Les campagnols sont-ils plus présents, l’espèce a-t-elle muté ? Vétagrosup • Ce que l’on nous dit : • Il y en a de plus en plus • Les cycles sont plus courts • Ils ne se comportent pas de la même façon • Ce que l’on a observé : • Un phénomène cyclique à l’échelle régionale depuis 1980 • Les pullulations ont des effets plus forts si combinées à la sécheresse (2011, 2015) • Ce qui a été démontré à l’échelle régionale : • Une corrélation avec les changements de production agricole • Les paysages tout herbe avec peu de haies, bosquets, arbres isolés sont très favorables aux pullulations importantes et fréquentes • Ce que l’on ne sait pas : • Si son comportement à réellement changé ou si c’est seulement son environnement qui est plus favorable Un phénomène cyclique depuis 35 à 40 ans 87/ 88 N 88/89 89/ 90 90/ 91 86/ 87 91/92 99/ 00 98/ 99 00 /01 85/86 92/ 93 97/ 98 93/ 94 96/97 95/ 96 94/9 5 1 : peu ou pas de foyers 2 : < 200 individus par ha 3 : > 200 individus par ha sur une partie de la commune 4 : > 200 individus sur toute la commune 0 20 40 km Effet combiné du climat et des niveaux de pullulation sur la production d’herbe (INRA Marcenat, J.P. Garel, 2009) Relation entre le paysage agricole et les dynamiques de population Zone 1 Pas de pullulations Céreales Forêt, prairies et terres labourées Zone 2 Pullulations limitées Prairies permanentes dominantes avec forêt et terres labourées Zone 3 Pullulations sévères et fréquentes P. Note, 2001 10 0 10 Prairies permanentes dominantes Forêt et terres labourées rares 20 Kilomètres Le lien avec les changements de systèmes de production 1955 Systèmes exclusivement élevage sur prairie Systèmes exclusivement céréaliers 0 20 40 Km Forte spécialisation régionale Diminution du nombre d’exploitations Agrandissement des exploitations ⇒ Systèmes plus sensibles 2000 Des questions en suspens • Absence de suivi régulier et systématique à l’échelle de la région qui empêche de suivre l’évolution possible du phénomène • Un effet probable du réchauffement climatique qui permettrait une portée de plus par an • Un impact des pullulations qui dépend des caractéristiques des exploitations • Une évaluation économique difficile à faire car jamais indépendante des conditions climatiques, économiques, sanitaires de l’exploitation et du territoire