Fistule huméro-céphalique superficialisée Fistule huméro-basilique superficialisée Cathéter Permcath® tunnélisé jugulaire interne droit en place depuis 7 ans Cathéter de Canaud tunnélisé jugulaire interne droit Sang Dialyseur à fibres creuses Dialyseur à plaques Caractéristiques: • Membrane +/- biocompatible • Perméabilité à l ’eau • Surface d ’échange Dialysat • Mode de stérilisation: oxyde d ’éthylène, rayons γ L ’HEMODIALYSE circuit extra-corporel 2 circuits à contre-courant: – CEC sanguin • débit = 300 ml/min • contrôle « PA » ( sur circuit) • contrôle « PV » – circuit dialysat • débit = 500 ml/min • composition variable, réchauffé • 500 ml/min pdt 4 H = 120 L de dialysat rejetés dans eaux usées L ’HEMODIALYSE dialyseur ou« rein artificiel » entrée sang sortie sang sang Dialysat Sortie dialysat Entrée dialysat L ’HEMODIALYSE modalités • 3 fois 4 à 8 heures par semaine • Diurne ou nocturne • Ex : lundi/mercredi/vendredi matin ou après-midi ou nuit • mardi/jeudi/samedi matin ou après-midi ou nuit ≠ • reins propres: 24H/24, 7jours/7 L ’HEMODIALYSE modalités • Centre « lourd » (présence continue médecin) • Unité de dialyse médicalisée (présence non continue médecin) • Autodialyse (simple ou assistée) • Domicile décret n°2002-1197 du 23/09/2002 L ’HEMODIALYSE régime alimentaire • régime hyposodé : 4-6 g de sel/jour • restriction hydrique : 500 cc +diurèse journalière • régime pauvre en potassium (banane, chocolat, fruits secs, fruits frais, frites) • apports protidiques augmentés : +25%, soit 1,2g/kg/jour • apports caloriques augmentés : +25% L ’HEMODIALYSE évaluation • Clinique: – état général – pression artérielle – poids sec : poids de base • paraclinique: – biologie (Hb, fer, Ca++, Ph, etc…) tous les 15 jours – impedancemetrie L ’HEMODIALYSE évaluation • abord vasculaire (recirculation, fiabilité) • quantité de dialyse = dose de dialyse (Kt/V) • état nutritionnel (albumine, prealbumine) L ’HEMODIALYSE complications • Morbi/mortalité supérieure au reste de la population: – cardio-vasculaires (IDM, AVC) – cancers • vieillissement accéléré • pathologies spécifiques (amylose à β2microglobuline,...) LA DIALYSE PERITONEALE La dialyse péritonéale (DP) • Environ 3000 patients en France (8%) • technique utilisée il y a plus de 30 ans pour les insuffisances rénales aiguës en reanimation • moins chère que l ’hémodialyse La dialyse péritonéale • Accès au sang : Cathéter intra-abdominal placée dans la cavité péritonéale (cul de sac de Douglas) • Membrane: péritoine = séreuse richement vascularisée • Convection: force osmotique du glucose contenu dans le dialysat - La dialyse péritonéale La dialyse péritonéale • Pose cathéter de DP dans grande cavité péritonéale • Anesthésie locale possible • Habituellement par chirurgien sous anesthésie générale • Attendre 2 à 4 semaines (risque de fuites) Dialyse péritonéale Schémas thérapeutiques • Dialyse Péritonéale Continue Ambulatoire (DPCA) 4 échanges de 2 litres/j tous les jours A domicile Patient autonome ou équipe IDE DPCA Dialyse péritonéale Schémas thérapeutiques • Dialyse péritonéale automatisée (DPA) Avec une machine Cycles d’infusion de liquide Le plus souvent la nuit A domicile Patient autonome ou équipe IDE DPA DP • Dialyse quasi-permanente (pluriquotidienne) • plus « douce » que hémodialyse (meilleure tolérance cardio-vasculaire) • efficacité semblable à l ’hémodialyse MAIS nécessité d ’une diurèse résiduelle DP: complications • « Péritonite » = infection de liquide de DP – triade symptomatique: • liquide de DP trouble • douleurs abdominales • leucocytes détectés par bandelette sur liquide de DP – staphylocoque le + fréquent – arrêt de la technique après plusieurs épisodes DP: complications • perte d ’efficacité progressive : – épaississement de la membrane péritonéale – durée moyenne de la technique: 5 ans Épuration extra-rénale conclusion • Techniques contraignantes mais vitales • une étape avant la transplantation rénale (pour certains patients) • intérêt à ne pas débuter l ’épuration extrarénale trop tardivement La transplantation rénale Définition Transplantation = greffe – autogreffe : greffe avec un tissu provenant du même individu ; ex :greffe de peau – allogreffe : greffe avec un organe provenant d’un autre individu de la même espèce ; le cas le plus fréquent : rein, foie, cœur, – xénogreffe : greffe avec organe d’un individu d’une espèce différente ; stade expérimental