JACQUES SIMON, MICHEL CORAJOUD ET L’ATELIER D’URBANISME ET
D’ARCHITECTURE
ou la fondation du paysagisme urbain
Bernadette Blanchon
L’AUA ne prévoyait pas de paysagiste au moment de sa création. Cette absence n’est
pas étonnante puisqu’en 1959-60, la profession telle que nous la connaissons aujourd’hui était
quasi inexistante. L’enseignement du paysage en tant que conception de l’espace urbanisé
était balbutiant. Créée en 1945, la toute jeune Section du Paysage et de l’Art des Jardins de
l’Ecole d’Horticulture de Versailles n’enseignait pas encore le projet de paysage.
Pourtant les deux grandes figures initiatrices du renouveau de la profession de
paysagiste ont été associées à l’AUA. Jacques Simon, en 1929, le fondateur d’une
conception autonome du projet de paysage, premier Grand prix du Paysage en 1990, parfois
un peu oublié, a été un collaborateur indépendant de l’AUA de 1961 à 1967. Tandis que
Michel Corajoud (1937-2014) à qui l’on doit la mise en place, à l’École de paysage de
Versailles, d’une formation de paysagistes de renommée internationale, et à qui a été décerné
le Grand prix du Paysage en 1992 et le Grand prix de l’Urbanisme en 2003, fut membre
associé de 1967 à 1974. C’est grâce à l’AUA, que les deux pionniers du paysagisme français
de l’après guerre firent connaissance.
Jacques Simon (1961-1967) : des intuitions fulgurantes1
C’est en 1961 que Paul Chemetov, feuilletant un magazine de décoration 2, remarque
un article de Jacques Simon sur les pieds d’arbres dans les projets allemands (FIG.1.1). Le
soin apporté à ce genre de détails est assez rare pour ne pas attirer l’attention d’un concepteur.
Il fait ainsi connaissance d’un jeune homme très élégant, en costume trois pièces, cravate et
bottines assorties… Jacques Simon confirme : « J’étais toujours bien habillé, toujours bien
sapé à l’époque ». Il adoptera très vite un style beaucoup plus rustique. (FIG.1.2)
Fraichement sorti de l’école d’Horticulture de Versailles il a suivi les
enseignements de la Section du Paysage et de l’Art des jardins de 1957 à 1959, J. Simon a
travail d’abord chez les établissements Vilmorin. Il a voyagé et étudié en Suède et au
Canada, alliant toujours expérience artistique et horticulture. Sa vocation paysagiste s’ancre
dans une enfance campagnarde auprès d’un père pépiniériste forestier. Il pratique la
photographie et, en sus des reportages et articles techniques pour Maison & Jardin, il
contribue à la revue Urbanisme qu’il fournit en photos et il assurera une rubrique
« Espaces verts » régulière à partir de 1963.
Les engagements de l’AUA répondent à son désir de se confronter aux situations
modernes, notamment au logement social, et à son refus de dessiner « des cendriers
urbains ». Il apporte à l’AUA son agilité intellectuelle, son dynamisme original, sa finesse et
sa drôlerie. Il manie surtout avec adresse la provocation et les contradictions. Tous se
souviennent de la fulgurance de ses apparitions. « Il les enchantait. Sa générosité et ses idées
se donnaient sans contreparties. »3. C’était : « un vrai poète, un grand seigneur dans une
assemblée de petits bourgeois culturels, (…) nous étions assez prudes »4.
L’AUA va lui offrir les cadres concrets tester ses intuitions fulgurantes, un terrain
d’exercice où il va rapidement se faire connaître.
