NOTRE FAUST
Saison 2
Texte de
Stéphane Bouquet, Robert Cantarella,
Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude
Mise en scène
Robert Cantarella
Production R&C
Nanterre Amandiers
Contact : Altermachine
Camille Hakim Hashemi : +33 615 56 33 17 - [email protected]
Elisabeth Le Coënt : + 33 610 77 20 25 - [email protected]
Nicolas Maury, Rodolphe Congé, Cécile Fišera, Charlotte Clamens, Emilien
Tessier, Agathe Bonitzer
Distribution en cours
Assistant à la mise en scène : François- Xavier Rouyer
Décor : Elodie Dauguet
Costumes : Constance de Corbière
Lumières : Philippe Gladieux
Musiques : Rébecca Meyer et Alexandre Meyer
Photo : Christophe Raynaud de Lage
Notre Faust saison 2 est une série théâtrale.
L’aventure de Notre Faust a commencé en 2012 à la Ménagerie de verre à Paris.
L’enjeu était de mêler les conventions de la série télé à un grand mythe théâtral. Trois
auteurs (Stéphane Bouquet, Robert Cantarella et Liliane Giraudon) ont écrit ensemble
« le pilote » créé dans le cadre du festival Etrange Cargo .
Fort de ce premier travail , Théâtre ouvert qui inaugurait en 2014 une nouvelle
programmation consacrée aux écritures contemporaines, a proposé de créer l’intégrale
de la saison 1, soit 5 épisodes. Aux auteurs à l’origine du projet, se sont adjoints
Nicolas Doutey et Noëlle Renaude. Tous les codes et les méthodes de travail d’écriture
et de répétitions des séries ont été alors entrelacés : Suspens, retournement,
foisonnement de personnages et d’intrigues, dialogues cliffhangers, les séries offrent
aujourd’hui un matériau narratif passionnant et le théâtre a tout intérêt à aller y voir pour
ressourcer ses intrigues et ses formes.
Du simple point de vue de l’écriture, les séries ont appris aux cinq auteurs, que
l’écriture collective était une solution efficace pour libérer l’imaginaire.
Notre Faust devient un spectacle proprement jubilatoire, un véritable bol d’air théâtral,
qui propose un théâtre radicalement affirmatif, sans faux-semblant et sans détour. S’il y
a de la bousculade et un certain sens réjouissant de l’abrupt dans ce spectacle, il se
combine également à une forme de souplesse, de continuité et de disponibilité à la
dimension positivement théâtrale de ce qu’on voit : Notre Faust ne nous demande à
aucun moment d’oublier qu’on est au théâtre, le théâtre ne s’y excuse jamais d’être
théâtre mais au contraire s’y affirme dans sa singularité, et met au premier plan la
jubilation du jeu, l’inventivité des modalités de parole, la créativité de l’instant.
Notre Faust saison 2 sera donc, comme la première saison, un grand atelier d’écriture
collective où il s’agira moins d’être un auteur et de défendre un univers que de poser
des questions au mythe de Faust et à la représentation.
Car si Notre Faust est un jeu, c’est un jeu sérieux comme le diable. Henri Faust, à la fin
de la saison 1, comprenait soudain que le pacte contemporain qu’il avait signé avec
Méphisto était un leurre : ses volontés seraient toujours réalisées mais à une condition
finalement terrifiante : que plus personne, jamais, ne l’aime.
Que va faire Henri Faust, ostéopathe dépressif, de ses nouveaux pouvoirs si cruels.
Tenter de prendre le diable à son propre jeu ? Inventer de rentables et juteuses
entreprises du mal ? Chercher le pardon auprès d’un dieu personnel ? Tenter de
ressusciter sa femme ? Se perdre dans le sexe ? Et pourquoi pas tout à la fois ?
L’aventure continue au théâtre Nanterre Amandiers en 2017 !
La Compagnie R & C est une association fondée par Robert Cantarella et
Constance de Corbière ayant pour objectifs et missions de développer la recherche des
formes artistiques en complément des activités de diffusion et de production de
spectacles destinés à la scène.
Cette association puise son inspiration dans l’appropriation par les artistes du modèle
de recherche dans les entreprises et leurs départements consacrés à la R & D, en
investissant et détournant les codes de ces champs à priori éloignés des formes
artistiques. La valeur économique, sociale et politique est ainsi réinterrogée pour ouvrir
de nouvelles zones de partage.
En regard de l’évolution de nos modes quotidiens de représentation, R & C traverse et
explore les autres savoirs et les approches nouvelles mêlant différentes disciplines
artistiques comme le théâtre, l’écriture, les arts visuels, le cinéma, la philosophie pour
imaginer des formes indisciplinées sans oublier les fondamentaux de l’histoire de l’art
du théâtre.
La recherche ne peut se concevoir sans la pédagogie et la transmission tant auprès
d’artistes en formation continue qu’auprès du public amateur. Cette mission de service
public est la condition d’un art sans cesse renouvelé et diffusé au plus grand nombre.
Pour remplir ces objectifs R & C a formé une équipe d’artistes autour du metteur en
scène et réalisateur Robert Cantarella afin de participer à cette R & D en art.
L’EQUIPE DE CREATION
Robert Cantarella
Est à Marseille. Il suit une formation aux Beaux-Arts de Marseille, est ensuite élève
d'Antoine Vitez à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot.
