conduction osseuse et liquidienne.
L’étude du son nous met donc en
relation intime avec la physiolo-
gie du corps ainsi qu’avec la psy-
chologie de l’écoute. C’est l’objet
de la psycho-acoustique : ce que
le cerveau entend – la sensation
auditive – n’est pas uniquement en
relation avec les messages senso-
riels venus de l’oreille, mais aussi
avec la manière dont les neurones
traitent l’information du fait de l’éducation et de l’imprégna-
tion culturelle.
Trois paramètres suffisent pour définir avec précision un son.
Hauteur
Ce paramètre concerne la fréquence du son et se mesure en
Hertz. Plus la vibration de l’onde sonore est rapide, plus le
son est aigu. Plus la vibration est lente, plus le son est grave.
Le piano donne une visualisation horizontale de la hauteur
en plaçant les sons graves sur la gauche du clavier et les sons
aigus sur la droite.
Intensité
Ce paramètre concerne la puissance du son et se mesure en
décibels.
Dans le langage technique de la musique, on continue d’utili-
ser en français des mots italiens pour exprimer le degré de
force du son. On parle ainsi de forte et de piano au lieu de
fort et de faible.
pe /pa /pi /po /pu
Le mot piano est
la forme abrégée
de l’ancien
piano-forte,
instrument du
XVIIIesiècle aux
cordes frappées
qui – à la différence
du clavecin aux
cordes pincées –
permet de jouer à
volonté doucement
ou fort.
À l’origine, on ne s’intéresse qu’au son
audible par l’oreille.
Le terme acoustique vient du grec
akoustikos (qui concerne l’oreille).
Grâce à leur compréhension des lois
acoustiques, les architectes grecs de
l’Antiquité construisent des salles de
spectacle circulaires à ciel ouvert
(des amphithéâtres) dans lesquelles la
propagation de la voix parlée ou chantée
reste un modèle encore de nos jours.
cf. Hauteur,
Intensité.
note de plus en plus grave
vibration de plus en plus lente
note de plus en plus grave
vibration de plus en plus rapide
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