AUA –Paysagistes. Texte Catalogue - B. Blanchon, 01/09/2015
1
Un nouveau cadre d’action : le projet d’architecture et d’urbanisme
Le premier exercice pour J. Simon est celui du quartier des Briques-Rouges conçu par
Paul Chemetov (273 logements, 1964-67) à Vigneux. Il intervient dans un plan de masse déjà
établi dont la composition permet de ménager des buttes-écrans vis-à-vis de la voirie
mitoyenne. Le sol modelé en croissants protecteurs accueille les jeux des enfants et enrobe les
entrées des bâtiments. Haies et baliveaux dont il choisit les essences simples et rustiques
(tilleuls et peupliers) selon les différentes situations complètent le dispositif. La volonté de
« faire campagne » a recours à des haies touffus et au revers taluté assoccomme écrans à la
route nationale5.
J. Simon apporte quelque chose d’inédit avant lui : « l’idée du vaste, de l’ouverture »6.
Très vite, il propose l’usage du déblai-remblai pour éviter d’envoyer les terres en décharge,
ainsi qu’une méthode de plantation abondante et dense systématique, y compris en baliveaux
à couper ensuite, selon « une attitude assez forestière, économe, entrepreneuriale de la
question du paysage »7. Ses slogans : terrasser fort et planter dense, et cette économie
d’intervention seront appliqués à d’autres réalisations de l’AUA, notamment à Sucy-en-Brie
(Parc de la Chesnaie, 1967-74) avec Paul Chemetov, ou encore dans les ensembles
d’habitations de Bois-Matar à Villeneuve-Saint-Georges (1965-68) et des Longues Raies à
Rosny-sous-Bois (1969) tous deux conçus par Georges Loiseau et Jean Tribel.
C’est pour le village de vacances de Grasse (Deroche, Perrotet et Fabre, 1967) que son
intervention est sans doute la plus précoce, du fait de la forte pente d’un terrain sans grande
qualité. Il conserve les arbres qui le méritent, reprend la gestion des eaux de ruissellement,
mais surtout remet en forme le terrain après construction. Très présent sur le terrain, il a l’idée
de récupérer les roches incluses dans les déblais de ces fonds de forme pour constituer des
murets sur les placettes se rassemblent les bâtiments. Ce n’est que plus tard qu’apparaîtra
l’évidence du renvoi aux restanques traditionnelles.
Quel est le rôle du paysagiste ? La question est en filigrane de tous les projets évoqués.
J. Simon pouvait cependant, sans vraiment intervenir sur le plan de masse établi, avoir à ce
stade un rôle de conseil en amont des projets. Sous ses dehors d’agitateur chronique et sans se
prendre au sérieux, il donne des réponses. « C’était un grand théoricien, remarque Jean
Deroche. Sous ses aspects farfelus, il était très scientifique. Très vite, il réagissait et théorisait
ses idées d’une manière intelligente et efficace ».
En 1963, dans le n°6 de la revue de l’AUA, il écrit de manière visionnaire sur « la
situation de la profession de paysagiste »8 qui doit se redéfinir avec le décret du 20 juin 1960
donnant aux paysagistes le titre de paysagiste dplg. C’est à cette époque que J. Simon réalise
dans le parc des Vilmorin les dessins qui lui permettront bientôt de publier l’Art de connaître
et dessiner les arbres9, « le premier livre de botanique pour les architectes » selon Paul
Chemetov, pour qui l’apport de J. Simon, puis de M. Corajoud, consiste aussi dans la tenue
d’un langage intelligible pour les architectes sur le végétal. « Zéro paysage avant Simon, dit-il
aussi. Paysage, un mot qu’ils ont contribué à réhabiliter ».
De J. Simon à M. Corajoud, le passage de témoin (1964-1967)
Attiré par l’engagement critique de l’AUA vis-à-vis de la production architecturale
Michel Corajoud se présente en 196410 à la recherche de travail. Le jeune homme, « curieux,
sympathique, avenant » qui termine ses études à l’école des Arts Décoratifs est d’abord
embauché comme salarié par l’architecte d’intérieur Valentin Fabre sur le projet d’un centre
de loisirs et de vacances pour Air France près de Fontainebleau. Il succombe bientôt à
l’attraction de J. Simon, séduit par le personnage qui le convertit littéralement au paysagisme,
le forme aussi brièvement qu’intensément, et auquel il s’associe bientôt. De 1964 à 1966, il
2
est ainsi impliqué sur les projets déjà engagés par J. Simon avec les équipes de l’AUA il
acquiert une compétence paysagiste.