Il fonde en 1983, le Théâtre du Quai de la Gare, crée, en 1985, la Compagnie des Ours
avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle. En 1987,
c’est la création d'Inventaires de Philippe Minyana, à Nouvelles Scènes (Dijon). La pièce
connaît marque le début d'une amitié et d'un compagnonnage avec l’auteur, dont
Robert Cantarella monte successivement Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers
(1991), Drames Brefs 1 (1996), Anne-Laure et les fantômes (1999), Pièces (2001), Ça
va (2005). Ensemble, ils cosignent la mise en scène du Sang chaud de la terre de
Christophe Huysman. Depuis 1989, Robert Cantarella a mis en scène des pièces aussi
bien classiques que contemporaines, notamment Le Voyage d'Henry Bernstein,
Divertissements touristiques de Noëlle Renaude, Sourire des mondes souterrains de
Lars Nören, Le Siège de Numance de Cervantès (Festival d'Avignon, 2012), J'étais
dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Sa Maison
d'été de Jane Bowles, Oncle Vania de Tchekhov, Hamlet, de William Shakespeare, Le
Chemin de Damas, d'August Strindberg et Hyppolite de Robert Garnier pour le Festival
d’Avignon 2007. Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité
régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Berlin, Cannes,
Avignon, Rabat, Lausanne ainsi qu’à la Fémis à Paris.
En 1997, il est co-auteur avec Jean-Pierre Han, du manifeste Pour une formation à la
mise en scène, éditions Entre/Vues. En 1999, il crée « l'Association Théâtres Écritures »
ayant pour objet la réalisation et la publication d'une revue intitulée Frictions, pour
favoriser la réflexion et la recherche dans le domaine du spectacle. Par ailleurs, il
collabore régulièrement à des revues littéraires, théoriques ou poétiques comme
Vertigo, Lignes, Fusée, Communication, Frictions, If.
Il est nommé directeur du Centre Dramatique National de Dijon en juillet 2000. Il publie
en 2004 sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par
Michel Surya et réalise en 2005 un premier documentaire Carrosserie.
De décembre 2005 à mars 2010, il a été co-directeur du CentQuatre à Paris, avec
Frédéric Fisbach, un lieu de résidence d’artistes à l’emplacement des anciennes
pompes funèbres de Paris.
Aujourd’hui, il continue de commander des nouveaux textes, à Christophe Honoré,
Philippe Minyana et Noëlle Renaude et est lui-même l’auteur de performance comme
Faire le Gilles sur les cours de Gilles Deleuze.
Stéphane Bouquet
Après des études en économie de la culture et sociologie, Stéphane Bouquet se
consacre à l’écriture comme poète, critique et scénariste. Il est l’auteur de Nos
amériques, Un Peuple, Le Mot Frère, Un Monde existe, Dans l’année de cet âge
publiés aux éditions Champ Vallon. Il traduit des ouvrages de poésie américaine. Il
a écrit plusieurs ouvrages sur le cinéma, Clint fucking Eastwood, Beate avec
Claire Denis, Gus Van Sant, S.M. Eisenstein, Il Vangelo secondo Matteo, une
étude sur un film de Pier Paolo Pasolini. Il est l’auteur de scénarii, notamment pour
les réalisateurs Sébastien Lifschitz, Patric Chiha, Yann Dedet, Valérie Mréjen. Il est
aussi dramaturge et interprète de pièces chorégraphiques, entre autres avec
Mathilde Monnier. Il a occupé les fonctions de directeur du programme
pédagogique « Danse et Cinéma » à l’Ecole de danse contemporaine du CCN de
Montpellier, E.xe.r.ce.
Stéphane Bouquet a été pensionnaire à la Villa Médicis, Rome, en 2003-2004.
Nicolas Doutey
Il est membre fondateur, en 2002, de la revue de création [avant-poste]. Écrivain de
théâtre, ses pièces Je pars deux fois et Jour (éd. Théâtre Ouvert, 2013) sont mises en
espace par Alain Françon en 2011 à Théâtre Ouvert et réalisées pour France Culture
par Alexandre Plank et Baptiste Guiton en 2012, Théâtre et Amitié (revue If, n°37, 2013)
a été mise en scène par Marc Lainé en 2013 à Marseille dans le cadre du festival
Actoral.
Depuis 2011, il assiste Alain Françon pour plusieurs de ses mises en scène (travail sur
Beckett, Bond, Tchekhov, Handke).
Il mène également une réflexion de philosophie du théâtre, et a achevé en 2012 une
thèse consacrée à Samuel Beckett. Il codirige avec Denis Guénoun la collection
« Expériences philosophiques » aux Solitaires Intempestifs. Après avoir enseigné à
l’Université de Montréal et à Paris-Sorbonne, il intervient à l’ENSATT (Lyon) et à la
Manufacture (Haute École de Théâtre de Suisse Romande, Lausanne).
Liliane Giraudon
Vit à Marseille. Son travail d’écriture, situé entre prose (la prose n’existe pas) et poème (un
poème n’est jamais seul) semble une traversée des genres. Entre ce qu’elle nomme «
littérature de combat » et « littérature de poubelle », ses livres, publiés pour l’essentiel aux
éditions P.O.L dressent un spectre accidenté. A son travail de « revuiste » (Banana Split,
Action Poétique, If, La gazette des jockeys camouflés…) s’ajoute une pratique de la lecture
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