1
vendredi
Père Emmanuel 07 51 56 12 08
N° 176 avril 2016
Chez les Romains,
c’étaient les Ides de
Mars, au Moyen-Âge
c’était le premier avril.
De quoi s’agit-il ?
Mais de la nouvelle
année bien sûr ! Pour-
quoi fait-on des farces le
premier avril ?
Lors de la mise en
place du nouveau calen-
drier, l’année commence
le premier janvier. Par-
tant, lors de l’ancienne
date de début de l’an-
née, les farceurs s’en
donnent à cœur joie tout
en gardant un signe de
foi en accrochant un
poisson dans le dos du passant !
Plus profane peut-être, le début du prin-
temps, l’équinoxe, le renouveau.
Pour nous Catholiques nous fêtons la
Pâque, la Passion, la Crucifixion, la Résurrection
de Jésus Christ. Ce sont les éléments de notre
Conversion, de notre Pardon, grâce au sacrifice
de l’Agneau de Dieu.
Nous sortons du Carême qui nous prépare à
cette fête. Carême qui nous aide à comprendre
toute la force du sacrifice du Fils de Dieu, de
Dieu lui-même.
Cette période à mon sens ne se justifie pas
par une somme de frustrations, mais plutôt par
un vivre avec, une certaine proximité avec le
Christ, en s’interrogeant peut-être sur notre
comportement un fameux jour de Pâques à Jéru-
salem !? Ce nouveau départ que nous préparons
et vivons tous les ans, après avoir « lavé » notre
âme, est d’autant plus gratifiant qu’il est bien
compris. Cette année tout particulièrement, an-
née Sainte, Année Jubilaire, sous tendue par la
MISERICORDE, revêt un caractère important.
Cette miséricorde qui
implique un couple :
quelqu’un qui la reçoit,
quelqu’un qui la donne
ou en fait preuve.
Cet Amour absolu de
Dieu à notre endroit qui
nous donne Jésus pour
le pardon de nos pé-
chés, de nos transgres-
sions. N’est-ce pas le
meilleur exemple de la
miséricorde, de Sa mi-
séricorde ?
Ne dit-on pas qu’il est
miséricor-DIEU ?
Pouvons-nous l’être ? Je
ne pense pas. Nous
sommes limités au par-
don et à l’oubli. Il me semble que la miséricorde
n’est pas de notre monde, elle nous dépasse.
C’est lorsque nous sommes au-delà du pardon
que l’on peut parler d’elle. Sommes-nous déjà
capables du pardon ?
De toute façon, la miséricorde de DIEU sera
l’ultime bienfait.
Revenons à la nouvelle année avec cette
fête de ques, précédée du dimanche des Ra-
meaux qui nous montre dans toute notre incons-
tance. Ce passage nous allons le vivre avec sa
veillée magique, c’est un bon, un grand moment
de vie et de fraternité dans le partage.
A cette occasion, chers Paroissiens de
Notre Dame de la Joie, je vous demanderai
d’avoir une tendre pensée et une prière pour
notre sœur, Evelyne JEANPIERRE qui est partie
dimanche. Vous la connaissiez tous, elle était la
« sacristaine » du samedi, elle animait des
Messes, et avant tout elle était d’une extrême
gentillesse. Elle va me manquer, je pense quà
vous aussi : sa présence un peu rude, ses chants
un peu forts vont enlever un petit bout à
l’ambiance de la Messe, je le regrette fort.
(suite page 2)
2
Chaque année, les cloches se « taisent »
dans toutes les églises du monde, du chant
du
Gloria
du Jeudi Saint jusquau
Gloria
de la
veillée pascale. Elles sonnent à nouveau pour
avertir croyants et non croyants que la résurrec-
tion du Christ est célébrée dans la joie par toute
l’Eglise.
Comme tous les objets liturgiques, elles
reçoivent une bénédiction avant d’être instal-
lées.
Fonction sociale
Avec l’Angélus, les cloches scandent le
temps matin, midi et soir.
Autrefois, le tocsin avertissait des grands
dangers (feux, épidémies, etc.).
Les cloches signalent aussi de grands évè-
nements nationaux comme, récemment l’anni-
versaire de l’armistice du 11 novembre 1918…
De la vie privée à la vie sociale
Les cloches confèrent un rayonnement pu-
blic à la célébration des
grands évènements de
la vie : baptême, ma-
riage, décès… Le quar-
tier ou le village sont
associés à la joie ou à
la peine que vivent ses
membres. Ainsi les dif-
férents jeux de cloches
sont un repère des évé-
nements cus par la
communauté.
Le langage des
cloches se doit d’être codifié, afin que leur rôle
de communication reste clairement lisible et co-
hérent pour tous.
Commission liturgique diocésaine
Poème
Quitte, voyageur,
Ton manteau d' absence
De sable et de cendre
Reviens à toi-même :
On frappe à ta porte
Marie-Françoise Picault
(suite page1)
Je pense qu’en votre nom et au mien, je
peux lui dire : « Tous les samedis à 18 heures, tu
seras là avec nous à jamais».
