L`arche part à huit heures

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SAISON JEUNE PUBLIC
14|15
Dossier d’accompagnement
L’arche part à huit heures
Compagnie La Petite Fabrique
crédit : La Petite Fabrique
Séances scolaires :
Mardi 28, mercredi 29 avril15 à 10h, jeudi 30 avril15 à 10h et 14h30 | T400 | 50’
Renseignements :
Frédéric Aubry | 02 44 01 22 56 | [email protected]
www.t-ok.eu
Dossier réalisé par la compagnie La Petite Fabrique
Note d'intention
« Un roman désopilant, un pavé dans la mare, un étrange objet littéraire »
Le Matricule des Anges
Drôle d'histoire, Drôle d'oiseaux !
Ulrich Hub, comédien, metteur en scène et auteur de L'Arche part à 8 heures séduit le
lecteur à travers une histoire incontestablement drôle par ses situations inattendues et
profonde par sa portée philosophique. Les premiers instants décrivent un paysage
polaire inscrit dans l’imaginaire de tout un chacun. Puis, nous entrons subtilement dans
un univers décalé et singulier amené par la présence de trois pingouins. Ils se
chamaillent sur la banquise. Là où tout est glace et neige. Rien à faire que se
disputer et se chamailler. Rien à faire dans ce paysage de glace et d'ennui. Il suffra
d'une chose inhabituelle pour faire naître une histoire rocambolesque. Une histoire qui
nous plonge au mythe du commencement, le plus ancien de l'histoire de l'humanité, le
déluge.
Pour l'annoncer, l'auteur fait intervenir une colombe qui fxe rendez-vous à deux amis
pingouins et seulement deux. Mais voilà, ils sont trois. Les deux “élus” prennent le
risque d’emmener le troisième dans leurs bagages pour échapper au déluge et
embarquer sur l'Arche. Un voyageur clandestin . Nos «drôles d'oiseaux » vont devoir
faire preuve d'imagination en utilisant mille subterfuges pour cacher le troisième. Le
texte d'Ulrich Hub ne cesse de nous amuser et nous dérouter tout en abordant des sujets
essentiels comme l'amitié, la solidarité, la tolérance et le droit à la justice humaine.
L'auteur revisite avec humour le récit biblique en interrogeant l'existence de Dieu ou la
preuve de son existence puisqu'il reste invisible. C'est cette manière d'aborder des
questions hautement sérieuses sous une approche inattendue, amusante et déroutante
qui me séduit dans le texte. L’introduction de l’absurde et de l’humour par ces trois
protagonistes décalés pour revisiter un récit biblique et interroger l'existence de Dieu est
jubilatoire. Une occasion d'aborder des questionnements philosophiques qui me
passionnent en m’appuyant sur les thématiques de la croyance en Dieu, du bien et du
mal, de la punition et de la culpabilité.
Théâtre & Récit
« Quelque part dans le monde, il y a un pays où tout est neige et glace. À gauche et à
droite, on ne voit rien d'autre que de la neige et de la glace, de la glace et de la
neige, et encore de la neige et de la glace.
En regardant mieux, on aperçoit trois petites silhouettes . Trois petites silhouettes
blotties l'une contre l'autre qui contemplent le paysage. Elles tournent la tête à gauche,
puis à droite, et tout ce qu'elles voient, c'est de la neige et de la glace, de la glace et
de la neige, et encore de la neige et de la glace. »
Ulrich Hub a tout d'abord écrit une pièce de théâtre en 2006 qu'il a ensuite adapté en
roman jeunesse en 2007. Les lecteurs francophones connaissent la version romancée
traduite de l'allemenand par Emmanuèle Sandron aux Éditions « Alice Éditions ».
Tout d’abord enthousiasmée par le roman, j'ai ensuite parcouru deux traductions
françaises de la pièce de théâtre publiées chez L'Arche Éditeur. Je reste convaincue par
l'aternance des moments de narration et des passages dialogués qui privilégie, me
semble-t-il, une attitude curieuse du spectateur et le réveil d’un esprit critique.
