Suppl©ment © l`Ichthyologie fran©aise

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SUPPLEMENT
A L'ICHTHYOLOGIE FRANÇAISE,
SUPPLEMENT
A L'ICHTHYOLOGIE FKANCAISE,
Le ROI
,
ayant daigné recevoir l'hommage d'un
mon ouvrage m'a
exemplaire de
suivante
,
adresser la lettre
fait
:
INTENDANCE GENERALE
DE LA
Paris, le 10 janvier i838.
LISTE CIVILE.
DIRECTION CENTRALE.
Monsieur
,
j'ai
de m'écrire au
reçu la lettre que vous m'avez
sujet
fait
l'honneur
de l'exemplaire de votre ouvrage sur
hommage au Roi.
hommage et a fait déposer
rifhtliyologie française, dont vous avez fait
S.
M.
a bien voulu agréer cet
cette intéressante publication
,
dans
la
bibliothèque
du
Palais
royal.
Recevez,
ma
Monsieur, l'assurance de
considération dis-
tinguée.
Le Pair de France,
Intendant géuéral de
Signé
M.
V^allot
,
Docteur Médecin
,
la
Liste civile,
de Bondy.
: €'<=
professeur d'Histoire naturelle
à Dijon.
Encouragé par un
.suffrage aussi
doublé d'efforts pour perfectionner
fais
un devoir de publier
recherches.
honorable,
mon
le résultat
j'ai
re-
travail, et je
me
de mes nouvelles
I
RECHERCHES ICHTHYOLOGIQUES.
L'étude des poissons présente divers obstacles
eux,
les
mêmes
:
parmi
servent à indiquer des poissons diff'W ens
noms ont
tandis que différens
poisson
;
placer l'abus de l'emploi des noms, dont
faut
il
en
il
est résulté
dans
sion qui serait inextricable
,
été appliqués
la
si
au
,
même
synonymie une contuau
l'on s'en rapportait
même
dire des pêcheurs (ils ne s'accordent pas
sur les
noms qu'ils donnent au même p ;isson ) et si l'on n'avait
se guider que les auteurs d'iobihyoloçU^ie. Ces der,
pour
niers,
(à l'exception
Duhamelj
s'assurer
Ayant
,
se sont
s'ils
étaient
été assez
de cet obstacle
,
d'Aristote, Rondelet, Belon
et
seulement attachés aux noms sans
convenablement appliqués,
(i)
heureux pour surmonter une partie
je crois rendre à
important en communiquant
la
science un service
le résultat
de mes re-
cherches.
Marchant sur
(1)
y oy&z
les traces
de Cuvier
Ichûifol. française, p.
,
\A-\&
qui a retrouvé
eX-
passïm.
4
(
dans
animaux que
nus
les
eu
j'ai
,
)
ouvrages d'Aristote l'indication de plusieurs
les
la
du
l'ouvrage
commentateurs n'y avaient pas reconsatisfaction de retrouver aussi, dans
Grec,
naturaliste
des
relatifs
textes
à des poissons que l'on ignorait avoir (ké signalés par
le
philosophe de Stagyre.
Aristote parle de plusieurs poissons
le
nom de
procher
«
Chalcis
les
;
afin
de
faut rap-
il
,
divers passages où l'auteur en traite.
Le Chalcis
,
dit-il,
fait
entendre une espèce de
sifflement. Hist,
Anlm.,
d'eau douce
sujet à avoir
(/?e£/jc«//)
désigne sous
qu''il
reconnaître
les
est
IV, cap.
lib.
qui s'insinuent dans
Le Chalcis
9.
une quantité de poux
les
branchies et
le tuent. »
Lib. VIII, cap. 20.
Les deux
phénomènes attribués au Chalcis par
Aristote, n'ont point encore été remarqués simultanément sur le même poisson mais ils ont été observés
;
isolément sur plusieurs,
les
uns de mer et
les
autres
d'eau douce.
Ainsi Aristote attribue une sorte de ffroojnement à
son Chromis , poisson marin, Hist. Anim.,
lib.
W^cap.
9, qui a des pierres clans la tète, lib. VIII, cap. 19 ;
l'ouie fine, lib. IV, cap. 8-, l'habitude de vivre en
troupe et de ne pondre qu'une
fois
par an,
lib.
V,
cap. 9.
«
Par ces divers caractères,
conviendrait assez
Au
lieu d'appliquer
le
il
V,
Les
le
Chromis
»
Hist.
p. 16.
au Maigre [Sciœna aquila) ces
Chromis d'Aristote comme
comme une espèce de Drum.
Drums ou Tambours,
mal, iom. 2
,
faut regarder le
Singali de Burnes, ou
«
Cuvier
exactement au Maigre.
N'ai, dos poissons , toni.
passages,
dit
,
/7.
147,
et His!.
dit
Cuvier
,
Règne Ani-
Nat. des Poissons, tom.
(M
V,
p. l85-i98-i9()
quables par
Ce
le
,
sont de grands poissons remar-
bruit qu'ils font entendre sous l'eau.
bruit, dont la cause est inconnue
,
est
sourd et creux.
Plusieurs individus se rassemblent autour de la cale
des navires à l'ancre, et c'est alors que leur bruit est
John White à l'embouchure du fleuve de Caniboje, fut frappé des sons
extraordinaires qui se faisaient entendre autour du
fond du navire.
Je plus sensibleet le plus continu
,
;
)>
Les premiers poissons connus de ce genre venaient
des mers de l'Amérique. Jussieu a décrit
giens, Act. Paris.,
\rj'ii.,p.
Grondeur^
qu'il appelle
2o5
c'est le
;?/.
,
les os
pharyn-
XI d'une espèce
,
Labrus Chromis , Linn.,
Pogonias Cltromis , Cuv. grand Pogonias, Pogonate
Courbine, Cuv., Hisl. Nat. des Poissons , p. 201-2,06.
,
C'est sans doute par
Règne Animal,
os pharyngien
un
lap^j^^
tom. 2, p.
Cuvier attribue cet
au Tambour fascé, dont
s'accorde point avec celle de
fournit aussi des Pogonates
Indes, tom.
calami que dans son
r'j\,
2, p.
l'os.
Mandelslo,
:
ne
la taille
La mer des Indes
Voyage
des
619, parle d'un poisson que les
Portugais appellent Pesce Puerco , parce qu'il gronde
comme
Brème
le
et
cochon.
on
le
Il
n'est pas plus
trouve en quantité
,
grand qu'une
dit-il
,
du
coté de
Ceylan. Des voyageurs modernes en parlent aussi.
Le Singali
,
qui est à peu près de
la
grosseur d'une
petite Morue, est très-commun à l'approche de
il
fait
sous
le
Il
Voyage de
,
\
il
a
une grosse
tcte et
n'est pas particulier à l'Indus;
trouve dans toutes
Burnes
marée;
navire un bruit plus fort que celui de
la grenouille mugissante
coup d'arêtes.
la
les rivières
l embouchure de
l'
beauon
le
de l'Inde occidentale.
Indus à Lahor, par Alex.
18 35, tom. 1,». 200.
(6)
Alexandre
était allé jusqu'à
l'Indus;
il
envoyait à
Aristote tous les objets curieux qu'il rencontrait dans
ses expéditions-, aussi
il
que le Singali est
vue en parlant du
est à croire
qu'Aristote avait en
poisson
le
Chromis.
Les pierres dans
d'oreille qui se
Dh'.
,
i836
Sous
le
,
la tête
du Chromis
trouvent dans tous
sont les pierres
154.
p.
nom de
Sanglier,
l'auteur Grec parle
x^-^f^,
d'un poisson qu'on trouve dans TAchelous
reçu ce
Ub.
nom
,
et
qui avait
à cause de son grognement. Z^wf. Animal.,
IV cap
,
On ne
Act.
les poissons.
9.
dans
peut méconnaître
cette
citation
le
Misgurn Cohitis fossilis ,Lmn. dont j'ai parlé p. 121226 de mon Ichthjologie. -En effet ce poisson pousse un
cri quand on le blesse.
,
,
PI jsieurs poissons d'eau douce font également en-
tendre du bruit dans certaines circonstances; on en a
la
preuve par la Bouvière, ouvr.
émis par
les poissons se dit
cité,
IX, p.
1
20. Lebruit
poppizatio par onomatopée;
pisces popjnzant.
J'ai
des
souvent entendu un clapotement
Cyprins dorés élevés dans
poissovis venaient à la s irface
ques huiles d'air
dpnt
(1)
j'ai
'
produit par
vm bocal. Mais
de l'eau
qu'ils rejetaient, et
,
alors les
avalaient quel-
rendaient lebruit
parlé.
Je n'ai pu m'assurer
le bruit fait
par
les
si
ce clapotement a
«
En mangeant
M
Ifurs lèvres fait entendre
«
distinguer à une certaine distance.
7,/j. 137.
,
le
du rapport avec
carpes, et signalé de la manière suivante
:
choc des mâchoires des carpes ou celui de
un bruit
particulier
»
Dict.
que
l'on peut
Se. nat.
,
tom.
|
1
en
heureux pour retrouver dans
assez
Si j'ai été
mer un Pogonate
Chalcis de
douce d'Aristote
reconnaître
le
Misgurn
et
,
dans
il
le
le
Sanglier d'eau
ne sera pas
si
facile
de
Chalcis d'eau douce dont les branchies
le
Ce renseignement est trop vague.
Beaucoup depoissons et d'animaux aquatiques sont tourmentés par des animaux parasites, dont plusieurs se
sont chargées de poux.
tiennent sur
branchies.
les
Voyez
ci-dessous
Nous en avons une nouvelle preuve dans
l'Ecrevisse, Hiriido astaci.
Un de
la
,
p. 90.
Sangsue de
Nob.
nos concitoyens, observateur très-soigneux,
M. Demermety
vers dont
,
me
y a quelques jours, de
découverte en avril 1794, ^t
parlait,
avait fait la
il
il
que depuis il avait vérifiée, chaque année au mois
de mai sous le corselet des Ecrevisses de la Bèze. Je
lui témoignai le désir de voir ces vers
et pour me
,
,
même de me
mettre à
satisfaire,
il
eut
complaisance
la
de m'envoyer quelques-uns des crustacés sur lesquels
se trouvaient ces vers.
