane Vendée). En 1995, il met en scène Le Misanthrope de Molière en collaboration avec François Ricordeau et interprète Alceste au Théâtre Paris-Vincennes. En 1997 il joue dans Dieu aboie-t-il ? de Boyer, mise en scène de Delphine Priollaud au Proscénium (Paris 11). La même année, il met en scène et interprète La Collection et L’Amant de Harold Pinter en collaboration avec François Ricordeau, spectacle repris en 1998 en présence d’Harold Pinter au Théo-Théâtre et en tournée. En 2000, il joue dans Ils sèment… de Feydeau, mise en scène de Olivier Courbier au Théo-Théâtre. L’année suivante, il joue Narcisse dans Britannicus de Racine, mise en scène de Michel Denniélou à l’Espace 1789 de St Ouen. En 2001, il joue dans Walk Away de Boris Vigneron, mise en scène François Ricordeau et met en scène A La nuit la nuit de François Billetdoux au Théo-théâtre et en tournée dans le cadre d’un triptyque intitulé Rencontres… La même année, il joue dans Les Femmes savantes de Molière, mise en scène de Joséphine Déchenaud à l’Espace 1789 de St Ouen, puis Le Guérisseur de Brian Friel dans une mise en scène de Michel Denniélou au Festival de Théâtre Celtique Contemporain de Bécherel. En 2003, Il est à nouveau dirigé par Michel Dennielou dans Trahisons de Harold Pinter au Théo-Théâtre, spectacle qui sera repris en 2005. En 2007, Il joue en compagnie de Michel Denniélou dans La Matiouette de Jacques Nolot, mise en scène de François Ricordeau au Théo-Théâtre. L’année suivante, il retrouve Michel Denniélou avec lequel il joue dans Faut pas payer ! de Dario Fo, mise en scène de Caroline Massé au Théâtre des 3 vallées à Palaiseau, spectacle qui sera repris en 2009. Il met en scène (en collaboration avec deux lycées - La Ville du Bois et Nanterre) et interprète Néron dans Britannicus de Racine en 2010-2011 à l’Auditorium de l’Opéra de Massy. A la télévision, il tourne pour des publicités et participe à des émissions de variété sur France 2 en tant que danseur. Il publie en 2006 Pierre ou les rouages… A l’initiative du projet, il collabore à la mise en scène et interprète Stocchi dans Dieu aboie-t-il ? de François Boyer. Manon Dinot Manon DINOT est diplômée d’un Baccalauréat Littéraire - Option « Théâtre » avec comme enseignants Philippe Audibert, François Ricordeau et Caroline Massé. Après avoir pris dix ans de cours d’art dramatique à la MJC de ChillyMazarin, elle intègre le Cours Simon à Paris. Peu de temps après son départ, elle s'est vu proposer le rôle de Maria pour Dieu aboie-t-il ? Parallèlement, elle exerce la profession d'auxiliaire de vie scolaire et donne des cours de théâtre auprès de jeunes enfants. A quatorze ans, elle participe au spectacle Myosotis ou le jardin extraordinaire, pièce jouée dans les hôpitaux de Paris et aux alentours à destination des enfants malades. En 2009, elle joue dans Réminiscences, création et mise en scène de Philippe Audibert, autour du mythe de Don Juan dans lequel elle interprète le rôle de Thisbé de L’Abuseur de Seville de Tirso de Molina. En 2011, elle fait une figuration dans le film Cloclo. Michaël Berthet C’est à l’ISC que Michaël BERTHET découvre sa passion pour le théâtre en suivant les cours d’art dramatique de Jean Haas de 1998 à 2002. Sous sa direction, il visite de nombreux registres, de la comédie classique à la comédie moderne, en passant par la tragédie. Parmi ses différentes interprétations, on peut retenir le Comte de Warwick dans L’Alouette de Jean Anouilh, Azor dans La Dispute et Eraste dans Les acteurs de bonne foi de Marivaux, le Roi des Ondins dans Ondine et le Spectre dans Intermezzo de Jean Giraudoux, Roger dans Un coup de soleil de Paul Vandenberghe, ou encore Hochepied dans Une bonne soirée d’Alfred Gehri. Il continue ensuite le théâtre au Conservatoire de Longjumeau puis dans diverses associations théâtrales. Après plusieurs expériences derrière la caméra, à la télévision et au cinéma, Michaël Berthet réalise régulièrement des courts-métrages. En 2010, il intègre la troupe « La Diagonale de l’estrade » à Fontenay-aux-Roses avec laquelle il interprète La première famille de Jules Supervielle pour la saison 2010/2011. François Ricordeau François RICORDEAU est comédien, metteur en scène et professeur de théâtre. Il a été formé au sein de l’atelier théâtre « les Boîtes de Sylène » entre 1984 et 1989, puis au cours Irène de Crozefon jusqu’en 1991. En 1993 et 1994 il joue dans Marivaux, une trilogie sociale au sein de la Compagnie Geneviève Bigueure au Théâtre Arcane (Paris 11). L’année suivante dans Le Misanthrope de Molière au théâtre ParisVincennes, il assiste Philippe Audibert à la mise en scène et interprète le rôle d’Acaste. En 1996, il interprète le rôle d’Armand Duval dans La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas, mise en scène de Michel Philippe pour l’ANALIV au Centre Culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi. Toujours à Marly-le-Roi, il met en scène en 1997, La Nuit de Valognes d’Eric Emmanuel Schmitt au sein de la compagnie « Les Paris Stupides ». La même année, il monte avec Philippe Audibert La Collection et l’Amant de Harold Pinter au Théo-Théâtre puis en tournée, spectacle qui sera repris en 1998 avec, pour la dernière, la présence de l’auteur venu les féliciter. En 2000, il joue dans Ils sèment… un spectacle autour des textes de Feydeau, mise en scène de Olivier Courbier, pour la compagnie La Strada au Théo-Théâtre. Un an après, il met en scène une création Walk away de Boris Vigneron et il joue dans A la nuit la nuit de François Billetdoux, spectacles présentés au Théo-Théâtre, puis en tournée au sein d’un triptyque intitulé Rencontres… En 2003, il reçoit une mention spéciale du jury au XIèmes rencontres théâtrales de Marly-le-Roi pour Oups !… un spectacle qu’il met en scène et co-écrit avec Anne Mané pour la compagnie « Les Paris Stupides ». La même année, il joue dans Trahisons de Harold Pinter, mise en scène de Michel Denniélou, au Théo- Théâtre, spectacle qui sera repris l’année suivante. En 2005, il met en scène Cher Antoine de Jean Anouilh pour « Les Paris Stupides » au Centre Culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi et en tournée. En 2007, il retrouve Michel Denniélou et Philippe Audibert, qu’il met en scène dans La Matiouette de Jacques Nolot au Théo-Théâtre. En 2010, il met en scène le spectacle musical Chopin-Sand avec le pianiste Ezéquiel Spucches, au Centre Culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi. Il interprète enfin Narcisse dans Britannicus de Racine dont il fait la mise en scène en compagnie de Michel Denniélou et Philippe Audibert, à l’Auditorium de l’Opéra de Massy en 2010-2011. Il est aussi professeur d’art dramatique et à ce titre il a exercé pendant six ans au sein de la Maison de Cyrano à Gif-sur-Yvette et intervient régulièrement en lycée pour l’option théâtre auprès de classes de seconde, première et terminale. Fiche technique SON Console son Lecteur CD LUMIERE 9 PC 1KW 6 Découpes 5 PC 500 5 PAR CP62 LE PLATEAU Profondeur minimum : 4 M Ouverture minimum 6 - 7 M 1 fond noir LE DECOR Trois panneaux – paravents (210 /160 cm), une estrade (100/80/20 cm), une malle, un tabouret, un vieux vélo La compagnie peut proposer un régisseur, mais n’a cependant pas le matériel son et lumière cité ci-dessus Chargé de diffusion Michaël Kitaiévitch 06.49.72.48.26 [email protected] Merci petite Manon … merci … « Je suis là pour de vrai… et s’il est un bagne… il est hors de ce soleil et de cet arc en ciel … on dirait que je n’ai pas entendu le bruit de la sirène… et que je reviendrai… » Philippe