Ethnologie des fêtes.
Gayant, géant du Nord, Beffroi de Douai ma
ville natale.
Binbin enfant de Gayant (mais aussi symbole à
Valenciennes, qui en 2012 a fait son entrée au
nouveau Louvre Lens, terre maçonnique, statue
également de Mithra.
Pour les historiens, origine XVe siècle.
Il fallait remonter beaucoup plus loin.
Binbin
Binbin, atteint de strabisme, le seul à posséder quatre tenues, tous les enfants de la ville
doivent l’embrasser le premier dimanche après le 5 juillet, la date est importante, sept jours de
fêtes ou une semaine comme voulez, le temps de guérir de la grippe selon la mule du pape,
durant lesquels les gens s’enivrent avant de reprendre le travail. Tout tourne, monsieur et
madame Gayant lors d’un grand rigodon, le fou du roi sur son baudet, de petits géants sur un
char à condition que l’âne veuille bien avancer, et pour cela un peu d’avoine. Le jeu de
billons, énormes quilles en bois qu’on lance sur un piquet, un point est fixe on tourne autour,
deux parallèles dirigées vers l’infini tournent, la charrette bleue en provençal. Le jeu de
javelots, pan dans le mille. Plus barbare mais tout aussi révélateur le combat de coqs sur un
gallo-drome, qui plantent leur ergot sur l’adversaire jusqu’à ce que mort s’en suive.
Saint Jean-Baptiste au Canada, fête du solstice, notre peur ancestrale qu'un grain de sable
vienne bloquer la machine céleste
Comme un coq en pâte selon les anglais, Wie Gott in Frankreich leben pour les allemands, et les
néerlandais le disent dans notre langue comme Dieu en France , et aussi pays de la douceur de
vivre . C’est cette dimension qui échappe cruellement aux historiens, l’humour. Bien braves
nos amis belges et canadiens, amusant leur accent, mais quelque part des « sous-français », ce
sentiment de supériorité que nous reprochons aux anglais et aux juifs. Eh toi le juif, de quoi fais-
tu commerce ? Certes de ce que tu ne peux posséder, l’esprit.
Dans la plupart des civilisations antiques, un seul nom
servait à désigner l’individu, attaché à la personne de sa
naissance à sa mort, sans être héréditaire. Les romains
utilisaient trois noms, le prénom, le gentilice (nom du groupe
de familles), et le cognonem, surnom devenu nom de famille.
On retrouve « gentil » chez les juifs, Goy, « bien brave » en
Provence. Au Vème siècle les invasions Barbares font
disparaître le système de la Gaule, ce n’est qu’au X que le
processus de création des noms reprend, mais les néerlandais
n’ont de noms que depuis Napoléon 1er, et les guadeloupéens
depuis l’abolition de l’esclavage.