Je
le
qu'il a
prie d'agréer
eue de
moi-même
le résultat
En
me
mes remercimens pour l'obligeance
procurer l'occasion d'observer par
le parasite
de
que
soulevant
la
partie latérale et postérieure de la
carapace des Ecre vices
je vis effectivement des corps
,
jaunâtres courbés en arc
j'en détachai plusieurs
les
je voulais connaître. Voici
mon examen.
,
,
et
et situés sur les
pour
les
mis dans une soucoupe remplie d'eau
tardèrent pas à fixer, sur
térieure
,
au moyen de
se développèrent et
la
la
branchies
mieux examiner
soucoupe
,
ventouse qui
-,
:
je
ces corps ne
leur partie posla
termine
;
ils
présentèrent une longueur de 9-1
millimètres (4-5 lignes). L'animal est de forme coni-
que alongée
,
sa couleur est jaunâtre
,
la
transparence
r
de
8 )
peau permet de distinguer dans l'intérieur du
sa
corps cinq globules (i) brunâtres occupant
mentaire ou tube intestinal; lorsque
comme
on
branchies
canal
le
ali-
est contracté,
dans cette sangsue placée sur
le voit
son siège ordinaire
,
ver
le
,
les
les
cinq globules sont
réunis en masse, et n'en offrent alors qu'un seul beau-
coup plus
gros.
En examinant
marquai
ment
,
nom
de
à la loupe cette espèce de ver, je re-
à sa partie antérieure
auquel on peut
col
,
une
sorte de rétrécisse-
sans inconvénient
puisqu'il supporte la tête
,
,
,
donner
dont
la
le
forme
ovoïde présente près de Textrémité antérieure un point
noir, appelé
pomt pseudoculaire par
les naturalistes
qui se sont occupés de l'anatomie des sangsues, genre
de ver auquel appartient celui de
l'écrevisse.
Lorsque cet animal veut changer de place
adhérer
sa
pose;
détache
il
un arc de
fait
il
ventouse antérieure au plan sur lequel
la
il
ventouse postérieure, et, en faisant
cercle avec son corps, la
ventouse antérieure
la partie
,
,
sur
la fixe
le
ramène près de
plan d'où
il
la
détache
antérieure du corps qui, étant libre, est portée
alors dans tous les sens. Quelquefois la sangsue se place
sur les bords du vase, et rase
ce pour absorber de
ment de
translation
,
l'air
dont
la
surface de Peau: serait-
atmosphérique
?
Le mouve-
j'ai suivi les détails
sur
vers, conservés dans l'eau pendant plus d'un mois
,
les
est
analogue à celui des chenilles géomètres de Réaumur,
et à celui des
dont,
(1)
animaux de
comme je
l'ai
dit, ce
la
ver
famille des hirudinés,
fait partie.
Ces globules finissent par diminuer de nombre après un
certain
nombre de jours de conservation dans
l'eau.
,
(9)
Le premier
naturaliste qui ait parlé de cet
ABRAKCHK SANS
SOIFS
le signaler sous le
,
Gesucr (i), qui
csl
nom
vulgaire de Nestel.
aliquantlo rrperiuntiir
(1) In cancris
Annélide
se contente de
nostri Nestel id est ligulas
noininaiit,
intricatse
venœ
non probanlur
albne
illi
;
in
cibo, ut noque pisces ita affecti. Gesner,de Aquatilibus , p. 123,
25-26.
lin.
Aldrovandi
de molUhus de crnstalis, etc.,
,
132
/j.
G.,
,
s'est
contenté de copier Gesner sans indiquer sur quelle partie de
l'Ecrevisse se trouve le ver
qui
,
détaché des branchies et mis
,
dans l'eau, y a vécu pendant plus d'un mois, d'après l'expérience
que
j'en ai faite.
Jonston
de exanguihus aqiiaticis
,
en parlant des Ecrevisses
ult., dit,
:
15,
p.
,
Vana; quœ
Un.
2,
col.
interdum
in eis
reperiinitur împrobantur.
Gesner, de Aquatilibus
,
1229,
p.
14
lin.
connaître le Nestel par les phrases suivantes
libus illos etiam qui
piscium
hos
piscibus
lumbricos...
:
Voyez
instar.
aussi
Ichtliyol.
le
nom
,
34
,
fait
innascuntur adnumeremus....
nostri
Nestel,
id
appellant à figura tcnui oblonga latJuscula
Allemands donnaient
32...
,
Vermibus aquati-
française
,
ligulas
est,
,
ligulae vel ta^niae
p.
203. Ainsi les
vulgaire de
Nestel à tous
les
Entozoaires des animaux aquatiques.
Gesner
parmi
les
ainsi
,
que nos pécheurs
poissons
trouvent sur
,
et
rangeait
,
appelait Nestel les
les
Ecrevisses
Sangsues qui se
elles.
L'insalubrité attribuée à ces vers est loin d'être démontrée
car les Macaroni piatti sont un mets agréable et recherché en
Italie. Ichthyol.
Gesner
était
française
,
p. 134-140.
un observateur exact
ouvrages contiennent-ils des
ne pas y rechercher; ainsi
Douve;
les citations
sujet:
*
In
axpiis
faits
il
que
et judicieux
les
;
aussi ses
modernes ont eu
tort
de
avait observé les Planaires et la
suivantes ne laissent aucun doute à ce
purioribus
et
fluentibus
,
etiam albœ perexiguàî
,,
10
(
)
Rœsel, peintre de Nuremberg, en a donné
cription et la représentation fort exacte dans le
p. o2.'j-3-a8
planch. lA\,Jig.
,
hirudines quales vel piscibus noiiminquam adhœrent
tilibiis
504
p.
,
pag.cit.
12
boum
aliae in
;
Les Sangsues blanches sont très-certainement
lactée, Dict. Se. Nat., tom. 41
atlas
,
uers
40
pi.
,
Jig.
,
1
p. 578
,
,
foie sont la Fasciole hépatique.
le
XVI,
Se. Nat., tom.
Planaire
la
212; tom. bl
p.
,
2.
remarquées dans
Celles
Dict.
de Aqua-
,
ovium jecinoribus
et
14-18.
lin.
,
lin.
,
uolu/ne
22, de l'ouvrage
et
ic)
des-
la
3''
atlas
p. 200,
vers
,
pi.
,
41,
2.-
A-
Dès
XI^
le
siècle,
Avicenne avait parlé d'une Sangsue que
peu d'années
l'on vient de reconnaître depuis
d'Egypte
dans
,
Dict.
Se. Nat.
Sangsue
c'est la
;
272
p.
,
d'Hist. Nat., nou^.
Diet.
le Noin>.
Al
tom.
,
indiquée déjà
,
XXX,
tom.
édil.,
p. 140-141.
Hirudines quredam adeo sunt parvae
difficile sit
ab
eis cavere.
Hœ
gutturi ut visu deprehendantur
aut stomachum
(
os ventriculi
apud. Gesner, de aqnatilib.
,
alias interius
;
ipsum
)
p.
Filares Albertiis
(
aliquando
deghitit;ie
510,
gulam
où
il
y
passer
,
dit-il
a quantité
l'eau
de Sangsues
à travers
Voyage de Peyssonnel
un
:
,
«
Izana
,
l'an-
nous
fallait
pour éviter d'en avaler.
Desfontaines
et
,
belle source
qu'il
tellement
,
linge
)
60.
lin.
située auprès d'une
est
,
meri
(
Avicenna
infestant.
Cette Sangsue a été signalée par Peyssonnel
cienue Diane
ut
)
adhaerent
ita
1838,
,
tom.
»
I,
p.''6U.
bande jaune-oran-
Cette Sangsue présente de chaque côté une
gé,
et
sur
en Syrie,
le
dos six lignes noires ponctuées.
comme
en Egypte,
remplies de Sangsues,
et
il
l'œsophage des
,
hommes
la
et
A
Alger,
comme
fontaines et les sources sont
est très-fréquent
duire dans les fosses nasales
dans
les
bouche
des
,
le
de
les
voir s'intro-
pharynx! et
animaux qui
même
woaX.
s'y
en
allemand
)
qu'il a publié sur les insectes. Il attribue à ce
ver deux yeux (deux points pseudoculaites
échantillons
que
examinés ne m'en ont jamais
j'ai
Suivant Eœsel
qu'un.
écrevisses en
et tous les
),
décembre
outre ce parasite
et janvier-,
parle encore d'une autre espèce de ver dont
de donner
la fi^^ure
offert
ces vers se trouvent sur les
,
quand
il
il
promet
pourra s'en procurer quel-
il
ques échantillons.
est
borne à dire
se
Il
blanche, de
semble pour
la
;
p.
828
«
:
Cette dernière espèce
première;
la
res-
elle
forme à un ver ou à une sangsue
la
perce en rongeant
soit
,
grosseur de
la
;
elle
carapace, quelque dure qu'elle
aussi peut-on la voir
Si ce fait se
promesse
que j'ai
,
en sortir et y rentrer. »
confirme, car Rœsel n'a pas exécuté sa
ce sera un exemple de plus à ajouter à ceux
Ichthyol. française , p. 86 87 2.63,
276 2C)3.
La place du ver de l'écrevisse, dans la série des animaux, est fixée par Cuvier. « A la suite des Néphélis,
indiqués
,
,
,
,
dit ce naturaliste
viennent se placer
,
de M. Odier, remarquables par
de deux
,
et
asiaci ,
les
1" édition,
,
branchiobdelles
On en
connaît une
branchies de l'écrevisse, Bran-
Mémoires
Odier,
d'histoire naturelle de Paris, tora.
anim.
les
mâchoires au nombre
l'absence des yeux.
espèce qui vit sur
chiobdella
les
1
,
de
pi.
la
IV.
»
Société
Règne
i83o, tom. 3, p. 2i5.
Je n'ai point observé les deux mâchoires dont parle
désaltérer.
Sangsue porte
Celte
Voyez Gazette Médicale, 1838
Il
faut bien distinguer cet
sangsue d'Egypte
Dict. des
,
,
le
p.
nom à'Hœmopis
Hœmopis vorax
de V Hœmopis vorax
Se. Nat.,
toni.
,
Al p. 249, qui
,
vorax.
139.
des pays chauds,
Sangsue noire
est
,
du
de notre pays.
12
(
Cuvier
Il
et
,
toujours
j'ai
)
vu un point pseudoculaire.
ne faut pas confondre les branchiobdelies de
avec
le
genre branchiobdelle admis dans
Scienc. JVatiir.
