”
C. Hervé déclare ne pas avoir de
liens d’intérêts.
La Lettre du Cancérologue • Vol. XXII - n° 10 - novembre 2013 | 371
ÉDITORIAL
AVIS AUX LECTEURS
Les revues Edimark sont publiées en toute indépendance et sous
l’unique et entière responsabilité du directeur de la publication et du
rédacteur en chef.
Le comité de rédaction est composé d’une dizaine de praticiens (cher-
cheurs, hospitaliers, universitaires et libéraux), installés partout en
France, qui représentent, dans leur diversité (lieu et mode d’exercice,
domaine de prédilection, âge, etc.), la pluralité de la discipline. L’équipe
se réunit 2 ou 3 fois par an pour débattre des sujets et des auteurs
à publier.
La qualité des textes est garantie par la sollicitation systématique d’une
relecture scientifi que en double aveugle, l’implication d’un service de
rédaction/révision in situ et la validation des épreuves par les auteurs
et les rédacteurs en chef.
Notre publication répond aux critères d’exigence de la presse :
· accréditation par la CPPAP (Commission paritaire des publications et
agences de presse) réservée aux revues sur abonnement,
· adhésion au SPEPS (Syndicat de la presse et de l’édition des profes-
sions de santé),
· indexation dans la base de données INIST-CNRS,
· déclaration publique de liens d’intérêts demandée à nos auteurs,
· identifi cation claire et transparente des espaces publicitaires et des
publi rédactionnels en marge des articles scientifi ques.
et psychologie). Chacune d’entre elles est constituée de chercheurs
etdecliniciens associés aux représentants des patients.
La transparence entre les 2 commissions concernant leurs travaux est
larègle ; ainsi, les comptes-rendus circulent alors que s’y trouvent bon
nombre d’informations scientifi ques, mais aussi politiques et économiques.
Grâce à cette transparence, de véritables débats ont été construits et menés,
et c’est le fruit de ces réfl exions que nous qualifi erons d’éthique médicale.
Réfl exions qui sont bien sûr fi dèlement retranscrites ici.
Qu’il me soit permis de saluer le travail ainsi accompli, car il permet
d’yvoir plus clair, notamment en ce qui concerne les parcours de données,
d’une part, et la place des généralistes et de la prévention, d’autre part,
etcedans l’orientation, la prise en charge, le suivi et même la légitimité
depenser la médecine palliative avant même la fi n de la vie, à partir
detravaux récents sur ce sujet. Que, en situation de recherche, un nombre
aussi grand de correspondants professionnels de santé se sentent investis
d’uneresponsabilité collective est un grand pas qu’il faut ici saluer.
C’estl’augure d’une évolution de la médecine, traitant mieux, oudemanière
plus individualisée, au lieu de faire signer au patient de manière
systématique (pour ne pas dire mécanique) des notices d’information envue
del’obtention d’un consentement légal. C’est une évolution quipermet
laprise deconscience de ce que recèle d’humanité unepersonne malade
qui espère en le progrès de la médecine, certes, mais aussi en unmédecin
qui partage les informations qu’il détient, ses certitudes et ses doutes, pour
un éclairage le plus fi dèle possible de la stratégie qu’il propose aupatient.
Moment de vérité et d’humanité. Au-delà de cette clairvoyance que
partage le médecin avec son malade, les professionnels, s’ils ne veulent
pas simplement obéir à un système, se doivent de l’évaluer et d’en montrer
lesfailles. C’est de leur devoir.
La médecine est en eff et une pratique sociale comme une autre,
quise mêle aux incertitudes des voix des autres pratiques sociales.
En ce sens, elleparticipe au bien-être économique de la société.
Elleinterpelle constamment le lien social, s’adressant aux individus les
plus vulnérables. Ainsi, c’est un merveilleux observatoire de notre société
dans son humanité… Les textes qui suivent s’inscrivent dans ce sens.
Ilstémoignent de l’excellence des intentions des professionnels de santé,
mais également de la nécessité d’une grande compréhension des diffi cultés
du métier parlespatients.