LA PART DU PAUVRE / NANA TRIBAN Saison 2013 | 2014
COMPOSÉE DE LA VIE SANS FARDS &
SÉGOU (EXTRAITS) D’APRÈS MARYSE CONDÉ
LA COULEUR DE L’AUBE D’APRÈS YANICK LAHENS
LA GRANDE CHAMBRE DE FABIENNE KANOR
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE ET ADAPTATION EVA DOUMBIA
AVEC : CLÉMENTINE ABÉNA AHANDA, ASTRID BAHIYA, GAELLE BIEN-AIMÉE, ALVIE BITÉMO, DORYLIA CALMEL, CARLINE COLAGÈNE, PASCALE JULIO,
ATSAMA LAFOSSE, EDITH MÉRIAU, ASSITAN TANKARA, ARISTIDE TARNADA. ET LES MUSICIENS : SAMUEL BOBIN, LIONEL ELIAN ET LAMINE SOUMANO
MUSIQUE ORIGINALE : LIONEL ELIAN FILMS : SARAH BOUYAIN PHOTOGRAPHIES : JOSUÉ AZOR, SAMUEL NJA KWA ET AMSATOU DIALLO
SCÉNOGRAPHIE : FRANCIS RUGGIRELLO – LUMIÈRES : PASCALE BONGIOVANNI – COSTUMES : LAURIANE SCIMEMI – TRAVAIL CORPOREL : MASSIDI
ADIATOU COMPLICES : GAGNY SISSOKO (GASTRONOMIE) ET OUMY CAMARA (MODE, BIJOUX ET DESIGN) PRODUCTION : JULIE DEMAISON (FRANCE).
CONTACT : [email protected]33 (0)6 59 05 86 19
ON ESTIME À PLUSIEURS DIZAINES, PARFOIS
DES CENTAINES DE MILLIONS LE NOMBRE
DES DISPARUS PENDANT LA TRAITE : DES
FRÈRES, SŒURS, PÈRES, COUSINS, ÉPOUX,
AMANTS, FILS, FILLES DISPARUS. LES RES-
CAPÉS ONT FONDÉ DES FAMILLES QUI NE
CONNAÎTRONT JAMAIS LEUR GÉNÉALOGIE. DE
PART ET D’AUTRE DE L’OCÉAN, DES FAMILLES
POSSÈDENT UNE AMPUTATION.
MARYSE CONDÉ, NÉE EN GUADELOUPE EN 1937, YANICK LAHENS, HAÏTIENNE NÉE
EN 1953 ET FABIENNE KANOR, NÉE EN 1970 À ORLÉANS DE PARENTS MARTINIQUAIS
SONT DESCENDANTES D’ESCLAVES. ELLES ONT AUSSI EN PARTAGE D’ÊTRE FEMMES
ET ROMANCIÈRES. ÉCRIVENT ELLES À PARTIR DE CETTE AMPUTATION ?
LA TRAVERSÉE AUX DISPARUS,
UNE TRILOGIE COMPOSÉE DE LEURS TEXTES, EST UN VOYAGE LITTÉRAIRE.
CES TEXTES, CONÇUS POUR LA LECTURE SOLITAIRE SERONT MIS EN PARTAGE,
ORALISÉS PAR UN CHOEUR MULTICULTUREL D’UNE DIZAINE DE COMÉDIENNES.
CHAQUE PARTIE EST RÉPÉTÉ ET CRÉÉE DE MANIÈRE INDÉPENDANTE AVANT QU’ELLES
NE SOIENT RÉUNIES EN MAI 2014, AU THÉÂTRE DE LA CRIÉE À MARSEILLE.
PLANNING :
Septembre 2013 : répétitions et mise en
espace avec de La Couleur de l’Aube. Château
de Bouc-bel-Air, Théâtre de la Criée, Festival
les Francophonies en Limousin.
Octobre : Premières recherches sur Ségou à
Bamako et Abidjan. Prise d’images.
Novembre : Résidence de recherche au Havre
pour Fabienne Kanor
Fin novembre / mi-décembre : premières
répétitions de la Vie sans fards à Paris
Fin décembre début janvier : Finalisation
de La Couleur de l’Aube à Port-au-Prince et
prise d’images par Sarah Bouyain
Février 2014 : Présentations de Ségou et
d’extraits du texte de Fabienne Kanor à
Yaoundé.
Première quinzaine de mars : finalisation La
vie sans fards à Marseille
Seconde quinzaine de mars et première
quinzaine d’avril : répétitions et finalisation
du texte de Fabienne Kanor à Marseille
Seconde semaine d’avril 2014 : réunion des
quatre textes
Mai 2014 (5, 6 et 7) : CRÉATIO N
de LA TRAVERSÉE AUX DISPARUS
au Théâtre National de la Criée, Marseille.
