OBSERVER – Sources de lumières colorées
Chap. 3 Sources de lumières colorées
Activité : Les lampes au quotidien Page 4 / 6
Question 8
1- Une lampe halogène comme ci-contre est une lampe à filament dans laquelle on a introduit un gaz
permettant de limiter l’usure du filament et de diminuer les pertes énergétiques en travaillant à
haute température.
Concernant le diagramme de répartition en longueur d’onde d’une lampe halogène par rapport à
celui d’une lampe à incandescence, choisir les propositions possibles parmi les suivantes :
ce diagramme est discontinu.
le rapport de l’intensité totale émise en lumière visible sur l’intensité totale émise en lumière
invisible (IR et UV) est plus important.
le rapport de l’intensité totale émise en lumière visible sur l’intensité totale émise en lumière
invisible (IR et UV) est moins important.
il n’y a plus de radiations IR.
Comment fonctionne une lampe halogène ? (Pour info)
Elles éclairent mieux, et durent plus longtemps que les ampoules classiques. Alors qu'une ampoule classique ne dure
guère plus de 800 heures, une ampoule halogène peut durer plus de 2000 heures.
Depuis les ampoules de Thomas Edison à l'exposition universelle de 1881, dont les filaments de carbone émettaient
difficilement une faible lumière orange, de nombreux progrès ont été faits. Le filament, d'abord : dans la plupart des
lampes, il est en tungstène, un métal qui résiste à de très hautes températures (plus de 3410°C). Du coup, on peut
chauffer le filament à plus de 2900°C et obtenir une forte lumière. Le problème, c'est que l'incandescence conduit à
l'évaporation du métal, donc à la rupture prématurée du filament. De plus, le métal évaporé se dépose sur le verre de
l'ampoule, atténuant ainsi sa transparence.
Dans les années 30, on remplit donc les ampoules avec un gaz inerte (argon ou krypton), limitant cette évaporation.
C'est encore la technique des ampoules classiques. En 1958, on trouve enfin une solution pour réduire l'usure du
filament : les gaz halogènes (de halos, qui signifie sels), comme l'iode ou le bromure de méthyle. Ces gaz ont la
faculté de capturer et de libérer les atomes de tungstène qui se détachent du filament
Attention : fragile
Pour augmenter encore la luminosité, il faut réduire le diamètre du filament. Mais au-delà de quelques dixièmes de
millimètres, il se rompt. On utilise donc des filaments torsadés. Reste le problème de la paroi de l'ampoule : le verre
ne résiste pas à des telles températures. L'ampoule est donc en quartz, un matériau plus résistant à la chaleur mais
aussi plus fragile. C'est pourquoi il ne faut pas toucher l'ampoule avec les doigts : la fine pellicule de graisse déposée
à la surface va "griller" quand on allume la lampe. Résultat : une couche opaque qui nuit à la luminosité, et une
surchauffe locale qui risque de faire éclater l'ampoule.
Rayonnement nocif
Comme la température des lampes halogènes est plus élevée que celle des lampes classiques, le spectre d'émission
est décalé vers le bleu. Du coup la lumière émise est plus "blanche" que les lampes à incandescence. Elle donne
Lorsqu'il est porté à incandescence, le filament
perd ses atomes de tungstène. Arrivés à la paroi
de l'ampoule, plus froide, ces derniers sont
capturés par les atomes de d'halogène, qui
circulent dans l'ampoule. Quand cet assemblage
arrive à nouveau à proximité du filament, il se
casse et libère les atomes de tungstène qui se
redéposent sur le filament.
Ce processus n'est pourtant pas éternel : les
atomes se redéposent de manière aléatoire, et
le filament est donc aminci à certains endroits
et épaissi à d'autres. Les zones amincies
finissent donc par céder un jour ou l'autre.