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Expertise indépendante dans le cadre du projet de
renforcement et de restructuration du capital de
Lafuma annoncé le 4 octobre 2013
Le 4 octobre 2013, Lafuma (la « Société », le « Groupe »), société cotée sur le
compartiment C de la bourse NYSE Euronext à Paris, a annoncé un projet de
renforcement et de restructuration de son capital en trois étapes.
La première étape est une augmentation de capital de 35 m€, au prix unitaire de 14 €,
réservée à l’un des principaux actionnaires de la Société, Calida Holding AG, société
mère de Calida France(« Calida », « l’Initiateur »), Calida France détenant déjà 15,3%
du capital ( 12,97% des droits de vote). Outre Calida France, il existe quatre autres
actionnaires significatifs : Comir, CDC Elan Entreprises PME, M. Jean-Pierre Millet et
BNP Paribas Fortis, détenant respectivement 20,0%, 14,6%, 11,8% et 7,0% du capital,
soit 53,4% au total du capital (59,6% des droits de vote). Le flottant représente le
solde, soit 30,7% du capital.
La deuxième étape, conséquence directe de la bonne fin de la première, est une offre
publique initiée par Calida. A l’issue de l’augmentation de capital réservée et compte
tenu de l’abandon de droits de vote double qui fera également l’objet d’une décision
de l’AGE, Calida détiendrait 50,6% du capital et des droits de vote de Lafuma et
aurait donc franchi à la hausse les seuils de 30% et 50% du capital. Conformément à
la réglementation boursière, Calida, déposerait une offre publique d’achat simplifiée
(« l’Offre », « l’OPAs ») sur la totalité du capital; le prix d’offre envisagé de 14 € (« le
Prix d’Offre ») correspondant précisément au prix de souscription à l’augmentation
de capital réservée. Calida a également précisé que, à l’issue de cette offre et à
supposer que les résultats le permettent, elle n’avait pas l’intention de demander un
retrait obligatoire des actions de la Société.
La troisième étape consiste en une seconde augmentation de capital d’un montant de
10 m€ avec maintien du droit préférentiel de souscription et un prix d’émission de
9 €. Pour les actionnaires de la Société qui auraient décidé de ne pas profiter de la
liquidité offerte par l’OPAs et qui se porteraient acquéreurs de droits de souscription
sur le marché, cette dernière étape est un moyen de réduire la dilution consécutive à
l’augmentation de capital réservée.
Ces trois étapes, qui sont interdépendantes, sont désignées ci-après l’Opération.
La Société a décidé de mandater un expert indépendant avec un double objectif :
(i) fournir au Conseil d’Administration un éclairage sur les conditions financières
envisagées pour l’augmentation de capital réservée et l’OPAs, (ii) répondre aux
exigences éventuelles de la réglementation boursière.
S’agissant de l’augmentation de capital réservée, le Conseil d’Administration de la
Société a souhaité se placer sous la disposition de l’article 261-2 du Règlement
Général de l’AMF : « Tout émetteur qui réalise une augmentation de capital réservée avec une
décote par rapport au cours de bourse supérieure à la décote maximale autorisée en cas
d’augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription et conférant à un actionnaire,
agissant seul ou de concert au sens de l’article L. 233-10 du code de commerce, le contrôle de
l’émetteur au sens de l’article L. 233-3 dudit code, désigne un expert indépendant qui applique les