M. Odier
genre
et Vhahitat
du ver de
de branchiobdelle,
quer
le
adopté
,
.
Odier
tom. 47iP' ^4°» 'om. 67, p. 556.
,
désirant indiquer
les branchies
M
Dlct. des
le
,
par un seul mot
c'est-à-dire,
sangsue qui
vit sur
Rudolphi voulant d'un seul mot indi-
et
caractère d'un sous-genre des hirudinés
celui
le
,
l'écrevisse, a adopté celui
de
a
,
pour désigner des
branchiobdelle
sangsues, pourvues de branchies,
telles
que
branchiata , Menzies, qu'il serait, dit Cuvier,
r/ifra<fo
owp-. cité,
216 (4), nécessaire d'examiner de nouveau. Afin
d'éviter une équivoque, j'ai préféré la dénomination de
sangsue de l'écrevisse pour désigner le ver dont Gesner
/>.
a parlé
premier,
le
et .que Ixœsel
Après avoir examiné
il
est nécessaire
récrevisse cuile
apparent,
de
-,
le
a
si
bien figuré.
ver sur l'écrevisse vivante,
faire connaître ce qu'il devient sur
se présente
il
et plus difïicile à
alors
déformé, moins
reconnaître
\
petite masse rougeàtre qvii n'a jusqu'à ce
que d'un
l'attention
très-petit
La présence de
la
imite
une
moment
fixé
il
nombre de personnes.
sangsue de l'écrevisse sur
les
branchies de ces animaux, ne doit donc point, malgré
de Gesner,
l'avis
de Jonston
En
les faire
,
effet,
il
d'Aldrovandi son copiste, et
ni celui
bannir de nos tables.
des rivières dont les écrevisses
est, dit-on,
n'ont point ces sangsues
-,
d'ailleurs
on n'a pas encore
sangsues se trouvent toute l'année sur
dit si ces
écrevisses. (j) Ensuite ces parasites, ne se trouvant
(I)
On
peut
qu'en juin
l'ai
,
pendant
les voir
d'après
les
depuis décembre
,
d'après
mes propres observations que
mois suivans.
,
Rœsel
,
les
que
jus-
je continuc-
;
(
sur les branchies
pêches , p. 63
ticulière
ils
5
)
,
)
Encyc. Bléthod.
Dlct.
,
des
n'offrent rien qui puisse blesser les re-
,
goût
.wards et le
Foin
(
13
ils
:
ne manifestent aucune saveur par-
leur taille les soustrait à la vue superficielle
;
ne deviennent apparens qu'aux yeux des observa-
teurs attentifs ou des personnes averties
enfin leur in-
;
gestion n'a jamais donné lieu au plus léger accident
-,
ils
ne présentent pas plus d'inconvéniens que les macaroni
fFe les
piatti des Italiens, Icldh. franc. , p. i34, i4°
Musca
sautantes
de
la
(larves
vers ou Sauterelles
'•>
que les huîtres, etc.
La noie que je publie a pour but d'attirer ratlcntion
sur un objet signalé dès le IS.VI'' siècle et de rappeler un fait curieux d'histoire naturelle et un exem-
putris , Linn.) dans le fromage;
,
de parasitisme analogue à celui publié depuis
sur quelques espèces de pois-
ple
long-temps par Aristote
sons d'eau douce
:
,
Voyez
ci-dessous
p. 90.
,
N'ayant point encore eu l'occasion de retrouver
œufs de
la
sangsue de l'écrevisse, je
peler la note suivante
,
pour diriger
les
me
bornerai à rap-
les
recherches des
curieux qui voudraient s'occuper de ces détails.
«
Les branclîiobdelles pondent des œufs elliptiques,
d'un jaune pâle, opaques, terminés supérieurement
par une pointe cornée brune
sur un pédicule fin
Ils
,
long
,
,
et portés
brunâtre
,
inférieurement
à base élargie
sont attachés sur les branchies des écrevisses de
rivière, et éclosent à la fin de l'été ou en automne.
Encyc. Mèlh.
,
Sj stem, anatom.
,
»
tom. lY , p. 56o.
Les animaux parasites des poissons appartiennent à
différentes classes.
La Sangsue Géomètre se trouve attachée aux Cyprins.
Dict. Se.
Nat.
,
tom. 47, p- 2445 ^om.
Sj ,p.
55'j]
atlas., pi. 3/^,fig. 5.
Ainsi parmi
les
intestinaux cavitaires
Nematoïdea
.
(U)
Rudo]phi, on distingue
espèces attaquent
les
le
genre Lernée
dont plusieurs
,
poissons d'eau douce.
La Lernée Gobien Lernea Gob'na, MuU. Gmel.
tom. I, p. 0145 n" 8, a été trouvée sur les branchies
du Chabot Ichthjol. franc., IV p. 78.
La Lernea Salmonea , Gmel., p. 3i44> sp. 3,
,
,
,
,
,
est
indiquée
,
/?.
255 de mon Ichth)
La Lernea Lotœ, Herm.
Gmel.
,
i3, a été observée par
sp.
ol.
le
Hermann, de Strasbourg, mon
sur
branchies de
les
Parmi
Mulleri ,
tom. I, p. 3i44
excellent professeur,
les
Entomostracés,
p.
253 de mon^hthy o/ogie.
noms de Poux
et
»
Lote.
la
déjà signalé le Caligus
j'ai
D'autres espèces désignées par
les
,
savant et modeste Jean
Puces d'eau,
anciens sous
les
les
se trouvent encore sur
branchies des poissons.
Le Binocle du
phinus
,
Gasterosie , Geoff., yirguhis Del-
Mull., Gmel., Se. Nat.
XIV,
55^ Dict. Se. Nat., tom.
fig.
15
tom. I,
,
p.
Nat., édit, 2^, tom. 2, p. 5o2
Têtards de Grenouilles et
\
,
,
,
Dict.
sur
vit
3oo5
le
pi.
sp.
,
5o
,
d'Hist.
corps des
84; et aux dépens des
de Crapauds.
.
^.
Le Dichelestion de l'Esturgeon,
Dichelestium Sturionis
atUis
Nouv.
yJrgûle foliacé, Jurine,
Epinoches, Icht franc.,
529-
p.
Hermann
XIV, p. 5345 atlas,
Chondropterygien
tom.
pi.
Icht. franc., p.
5o,
298
,
Dict. Se. Nat.,
fils,
fig.
6,
vit sur ce
Ces courtes indications suffisent pour démontrer
le
soin avec lequel Aristote faisait ses observations; et sans
connaître d'une manière certaine
parle, on voit
Aussi
comment
il
peut-on dire, sans
les poissons
avait étudié
crainte
dont
il
chacun d'eux.
d'être
démenti,
qu'Aristote est réellement le père de l'Histoire Naturelle.
,
1^>)
(
Le nom de Gohio, donné au Chabot, dont le jeune
est appelé Chapsot par les pécheurs aux environs de
Paris, a été employé jadis par Aristote pour désigner
différens poissons,
avait
même
suivans
Hisl.
lib.
anim.
lih.
,
IX, cap.
2. Il
fleuves
»
lib.
,
de
suffit
Il
dont
et
cajy.
lib. II
,
qu'il
un
mer
poisson de
i3, qui vit en troupes,
a un très-grand
,
l'Alose,
parle dans les passages
il
est
K,o/3-(,r
VIII,
auprès de l'estomac
les
,
Le Goujon
«
:
principalement
et
disséquée
nombre d'appendices
cap. 17, et s'engraisse dans
VIII, cap. 19.
se rappeler les
appendices cœcales très-
nombreuses, indiquées p. 276 de l'Icthjologie française , et la plus grande délicatesse des Aloses péchées
à une plus grande distance de
pelle
271
y».
la
mer, comme
pour être frappé de
,
nom Gobius
le
;
rap-
n'ait fait ce
KXlBios de
routé tous les commentateurs, et
les
bien
Il est
l'identité.
surprenant qu'aucun ichthyologiste
prochement
je le rap-
«cie»
tète, a dé-
conséquemment
tous
auteurs qui ont travaillé d'après eux; en effet le
du nom français Goujon, a été
donné à plusieurs poissons remarquables parla grosseur
nom de Gobius
,
radical
Arïsiotc, I/ist.
^nim.
de leur
tête.
Gobio albus Euripi,
,
lib.
W,
07, parle du
marin.
cap.
qu'il assure n'être pas
Cette simple indication ne permet pas de décider
Aristote avait en vue
le
Goujon, Cjprinus Gobio, Linn.-,
franc., p. 128, XI, ou le Chabot
Ichthjol.
si
Cottus
,
Gobio, Linn.; Icht. fra?iç. , p. 78,1V. Les naturalistes deGrèce pourront dissiper cette incertitude.
Dans
456
,
on
le Dict.
lit
laisse voir
délicate
gris
,
:
«
pittoresque d' Hisl. nat,
au fond de
dont
de perle
,
tom.
Aux environs de Remiremont,
et
la
ses belles
eaux
robe de pourpre
de taches
d'or.
»
le
est
la
René, à
V,
p.
Moselle
la
chair
semée de points
IG
(
Userait un peu
gulière
Linn.
,
difficile,
de reconnaître
,
dont
les
mais après
\
que
fables
,
toutefois, bien indiquées
,
xirj.
p.
en parlant de l'Alose
Aristote,
avait vu
Goujon, Cjprinus Gobio-,
le
couleurs sont
par Jurine. Icht. franc.
)
d'après cette description sin-
lui
commentateurs
les
,
rapportait ce qu'il
on a débité sur ce poisson des
se sont
plu à rapporter.
L'auteur du Traité des fleuves écrit que
rissait
lequel
de
la
un poisson que
les
blanc pendant
ét^iit
lune, et noir
les
« la
Saône nour-
Gaulois nommaient »Sco/o^/V/u5,
les
deux premiers quartiers
deux derniers quartiers
\
que ce
poisson devenait extrêmement gros et gras, et qu'il
mourait percé de tous cotés par ses propres arêtes
enfin que sa tête renfermait
grain de sel, laquelle appliquée au déclin de
sur
côté
le
gauche de ceux qui étaient
fièvre quarte
Bresi'llac,
donné
J'ai
et
lune,
la
travaillés
de
la
guérissait infailliblement les malades. »
,
Hisi.des Gaules par dont Jacques 31ai'Vn
François de
5
une pierre semblable à un
et
dont Jean-
^J^^, tom. 2, p. 96.
l'explication
de ces singularités dans
VIchth. franc., p. '^7^-276.