Dans mes créations précédentes Alice au pays des merveilles, Les Enfants sauvages, Les
Rêves d'une grenouille, un personnage introduisait l'histoire en créant ce lien direct avec
le public. Cet aller-retour entre drame et récit permet un temps théâtral nouveau, celui
de la réfexion et de la prise de distance qui me semble essentiel. Le montage que
j’aimerais proposer permettra au spectateur de participer activement mais de manière
distancée à la fction.
Théâtre et philosophie
« Les deux pingouins commencent à faire fiévreusement leurs bagages. Mais ils
n'arrivent pas à se concentrer. L'un pense : Nous avons été choisis entre tous les
pingouins car nous sommes les meilleurs... Surtout moi ! Nous avons toujours été sages
comme des images... Surtout moi ! Nous devons être sauvés... Surtout moi ! C'est pour
ça que nous avons reçu des billets pour l'Arche. Sinon, nous étions condamnés à nous
noyer, comme... comme... »
L'arche part à huit heures est un texte surprenant par ses renversements de situation.
On ne cesse de se retrouver face à des questionnements philosophiques tout en
traversant une histoire de fraternité : Comment dépasser ses propres peurs pour sauver
celui qui n'a pas été « choisi » ! Le hazard fait se rencontrer la messagère de Noé, la
colombe et deux pingouins. Mais voilà, seulement deux billets à remettre pour partir sur
la paquebot de la survie. Deux pingouins élus car sûrement sont-ils les meilleurs ? Ou
des chanceux ? Quelle attitude à avoir face à ce troisième ami ? L'abandonner ou
bien... ? La désobéissance et le mensonge deviennent alors une question de survie.
Vivre au nom de l'amitié et de la fraternité.
Dans cette histoire de pingouins, Ulrich Hub revisite non seulement le mythe du déluge
mais il aborde d'autres problématiques qui ne demeurrent pas moins préoccupantes : la
question de la survie et de la clandestinité, l'aveuglement et la désobéissance, le
changement climatique et la cause écologique.
Il joue sur l'opposition du blanc de la banquise et de la cale insalubre de l'arche. La
description de l'Arche nous incite à nous demander si ce navire zoologique ne
ressemble pas plutôt à un vieux cargo avec ses fuites de pétrole. Autant de questions
qui mériteront toute leur attention.
La mise en scène suivra cette tonalité de l'inattendue. Elle sera accompagnée d'une
réfexion autour des nouvelles technologies de l'image et du son en poursuivant le
travail avec Valéry Faidherbe et Sonia Cruchon – Collectif Sur le toit. Ce projet nous
permettra d'explorer à nouveau les écritures scéniques. Quant aux jeux des acteurs,
j'aimerai apporter aux situations dramatiques cette même fantaisie qui nous ait donnée
dans le texte. Travailler sur cette idée du « décalé » sans s'éloigner de cette humanité si
tendre et constante dans la pièce d'Ulrich Hub.
L’Arche part à 8 heures a obtenu en 2006 en Allemagne, le prix de la meilleure pièce
radiophonique et le prix de la meilleure pièce de théâtre pour la jeunesse, le prix TamTam J’aime lire en 2008, au Salon du livre jeunesse de Montreuil, et le prix Sorcières en
2009, décerné par l’Association des Librairies Spécialisées jeunesse et l’Association des
Bibliothécaires de France.
Novembre 2013
Betty Heurtebise
Biographie
Ulrich Hub
Ulrich Hub suit d'abord une formation de comédien à Hambourg avant de s'installer à
Berlin où il mène de front une carrière de comédien, de metteur en scène, de scénariste
et d'auteur dramatique.
Mam'selle Braun est créée au Théâtre Thalia de Hambourg en 1995. Sa deuxième
pièce, Les outragés, comédie virtuose pour un quatuor à cordes, créée à Heidelberg en
1998, lui vaut le prix de la Fondation des Ecrivains de Francfort. Il est aussi lauréat
pour l'année 2000 du prix de la littérature dramatique pour l'enfance avec les pièces
Le plus gros pingouin du Pôle et Les pingouins ne peuvent pas cuisiner de gâteau au
fromage.
