
22/09/2015
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•Maladie auto-immune : cela signifie que le système de défense 
(système immunitaire), habituellement impliqué dans la lutte contre 
les agents étrangers (bactéries ou virus), «s’emballe» et se met à 
attaquer les propres éléments de l’organisme. 
•des mécanismes auto-immuns complexes qui attaquent les cellules 
chargées de synthétiser la gaine de myéline.
•Poussée inflammatoire : conséquence d’une destruction plus ou 
moins importante de la myéline
•Ce phénomène entraine des lésions à l’aspect scléreux (épais et 
dur), dispersées dans le système nerveux central. Ces lésions sont 
appelées plaques, d’où le nom de la maladie.
La SEP est une maladie extrêmement hétérogène d’un patient à 
l’autre, compte tenu de la variété des symptômes possible et de son 
évolution imprévisible.
Le diagnostic est difficile car il n’existe pas de test diagnostic 
spécifique. Il repose sur un faisceau d’arguments, en particulier sur la 
dissémination de signes cliniques dans le temps et dans l’espace, 
associée à une inflammation limitée au système nerveux central.
Les symptômes
Très variables, atteintes de diverses natures :
•troubles sensitifs : Fourmillements, Brûlures, Douleurs, 
Engourdissements.
•troubles moteurs et de coordination : Faiblesse 
musculaire, Troubles de la coordination des mouvements, 
Troubles de l’équilibre et de la marche.
•troubles oculaires : Vision double, Baisse de l’acuité 
visuelle avec douleur, Névrite optique.
•signes généraux : Fatigue, Anxiété,  Troubles de la 
concentration et de la mémoire.
Variété des symptômes :
•Pour certains patients, cela commence par des « fourmillements dans les 
jambes de plus en plus importants, des difficultés pour conduire». Pour 
d’autres, il s’agit «d’engourdissements au niveau des pieds, avec la sensation 
de marcher sur de la moquette». Pour d’autres encore, cela commence par 
un trouble visuel, « la perte de la vue du côté gauche.» 
Temporalité des symptômes
•La plupart du temps, après une poussée et notamment au début de la 
maladie, l’inflammation disparaît et des mécanismes de réparation, la 
remyélinisation, se développent ; la conduction nerveuse est améliorée, 
voire redevient normale et les symptômes s’atténuent ou même 
disparaissent.