Dans
/>ict.
le
p. 456, on
lit
gourmands.
»
:
ment
L'auteur de cet article
estimée du Barbeau est
rang
le foie fait les
arrêté à Passertion suivante
;
mais Galien
l'autre. »
le foie
fait aussi
5
:
«
tom.
Nal.,
d'TIist.
fiittoresrpe
«L'Alose dont
s'est
V,
délices des
probable-
La partie
la tête tient le
la
plus
second
peu de cas de l'un que de
Historiographie de la table, par P^erdot,
p. 20.
Parmi
les poissons
d'eau douce
privilège d'offrir dans
son foie
la
Lote seule jouit du
un morceau
délicat et
recherché des gourmets. Icht. franc., p. 289.
,
17'
(
Le Carpeau
dans
«
«
le
était
,
XL
tom. 2
,
Camus
p.
1
pour
dit
preuve
:
poisson de rivière
laite, excellent
cap.
a la
,
passage suivant
Le Barin
)
connu d'Aristote on en
qui n'a ni œufs
,
la table. « Hist.
ne
le
anim.
,
lib.
,
ni
IV,
pas connaître, Traduct.
16.
Cependant il est diflicile de mieux caractériser le
Carpeau ou la Carpe brehaigne , (i) qui n'a ni œufs ni
laite et je suis surpris qu'aucun commentateur ne l'ait
j
reconnu. Cela provient sans doute de
la
multiplicité
de noms donnés à cette monstruosité appelée par les
uns Carin, et par d'autres Balagre. Camus a traduit
nom douné par
la comparaison de
quand il est trop gras,
ne peut plus engendrer) par Bréan, mot qui ne se
innfctyucc
(
suite de
ce qui arrive au bouc, lequel,
trouve point dans
L'absence de
le dictionnaire
de l'Académie.
d'œufs est
laite et
le résultat
de
l'atro-
pbie de l'un ou de l'autre de ces organes; un poisson
sans sexe occuperait l'extrémité d'une série dont l'autre
extrémité serait occupée par
Aristote
nom
,
animal.
Uist.
de Cbanna
,
,
comme
lib.
le
VI
poisson que désigne
cap. XII
,
du Lucina sine concubilu
Johnson (pseudonyme de Jean lïill)
la fable
Lucine affranchie des
n'est point
dans
'1)
la
trad.
,
Cet ouvrage intitulé
:
lois
une débauche
sous le
,
IV, cap. XI. Cavolini le
phrodite, et se fécondant lui-même, ce qui
lib.
,
que des femelles
donne comme herma-
n'offrant
réaliserait
d'Abraham
par Moet.
,
Lucina sine concubitu
,
ou
du concours, 1760, in-12
d'esprit,
comme on
le
,
dit
Biographie universelle. Cet écrit a une tout
Ce mot ne
dériveiait-il pas de celui
d'une manière contractive
,'
de Barin, prononcé
,
18
(
antre portée
ment
c'était
,
;
)
condamné au feu par le Parlepour satisfaire à un mouvement d'amour
fut
s'il
propre.
Haller dit qu'on attribue cet ouvraj^e à Jean Hill
le
regarde
comme
anatom.
Biblioth.
totn.
,
^56.
2, p.
A
il
une nouvelle
édition française, publiée à Paris en 179.^
une réponse sous
;
dirigé contre l'hypothèse de Buffon,
le titre
plaisir sans peine,
:
est jointe
,
Conciibitus sine hicina, ou le
dont une traduction par de Combes
avait paru en 1760. Colin de Plancy, Anecdotes du
XIX^
siècle,
tom.
donné un
p. ^45, a
2,,
piquant du Lucina sine concubitu
dont
fameux arrêt du Parlement de Grenoble, mais
de verser à pleines mains
étranges relatives à
L'arrêt
un
extrait fort
satyrique ouvrage
but était non-seulement de frapper de réproba-
le
tion le
,
enfant
le
ridicule sur les opinions
génération.
la
du Parlement de Grenoble, qui légitimait
conçu en songe par une mère dont le mari
,
était absent
depuis quatre ans
de Plancy
ouv. cité
,
,
tom. 2
a été publié par CoUin
,
p. 241.
,
Cet arrêt rappelle une croyance singulière, mais
généralement répandue dans
«
On
kau
,
est
bien convaincu, dit
Chroniques ,
Lettres
Afrique, 1837, tom. 3
,
p.
la
le
et
régence de
Tunis.
prince Puckler Mus-
Journal de voy âge
2,6, « qu'il n'est
pas absolu-
ce
ment nécessaire qu'un enfant vienne aumondepréci-
«
sèment neuf mois après avoir été conçu on
«
peut dormir pendant plusieurs années dans
«
de
«
Celte croyance est avantagetise dans le p;iys pour
«
s'opposer à la spoliation des biens par le bey. » (1)
;
(1)
sa
mère, mais
Un
précepte
qu'il
du Coran
en sort quand
dit
:
«
il
croit qu'il
le
sein
s'çveille.
L'enfant est couché dans
,
19
(
On
)
trouvera dans ]es^ct. Divion.
1820, p. 33o-3d4,
,
l'indication des opinions singulières émises, sur la gé-
nération
,
par divers auteurs. Plusieurs de ces opinions
pouvaient être fondées sur des
(ails
réels, mais
mal
observés. Ainsi on croyait autrefois que certaines phalènes se reproduisaient sans accouplement, parce
l'observation n'avait pas été complète,
vent
les détails
comme
le
que
prou-
suivans.
L''accouplement des Psjclié et jEceticus est fort singulier-, les femelles
elles
de ces lépidoptères sont aptères;
le fourreau construit par la che-
ne quittent plus
nille; elles s'y tiennent la tète
du
en bas, présentant
ainsi,
côté où est située l'ouverture, l'extrémité postérieure
de leur corps. Elles reçoivent dans cette position les
approches du mâle, dont l'abdomen, susceptible de
s'alonger considérablement , peut pénétrer dans l'intérieur du fourreau
,
et arriver jusqu'à elles.
Les Pucerons, ovo-vivipares, peuvent propager leur
race sans accouplement préalable.
Des espèces nocturnes
et crépusculaires
Lépidoptères jouissent de
la
même
a obtenu sans accouplement
Lipaiis dispar ,
niàles, ce qui
Parmi
les
dont
la
trois
,
de l'ordre des
faculté.
M.
Carlier
générations
du
dernière ne donna que des
mit naturellement
fin
à l'expérience.
œufs pondus par une femelle non iécondée
s'en trouve quelquefois de fertiles mais en très-petit
nombre. Les espèces sur lesquelles on a observé plus
fréquemment ce phénomène, sont Euprepia casta,
Episema cœruleocephala , Gastropacha potatoria,
il
,
:
—
quercifoiia ,
le ventre
de
la
t
—
pini, Spliinx ligustn,Smerinthus
mère
d'Alger , par Rozet
s'est lr\ é.
,
et
,
1833, tom. 2
11
» f^of.
,/>.
133,
dans
la
pô-
Régence
,
20)
(
puli ,
i838
Bombyx
,
On
quercus , Th. Lacordaire, Inir. à l'Eut.,
1, p. 383
t.
,
p. 432.
a cru long-temps
ché ,c[\ie
que
les femelles
Reaumur comprenait parmi
du genre Psy-
ses teignes
à four-
reau, se reproduisaient aussi sans accouplement
il
est
mais
reconnu aujourd'hui qu'elles sont soumises à la
Omp". ciié, p. 383 384-
commune
Dans
est
il
5
,
le
Journ. Phys.
1785, tom.
,
XXVI,
parlé d'une Phalène hermaphrodite
d'une Chenille du Coignassier;
Bomhjx
L'hermaphrodisme
d'un grand sac
,
c'était
est
il
complet chez
la
à l'époque
-,
p.
,
les
stériles.
coquillages
moule, l'ovaire a
où
la
268,
provenue
une femelle de
quercus , qui avait pondu des œufs
bivalves; chez l'huitre et
complir
loi
,
la
forme
génération doit s'ac-
transude des parois de ce sac une liqueur
particulière regardée
comme liqueur fécondante quand
;
les
œufs que renferment
ils
se détachent
et
,
les
ovaires en ont été arrosés
viennent alors entre
branchiaux qui occupent
le
bord de
les feuillets
la coquille.
Cette sorte de fécondation pourrait servir à expliquer
ce que Cavolini rapporte du Serran.
LeChanna(Cuv.,Hist.
ou
le
nat. poiss. tom. 2, p. 226),
Lutjan Serran se féconde lui-même. Plin. lib.
XXXII
,
,
,
cap. XT.
Le Serran, ou perche de mer, réunit naturellement,
suivant Cavolini
du Serran ont à
tissu différent
,
les
organes des deux sexes
la vérité
du
les
ovaires
reste de leur masse, et fort semblable
à celui de la laitance; reste à savoir
fait les fonctions. Cu\^.
,
si
cette partie en
Hist. nat. des poi.fsons, tom.
31,534, 535. Voy. Rondelet,
cap. IX, p. i83, de Channa.
p. 20,
;
leur portion postérieure, d'un
i/e
Pwc.
,
lib.
i,
VI,
Cette disposition ne présenterait rien d'extraordi-
l
21
naire,- elle n'est peut-être
dans
la
Lotte, Ichth. franc.
)
p. 389
,
tion existe, elle concentre dans
fonction qui est remplie par deux
chez lesquels
la
du corps de
sortie
les
Suivant Bioch
poissons
,
les
breux que
Si
dans
un
:
une
seul individu
dans
les
Batraciens,
dans
femelle-, et
la
les poissons
œufs sont fécondés après
Ichthjologie , pari.
,
1
,
la
p. 96
mâles sont au moins une
les
le
(i). Si cette disposi-
œufs sont fécondés immédiatement k
les
chez lesquels
comme
qu'une apparence,
ponte.
chez
,
fois aussi
les
nom-
femelles.
Serran
simultanément sur
la
les
liqueur de
œuCs
lors
fécondation s'opérera pendant
la
la
laitance se répand
de leur expulsion
,
ponte, au lieu de
s'o-
la
pérer après.
Ce ne
serait pas la seule merveille dont les poissons
nous rendraient témoins.
offrent
un phénomène
En
effet
les
poissons nous
assez singulier dans leur nais-
sance.