UNE PRODUCTION LA PART DU PAUVRE EN COPRODUCTION AVEC LE THÉÂTRE NATIONAL DE LA CRIÉE, LES FRANCOPHONIES EN LIMOUSIN, L’INSTITUT
FRANÇAIS D’ HAÏTI, FOKAL (HAÏTI), LINSTITUT FRANÇAIS DU CAMEROUN, L’INSTITUT FRANÇAIS DE CÔTE D’IVOIRE, L’INSTITUT FRANÇAIS DU
MALI, SOKAN THÉÂTRE (ABIDJAN) ET AVEC LE SOUTIEN DU SERVICE CULTUREL DE LA VILLE DE BOUC BEL AIR ET DE L’INSTITUT FRANÇAIS.
PRESENTATION DE LA COMPAGNIE
LA PART DU PAUVRE,
c’est cette assiette que l’on laisse pour tous ceux, étrangers ou amis, qui viendraient la
demander. L’esprit dans lequel nous nous sommes constitués est la volonté de croiser notre
exigence d’expérimentation artistique et l‘engagement politique et social de nos projets.
D’origine malienne, ivoirienne et française, Eva Doumbia développe son travail sur les deux
continents. En 2002, elle crée un second groupe à Abidjan, Nana Triban, et commence à
expérimenter l’idée de « pont culturel » entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest. Entre 2007 et
2014, elle est artiste associée au Théâtre des Bernardines.
La cie La part du pauvre / Nana Triban reçoit le soutien de la ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, le conseil
régional PACA. La part du pauvre / Nana Triban est conventionnée Ministère de la culture et de la communication - DRAC PACA.
DERNIÈRES RÉALISATIONS
2013 : LE FOND DES CHOSES de Léonora Miano,
lecture au Musée Dapper et dans le cadre de Voix
d’Afrique au Festival d’Avignon pour France Culture.
2012 / 13 : AFROPÉENNES, textes de Léonora
Miano, création aux Francophonies en Limousin,
avec le WIP Villette, Les Bernardines, Le Domaine
de l’Etang des Aulnes, La Maison des Métallos.
Présenté au Festival OFF d’Avignon en 2013 (à
l’Entrepôt et à la Manutention)
2012 : SOUNDJATA KEITA RACONTÉ À SUNDJATA textes
de Marie Louise Bibish Mumbu, à l’Institut Français
de Bamako et au Badaboum Théâtre
2011 : MOI ET MON CHEVEU, LE CABARET
CAPILLAIRE, textes de Marie Louise Bibish Mumbu.
Créé au Théâtre des Bernardines, au Festival de
Marseille (Théâtre du Gymnasse), puis repris aux
Francophonies en Limousin. Tournée en mars / avril
2012
2011 : SOUS CHAMBRE d’Edward Bond, mise en
espace pendant Actoral (Marseille), avec le Théâtre
des Bernardines. Création à la Friche Belle de Mai
2009 : FRANCE DO BRASIL, texte de Aristide
Tarnagda, dans le cadre de l’Année de la France au
Brésil puis au Théâtre du Merlan en co-accueil avec
les Bernardines et avec le 3bisF à Aix en Provence
et Chateauvallon
2008 / 2009 : LE GRAND ÉCART / ON NE PAIERA PAS
L’OXYGÈNE DE DIEUDONNÉ NIANGOUNA / ARISTIDE
TARNAGDA, chantier au CCF de Brazzaville, aux
Quartiers d’Orange , au Théâtre des Bernardines.
2004 / 2008 : LA TÉTRALOGIE DES MIGRANTS
(“Attitude Clando/recréation”, “Exils4”, “Tu ne
traverseras pas le Détroit / recréation”, “Enquête
en zone d’Attente”, “Les Larmes du ciel d’août“),
Festival Mantsina (Brazzaville), les Argonautes
(Marseille), Comédie Française / Vieux Colombier
(Paris), CCF de Ouagadougou, de Bamako, de
Bobodioulasso, de Brazzaville, CCFN de Niamey,
les Bernardines (Marseille) ; Théâtre de la Tempête/
Cartoucherie, La Faïencerie (Creil), Le Sémaphore
(Port de Bouc), Collectif 12 (Mantes La Jolie),
Centre Culturel de la Pointe de Caux (Gonfreville
l’Orcher)
2006 / 2007 : PRIMITIFS / ABOUT CHESTER HIMES
d’après Chester Himes, CCF de Ouagadougou
et de Bobodioulasso, CCFN de Niamey et de
Zinder, Espace Culturel de la Pointe de Caux,
Les Bernardines, Festival des Réalités (Bamako),
Théâtre d’Arles, Théâtre de la Tempête /
Cartoucherie (Paris)
2004 / 2005 : RUE(S), Dieudonné Niangouna /
Brecht / Weill, Théâtre des Bernardines, Festival de
Marseille.
