Quercus (2) : des fortes attaques de Phylloxera quercus ont été relevées sur plusieurs sites, avec des
décolorations très marquées et une production abondante de miellat.
Rappel biologie : très petits pucerons rosés, présents uniquement sur la face inférieure des feuilles. La
salive toxique provoque des taches jaunes pouvant évoluer en formations nécrosées par la suite.
Myzus cerasi sur cerisier (1). La période à risques principale est passée. A partir de juin-juillet, les ailés
apparaissent et migrent sur les hôtes secondaires.
Évaluation des risques : le climat actuel est favorable au développement des populations de pucerons. Les
auxiliaires naturels (coccinelles) sont arrivés tard en saison dans les cultures, mais commencent à limiter
les populations. Attention à bien surveiller les lots de persistants après la taille !
Colonie d’ d’Aphis spiraecola sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Aphis pomi sur Malus domestica
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de Phylloxera quercus
sur chêne vert
(Source : GIE FPSO)
3. Chenilles défoliatrices
Observations I II III
Nb
observations
sur 99
Nb entreprises Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 15 visites
Intensité
d'attaque
Chenilles 5 9 2 16 9 16% 60% 1,8
16 diagnostics (16% des observations) ont été réalisés sur 10 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 60% des entreprises.
Buxus (7)
Lavatera (1), Choisya (1),Viburnum (1),Osmanthus(1),Corylus (1), Ficus carica (1), Callistemon (1),
Euonymus (1), Abutilon (1)
Ce ravageur est au troisième rang sur cette période d’observations.
Sur Buxus (7), les attaques de pyrale du buis Diaphania perspectalis sont généralisées en hors-sol
comme en pleine terre, avec des pressions moyennes à fortes et des dégâts en augmentation par rapport
à 2014. Une grande partie des chenilles de la 2ème génération sont en fin de cycle.
Dégâts et biologie : voir BSV N°5 Pépinière-2014.
Évaluation des risques : des défoliations importantes peuvent encore être observées suivant les sites,
mais une partie des chenilles va bientôt se nymphoser. Il est donc déjà temps de penser à la prochaine
vague de piégeage.
Gammes des persistants : Choisya (1), Viburnum (1), Osmanthus(1), Callistemon (1), Euonymus (1), des
attaques de tordeuses sont observées dans les jeunes pousses. Suivant les espèces, il peut s’agir de la
tordeuse de l’œillet Cacoecimorpha pronubana.
Évaluation des risques : mettre en place le piégeage pour suivre les dynamiques de populations et les vols
du ravageur.
Sur Lavatera (1) et Abutilon (1), il s’agit d’attaques de la foreuse des malvacées Crocidosema plebejana.
Sur certains lots très touchés, on observe une absence de floraison.
Morphologie : petits papillons, les mâles sont brun foncé à noir, avec 2 taches blanches sur l'aile
antérieure, sans pli sur la partie costale contrairement aux femelles. Les femelles sont brun clair, avec un
motif brun foncé sur l'aile antérieure, qui ne dépasse pas la moitié de l'aile. La chenille est blanchâtre
à brun jaunâtre/rougeâtre et mesure 8-10 mm.
Biologie : dans les régions tempérées, les adultes sont présents toute l'année (pas de diapause) et
plusieurs générations se succèdent. Les pontes sont isolées près des bourgeons terminaux. Les premiers
stades larvaires se nourrissent de feuilles, protégés sous des fils de soies, puis forent de galerie dans les
bourgeons/jeunes tiges. La nymphose a lieu dans des feuilles desséchées ou tissées de soies.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Pépinière - N°7 – 28 juillet 2015 4 / 16