Le plus grand nombre des poissons répand
dans l'eau, agglutinés par un mucilage qui
et les.attachc
les
ses
œufs
enveloppe
aux pierres, aux plantes aquatiques,
(1)
tantôt en groupes, tantôt en cordons ou en réseaux, selon
les espèces.
le
Ces œufs sont des globules transparens, dans
milieu desquels on voit
le
jaune.
Dans cet
état le
féconde en y répandant sa laite. Le germe se
montre plus ou moins vite dans l'œuf fécondé, selon
mâle
la
les
température
assez
lent
5
,
et son accroissement est
le petit
beaucoup grandi,
(1)
delière
sort
en général
communément avant
en perçant
d'avoir
l'enveloppe avec sa
Les œufs de Perche, de Brème, de Rotengle, de Bor,
de Rosse
sur des herbages.
,
d'Ahle et de plusieurs autres sont déposés
22
(
)
queue (i), Cuw., H. N. poiss., tom. I, p. 039, 540.
Le petit poisson amené à la vie extérieure est livré à
lui-même et chargé seul de pourvoir à ses besoins. Le
très grand nombre périt
dévoré par les poissons plus
,
grands, par
oiseaux aquatiques, parles reptiles.
les
Ceux qui survivent prennent un accroissement plus ou
moins rapide suivant les espèces dans certains poissons
:
cet accroissement
de plusieurs
Dans
ovaires
vie
la
,
et la vie
est très-longue, Jd., ih., p. 5^-2..
poissons,
les
,
dure à peu près toute
les
des laites et de
la
ouvertures de l'anus, des
vessie
,
sont placées en sens
inverse de celui des vertébrés.
Le Gobius Niger
nat.
fait
des poissous , ÏV,
réellement un nid
/),
\5\.
Mais
qu'au nom, ont cru qu'il
s'attacliant
CoUus gobio;
Ciiv.
,
les
,
s'agissait
du Chabot,
aussi attribuaient-ils, à ce poisson d'eau
douce, cette habitude du Boulereau
,
qui est un poisson
de mer, habitude observée déjà par Aristote, qui
par
la
le
femelle
firmée par
D'après
les
,
lib.
IX, cap. XXXVII, parle du soin
Silure mâle surveille les œufs pondus
YI, cap. XIV,
avec lequel
Hist.
auteurs, ne
-,
lib.
observation qui n'a pas encore été con-
modernes
,
pour
le Silure.
M. Hancock, médecin
anglais établi à la
Guiane, un poisson du genre Doras, famille des Siluroïdes, offre une tète cuirassée d'une enveloppe épaisse
et osseuse, et
une rangée
d'écaillés
de
même
nature
le
long du corps. Les nageoires dorsales et pectorales ont
pour premier rayon une arête épaisse
et
pointue,
pourvue d'une ou deux rangées de dards aigus ce qui
,
le fait
ressembler à une
(1) Cette
cerons.
scie.
Ce poisson
manière de naître a également
se tient ordi-
liexi
chez
les pU-?
,
23
(
nairement dans les étangs
séelieresses
A
l'époque des
ces poissons vonl par terre chercher l'eau
,
mouvemens
leurs
)
el les marais.
sur
la
lézards à deux pattes.
:
terre ressemblent à ceux des
Ils
conservent facilement leur
humidité.
Le Doras voyageur pond ses œufs dans un nid et les
lYoïw. Annal, des vojages , i83a, tom. I,
p. 245 247.
Au Sénégal, Perrottet a trouvé une nouvelle espèce
de Gymnarchus, appelée Ess par les Nègres-, lorsque
,
surveille.
,
l'eau s'évapore
mouvemens
i83o
qu'il
moyen des
Ann. voj.,
s'enfonce dans la vase , au
donne à son corps. Noin^.
Peichaver, dans
dans des sacs,
cailles
contre
elles.
il
tom. 2,y^. 210.
,
A
«
,
les
et
!a
on
Boukharie
les excite
on apporte
,
les
à se battre les unes
autres pour diT grain que l'on place entre
Rien n'égale
passe-temps.
»
la
passion des Afgands
J^oyage de
l'
pour ce
embouchure de tindus à
,
Lahor, par Alex. Burnes, x83.5, tom. 2., p. 97.
Les combats de Cailles et de Coqs étaient en Grèce l'amusement favori de toutes les classes. On le trouve chez
presque tous
les
peuples.
Revue des Deux Mondes
i838,fo/r«. Xlll, p. 721.
Les combats de coqs ont lieu dans
Océan
,
comme chez
Indes. Moerenhout,
les
Malais des
Kojage aux
les îles
,
,
et
la
faire battre des
souvent des espèces de Grillons
,
comme
Malais font battre des Coqs. Pour faire battre
lons
,
on en place deux dans un bol
,
mer des
du grand Océan,
1837, tom. 2, p. 146-148.
A la Chine on s'amuse quelquefois à
cailles
de
îles
îles
du grand
et
on
les
les Gril-
les excite
l'un contre l'autre jusqu'à ce qu'ils se soient déchirés
c..-
,
24
(
La
par morceaux.
J
Chine, par J.-F.
Davis, 1837,
iom. I, p. 3i5.
Dans
l'Inde
,
y a des combats de chèvres.
iom. XII, p. 354-
il
Univ. de Genève, 1807
A
,
Derbent on a des combats de Scorpion
et
,
rentule
Galeodes Araneoïdes
,
Bibliotli.
;
de Ta-
on place ces insectes
sous une cloche de verre.
du Galeodes Araneoïdes sous le nom
la morsure est dangereuse.
Hist. anini. lih. IX cap. 3c). Les modernes ont confirmé cet effet. Voy. Gmel. p. 294^, sp. i5. PhalanAristote a parlé
de Phalange noire dont
,
,
,
giiun Araneoïdes
XVII
p. 76.
,
Galeodes
,•
,
indiqué par
Il est
Dict.
les
Se. Nat.
,
tom.
voyageurs modernes.
Olivier, f^ojage en Perse, toni.Xl, p. 3o6-3o8, a été
fort
incommodé par
le
Galeodes Araneoïdes.
à
Al. Burnes, J^ojage des embouchures de V Indus
Lahor, tom. 3, p. 36, etc., dit avoir « tué une Tarentule espèce de grosse araignée
ses pattes ressemcc
«
,
;
blaient à celles d'un scorpion, et son corps à celui
On me
«
d'une araignée.
((
venimeuse-, mes compagnons assuraient qu'elle lan-
ce
çait son
certifia
,
venin au lieu de piquer.
ajoute-t-il
,
sa
nature
«
Cette dernière supposition est gratuite; la Galeode
Aranéoïde mord fortement.
Samuel Gobât, Journal d'un séjour en Abjssinie
i835, p. 38i
,
parle d'un
pion
u
sins appellent
«
dans
«
secs des
te
telle.
«
une araignée.
«
est tout
,
«
insecte plus gros qu'un Scor-
que les AbysDamoiera(en Tigré Aco)-^ il demeure
tout noir et tout plein d'épines,
u
les vieilles
murailles et dans les lieux les plus
montagnes. La piqûre de cet insecte
Le Damotera
Il
est
un
est
mor-
insecte qui ressemble à
a environ deux pouces de long
couvert d'un poil brun foncé
;
,
et
j'en avais déjà
(25)
plusieurs sans penser qu'ils pussent être nuisi-
c<
vil
«
blés.
Oui^. cité, p. /\o6.
))
L'insecte vu par Gobât est le Galeode Aranéoïde
cet insecte se trouve
:
donc non-seulement en Asie mais
,
encore en Afrique.
La cécité des poissons était connue d'Aristote « Les
Muges et les Capitons dit-il sont sujets à la cécité
:
,
surtout en biver
contribuent.
pbénomène
perches
Iclit.
borgnes de
leurs
» flist.
,
,
yeux blancbissent
des anini.
,
lib.
,
,
les pluies
Vllï, cap. 19.
y
Ce
modernes, chez les
anguilles qui sont borgnes de l'œil gauche,
a été observé par
et les
franc.
;
les
p. 67, p. 293; chez les brochets qui sont
l'œil droit, ouv. cité, p.
209,
et sur les lottes
qui sont complètement aveugles, p. 289.
Jusqu'à ce jour aucun travail n'a été
chercher
cause de
la
pour re-
fait
constance de ces altérations
la
morbides. Seulement, Jurine s'est assuré que des ombles,
après quelques jours de conservation dans un réservoir,
furent frappés de cataracte. Olh^.
formité n'est pas
la
a vu en
efTot
sues
brochet et
de
;
la
le
même
cité,
p. 5i. Cette dif-
seule observée chez
des perches
,
les poissons;
la truite
manière. Oup".
sont quelquefois contrefaits
cité
,
p.
i4°
5
^4'
5
2109,
Beguillet parle de carpes à dos fort recourbé
de lacs souterrains
,
on
des brèmes, des rosses, bos-
en Bresse. Oiw.
cité, p.
,
262.
sorties
102.
Désirant connaître jusqu'à quel point l'assertion de
Beguillet était exacte
Puvis, président de
,
la
je
«
suis adressé à M"^.
M. A.
du
demander quelques ren-
Société royale d'Emulation
département de l'Ain, pour
seignemens à ce
me
lui
sujet.
Souvent, dit M. Puvis, dans sa réponse du 22 février
1839 , des
faits
merveilleux sont publiés par des auteurs,
26
(
qui ne
les croient
pas
)
mais par cette publication
5
ils
semblent donner de rimportance à leur pays.
Les lacs souterrains dont parle Beguillet n'existent
La courbure du dos des carpes, si elle existait ne
que celle observée dans la
perche la brème le brochet la truite etc.
pas. »
,
serait pas plus surprenante
,
,
,
,
Aristote connaissait les entozoaires qui tourmentent
Le Ballère
les poissons. «
à
un ver qui
se
et le Tillon
cule. Hist. anim.,
VIII, cap. 20.
lib.
de s'élever sur l'eau
les oblifje
brûlés par
la
dit-il
,
,
sont sujets
forme dans leur corps pendant
Il
ce qui les
,
cani-
la
les affaibht et
fait
périr
,
chaleur. Les Ichthyologistes pensent d'a-
près Rondelet
,
que
d'r/risto/e , toni. 2
,
Camus,
c'est la Bordelière.
trad.
11 5. »
/;.