2005 : J’AIME CE PAYS, Peter Turrini, Théâtre du
Rond Point (Paris)
2001 / 2004 : CANCER POSITIF 1 ET 2 d’après
« Maison d’Arrêt » d’Edward Bond, Théâtre des
Bernardines, Festival de Limoges, Fitheb, CCF de
Ouagadougou, Ki-Yi Mbock (Abidjan), Rencontres
Théâtrales du Niger, Espace Culturel de la Pointe de
Caux.
QUELQUES EXTRAITS DE PRESSE
A propos d’Afropéennes
Eva Doumbia travaille sur les formes hybrides, au précipité
chimique instable, des formes qui mêlent théâtre,
chant et musique live selon un dispositif de cabaret
le spectateur est invité à partager le jeu…L’esthétique
du plateau chez Eva Doumbia est une esthétique du
désordre de l’éclatement, une dispersion qui dit l’état
diasporique des corps…De cette instabilité qui peut
donner l’illusion de l’improvisation et de l’inachevé nait
une esthétique qui joue du réel comme la caméra de
Cassavetes dans Shadows… — Sylvie Chalaye Africultures
Quel nouveau regard sur la « France noire », quel virage
important que le nouveau spectacle d’Eva Doumbia,
Afropéennes ! La rencontre entre l’animatrice de la
compagnie La Part du pauvre et l’œuvre de l’auteure franco-
camerounaise Léonora Miano s’avère capitale. De deux
livres de cet écrivain, Blues pour Elise et Femme in a City,
Eva Doumbia a tiré une sorte de cabaret chahuteur et sans
barrières, qui prend à contrepied les stéréotypes entourant
les communautés black et leurs images médiatiques. Voilà
les femmes des classes moyennes, cultivées, soucieuses
de leur réussite, de leur beauté, de leur plaisir, en butte
avec le racisme sournois de l’administration et des patrons
mais aussi incomprises des hommes de leur entourage.
Trop belles, trop rebelles, trop libres ! Trop en avance dans
un monde en retard sur la conscience de ses mutations.
Six actrices et un acteur jouent ces rebonds de la parole et
cette danse libératoires d’une manière aussi amusée que
vitale. Moins un pamphlet qu’une mise en lumière, qu’un
éclairage enfin neuf et vibrant. — Gilles Costaz
A propos de « Moi et mon cheveu, cabaret capillaire »
…Ce Cabaret capillaire enchante les sens et éveille les
consciences. On lui tresserait bien des louanges si l’on
ne craignait que l’hommage ne soit un brin tiré par les
cheveux. Fabienne Arvers
D’approche pédagogique et jamais moralisatrice ou
culpabilisante, la force du spectacle et de ne laisser
personne sur le bord, ni le Blanc qui ne connaît pas l’univers
des salons de coiffure de Château Rouge et le phénomène
que dissimule savamment le monde de l’esthétique afro
pour laisser croire à la réalité de ces chevelures ondoyantes
qui ne sont que postiche et artifice, ni la jeune femme
noire qui n’imagine même pas d’abandonner le défrisage.
Éva Doumbia aborde le propos sur un autre terrain que
celui de l’esthétique et de l’élégance, elle en fait un vrai
sujet anthropologique et métaphysique : le cheveu est le fil
vivant de la mémoire.
Le propos n’est jamais didactique ou dénonciateur, aucune
violence, mais Éva Doumbia nous donne de quoi écarquiller
les yeux des plus aveugles et des plus insensibles, tout en
s’amusant, car les comédiennes, les danseuses, danseur,
chanteurs, chanteuses et musiciens déploient une maestria
et une énergie qui emporte le spectateur. Et quand Éva
Doumbia ose, elle ne fait pas les choses à moitié.
