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scolaires de SVT
Cycle

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Point du programme
Expliquer comment une activité humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des
écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales.
Proposer des argumentations sur les impacts générés par le rythme, la nature (bénéfices/nuisances),
l’importance et la variabilité des actions de l’être humain sur l’environnement.
 Quelques exemples d’interactions entre les activités humaines et l’environnement, dont
l’interaction être humain – biodiversité (de l’échelle d’un écosystème local et de sa
dynamique jusqu’à celle de la planète).
Attendus de fin de cycle pour ce point
 Identifier les principaux impacts de l’action humaine, bénéfices et risques, à la surface de la
planète Terre.
 Envisager ou justifier des comportements responsables face à l’environnement et à la
préservation des ressources limitées de la planète.
Pistes d’illustrations de ce point du programme avec Vigie-Nature École
 Niveau 1 : Participation simple à Vigie-Nature École pour que les élèves comprennent que les activités
humaines ont des conséquences sur la biodiversité (et que les chercheurs ne savant pas encore
tout). Pour cela, les élèves mettent en place les protocoles sans réfléchir à une stratégie dans le
choix des zones d’observations. De retour en classe, ils peuvent analyser les résultats
scientifiques disponibles sur le site web.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève met en place un protocole tout en étant guidé à chaque étape par l’enseignant. Il compare ses
observations avec les moyennes nationales disponibles sur le site web pour évaluer la biodiversité de
l’établissement afin de montrer l’impact local de l’Homme sur la biodiversité.
 Niveau 2 : Avant de participer, les élèves proposent une stratégie d’échantillonnage permettant de
répondre à une problématique (par exemple : un espace naturel accueille-t-il plus de
biodiversité : les élèves peuvent proposer de faire les protocoles dans des milieux différents :
friches et pelouse…). Les élèves peuvent ainsi utiliser leurs données. Exemples de comparaisons
possibles :
→ Comparaison de l’abondance et de la richesse spécifique entre 2 milieux différents au sein
de l’établissement (zone tondue, zone en friche…)
→ Comparaison de l’abondance et de la richesse spécifique entre établissement de milieux
urbains et ruraux par exemple.
→ Comparaison des résultats obtenus par les scolaires et les agriculteurs (OPVT)
→ Comparaison de l’abondance et de la richesse spécifique en fonction de critère plus
complexe (utilisation de pesticides…)
→ Suivi de la biodiversité au cours du temps au cours des saisons

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→ Suivi de la biodiversité au cours du temps au cours des dernières années (effet de l’impact
des changements globaux)
→ Evaluer la biodiversité végétale dans deux milieux (friches et trottoirs par exemple) et se
demander si ça a un impact sur d’autres espèces.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève imagine une stratégie de mise en place de protocole(s) pour évaluer l’impact de l’Homme et pour
proposer des choix responsables et durables (ex : il met en place un protocole dans deux milieux différents pour
pouvoir les comparer). Il met le protocole en place de manière autonome (en posant éventuellement des
questions).
 Niveau 3 : Participation à Vigie-Nature École puis utilisation d’extrait de base de données pour reconstruire
des résultats scientifiques publiés.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève sait mettre en place un protocole en autonomie puis sait comparer ses résultats avec ceux obtenus
nationalement. Il sait respecter des consignes pour reconstruire la démarche d’un scientifique. Il comprend
l’intérêt de la collaboration pour recueillir des données.
Il utilise les résultats obtenus pour conclure sur l’impact global de l’homme sur la biodiversité.
 Niveau 4 : A venir avec la version 3 du site web – horizon 2017 : Les élèves participent et utilisent l’outil de
restitution dynamique qui permettra d’interroger directement la base de données pour réaliser
des comparaisons directement en ligne.
Outre cet aspect comparaison entre milieux pour évaluer l’impact de l’homme, les protocoles Vigie-Nature
École peuvent également permettre aux élèves de faire des propositions afin de favoriser la biodiversité locale
(installation de nichoirs à oiseaux et chiroptères, de mangeoires, d’hôtels à insectes, de friches, de zones non
piétinées, prairies fleuries composées d’espèces locales…). Les observatoires Vigie-Nature École permettant de
suivre l’impact sur la biodiversité de ces actions.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève met en place les protocoles de Vigie-Nature École pour réaliser un inventaire initial de la biodiversité de
l’établissement. Il propose ensuite des actions concrètes et réalistes à mettre en place au sein de l’établissement
pour favoriser la biodiversité. Les protocoles sont remis en place plus tard dans l’année pour évaluer l’impact
des actions.