L'opinion de Rondelet est confirmée par l'observation
suivante
:
Schneider a vu
très-simple,
percer
les
On
prétend
qui étaient
,
dit-il
comme
,
observé sur
les
contredit
source de
la
lib.
XXX VII
,
IV, cap.
1
Epinoches,
parle
Un
1.
du
nom de
,
fait
de
même
,
)>
nature
VI, cap. XIV,
lib.
IX,
soin avec lequel le glanis
mâle
lib.
,
les
p. 86.
œufs pondus par
la
Le poisson désigné par
glanis ne serait-il pas le Silui-us
sur lequel
il
serait possible
péter l'observation de l'auteur grec
d'autres sur des poissons connus
'(
analogue.
la fable relative à l'alose.
femelle, f'^oy. ci-dessus
Anguillaris , Linn.
fait
Truite, etc., est sans
la
pendant 40-60 jours
Aristote sous le
Bordelière, pour
la
consigné un
avoir vu des espèces de vers
,
Aristote, Hist. anim.,
surveille
des poissons, ligule
vers, tom. 2, p. 494? ^p. 6,
des poils adhérens à l'anguille.
Hist. anim,
cap.
,
tégumens du ventre de
sortir. Aristote avait déjà
«
la ligule
Ency. mélhod
de ré-
qui en fournit
,
?
Les capitons se nourrissent de vase
,
ce qui les rend
,
(
«
de bourbe
lib.
VIII
)
d'excrémens.
et
cap.
,
27
peu esihnés (sordidi). Le dasqullle
« lourds et
» ^ristole
2.,
p
se nourrit
Hisl.
awm.
II.
Le commentaire de Camus,
iom.
,
Hist. nat. d''Arisioie
166, 167, n'éclaircit rien sur ce passage.
Aristote a employé le
lus , capiio, capiion
,
et des poissons d'eau
mot
xsapaxc;,
traduit par cepha-
pour désigner des poissons de mer
douce
,
remarquables par leur
tête
du
plus grosse et plus large qu'aucune autre espèce
même
genre.
Dans
!e
désigne
la
estimée
-,
cas présent
,
sous le
nom de
dobule ou clievanne
le
nom de
en Bourgogne sous
capiion
dont
,
la
l'auteur
,
chair est peu
connu
dasquille convient au poisson
le
nom de
vdlena ou vilna, à cause
du peu d'estime dont jouit ce poisson piscis vilis , radical du nom vilain, qui, suivant quelques auteurs, est
donné à ce poisson parce qu'il se plaît dans la fange et
dans les ordures dont il se nourrit.
La reproduction des anguilles est un fait d'histoire
:
naturelle sur lequel les auteurs ont beaucoup varié
Ichthj. frcmç.
me
le
j).
,
paraissent devoir mettre sur la voie pour résoudre
problême.
M.
me
au zèle
Pataille,
, /'.
7
,
m'écrit
:
«
de l'anguille
ft
aussi ce qui
«
qui s'étaient assurées du
mon
,
,
qui habite
« anguilles sont très
tembre 1807.
ventre
le
en sortent vivans
et les petits
;
c'est
m'a été confirmé par plusieurs personnes
fils
lement de
Ichth/yol.
,
Les œufs éclosent dans
«
« sure
complaisance duquel je
et à la
un devoir de rendre hommage
suis fait
franc.
«
,
291, Quelques observations récentes
la
fait.
le
communes
véracité
du
C'est aussi ce
midi de
,
et
fait. »
la
que m'as-
France où
,
les
où on ne doute nulLettre
du
2.x
sep^
,
28
(
L'assertion de
M. de
la
des anguilles.
L'époque du
de février
frai
celui présenté, par
parce que
difficiles à
de ces poissons,
à mars-, elle est
ment de couleur de
2."
)
Pataille se trouve confirmée par
Joannis qui a publié un article fort curieux sur
i^i^iparité
«
M.
caractérisée
leur peau
le
,
M. de J.,a
dit
:
i°
par
le
lieu
change-
changement analogue
à
plumage d'amour, chez les oiseaux-,
deviennent coureuses
les anguilles
et sont
prendre-, 3" parce qu'elles donnent a l'em-
bouchiu'c des fleuves, où elles trouvent un milieu plus
propice à leur reproduction
les lacs
de Suisse
et d;uis
,
qui a également lieu dans
un étang alimenté par des
sources naturelles; 4° parce que, pendant trente jours
de mr.rs en avril
Loire
et à
anguilles
,
,
l'on voit à
toucher
dont
la
le
Nantes sur
les
«
à
,
la
rivage, une multitude de petites
grosseur varie de deux à trois milli-
mètres de diamètre, lesquelles remontent
marchant
bords de
peu près huit
a dix
de
Les anguilles sont vivipares,
le
courant,
front.
comme
prouve
le
l'ob-
servation faite par un paysan sur une grosse anguille
pêclîée
le
20 mars
et entourée le soir
pouce
et
,
enfermée
le
matin entre deux
plats,
de peut-être deux cents petits de un
demi à deux pouces, gros comme des
fils
et
presque blancs.
«
Dans
les
étangs et
les
grands ruisseaux contenant
des anguilles, on trouve en février
et
mars des pelotes
de ces animaux, en contenant quelquefois une douzaine,
plus ou moins. Les paysans attribuent ces agglomérations
,
qui sont de véritables accouplemens
anguilles veulent se réchauffer,
comme
ils
,
à ce
que
disent.
les
Il est
assez rare de trouver de ces boules, attendu qu'elles se
•logent dans des endroits fort retirés.
cheurs réussissent de temps
à
Cependant
autre à en prendre.
les
pê-
Quand
29)
(
on prend une de ces boules
pas à
fuir. Elles restent
les
,
anguilles ne cherclient
enlacées et
comme
par un sentiment assez impérieux pour leur
promettre leur existence.
»
Le
les
bords de
XV,
Nantes sur
nom de montée.
le
3Iémoires de
dafts^ples
lyS-iyy.
p.
petites anguilles vues à
Lofre est désignée sous
la
dont on parle
com-
Cultivateur , journal des
progrès agricoles, mars iSd^, tom.
La multitude de
maîtrisées
laisser
1811,
l'Institut,
CVIIJ,ef i8i2,p. CXVIIJ.
Lamouroux s'est assuré que la montée
l'anguille pimperneau.
p.
Il
de
était le frai
important de vérifier l'observation du
serait bien
paysan dont parle M. de Joannis.
On
en con-
réussirait
servant dans une cuve de grosses anguilles pêcliées dans
le
mois de janvier
mois de février
et
,
en
les
y nourrissant pendant
les
de mars.
et
Les propriétaires d'étangs à anguilles pourraient
faci-
lement tenter cette expérience.
Ainsirépoque,àlaquellelesobservationsontélé
est la
faites^
cause de l'incertitude qui a régné pendant long-
temps parmi
les naturalistes.
Cette incertitude avait
sa source dans l'opinion d'Aiistote qui répèle dans plusieurs endroits
«
:
n'engendrent point
Hist. anim.
cap. XIII
« Elles
,
,
lib. IIÏ
XIV
^
,
5
la terre
«
et
dans
,
cap.
X
lib.
,
IV cap. XI
,
,
de Gêner, anim.
,
lib.
nomme
II
lib.
)>
VI,
cap. V,
,
entrailles
de
qui se forment d'eux-mêmes dans la vase
la terre
humide,
XVI. De générât, anim.,
Malgré
elles
elles n'ont ni laite, ni œufs.
viennent des vers, qu'on
«
de sexe^
« les anguilles n'ont point
sa science
jugés de son siècle
certainement
la
,
,
d
Hist. anim.
lib.
III, ca^.
,
lib.
VI
,
cap.
XI.
Aristole payait le tribut aux préet
son opinion a
fait loi
source de l'opinion suivante.
\
«
elle est
Au mois
30
(
« d'avril
11
,
«
petits animalcules
«
se détachent
«
vement
,
;
vient dans les ouies de Tanguille de très-
et
comme
,
quand
quatre ou cinq vers
,
qui
mouSchwen-
corainencent à avoir du
ils
qui deviennent des anguilles.
»
ckfeld, synopsis piscium ,p. 07.
La forme du corps
mettre
la p.irenté
les
vers et
Les anguilles peuvent vivre cinqrà*
II.
fait
ad-
l'a'nguille.
six jours
anim.
l'eau. Aristote s'en était assuré. Hist.
cap.
qui a
est la seule raison
entre
,
hors de
lib.
VIII,
Cette faculté est confirmée par les observations
modernes. Ichthy. franc.
Le nom
,
p. 2,^2.
d'anguille a été donné à plusieurs espèces de
poissons.
« Le lacd'Antioche abonde surtout en anguilles et en
une espèce de poisson rouge de médiocre qualité. Les
,
Grecs qui sont des jeûneurs perpétuels, en font une
grande consommation. Le lac de ïabarié
encore plus riche;
est
mais
comme
mans,
et
ses
il
(
Tibériade)
rempli de crabes;
environs ne sont peuplés que de Musul-
peu péché.
en Egypte, an YII,
il
est surlout
est
»
f^olnej,
toni.
Koyage en Sjrie
1, p. 009 (1), tout. 2,
Les anguilles du lacd'Antioche, signalées par Volney,
sont le sharmut
ou poisson
noir,
mut, siliints anguillaris , Linn.
grand article de nourriture.
«
Les d'hends
,
ou
lacs
,
macroptéronote charqui en Syrie forme
formés par
les
un
eaux sont ex-
trêmement poissonneux. La principale nourriiure des
celui que les indigènes
habitans consisJe en poissons
nommeni p al mahx^sX
c'est
pour eux
le
po'sson noir.
au saumon; mais
il
-,
très-recherché parles Européens;
11
ressemble pour
est plein d'arêtes
le
goûc
fourchues, qui
^
•'^1
C
;
sont gênantes et désagréables. N^oiw. annal, des vojag.,
1807, tom. 3
,
p. 029.
Le palonah, mentionné
clans cet article, est le shar-
mut, macropléronote cliarmut, désigné par
sous le
nom de
et parles
queville
noire
les
Grecs
goulianos, par les Turcs sous celui
d'ïai.,
Bulgares sous celui de son.
un poisson du
,
lac
« C'est
de Castoria
,
,
Pouc-
dit
dont
chair
la
dure, de diflicile digestion, est peu estimée
,
,
sur-
tout dans les gros goulianos qui pèsent jusqu'au-delà de
deux quintaux
chés de
tête
la
,
qu'on débite par tranches dans
Romélie.
aplatie
On
le
ovalairement
aux bords supérieurs
tentacules entre la boucWê et les
et gluante.
