est un processus de sélection naturelle positive.
En revanche, l'innovation génétique qui aura pour effet de diminuer la capacité reproductive des
organismes est soumise à une sélection naturelle négative, et tend à être éliminée.
Questions 2 à 4 page 151
La fréquence de certains allèles est forte dans les populations alors que les individus homozygotes qui
les possèdent sont nettement désavantagés. Il en est ainsi, par exemple, pour l'allèle HbS qui code pour
la chaîne βde l'hémoglobine. Les individus HbS/HbS ont une faible espérance de vie et meurent de
drépanocytose avant l'âge de la reproduction. Cependant, dans les régions où sévit le paludisme, la
fréquence de cet allèle HbS est forte ; en effet, les individus HbA/HbS, hétérozygotes, résistent mieux au
paludisme que les homozygotes HbA/HbA.
Cet avantage des hétérozygotes dans certaines conditions d'environnement montre que le devenir
d'un allèle varie suivant les caractéristiques du milieu où vit la population.
2.2
2.2 Les mutations neutres.
Les mutations neutres.
Questions 3 et 4 page 153
Par suite de la redondance du code génétique (il existe plusieurs codons pour le même acide aminé),
certaines mutations, dites silencieuses, n'entraînent aucune modification dans la séquence des acides
aminés de la protéine codée par l'allèle concerné.
Les mutations faux-sens qui ne modifient pas les propriétés de la protéine lorsqu'elles codent pour
les parties non fonctionnelles d'une molécule (conservatrices) échappent donc à toute sélection.
Certaines mutations génétiques peuvent donc se répandre dans la population sans conférer
d’avantage sélectif particulier. Ces mutations dites neutres échappent à la sélection naturelle et
peuvent de façon aléatoire se répandre dans une population ou disparaître. C'est ce que l'on appelle la
dérive génétique.
2.3
2.3 Les mutations ayant une influence sur le développement.
Les mutations ayant une influence sur le développement.
L'Homme et le chimpanzé ont 98,5 % de gènes identiques. Comment expliquer les différences
fondamentales entre ces deux espèces ?
Questions 1 à 4 page 155
Des mutations affectant les gènes du développement (notamment les gènes homéotiques)
peuvent avoir des répercussions sur la chronologie et la durée relative de la mise en place des
caractères morphologiques. De telles mutations peuvent avoir des conséquences importantes et
entraîner d'importants changements dans l'organisation anatomique et morphologique de l'adulte..
En effet, chez l'Homme, la phase embryonnaire durant laquelle se multiplient les cellules nerveuses
dure 4 fois plus longtemps que chez le chimpanzé, ce qui confère à l'Homme un cerveau plus important.
De même, l'Homme garde une morphologie crânienne juvénile (phase qui précèdent la maturité
sexuelle): C'est le phénomène de néoténie. Alors que chez le chimpanzé, les caractères simiens se
développement après 1,5 ans.
Ces modifications de durée et de vitesse lors de l'ontogenèse (développement de la cellule-oeuf à
l'âge adulte) se nomme l'hétérochronie.
Exercice 3 page 159
3