Il est également l'auteur de L'arche part à 8 heures (toujours avec des pingouins!) qui a
reçu en 2006 , en Allemagne, le prix de la meilleure pièce radiophonique et le prix de
la meilleure pièce de théâtre pour la jeunesse mais aussi le prix Tam-Tam J'aime Lire
2008 et le prix Sorcières 2009.
Né en 1963 à Tübingen, Ulrich Hub suit d'abord une formation de comédien à
Hambourg avant de s'installer à Berlin où il mène de front une carrière de comédien,
de metteur en scène, de scénariste et d'auteur dramatique. Mam'selle Braun est créé au
Théâtre Thalia de Hambourg en 1995. Sa deuxième pièce, Les Outragés, comédie
virtuose pour un quatuor à cordes, créée à Heidelberg en 1998, lui vaut le prix de la
Fondation des Écrivains de Francfort. Il est aussi lauréat pour l'année 2000 du prix de
la littérature dramatique pour l'enfance avec Le plus gros pingouin du Pôle et Les
Pingouins ne peuvent pas cuisiner de gâteaux au fromage. Dernière épreuve enfn a été
créée à Cologne en 2001.
SCENE TROIS
Ce jour-là, il y a quelque chose d'inabituel. Quelque chose de jaune et de petit. Il fait
trois fois le tour de la tête des pingouinsen volant avant de se poser dans la neige.
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Un papillon !
Je vais l’écraser, dit le petit pingouin.
Laisse ce papillon en paix, disent les deux autres.
Mais je veux l’écraser !
“Tu ne tueras point.”
Qui a dit ça ?
Moi.
Mais non, c’est Dieu. Dieu a dit : “Tu ne tueras point.”
Ah ! silence . Mais c’est qui, Dieu ?
Dieu ?... Heu… C’est diffcile, comme question... Alors, Dieu… Dieu, heu… Il est
gentil… Il est très intelligent… Il est très très grand… Et il est très très très
puissant...
Il n’a qu’un tout petit défaut.
Lequel ?
On ne peut pas le voir.
Oui. Il est invisible.
Mais c’est un très gros défaut. Si Dieu est invisible, on ne peut pas être sûr qu’il
existe pour de vrai.
Bon, regarde autour de toi. Qu’est-ce que tu vois ?
De la glace.
Mais encore ?
De la neige.
Mais encore ?
De la neige et de la glace, et de la glace et de la neige et encore de la neige et
de la glace et…
Et c’est qui qui a créé tout ça ?
Et bien c’est Dieu !
Alors, qu’est-ce que tu en penses?
Ben…Il ne devait pas être très inspiré.
Chut, il va t'entendre ! Dieu a de grandes oreilles et, en plus, c'est lui qui a créé
les pingouins !
Article Le matricule des anges
L’ Arche part à 8 heures
Ulrich Hub met en scène trois pingouins en proie à des questionnements métaphysiques.
Un roman désopilant, à la croisée des genres.
Ce roman est un pavé dans la mare, un étrange objet littéraire : tout à la fois une fction
humoristique, un petit traité philosophique (dans une moindre proportion tout de même)
et du théâtre. L'histoire, rocambolesque, parsemée d'illustrations au trait fn, léger, suit le
fl rouge d'un récit emprunté à un épisode biblique, en l'occurrence le déluge et l'arche
de Noé, fortement revisité. Des questions réputées sérieuses ou diffciles sont effeurées
ou évoquées pêle-mêle au fl de la narration : l'existence de Dieu, le plaisir, le déplaisir,
le désir, le bien et le mal, la punition, la culpabilité... au travers des interrogations de
personnages attachants, aux contours imparfaits.
Soit trois oiseaux (des pingouins, précise le texte), trois énergumènes, deux grands et un
plus petit, trois amis, trois personnalités bien distinctes et une vision bicolore et
monotone du monde (le blanc de la banquise, le blanc et le noir de leur plumage).