)>
jl-^oyage
iom. 2, p. 355
mar-
Peau
de
la
yeux
lisse
:
Quatre narines
arrondie.
et antérieurs
sées en quatre iëuillets.
les
reconnaît aux signes suivans
:
bouche. Deux
branchies divi-
brune sans
écailles
dans la Grèce pai' Poucque^ille
(2).
L'esturgeon portait à Bordeaux
dire de Guillaume Bouchet
,
le
nom de
créai
,
au
6* serée.
Ce poisson offre une disposition anatomique curieuse.
Dès 182,0, M. Alessandrini professeur d'anatomie
,
et
de physiologie comparées
à Bologne
(
storione
masse dans toute leur étendue
ensemble par une
iom. 3
tom.
,
1,
découvrit
,
del
,
,
parce qu'ils sont unis
collulosi té serrée; Cui^., anal,
comp.,
p. 475 ; tom. 4, P' 5o. Hist. nat. des po'ssons,
p. 503) , l'ouverture d'un conduit, qui débou-
chait dans l'intestin au-dessous
et qui
,
commune
Po )
appendices pyloriques (qui ne forment qu'une
dans V acipenser sturio
outre les
,
du canal cholédoque
menait dans un organe lobuleux
et
,
oblong, par-
faitement analogue par sa structure et ses rapports au
pancréas des animaux supérieurs.
,
32
(
)
Une préparation au musée de Bologne, rend
,
ce
fait
évident. Gazette médicale, 1837, p. 660.
Les genres lahrus , silurus , esox , cjprinus
gardés par Cuvier
comme
pendices pyloriques qui
Parmi
les
sont re-
,
privés de pancréas et des aples suppléent.
poissons cartilagineux
qu'on tient dépourvu de pancréas
genre
le
,
sturio
mais muni du corps
,
spongieux desappendices pyloriques, était réputé comme
la transition.
Hist. nat. des poissons,
l,p. 5o3.
t.
La bonté de la chair du saumon ne remédie point au
dégoût que son usage fréquent peut faire naître.
« Ce poisson fourmille sur les cotes de Suède; l'abondance en est telle dans certains parages que les domes,
tiques
,
avant d'entrer au service
mettaient
,
dans leurs conditions, qu'on ne leur
du saumon tous
jours.
les
»
,
dit-on
,
pas manger
ferait
Kojage en Suède par
udlexandre Dauniont, i834, tom. 2, p. 64.
« En Algérie
aux environs de Bonne
,
,
les
Euro-
«
péens ont déjà tant mangé de sangliers qu'ils en sont
«
autant dégoûtés, que
«
mon de
,
vojage
(i
,
les
servantes de Dessau du sau-
Chroniques,
l'Elbe. »
A Constantinople, l'église des
mée parce
qu'elle renferme
,
p. 29.
poissons est ainsi
est l'objet
particulière et de récits miraculeux. »
Il
serait fort curieux
p. 5o
,
nom-
une fontaine souterraine
où vivent des poissons. Cette source
de Raguse , iSSy, tom. a
journal de
lettres et
partie. Afrique, tom. 2
'2.^
,
d'une
foi
Voyage du duc
5i.
de connaître i'espècede ces
pois-
une fontaine souterraine. N'y auraientmis avec une certaine intention? Je serais
sons vivant dans
ils
pas été
tenté de
«
le
croire d'après
Aucuns
assiH-ent
devient meilleure
,
que
si
la
note suivante
:
l'eau des puits et des cisternes
on y
jette
de
petits poissons
pour
(
y
33
paistre et estre nourris, afin
)
que par leur mouvement
l'eau acquière plus grande légèreté, et en suive aucu-
nement
le naturel
chet, 2*
J'ignore
tée
,
Je
sais
de l'eau courante.
»
Guillaume Bou-
s crée.
et
si
si
Texpérience dont parle Bouchet a été ten-
le résultat
en serait conforme à l'annonce.
seulement que dans
d'entrée
le puits,
en face de
porte
la
du jardin sur
le bastion, à l'hopital-général de
deux poissons, dont l'un y existe depuis environ trente ans, et l'autre seulement depuis
Dijon
se trouvent
,
Luit mois. Ce sont desdobules
Jchlliy.Jranç., p. 149, XVII,
,
Il
cjprinus dohula, Linn.
y a une trentaine d'an-
nées, le jardinier avait jeté dans le puits dont
parlé
j'ai
une demi-douzaine de jeunes dobules; mais il n'en est
resté qu'une sans qu'il sache ce que les autres sont devenues, puisqu'on n'a pas vu leurs cadavres à la surface
de
l'eau. Auraient-ils servi
de nourriture à
la seule res-
tante? C'est ce qui n'est pas facile à dire.
On
a trouvé des anguilles dans des puits
fleuve souterrain
,
Ichthjol. franc.
diverses sortes de poissons dans
le
,
p. 296
,
5
dans,
un
on péchc
trou de V^er^ette , au-
dessous du village de Brognard, dans le dép. du Doubs.
annuaire du dép. du Douhs, ib38, p. 72.
Je regrette que M. A. Laurens n'ait pas donné le
nom de
ces poissons.
Ces deux observations réfutent ce qui est dit dans
Nouv. dict. dliist. nat., édit. 2, toin. I, p. 3 10. « L'eau
de puits ou de source sortant des profondeurs de la terre,
le
est contraire
D'ailleurs
Nouv.
aux poissons.
le
»
pimélode cyclope
d'ut, dliist. nat.
,
vit
dans les souterrains,
édt. 2, tom.
-2.6
les eaux thermales des volcans, Dict. des
40, p. 483.
,
p.
/p^
;
se. nat.,
dans
tom.
,,
(
34
)
Les Poissons d'eau douce présentent quelquefois
mais moins facilement que les poissons de mer le phénomène de la phosphorescence cet effet se manifeste
dit M. Becquerel pendant la lulte qui a lieu entre les
,
5
,
,
forces de la nature organique et celles de la nature
inorganique, (c'est-à-dire,
lors
décomposition qui précède
la
d'un certain état de
putréfaction
phosphorescence cesse tout-à-fait quand
nature inorganique
l'emportent
)
aussi la
;
les forces
de
la
sur les autres; les
phénomènes de phosphorescence des
êtres organisés
présentent des faits curieux consignés dans
les
Mém.
de
l'Acad. de Dijon, i832, p. 176-192, i834, p. 23-38,
et
offerts
par
pidex y Fab.
les
Crevettes d'eau douce
dont
),
est parlé
il
dans
(
le
gammarus
Jouirai de
physique, 1786, tom. XXVIII, p. 67.
La matière nacrée des
sécrétion
poissons est le résultat d'uhe
dont
particulière,
l'organe
n'est
pas en-
core bien connu, car cette matière nacrée se trouve
je l'ai vue sur la mâchoire
entre les os de la tête
pharyngienne du Cjprinus rufus , Nob., sur les os de
la tête de l'alose etc. La matière nacrée a son analop-ue
;
,
dans
les perles,
dans
la
sur la face interne de plusieurs coquilles,
bave séchée des limaces
tion singulière
dont
,
il
,
et
dans une produc-
a été question à l'Académie des
Sciences.
M. Horner un
Celte Société a reçu de
d'une matière tout
irisée
de
même
,
à-fait
semblable à
la
bel échantillon
nacre de perle
qui se produit spontanément à
externe et interne de
de coton à Catrine
,
la
la
,
face
roue hydraulique d'une filature
comté
d' Ayr.
Cette matière doit son
du carbonate de chaux
et d'une sorte de gélatine dans l'eau du courant d'où
résulte une incrustation en couches très-minces. Herorigine à la présence simultanée
,
,
(35)
mes, i836,
cause de
p.
9,
Je n'ai
fait
production de
la
ce rapprochement qu'à
matière nacrée hors d'un
la
corps organisé.
Après avoir retrouvé dans
les
ouvrages d'Aristote
méconnus par les commentateurs,
pensé devoir donner quelques éclaircissemens sur
plusieurs poissons
j'ai
certains poissons d'eau douce.
J'aurais désiré rectifier
virons d'Aix, dont
Mais
la
liste
la
des poissons des en-
parlé, Ichlh. franc.
j'ai
,
mort de M. Perret, auteur de cette
p. 9-11.
liste,
ne
permet plus d'obtenir les éclaircissemens désirables.
Pour ne laisser aucune lacune dans V Icthjologie
française
«
les
j'ajouterai les détails suivans
,
Dans le
eaux ont
lac à'Arconjie
la
:
(département de
la
Drome)
propriété de donner aux petites
,
tt'uites
qu'on y a mises, une chair d'une couleur rose, charce qui les rend plus fines et plus délicates que
mante
,
de Genève et d'Issarlès quoique également saumonées. 'Cet animal qui est extrêmement vorace dévore une grande quantité de petits poissons à
celles des lacs
,
,
,
tête noire qui se
lavie
,
lac. » Giraud-SouFrance méridionale, loin. 3,
propagent dans ce
Hist. nat. de la
p. 2.35.
Ces prétendus petits poissons h tète noire sont
larves de
Phrygane dont
,
les truites sont
les
effectivement
très-avides.
Le Blennie Cagnette, Blennius Cagnota, voy. Hist.
par MM. Cuvier et V^alenciennes
nat. des poissons ,
tom. XII, p. 249"252. Suivant
se tient dans les eaux douces
ne
l'ayant pas
La
liste
vue,
me
je
des poissons
Loire se trouve dans
M.
2,
et
de
ses affluens;
contente de l'indiquer.
du département de Saone-et-
la Statistique
par C. liagut, i8d8,
Risso, cette espèce
du Var
vol. in-4'\
de ce département,
,,
.
(
36;
L'auteur paraît n'avoir pas vu
les objets
dont
parle
il
,
borné à copier plusieurs des noms indiqués
règne animal par Cuvier, 2,^ édit. , iSar».
et s'être
dans
le
ne restera plus de doute
si l'on veut comparer les
pages 182-183, tom. I de la Statistique , avec lespa^e5
•2.j\-'2.'j6 du tom. 2, du Règne animal.*
11
L'auteur n'ayant assigné aucun caractère
ficile
de reconnaître
le poisson
il
,
est dif-
qui! désigne sous
le
nom
de Cyprinus Carassius , mentionné dans Y Ichthyologie
française, p. 116; et celui qu'il appelle Cyprinus
idiis
poisson sur lequel les naturalistes ne s'accordent pas.
