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CAUSE
On sait que la SEP est la conséquence d’une réaction auto-immune, mais on ignore encore presque complètement quels
sont les facteurs déclencheurs de cette réaction. La plupart des experts s’accordent à dire que la maladie est très
probablement déclenchée par une combinaison de facteurs environnementaux, génétiques et viraux.
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
L’augmentation de la prévalence de la SEP dans les zones géographiques de hautes latitudes est révélatrice de l’importance
des facteurs environnementaux liés au degré de latitude (ensoleillement, par ex). L’ensoleillement supérieur des régions de
basses latitudes offre apparemment une certaine protection contre la maladie.
Des études réalisées chez les migrants confirment, elles aussi, l’implication des facteurs environnementaux dans le risque de
SEP. Dans certaines de ces études, le risque de SEP a augmenté en cas de migration pendant l’enfance d’une zone à faible
risque vers une zone à haut risque. A l’opposé, le risque a baissé en cas de migration d’une zone à haute risque vers une zone
à faible risque. Les données sur les migrations laissent également supposer que le risque de maladie est déterminé jusqu’à
l’âge de 15 ans; en d’autres termes, les enfants qui migrent avant l’âge de 15 ans ont tendance à s’approprier le risque de SEP
propre au pays d’immigration.
L’exposition virale est l’explication la plus largement acceptée en relation avec les facteurs environnementaux. Le stress
émotionnel et l’exposition au rayonnement solaire figurent parmi les nombreux autres facteurs dont on suppose qu’ils
pourraient influencer l’apparition ou l’évolution de la SEP; aucun n’a cependant pu être démontré de manière formelle.
FACTEURS GÉNÉTIQUES
Les facteurs génétiques jouent, eux aussi, un rôle certain dans la SEP. Les études réalisées chez des jumeaux ou au sein de
parentèles montrent que le risque de développer une SEP est plus élevé chez les personnes dont un membre de la famille
est atteint de SEP que chez celles sans antécédent familial. Le risque semble être maximal dans la parentèle du premier
degré (1:3 en cas de SEP chez un jumeau monozygote). Pour les enfants ou les frères et sœurs d’une personne atteinte de
SEP, le risque de développer la maladie demeure très faible; la probabilité globale qu’un parent direct ne développe pas de
SEP se situe entre 96-98%.
Risque
1:3 SEP chez un jumeau/une jumelle monozygote.
1:15 SEP chez un jumeau/une jumelle hétérozygote.
1:25 SEP chez une sœur ou un frère.
1:50 SEP chez un parent ou une demi-sœur/un demi-frère.