L'ennui les taraude (à l'horizon, ils ne voient rien venir, et d'ailleurs, ils n'attendent rien,
si ce n'est qu'ils ont le désir que quelque chose se passe). Ils tentent de conjurer cet
ennui par des insultes et des bagarres récurrentes. Chaque jour, la même scène se
reproduit, invariablement.
Leur vie va cependant être bouleversée par l'apparition soudaine d'un animal léger,
virevoltant au-dessus de leur tête, une petite tache de couleur jaune, un papillon,
symbolisant, bien entendu, la métamorphose, mais aussi, une catastrophe à venir, ce
que les pingouins sont loin de soupçonner.
Ici, la convergence entre le chaos et l'effet papillon (qui est une métaphore selon
laquelle un battement d'aile de papillon pourrait provoquer une tornade) est totale. Un
coup de théâtre va advenir, qui va modifer le cours de la narration et la portée du
texte.
Lorsque l'un des pingouins, le plus petit, fait part de son irrépressible envie d'écraser
l'insecte, ses deux comparses tentent de l'en empêcher en lui annonçant un " Tu ne
tueras point ! " assez inattendu, arrivé là comme un cheveu sur la soupe, provoquant la
stupeur des pingouins eux-mêmes. Le débat de fond qui s'engage est interrompu par
l'arrivée d'une colombe venue leur annoncer l'imminence du déluge, après que le sort
du papillon fut réglé, écrasé par mégarde ( ?) par le petit pingouin.
En s'emparant de manière incongrue de l'un des dix commandements dès le début de
son histoire, Ulrich Hub y introduit d'emblée le concept de Dieu. " Mais c'est qui, Dieu ?
" Personne ne sait quoi répondre exactement, sauf qu'il est " puissant " et qu' " il est
invisible. / C'est un gros défaut, dit le petit pingouin, déçu. Si Dieu est invisible,
personne ne peut savoir s'il existe vraiment. " Dès lors, le texte se construit sur la base
des questions existentielles et philosophiques que soulève l'aventure exceptionnelle que
vivent désormais les personnages, une aventure similaire à celle de l'humanité, sans être
tout à fait celle-ci, sans être tout à fait une autre.
L'Arche part à 8 heures est une réécriture d'une théorie du chaos propre à l'auteur, une
appropriation d'un mythe des commencements (le déluge) où affeure la question des
origines, de toutes les origines y compris celle de l'écriture, de la genèse de ce texte
même. Le mélange des genres n'est pas ici qu'une question de style mais à l'instar de
l'amour naissant entre le jeune pingouin et la colombe, une issue possible.
C'est dans ce rapport fertile de probabilité/improbabilité que semblent pouvoir advenir
de l'inattendu, de l'humour, dans ce rapport de fction/réalité où le texte d'Ulrich Hub
prend sa source, qu'il prend de l'ampleur, inventant sa propre écriture. Le romancierdramaturge s'est par ailleurs fortement inspiré du théâtre, détournant les didascalies en
descriptions concises, multipliant des dialogues remarquablement travaillés dans leur
clarté, en démontrant au passage son aisance dans l'expression de l'art de la
dialectique.
L'Arche part à 8 heures
Ulrich Hub
Traduit de l'allemand par Emmanuelle Sandron
Illustrations de Jörg Mûhle
Alice jeunesse, " Les romans "
La Petite Fabrique
Direction artistique Betty Heurtebise
Associée au Carré-Colonnes, Scène Conventionnée Saint-Médard-en-Jalles/ Blanquefort
En compagnonnage avec le Gallia Théâtre, Scène Conventionnée de Saintes.
Un théâtre sensible pour révéler un monde à part.