Pour conclure sur une note moins mélanco-
lique, Le Bulletin vous souhaite de très joyeuses
et très heureuses fêtes de Pâques. Qu’à leur re-
tour, les cloches soient généreuses avec les en-
fants pour qu’ils puissent faire une grande course
aux œufs, aux lapins et autres gâteries !
Jean-François
DENIER
DU
CULTE ?
Chers paroissiens de Bel-Air,
Ma sœur Yvette, Lucette CROS et moi ETY
avons distribué le Bulletin paroissial dans le quar-
tier de Bel-Air depuis des années.
L’âge, la maladie, les petits et grands bobos
nous empêchent aujourd’hui de poursuivre notre
action.Sachez que vous pourrez trouver le Bulle-
tin aux églises de Montaud et Côte-Chaude. Vous
pourrez également le trouver sur internet.
Je tente un petit appel pour savoir si un ou
plusieurs d’entre vous voudraient bien prendre
notre suite. Vous pourrez vous signaler à la mai-
son paroissiale.
Encore merci pour toutes ces années et
votre accueil favorable.
Nous nous reverrons à la Messe, à bientôt !
ETY, YVETTE, LUCETTE.
Note de la rédaction
: ce sont 100 exemplaires qui étaient ainsi distribués dans le quartier.
3
En cette année jubilaire de la miséricorde, le
pape François nous incite à accueillir le pardon de
Dieu.
Le Père Emmanuel et l’équipe d’animation pasto-
rale ont invité les paroissiens à venir à l’église de
Montaud le 16 ou 19 mars, après-midi, vivre un
chemin du pardon.
Ce chemin comportait différentes propositions
d’étapes : recueillement auprès des fonts baptis-
maux, des temps de ditation, possibilité d’une
rencontre personnelle avec un prêtre pour vivre
le sacrement de réconciliation, prière dans la
chapelle du Saint Sacrement. Enfin un moment de
convivialité était offert à la sortie.
Cette dernière étape a permis à ceux qui le sou-
haitaient de s’exprimer sur ce chemin proposé :
«
un retour sur les bons et moins bons moments
de sa vie, temps de silence, de repos, d’intériori-
té, de paix, la joie de parler avec un prêtre, un
moment d’émotions, grande simplicité et liberté,
un temps fort, le plaisir de voir des jeunes qui se
préparent à la
communion.
»
Des moments personnels pour accueillir la miséri-
corde de Dieu et s’ouvrir ainsi à une vie mieux
partagée avec les autres.
Merci à notre équipe pastorale pour cette invita-
tion.
Cécile
Un travail déquipe
« Quel travail ! » Beaucoup de ceux qui ont
vécu ce chemin du pardon ont remercié.
La préparation de ce chemin fut collective.
Il commença par une série de réunions entre des
représentants des Paroisse Bienheureux Antoine
Chevrier, Saint-Vincent de Paul et Notre Dame de
la Joie.
Puis une équipe de la paroisse, composée de
membres de l’équipe pastorale et de volontaires,
a pris le relais. Grâce aux réactions de certains,
le parcours a été affiné.
Et puis il y a eu tous ceux qui ont fait l’ins-
tallation, si belle avec le tableau de Rembrandt
et le grand sens esthétique de notre équipe
« Fleurs » MERCI À TOUS ET À TOUTES !
2. Baptistère
3.Miséricorde de
4. Évangile : fils
1. Vue d’ensemble
5. Lettre à Dieu
7. Merci mon Dieu
4
La grande salle de la Maison Saint-Antoine
était pleine pour entendre Madame Sheila Reyes
Aguilar et le Père Gérard Riffard témoigner de
leurs actions en faveur des migrants.
Ce qui était très intéressant, c’est que
l’action de chacun reposait sur deux points de
vue très différents : le Nicaragua est un pays
pauvre où les plus courageux doivent s’expatrier
dans les pays voisins pour gagner leur vie et ap-
porter un peu d’argent à leur famille. Sheila
Reyes s’occupe donc de défendre les familles
ainsi privées de certains des leurs Alors que
l’association
Anticyclone
s’occupe de suppléer
aux carences des institutions françaises afin de
fournir un abri, une aide administrative et un
peu de quoi vivre aux migrants venus d’ailleurs
qui viennent lui demander de l’aide.
Le Nicaragua est un pays dominé depuis
des décennies par un dictateur qui n’a pas su lui
donner une structure économique viable. De
plus, des étés secs ont entraîné la ruine de nom-
breux petits agriculteurs. La seule solution pour
survivre, c’est que les plus solides de la famille
aillent cherche du travail dans les pays voisins.