Leurs deux noms apparaissent, tantôt attachés tantôt séparés, selon les publications. Ils
concernent les projets du binôme P. Chemetov et J. Deroche M. Corajoud est mentionné ;
pour la maison Schalit à Clamart dont les architectes de 1965 à 1967 tissent l’implantation
avec les arbres existants ; ou la maison pour personnes âgées de La Courneuve (1966) qui est
accompagnée d’un aménagement soigné des espaces extérieurs assez proche des images
remarquées par Paul Chemetov. Le travail a sans doute été partagé. Il a été initié par les
échanges et les dessins avec J. Simon puis finalisé et mis au point à la table à dessin par M.
Corajoud peu-à-peu émancipé - dont on reconnaît à La Courneuve les bancs-palissades
comme meubles d’extérieur.
En quelques années, M. Corajoud fait la synthèse entre son premier mentor,
l’architecte d’intérieur Bernard Rousseau disciple de le Corbusier, la rigueur de sa formation
de décorateur (jamais terminée), l’attachement très fort que l’AUA lui a communiqué pour
l’architecture et pour la ville… et cette nouvelle perspective paysagiste. Initié au cours de
cette brève et intense association, il retient des éléments clés de projet comme la traversée des
échelles ou le traitement des interfaces. Il reçoit, dira-t-il lui même, « une formation hâtive »11
- portée par la passion et l’enthousiasme - mais sur un temps trop court pour assimiler la leçon
de nature de J. Simon, le savoir-faire botanique que M. Corajoud n’approfondira que plus
tard, au contact de l’équipe enseignante de l’École nationale supérieure de paysage de
Versailles et que son épouse Claire apportera souvent au cours de leur association.
À Bagnolet l’AUA va s’installer dans le bâtiment qu’elle a conçu, la réalisation est
de M. Corajoud, mais les dessins sont signés de J. Simon. Ce changement de lieu et de
structure est l’occasion pour J. Simon de s’affranchir d’un fonctionnement qui lui pèse.
Irrémédiablement rétif à toute structure, il est resté collaborateur indépendant de l’AUA sans
jamais l’intégrer. Il quitte l’agence en 1967 et fonde la revue Espaces Verts qui paraît de 1968
à 1982, et l’on retrouve projets et articles de M. Corajoud. Il a été invité ensuite à
enseigner aux Etats-Unis par l’architecte paysagiste anglais Ian McHarg, et va s’engager sur
des projets plus vastes (ZUP) avec les architectes Damery-Weiter-Veil ou encore à Reims
avec Michel Marot. Michel Corajoud reste la seule compétence paysagiste de l’AUA.
Ciriani-Corajoud-Huidobro (CCH) : les paysagistes urbains (1970-1974)
Avant la cooptation de M. Corajoud par l’AUA, J. Simon s’est sépa de son associé
en 1966-67, une courte période pendant laquelle il reprend en titre ses interventions auprès de
l’AUA. Son jeune élève travaille déjà comme paysagiste dans des agences comme celle
d’André Gomis (1926-1971) ouverte aux personnalités atypiques, notamment aux étrangers
comme le Chilien Borja Huidobro ou le Péruvien Enrique Ciriani. Ce dernier est le premier à
suivre M. Corajoud avec qui il est associé de 1968 à 1970. Il devient membre de l’AUA en
1969, vite rejoint par Borja Huidobro l’année suivante, en renfort de la cellule paysage de
l’agence. Ils forment finalement le groupe CCH (Ciriani, Corajoud, Huidobro) et se donnent
le titre singulier de « paysagistes urbains », - parfois dit « architectes urbains » ou
« designers urbains »12 conformément à leurs premiers travaux.
Ils entrent à l’AUA « non pour faire de l’architecture mais pour inventer une autre
manière de faire voir le paysage urbain, c’est-à-dire la ville et (…) une autre manière de faire
du projet à partir de cette question »13. En effet, ils excellent à susciter une commande alors
inexistante pour des études de paysage urbain ils appliquent les méthodes de lecture de
Kevin Lynch, alors largement diffusées outre-atlantique 14, à une démarche critique et
prospective –qui reste sans résultat concret jusqu’au parc de Grenoble ! Reconnus comme
concepteurs de « signes urbains » architecturaux, paysagers ou signalétiques, ils participent
AUA –Paysagistes. Texte Catalogue - B. Blanchon, 01/09/2015
3
au Symposium International sur le Paysage Urbain à l’Universi de Stuttgart en 1972 ils
rencontrent Kevin Lynch.
Dessinateurs hors pairs, ils voient la plupart de leurs études publiées dans la revue
Crée en 1972. Est mise en avant en particulier la notion de correcteur spatial15, élément
intermédiaire de la rue moderne, qui à la fois libère le sol et cadre le ciel. « Il garde toutes les
affinités de l’extérieur et préfigure l’intérieur : il est pré-architectural (…) il dispute à l’arbre
dans un contexte très urbain, sa perméabilité et son ampleur. ». L’idée sera reprise par M.
Corajoud pour le parc de la Villeneuve, et au vieux cimetière d’Orly que CCH réaménage plus
tard.
On peut ainsi voir Michel Corajoud, dans le documentaire La forme de la ville que
réalise Eric Rohmer en 1975 avec l’AUA (Fig. 2.1), expliquer avec clarté et assurance
comment la couleur équilibre la statique des bâtiments, et tient le rôle de repère pour signaler
sa cage d’escalier. Ainsi ces premiers travaux sont pour CCH l’occasion d’établir les
concepts, notamment à partir des méthodes mises au point avec E. Ciriani, qu’ils pourront
bientôt tester à la Villeneuve à Grenoble. Ils en intègrent l’équipe qui implique presque tout
l’AUA à partir de 1968.
CCH et le parc de la Villeneuve à Grenoble
À La Villeneuve, la notion de paysage est précisée par celle de « townscape design »16.
E. Ciriani, qui sait multiplier les calques à l’infini, se voit confier la conception de
l’aménagement d’un quartier en tant qu’ «architecte urbain ». Tandis que M. Corajoud obtient
carte blanche pour le parc de vingt hectares prévu en 1968 par la municipalité qui souhaite un
grand espace ouvert central. Le parc s’invente lui même au fil de sa conception 17 et des
échanges constants entre maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage. Peu à peu, il devient l’enjeu
majeur du quartier, il est aujourd’hui un facteur d’identité principale. M. Corajoud
précise :
« Le parc est conçu comme une sorte d’introduction à la ville, il cherche à ne pas être
en démenti avec l’architecture, mais de la préparer à travers un dessin rigoureux pour faire
un lieu d’urbanité et non un lieu pseudo campagnard ou pseudo naturel (…). Il fût conçu
comme un équipement de plein-air, de lieu d’une pratique et non pas comme un espace de
représentation ».
Le sol est modelé par des buttes façonnées à partir des terres de déblais des bâtiments
et accompagnées de systèmes de plantations denses. Très différents des principes des rares
paysagistes de l’époque, comme le couple Bourne, ceux de J. Simon sont reconduits par M.
Corajoud.
En revanche, il se démarque de son mentor en passant au filtre de la géométrie formelle les
volumes des buttes et les alignements d’arbres, ce que CCH appelle le « paysage
volontaire » : alignement des mails, place centrale et trame gétale initialement sans
clôtures ; les buttes sont les frontières qui matérialisent les différentes activités sociales telles
que les écoles ouvertes sur le parc. Deux stratégies de transition entre bâti et espaces ouverts
sont adoptées : tantôt minéraliser le paysage aux abords des bâtiments tantôt noyer leur pied
dans une masse végétale.