Rêveuse effrontée, elle décide en 2000 de monter sa compagnie La Petite
Fabrique pour réaliser son projet de mise en scène essentiellement orienté vers la
création pour les enfants. Dévoreuse insatiable de livres pour la jeunesse, elle cherche
des écritures qui remettent en question, déconstruisent les stéréotypes pour conduire
l’enfant et l’adulte à porter un regard critique et sensible sur le monde, sur les autres et
sur eux-mêmes. Elle réunit autour d’elle un collectif d’artistes pour mener un travail de
recherche théâtral exigeant. Au croisement des différents langages scéniques : vidéo,
son, lumière scénographie et jeu, son geste artistique devient alors un voyage dans
l’imaginaire pour le spectateur.
Depuis sa création, 15 spectacles ont vu le jour dans la compagnie : adaptations
de contes et d’albums, textes de théâtre contemporain, commande d’écriture, petites
formes nomades et répertoire de lectures, Betty Heurtebise et son équipe explorent et
expérimentent les rapports au plateau et aux publics et s’adressent aux tout-petits
comme aux plus grands.
Progressivement, une thématique se dessine et lie l’ensemble des créations pour le
jeune public : l’enfance en marge. Le Journal de Grosse Patate de Dominique Richard
en 2003, Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll en 2007, Les enfants sauvages
de Timothée de Fombelle en 2010, Cavale issu du récit d’Elise Fontenaille, Le garçon
qui volait des avions en 2012 et Le Pays de Rien de Nathalie Papin en 2013, tous ces
choix de mises en scène refètent l’engagement de la Petite Fabrique pour proposer un
théâtre éthique et philosophique qui élève le spectateur.
Pour la metteure en scène, la formation et la médiation sont intimement liées au
travail de création. Les ateliers artistiques sont des démarches qui s’enrichissent et se
prolongent dans l’acte de création. Dès lors, chaque spectacle est accompagné
d’ateliers de pratiques, de conversations philosophiques, de temps de découverte des
écritures, de formations pour les enseignants… En collaboration avec la Ligue de
l’Enseignement de la Gironde, la Compagnie encadre notamment Les Ateliers du
regard. Ce dispositif permet des temps de partage entre enfants, enseignants et
comédiens. Selon Betty Heurtebise, ces moments sont indispensables pour participer à
construire un esprit critique chez l’enfant et à interroger la sensibilité artistique de
chacun.
Quinze créations ont été réalisées :
Paroles de Femmes, lecture théâtralisée ;
L’île de l’alphabet, spectacle pour les tout petits – mai 2001 ;
Petites histoires d’Hélène Cassicadou d’après trois contes de Christian Bobin – juin
2001 ;
Le journal de Grosse Patate de Dominique Richard – juin 2003 ;
Les rêves d’une grenouille de Kazuo Iwamura – avril 2005 ;
C’est égal d’Agota Kristof (spectacle chez l’habitant) – octobre 2006 ;
O, spectacle pour les tout petits – mars/juillet 2007 – conception et réalisation de
Miren Lassus Olasagasti et Alexandre Cardin
Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll – novembre 2007 ;
À l’ombre d’une histoire, adaptation en théâtre d’ombres de 4 contes La Petite maison
de Barbro Lindgren, La chachatatutu et le phenix de Jean-Louis Le Craver et Le petit
bonhomme haut comme trois pommes de Gigi Bigot, C'est parce qu'il est dans l'eau
qu'on ne voit pas les larmes du poisson qui pleure de Sonia Millot – Conception et
réalisation de Sonia Millot et Betty Heurtebise, Juin 2008/2009 ;
La terre qui ne voulait plus tourner de Françoise Duchaxel – avril 2009
Les enfants sauvages de Timothée d e Fombelle - février 2010
Petit Ours, conte en Kamishibaï pour les tout petits , d'après Else H. Minarik (Écoles des
Loisirs) – Septembre 2010 création dans le cadre de « Lettres du monde »
M’man de Fabrice Melquiot - avril 2011 ; Conception collective de Cécile Léna, Miren
Lassus-Olasagasti, Alexandre Cardin et Betty Heurtebise – Production déléguée TNBA
Cavale ! D'après le roman d'Elise Fontenaille « Le garçon qui volait des avions » – Juin
2012
Le pays de Rien de Nathalie Papin – Janvier 2013
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