Blanches
de Fabrice Melquiot
C R É A T I O N 2 0 1 3
Durée: 60 min
Spectacle tout public à parr de 7 ans
****
Mise en scène
Patrick Séraudie
Interprétaon
Anouchka Pasturel et Claude Sanchez
Lumières et Photos
Carole China
Son
Joël Abriac
Costumes
Noémie Le Tily
Graphisme
Pascale Taulier
La Compagnie Théâtre Folavril présente
CONTACT DIFFUSION
Silvia DE PILLA
06.04.52.01.43/ 09.53.19.01.63
theatre.fola[email protected]
c/o Associaon L’Ecluse
21 rue des Poers
31000 Toulouse
Mémé Blanche partage une grande complicité avec sa pete lle Ouais.
Ensemble, elles jouent au badminton et se racontent des histoires ...
Ouais a la langue bien pendue. Elle ressemble à sa grand-mère, qui boit du vinaigre,
l’amène danser à la guinguee, lui raconte la vie de Calamity Jane, lui apprend à ne
pas être une bonne élève et, à sa manière, lui forge le caractère… Et puis, Pépé Lulu est
mort il y a trois mois et Mémé Blanche a besoin de compagnie.
Mais, au l des jours, elle a des réacons inaendues, imprévisibles. Blanche
est devenue bizarre. La pièce parle de liaon et ouvre des passerelles entre vieillesse
et enfance, mémoire et transmission. Elle aborde par des mots simples, avec tendresse,
humour et légèreté la maladie d’Alzheimer.
« Fabrice Melquiot met en mot le processus de dérèglement de la mémoire. Mémé
Blanche oublie pet à pet, puis surgissent les obsessions. Elle veut que Léon Zitrone
commente son enterrement à la télévision, plus tard elle l’accuse de lui avoir volé son
argent, puis sa tête. Ouais va essayer symboliquement de sauver la tête de sa grand-
mère en lui orant un voyage en montgolère pour aller discuter avec Zitrone, monté
au ciel.
Ouais va devenir une pete Blanche, en accompagnant sa grand-mère dans la mort.
La pièce est touchante, drôle, tendre. Il y est queson de transmission, de rituel de
passage, d’amour, des morts que l’on porte en soi, de fantaisie. Blanches ne comporte
aucun pathos, bien au contraire, c’est un hymne à la vie, jusqu’au dernier soue. »
Le Matricule des Anges n° 114 – juin 2010
Les petes lles qui disent ouais ne disent pas oui à tout.
Les grands-mères qui disent non à tout bout de champ se sont quand même mariées
un jour.
Les petes lles qui s’appellent Ouais ne disent pas non à tout ; mais elles refusent
d’écrire noir sur Blanche.
Les grands-mères, parfois quand elles disent oui, ça veut dire non.
Les petes lles se remplissent de trous à mesure qu’elles grandissent : des trous de
solitude, d’amour, de joie, de peur, de chagrin, des trous qui sont autant de quesons.
Cest leur façon d’habiter le monde.
Les grands-mères se remplissent de trous à mesure qu’elles disparaissent : des trous de
solitude, d’amour, de joie, de peur, de chagrin, des trous qui sont autant d’oublis.
Cest leur façon de quier le monde.
Entre Ouais et sa grand-mère, c’est une histoire de trous, comme dans les robes de
dentelle.
Fabrice Melquiot
Blanches
Note de mise en scene
D’abord un travail sur la complicité.
Complicité d’une pete lle avec sa grand-mère qui
lui ressemble tant et qui lui donne un autre regard
sur la vie. Complicité dans le jeu. Complicité dans
le partage de souvenirs confus et d’images volées
au passé qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant
rêveur. Complicité de l’enfance et de la vieillesse
qui se retrouvent dans le refus du faussement
sérieux des adultes.
Une scénographie dépouillée, des lieux
suggérés par quelques signes, des photos jaunies,
un papier peint du siècle dernier pour installer les
trous de dentelles de la mémoire.
Patrick Séraudie
La compagnie Théâtre Folavril est installée à Labège (Haute-Garonne) depuis
1985. A travers ses spectacles, aux formes souvent insolites, elle explore diérents
écrits passant de Rimbaud ou Michaux à Becke et Ibsen pour connuer avec des
textes contemporains. Son directeur arsque Patrick Séraudie signe la plupart des
mises en scène.
Après « Le venin du théâtre » de Rodolf Sirera puis « L’homme poubelle »
de Matéï Visniec, la compagnie s’est penchée sur l’univers de Javier Toméo avec «
Histoires minimales » : les textes, instantanés dramaques, sont présentés dans une
boite support hommage au Bauhaus. Et poursuit avec « Comme à la radio ou les
nouveaux impromptus culinaires » en hommage à Jean Anthelme Brillat-Savarin.
Parallèlement à son travail de créaon, la compagnie mène une réexion sur
les relaons théâtre-éducaon et réalise des acons innovantes en milieu scolaire et
universitaire.
Signataire de convenons avec des associaons d’éducaon populaire, elle a, entre
autre, piloté les projets Théa (découverte d’auteurs dramaques contemporains
jeunesse).
Ce travail, mené en lien avec l’ACSE l’a amené à s’interroger sur les quesons
de la discriminaon, de l’histoire de l’immigraon et de la colonisaon.
Dernièrement, elle s’est associée à l’AGIT pour monter « Une Tempête » d’Aimé Césaire
puis elle a réalisé un spectacle-concert-hommage au Velvet Underground et autre
passagers dans la tourmente : « Addict - Théâtre Rock » puis a exploré l’univers de
Henry Bauchau avec « Diome et les lions ».
Elle depuis 2012 met en chaner un triptyque sur la famille avec des textes de Claudine
Galéa et Fabrice Melquiot.
La Compagnie Théâtre Folavril fait pare de l’Associaon L’Ecluse, structure
de producon et diusion de spectacle vivant, mutualisée avec 3 autres compagnies
toulousaines: Danse des signes , Compagnie D.N.B et Comme Une Compagnie.
La Compagnie
1 / 21 100%