Les citadins de l’Alberta (Calgary et Edmonton) ont davantage tendance à indiquer une
détérioration du réseau de transport, tandis que les résidents du Manitoba (Winnipeg)
sont deux fois plus enclins que les autres à penser que leurs rues et leurs quartiers sont
moins sécuritaires qu’avant.
3. De quelles manières croyez-vous que la présence de différentes communautés
ethniques s’est avérée positive, ou non, pour votre ville?
Près de six répondants sur dix (58 %) indiquent un ou plusieurs effets positifs liés à la
présence de communautés ethniques dans leur ville. D’abord et avant tout, ils considèrent
que la diversité ethnique a enrichi le milieu local des arts et de la culture (30 %); d’autres
disent qu’elle a fait de leur ville un endroit plus dynamique et intéressant (15 %), qu’elle
a permis l’avancement de la tolérance et de la compréhension (9 %), qu’elle a favorisé les
liens entre la ville de le reste du monde (9 %) et qu’elle a apporté l’immigration
nécessaire pour combler des emplois locaux (9 %).
Un tiers (34 %) de la population urbaine au Canada indique également des effets négatifs
liés à la diversité ethnique dans la ville, principalement en termes d’une mauvaise
adaptation des nouveaux venus face aux valeurs et aux comportements canadiens (12 %),
d’une augmentation de la criminalité et de la violence (12 %) et d’une plus grande
tension sociale entre les communautés (8 %).
Les résidents de Vancouver et les Canadiens qui ont un diplôme universitaire se montrent
plus positifs envers la contribution des communautés ethniques pour les arts et la culture,
alors que les citadins de l’Alberta sont plus enclins à manifester leur préoccupations
quant à la criminalité.
4. Dans quelle mesure avez-vous l’impression que vous et votre famille êtes
vulnérables à chacun des types de risques associés au fait de vivre dans votre ville?
Le sondage a interrogé les citadins du Canada sur leur sentiment de vulnérabilité
(personnelle ou familiale) face à quatre types de risques liés à la vie urbaine. Pour
chacune des sources de risques, peu de répondants disent sentir un risque très élevé, ils
sont plutôt portés à croire qu’il y a un risque élevé lié à la sécurité personnelle (10 %), à
l’environnement et aux phénomènes météorologiques (8 %) ou à la santé personnelle
(7 %); dans chaque cas, près d’un tiers des répondants ont indiqué un risque modéré,
tandis que la majorité indique un risque faible. Comparativement, seuls 3 % des
répondants disent sentir un risque élevé lié aux actes terroristes dans la ville, contre 83 %
qui le considèrent de faible à nul.
Les citadins du Manitoba sont deux fois plus enclins à indiquer un risque lié à la sécurité
et à la criminalité, tandis que les résidents de l’Ontario et de Vancouver se disent
davantage vulnérables quant aux risques pour la santé en milieu urbain. Les résidents de
Montréal indiquent presque deux fois plus que les autres un risque lié à l’environnement
et aux phénomènes météorologiques. Les résidents des centres-villes des grandes
agglomérations canadiennes se sentent plus vulnérables face aux actes terroristes.