« La ville est un paysage en soi, une nouvelle nature, qui porte en elle des valeurs de
spectacle comparables à celles des sites naturels. (…) il faut au paysagiste des prérogatives
pour l’espace vide comparables à celles de l’architecte pour les volumes construits » (p. 32)
Ainsi le sol devient le support d’un urbanisme qui permettra des pratiques sociales
d’extérieur. Ce principe doit permettre (comme le disent les architectes pour les bâtiments)
d’accueillir des usages encore inconnus, et non de les contrarier.
4
Des protestations apparaissent cependant au regard d’une possible régression de
l’espace boisé, mais c’est l’appropriation du parc par les habitants que CCH lit dans cette
contestation : « Je crois, dit M. Corajoud, que le mouvement de rejet a permis en fait à ces
habitants, de prendre physiquement possession du parc. » Resté très végétal (80 % de la
surface), le projet ne fut modifié qu’à la marge, grâce, du début à la fin, à la présence
constante du maire Hubert Dubedout et de son adjoint Jean Verlhac.
Le parc de la Villeneuve a inventé son site à partir de la création d’une nouvelle écriture de
l’organisation de l’espace. Dans le quartier des Coudrays (ville nouvelle de Saint-Quentin en
Yvelines), et précédant l’urbanisation, c’est le parc lui même qui est appe à engendrer le
site.
CCH et le parc des Coudrays18
Le parc (huit hectares) s’insère dans une trame piétonnière qui relie les différents
quartiers et devait être « un germe pour l’urbanisation du quartier périphérique » desti
« à servir d’appât et à contrôler des opérations immobilières riveraines » qui l’ignorèrent
totalement. L’étude est présentée en 1970 dans la revue Espaces Verts à partir de planches-
contacts annotées par J. Simon.
Puis de nouveau en 1974, J. Simon écrit : « Il faut dire qu’il rive son clou à pas mal.
(…) C’est rien moins que l’obsession de fabriquer de toutes pièces des formes figées en terre,
ouatées d’un bout à l’autre par une pelouse (…) qui rappellent la cime d’arbres majestueux
Le seul arbre qui subsistait sur le terrain (…) ne donne pas du tout l’impression d’être un
hasard, (…) Il pesait lourd dans la balance, il a su s’en accommoder ».
M. Corajoud décrit l’espace du parc qui s’organise selon trois étages distincts : le
premier étage (0-2m) tactile, est ordonné par une résille de carrés de 25 m x 25 m, simple,
transmissible et appropriable. Il doit à la fois suggérer l’orientation des constructions
mitoyennes (qui y resteront sourdes), définir l’écriture des affectations du sol et donner la
règle et la mesure des mutations à venir (guider l’ensemble des opérations riveraines). Le
second étage (2-8m) correspond à l’image formelle du parc donnée par les énormes buttes en
terre qui imposent un vécu immédiat et immuable ; enfin le troisième étage (8-20 mètres)
définit l’image séculaire du parc apportée par les massifs d’arbres qui supplanteront bientôt
les autres étages.
Ces deux parcs, qui offraient une image inhabituelle, de parc urbain ont marqué les
esprits et bouleversé la pensée du paysage urbain. M. Corajoud en résume les principes de
conception :
« Ce choc entre géométrie et géographie (…) préside bien à la conception des parcs de la
Villeneuve et des Coudrays ; mais dans un ordre inversé des efforts qui ont façonné la
campagne française. (…) La géométrie n’est pas ici la figure qui se déploie sur un fond, elle
est le fond lui même, le substrat, le site d’origine ; c’est donc la géométrie qui est ici
importée, mais avec une géographie qui ne peut être nature parce que tendue par le champ
urbain. ».
« Le site, c’était les bâtiments » dira plus tard Michel Corajoud avouant son inintérêt
pour un site et ses données héritées malgré tout présentes.
AUA –Paysagistes. Texte Catalogue - B. Blanchon, 01/09/2015
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