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Point du programme
Relier des éléments de biologie de la reproduction sexuée et asexuée des êtres vivants et
l’influence du milieu sur la survie des individus, à la dynamique des populations.
 Reproductions sexuée et asexuée, rencontre des gamètes, milieux et modes de reproduction
Attendus de fin de cycle pour ce point
 Expliquer l’organisation du monde vivant, sa structure et son dynamisme à différentes
échelles d’espace et de temps.
 Mettre en relation différents faits et établir des relations de causalité pour expliquer :
o la nutrition des organismes,
o la dynamique des populations,
o la classification du vivant,
o la biodiversité (diversité des espèces),
o la diversité génétique des individus,
o l’évolution des êtres vivants.
Pistes d’illustrations de ce point du programme avec Vigie-Nature École
Participer à Vigie-Nature École à différentes saisons permet de se rendre compte que les conditions du milieu
ont un impact sur la survie des individus. On peut également faire des mesures sur le milieu (humidité,
ensoleillement, pH…) pour expliquer la répartition des êtres vivants.
Sauvages de ma rue est également l’occasion de s’intéresser aux conditions de vie spécifiques au milieu
urbain : toutes les espèces ne peuvent pas s’y installer à cause de contraintes fortes.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève met en place les protocoles de Vigie-Nature École et en comparant les observations réalisées à
différentes saisons pour réaliser un inventaire initial de la biodiversité de l’établissement. Il propose ensuite des
actions concrètes et réalistes à mettre en place au sein de l’établissement pour favoriser la biodiversité. Les
protocoles sont remis en place plus tard dans l’année pour évaluer l’impact des actions.
Pour chaque protocole réalisé, on peut aussi étudier le mode de reproduction des espèces suivi pourquoi pas
en mettant en place des élevages (attention aux espèces protégées) :
 En participant au Spipoll, on peut facilement se rendre compte du rôle des insectes pollinisateurs dans
la reproduction des plantes à fleurs ; les photos des élèves permettent par exemple d’observer du
pollen sur des pattes d’insectes.
 En complément de cette approche, Sauvages de ma rue permet d’interroger les élèves sur la
possibilité des plantes de se reproduire avec moins d’insectes pollinisateurs (comme c’est le cas en
ville). Ils découvrent ainsi les espèces entomogames, anémogames (résultats sur le site web)…

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Point du programme
Relier l’étude des relations de parenté entre les êtres vivants, et l’évolution.
 Caractères partagés et classification.
Attendus de fin de cycle pour ce point
 Mettre en relation différents faits et établir des relations de causalité pour expliquer :
o la classification du vivant,
o l’évolution des êtres vivants.
Pistes d’illustrations de ce point du programme avec Vigie-Nature École
 Niveau 1 : Participer à Vigie-Nature Ecole pour découvrir la variété des êtres vivants et utiliser des clés de
détermination.
Ce que l’élève apprendra :
L’élève sait se servir d’une clé de détermination, il ne pose des questions sur le vocabulaire inconnu.
 Niveau 2 : Voir que les espèces observées ont parfois des points en commun et que ces caractères
partagés sont à la base de la classification moderne, on peut utiliser pour cela des collections
d’êtres vivants vus dans la cours de l’établissement
Ce que l’élève apprendra :
L’élève sait remplacer un être vivant observé dans la classification en se basant sur des caractères observables
sur le terrain.
 Niveau 3 : Bien faire comprendre la différence entre une clé de détermination et la classification. Replacer
ces espèces dans la classification
Ce que l’élève apprendra :
L’élève sait faire la différence entre une clé de détermination et un arbre phylogénique.