Voyez Ichthyologie française ,
Comme
est
il
p. 166, i58.
toujours curieux de rappeler les ob-
servations faites par les auteurs célèbres, je reproduis
la
note suivante
(c
La Vienne,
telleraut
petites
,
et
:
dit Lafontaine, passe
en ce canton
quand
elles n'ont
elle
au pied de Clias-
porte des carpes qui sont
qu'une demi-aune.
On nous en
Mémoire de M. de Coulanges
par M. de Monmerqué , 1820, p. 488.
servit des plus belles. »
publiés
Ayant reçu plusieurs des poissons dont je ne connaisque les noms indiqués p. 161 et 162, Ichth. franc.
sais
je puis les rapporter
aux espèces décrites.
Le nom à\îleuse employé dans la Cote-d'Or sert à
mon Cyprinus Toxostoma , Icht. p. ï88,
,
désigner
,
XXÏL
Ce nom d'^/eu5^ est une altération de
celui
d'^/o«^e,
dont se servent quelques pêcheurs pour désigner ce
poisson
,
qui quelquefois pèse une demi-livre.
L'espèce appelée Bouille, dans
l'Yonne, est
la
le
département de
Boueiere (mal à propos Bouvière) Cypri-
nus amarus , Icht,, p. 120, IX.
Il est
aisé
de reconnaître dans
le
mot patois Bouille
,
,
37
(
G ouille
(analogue à
son allinité avec le
,
;
pour désigner
mot boue, dont
la
boue délaye^e),
dérivé
est
il
et'
altéré
par une prononciation vicieuse.
Suivant M. Quanlin
Auxerre
archiviste à
,
,
ce petit
poisson est très-bon. Ce n'est pas Tavis des auteurs; et
Joston, de pisclbus , p. 98, dit
vilis
pisciculus.
permet de
le
En
:
Sordidus adniodum
effet, la petitesse
manger qu'en friture
rompre la vésicule du
le
vider sans
manifeste peut-être plus
la
de ce poisson ne
l'on
si
]
et
fiel
,
parvient à
sa chair
ne
saveur amèrc.
Le nom de Carrelet ou Carlet
employé dans
est
le
département de l'Yonne , pour désigner la Bordelière
Cjprinus latus , Icht. franc. p. 141 XIV.
-,
,
Dans
département de l'Yonne,
le
touille est
donné à
la
Loche Perce
nom
le
nom de Cha-
Cobitis tœnia, Linn.
XXIX.
Ichili. française, p. 2,00,
Landoise ,
,
sans doute altéré de T^andoise ,
Toxostoma,
Icht. franc., p.
Cjprinus
nom de
LouvotLe,
188, XXII.
L'espèce désignée à Auxerre sous
est le Splrlin,
p.
franc.
Ichtli.
,
214,
celui
de
le
Cjprinus bipuiictatus ,
XXVI.
Ce nom LouvoUe me
em-
le
ployé par quelques pécheurs pour désigner
la
paraît
une
forte altération
de
de Lignotte ou Lugnolte , donné par les pêcheurs
Saône au Splrlin à cause de sa ligne latérale
,
,
fortement prononcée
,
par
la
double rangée de points
noirs qui la forment.
Les noms de Roiisson, Meunier, Killena, sont employés par les pêcheurs du département de l'Yonne,
pour désigner
le
Cjprinus rufus
,
Ichth. franc.
,
p. i85,
XXL
Rotisson
p;eoires.
,
à cause de
la
couleur roussâtre des na-
,,
(38
Meunier, à cause de
celle des farineurs
Iclithjol.
,
)
sa couleur
blanche comparée a
franc.
^
^. p
,
2,4
i52.
,
du peu d'estime dont jouit
radical du mot vilain
Ichth.
Villena ou Vilna, à cause
ce poisson. Piscis
franc.
,
Sous
i^ilis,
,
p. i53.
le
nom de
T^andoise,
j'ai
reçu deux poissons
bien différens, confondus, par les pêcheurs des envile nom de Seuffe.
mon Cjpnnus toxosloma Ichth. franc.
p. i88, XXII, désigné par les pêcheurs de la Coted'Or sous le nom de Landaise P^andoise et Aleuse. Un
rons de Pontailler-sur-Saone, sous
L'un
est
,
,
,
de ces pêcheurs m'a
fait
observer que ce poisson ne se
prenait jamais à la ligne.
Cela viendrait-il de
poisson
L'autre est
p.
196, XXIII
de TYonne,
titre
:
la position
de
la
bouche de ce
?
mon Cjprinus
indiqué
et
mugilis ,
appelé p^andoise dans
,
Ichth. franc.
le
Icht. franc., p.
,
,
dépjirlement
162, sous
le
f^andoise imitant le Rotisson, mais plus petit.
De nouvelles recherches m'ont convaincu que le Siego
de Rondelet est efïeclivement mon Cjprinus Mugilis
p. 196,
XX
La preuve
pour XXIII.
s'en tire
du témoignage de Boussuet mé-
decin à Seurre. Voici
,
les
deux distiques placés sur
la
planche 104, intitulée de Mugilis fluviatiUs specie
où sont représentés le Siego et le Fiitau ou Friteau :
:
Leucisco hi quoque succedunt forma effigieque
Amborum
Sœpe Araris
,
ecce
,
tibi
;
vera figura patet.
placidis A'ersatur uterque
Appositus nobis saepe et uterque
sub
iiudis.
fuit.
L'ouvrage de ce médecin présente une singularité
typographique
,
que
je n'ai
vue indiquée nulle
part.
La comparaison de deux exemplaires m'a prouvé
qu'il
,
39)
(
a
Jû y avoir au moins deux
tie, intitulée
Carmen in
plaire que
:
de
seconde par-
la
Franc. Boussuetti de nnlurd aquatiliunt
aller
am partein
possède
je
iiraf;cs
la
,
répétition de la page
,
etc.
En
page 5o
effet,
est
dans Texem-
remplacée par
la
4^ la page 5 est aussi remplacée
par la page 4^ la page 54 est la répéti(ion de la page
46, et la page SS est de même la répétition de la
page 47.
1
5
\
Sous
un
le
nom de Gardon ordinaire, \Wrec\x d'Auxerre
poisson appelé Cyprinus Xaniliopterus , Icht. franc.
XVI.
p. 147,
Je ne pourrais décider
si
cette espèce est le «
venu de Paris » dont parle Jurine,
du lac Léman , p. 216.
J'ai
tâché de réunir dans
Hisl.
Gardon
des poissons
un ouvrage peu étendu
ce que l'histoire des poissons d'eau douce de
la
tout
France
présente de plus curieux. Je suis loin d'avoir épuisé la
matière
champ
,
et
nos successeurs auront encore un vaste
à explorer, en étudiant la structure anatomique
des habitans de nos eaux. Elle présente en
effet
des dif-
férences bien marquées dans les espèces analogues; ainsi
pour n'en indiquer qu'une, je m'arrêterai à l'intestin.
Dans la carpe et le barbeau l'intestin décrit trois cir,
convolutions et demie
et
demie dans
la
tandis qu'on n'en
,
dobule
et
dans
la
compte qu'une
tanche. Si l'on exa-
mine d'autres organes on verra par leur comparaison
combien est variée la structure des poissons et combien
,
,
leur étude offre d'intérêt.
TABLE.
Aco
GarJoa
p. 24.
,
,
Groudeur
Bouvière 6.
Brauchiobdella,
laï
,
Chalcis
Macaroui piatti
Maigre \.
n.
11.
Misgura,
Montée,
Muge,
4
,
Chamia
]\estel
Chatouille
,
Chromis
4-
,
,
Piniélode cyclope, 33.
Planaire, 9.
Pogouatc,
Pogonias ,
37.
Cobitis fossilis
,
6-
Psyché
Reué,
—
—
Dobule
Doras
Douve
Drum
,
,
Foiu
14.
p.
90,
,
4-
20.
Sharmut, 3o.
Siego
38.
Silurus Anguillaru , 26
,
4,5,
Singali,
,
Tambour
ic.
,
3o.
().
4.
,
Tilion, 26.
Vandoise
38.
T^enœ alba; , 9.
,
38.
GaLcodes araneoïdes ,
Gammarus pulex , 34.
ERRATA.
7.
i3.
5.
Serran,
i3.
,
1
,
Sciœna aquila
9.
4*
,
,
,
Sauterelle
22.
Ess , 23.
Esturgeou , 3i.
Fasciole hépatique
Filares , 10.
Friteau
,
.
33.
,
,
i5.
—
— de l'Ecrevisse,
— géomètre
24.
27.
Dasquille,
Dichelestium
20.
,
Rotisson , 37.
Sanglier, 6, 7.
Sangsue blanche, 10.
d'Egypte
10.
,
,
7.
5.
Poisson noir, 3o.
Cottus gobio , i5.
Créai, 3i.
Crevette d'eau douce 34.
Oyprinus carassius , 36.
idus , 36.
mugilis f 38.
Damotera
9.
,
,
7-
»
6.
29.
25.
Palonah, 3o.
5.
Pesce puerco
Phalange noire 24Phalarigiuni araneoïdes , 2^.
17.
,
17.
,
i3.
9,
,
,
17.
i5.
,
19.
,
Carin, 17.
Carlet , 37.
Carpe biehaigne
Carpeau
Chabot,
5.
1 .
,
6.
,
3
Liparis dispar ,
Louvotte
37.
25, 26.
,
,
Landoise 37.
Leruée rj-
,
Capiton
Capros
,
Gyiiinarchus, 23.
Eallèie, 26.
Bariu, 17.
Blennie Cagnette, 35.
Kordelière, 26.
Bouille , 36.
astaci ,
Bréaii, 17.
22.
Gouliauos, 3i.
,
JSr.
39.
,
Gobio, i5.
Gobius niger ,
Goujon, i5.
Alcusc, !?6.
Alose, i5, 16.
Anguille 27.
.^rgulus, 14.
Balagre
17.
— Page
Villena, 27.
24.
7, ligue
Vilna
8-,
et
,
27.
page i3
,
ligne
17
:
au
lïea
lisez. 'p. 26.
7)IJC>',
IMPR. DE FRAÎfTIN.
l839.
de
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