Le plateau d’Éva Doumbia est un tissage, qui travaille les
racines, qui tresse les souvenirs d’enfance, les complexes
d’adolescence, les inhibitions de femme, un tissage qui
raconte le métissage autrement. Il n’y a pas de pays métis,
mais il y a un territoire du corps s’écrit une histoire
nouvelle à partager — Sylvie Chalaye – Africultures
A propos de « Primitifs »
…Du rire franc au malaise palpable, Primitifs montre du
doigt le racisme qui se cache aussi bien derrière un sourire
débonnaire que des cuisses entrouvertes….Réflexion
commune, sensibilité d’acteurs (noirs, blancs, métis),
improvisation personnelle et mise en scène libre sont autant
de formes par lesquelles la pièce, inspirée de La fin d’un
primitif de Chester Himes, encourage le questionnement
permanent de notre rapport à l’autre et la remise en
question de nos valeurs. Une façon efficace d’aborder
les tenants et les aboutissants des rapports humains,
dans leur violence et leur détresse… » Jennifer Luby
A propos de « J’aime ce pays »
La plus belle découverte de cette production c’est Eva
Doumbia une toute jeune femme a peine sortie de la
fameuse unité nomade conduite par Josyanne Horville en
marge du conservatoire….C’est un travail qui…préfigure
bien ce que fera demain cette artiste intelligente…
Armelle Héliot – Le Figaro
Il faut voir ce spectacle, véritablement engagé au
meilleur sens du terme : Cassandre répète depuis des
années que l’efficacité politique de l’art c’est l’efficacité
artistique. Le travail D’Eva Doumbia en est un exemple…
Valérie de St Do — Cassandre
A propos de « Cancer Positif 2 « (d’après Edward Bond)
Lorsque je suis allé aux Bernardines, pour Cancer positif
2, un Maison d’arrêt ivoirien monté par Eva Doumbia,
jeune femme normande et africaine plus qu’à moitié
imprégnée de culture et d’imaginaire mandingue, je
n’attendais pas ça. Je redoutais un collage maladroit à la
mode très courue d’un mièvre et paresseux « métissage
culturel », une tentative artificielle de relier deux univers
opposés dont les codes ne correspondent pas, n’échangent
que dans le malentendu, ou ne se rencontrent que sous
forme de domination (néo) coloniale. Mais Eva Doumbia
le vit de l’intérieur ce déchirement, cet arrachement aux
valeurs sacrées, elle le vit en elle et en montre avec Bond
les ravages jusqu’à la moelle d’une Afrique déboussolée
qui, lorsqu’elle perd les pédales, n’a rien à envier à nos
fabriques de mort urbaine…. Mis en scène dans un contexte
africain désolé par la colonisation, ce texte qui décrit les
affres d’une Europe à bout de souffle, déploie et multiplie
sa signification en devenant un témoignage universel sur
la destruction des repères d’échange entre les êtres, sur
le meurtre identitaire, ce qu’Aminata Traoré nomme le
« viol de l’imaginaire ». La voix et le corps de l’Afrique
ancestrale, son adresse familière à l’autre, ses mélodies,
ses chants profonds, son chœur naïf et populaire, font
sonner ce texte accusateur comme une oraison funèbre
et comme une ouverture à la vie, par la beauté jamais
perdue. Un travail en mouvement, très dense, qui ne vise
aucune perfection esthétique, une bande de comédiens
très impliqués, engagés dans l’aventure, qui s’adressent
à nous et nous secouent — Nicolas Roméas – Cassandre
ARGUMENT
Comme beaucoup d’artistes, j’inscris ma démarche dans une quête
identitaire : je suis française fille d’africain fille d’une institutrice
normande elle-même fille de parents ouvriers communistes née et
grandie au Havre... Aujourd’hui mon travail interroge surtout mon
« être-noire », mon « être-femme-noire ». Mon travail se nourrit d’autres
arts : la musique, la danse mais aussi, de manière essentielle, la
littérature. De manière générale je préfère la litterature romanesque
aux textes de théâtre. Après avoir adapté Chester Himes, Léonora
Miano, Bibish Mumbu, je continue ce chemin de découverte des
romancières afrodescendantes, avec « La Traversée… ».
La psychanalyste transculturelle Marie Rose Moro, avec qui nous
avons collaboré pour Exils4 (texte : Aristide Tarnagda), explique comment
le métissage, parce qu’il expose, génère de la créativité. L’éthologue
et psychanalyste Boris Cyrulnik a introduit en France le concept de
« résilience », cette capacité qu’ont certains humains, souvent artistes,
à transformer positivement leurs traumatismes. On pourrait imaginer
qu’un traumatisme se transmette de génération en génération et
produise des peuples résilients et créateurs. Haïti, symbole d’une
apocalypse sans fin engendre des écritures magnifiques, celle de Yanick
Lahens par exemple. C’est cette silience que nous raconte (entre
autres) l’autobiographie de Mayse Condé ; c’est de cette silience que
surgit la littérature de Fabienne Kanor.
En parallèle de la création théâtrale, nous avons commandé à
la cinéaste Sarah Bouyain un documentaire sur les trois auteures,
qui travaillera la relation que leur écriture entretient avec l’Histoire
mondiale des Noirs. Ce film sera conçu pour être segmenté et fera le
lien entre les mises en scène des textes.
La musique, compositions originales mais aussi chants de différents
répertoires traditionnels, constituera un autre lien.
EVA DOUMBIA
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