L’action de l’organisation RED qu’anime Sheila
Reyes Aguilar est double : elle se concerte avec
des associations de même type dans les pays qui
accueillent les travailleurs nicaraguayens pour
défendre leurs droits. En effet pour gagner le
plus possible, ces émigrés se laissent exploiter
outrageusement et subissent des conditions de
vie et de travail dangereuses pour leur santé.
Par ailleurs, l’association RED s’occupe
d’aider les familles privées de leurs hommes va-
lides. Il faut en particulier encadrer les enfants
orphelins ou les jeunes pour qu’ils nentrent pas
dans la drogue et le banditisme. Cette action
nécessaire montre que ce n’est jamais de gaité
de cœur que les migrants économiques quittent
leur pays et leur famille. Une action pour le dé-
veloppement économique du pays est bien sûr la
première condition pour éviter de tels déchire-
ments.
On présente souvent le Père Riffard
comme un homme entier qui a créé à Montrey-
naud une « filière » qui créerait un appel dont
la ville, submergée par les demandeurs d’asile,
se passerait bien. En fait, tout son discours a
consisté à mettre les institutions devant leur
responsabilités légales : la loi sur les réfugiés
n’est pas appliquée et il faut bien bricoler
quelques actions pour que les familles qui arri-
vent à Saint-Etienne trouvent les moyens de sur-
vivre et de défendre leurs droit à l’asile définis
par nos lois républicaines. C’est pourquoi, un
hébergement d’urgence est proposé quand il ny
a pas d’autre solution. Gérard Riffard a rendu
hommage aux autres associations qui agissent
pour donner un toit aux demandeurs d’asile.
L’asile politique est une nécessité, car au
Congo, par exemple, tout opposant au régime
en place doit souvent partir précipitamment
pour sauver sa peau. Il se trouve alors, qu’un
jour, certains de ces réfugiés, après avoir été
près de mourir en maintes occasions, arrivent à
Châteaucreux. Africains, ils demandent leur
chemin à un africain rencontré dans la rue, qui
l’adresse souvent au Père Gérard. Et alors, il
faut bien trouver des solutions. Si les services
sociaux n’ont rien pour les héberger, ils reste-
ront sur place.
Suit ensuite tout une bataille pour les ac-
compagner dans leurs démarches administra-
tives et le chemin est long. Et pour 80% d’entre
eux, leur demande dasile est déboutée : ils de-
viennent alors des « sans papiers », n’ayant pas
le droit de travailler, dépendants de l’aide cha-
ritable et risquant d’être arrêtés et renvoyés
chez eux, autrement dit condamnés à être mis
en prison dès leur descente d’avion, puis, sou-
vent, exécutés.
La parole a été donnée ensuite à l’associa-
tion
Passerelle
qui a montré comment elle veil-
lait à l’accompagnement social des migrants,
comme le faisait aussi Anticyclone. Une repré-
sentante de
Chrétien en action
a expliqué notre
action paroissiale à Notre Dame de la Joie. Un
autre groupe d’aide au logement d’une autre
paroisse a exprimé sa difficulté à faire durer son
aide.
En cette année de la miséricorde, l’église
nous appelle à nous mobiliser pour l’accueil de
ces migrants. Cela ne veut pas dire qu’à cer-
tains moments, il ne faut pas conseiller à cer-
tains « sans-papier » de rentrer au pays (où leur
situation serait plutôt meilleure qu’en France).
Mais les autres, il faut bien les accueillir et dans
la meilleure humanité.
Dans le dernier bulletin, il y a eu un appel
à cotiser pour
chrétiens en action
: grâce à
l’aide technique de la Passerelle, ce groupe a
réussi plusieurs belles insertions sociales. Pour
que ce beau travail continue, il faut que nous
soyons nombreux à contribuer financièrement
(formulaire dans le dernier numéro et aux ac-
cueils).
Pierre
5
Les jeunes des aumôneries (paroisse et Notre Dame d’Espérance), les en-
fants du Kté et les futurs communiants vont vivre une Fête de la Foi le
week-end du 30 avril et 1er mai.
La Fête de la Foi ? Qu'est-ce que c'est ?
Pendant un week-end à vivre en-
semble, les enfants vont se remémorer
ce qu'ils ont expérimenté durant cette
année de catéchèse et se rendre
compte de leur avancée dans la Foi.
Qui est Dieu pour moi aujourdhui ?
Chacun pourra pondre à cette ques-
tion.
Pour qu'un maximum de paroissiens puissent être présents lors de cette
célébration sans eucharistie, un repas partagé vous est propo dans les
salles St Pierre et St Paul à la sortie de la messe dominicale.
Votre présence est nécessaire pour que l'AVENIR de l'Eglise se sente soute-
nu et entouré.
Tous ensemble nous pourrons alors venir fêter notre Foi.
Nous vous attendons nombreux.
Dimanche 1er mai à 15h
à l’église de Montaud
Ces enfants veulent partager cette FOI avec vous,
leurs aînés, lors d’une célébration de clôture.
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !