Plantes sauvages comestibles et médicinales
Ail des ours
. Feuilles lancéolées, à nervures parallèles, glabres, dégageant une odeur d’ail à la
coupe.
.
Lieux :
forêts
.
Utilisation :
feuilles ajoutées dans les salades, les potages ou les gratins
Toute confusion avec les feuilles de Muguet, qui sont très toxiques, sera facilement
évitée grâce à l’odeur caractéristique de l’ail. On prendra donc bien soin de froisser
et de sentir les feuilles que l’on cueille !
Aspérule odorante
. Plante herbacée basse dont la tige porte plusieurs étages de collerettes de feuilles
entières,
lancéolées et vert foncé. En mai-juin, des petites fleurs blanches apparaissent au
sommet
de la tige.
.
Lieux :
forêts, bois, le plus souvent sous les Hêtres.
.
Utilisation :
(plante entière)
+ Aromatique : crèmes, desserts, en faisant infuser la plante dans du lait par
exemple
+ Médicinale : en infusion, pour ses propriétés calmantes, sédatives et
stimulantes du foie
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’aspérule est inodore à l’état frais. Il
faut la faire sécher pour qu’elle dégage son parfum de vanille. La petite astuce donc,
pour ne pas se tromper avec différents Gaillets qui lui ressemblent beaucoup, est de
cueillir une plante et de la mettre dans sa poche ; au bout d’une demi-heure, elle
doit commencer à exhaler son odeur caractéristique.
Soulignons qu’il est très important de faire sécher l’Aspérule avant toute utilisation,
car elle n’est pas consommable à l’état frais. De plus, le séchage doit être réalisé
dans d’excellentes conditions : si la plante moisit, il se forme des composés toxiques.
Veillez donc à la récolter par beau temps, en mi journée ou l’après-midi, et à la faire
sécher dans un endroit bien aéré, à l’abri de l’humidité.
Un usage prolongé ou des dosages trop forts peuvent provoquer des troubles
digestifs !
Chénopode bon-henri
. Feuilles en forme de pointe de flèche (triangulaire avec deux dents à la base),
recouvertes
de poils granuleux dessous, donnant au toucher un aspect farineux ou sableux.
.
Lieux :
aux abords des chalets d’alpage, le long des chemins, dans les reposoirs à
bestiaux
.
Utilisations :
feuilles
ajoutées dans la salade ou cuites en légume, comme des
épinards.
Attention de ne pas confondre le chénopode avec l’Arum, dont les feuilles,
caoutchouteuses et parfois tachetées ne sont absolument pas sableuses au toucher.
L’Arum est une plante toxique qui pousse plutôt à l’ombre, près des arbres.
Epiaire des bois
. Feuilles opposées, ovales en cœur à la base, dentées, molles, poilues, douces
comme du
velours, dégageant au froissement une odeur qui peut être désagréable dans un
premier
temps, mais qui rappelle étrangement le cèpe si on insiste un peu ! Tige carrée.
Fleurs pourpres, à deux lèvres, groupées en longs épis lâches, en juin-août.
.
Lieux :
à l’ombre, le long des haies et dans les bois.
.
Utilisations :
en potage, les feuilles communiquent un délicieux goût de
champignon.
L’Epiaire des bois, lorsqu’elle n’est pas en fleurs, ressemble un peu à l’Ortie mais ses
feuilles ne piquent pas !
Gentiane jaune
. Grande plante ayant de larges feuilles opposées, ovales, entières, à nervures
parallèles.
Fleurs jaunes, réunies à l’aisselle des feuilles dans la partie supérieure de la tige.
Racine très robuste, épaisse, longue, impossible à déterrer à la main !
.
Lieux :
prairies en montagne
.
Utilisations :
eau de vie, liqueurs, décoctions (racine)
La racine de gentiane est réputée pour ses vertus toniques, digestives et
fébrifuges.
Comme elle est extrêmement amère, on l’utilisera en très petites quantités, en
décoction,
ou en macération à froid dans de l’eau pendant plusieurs heures. Le simple fait de
mâcher
une fine rondelle de racine fraîche ou sèche est également bénéfique pour la
digestion.
La confusion entre la Gentiane et le Vérâtre est fréquente, d’autant plus que ces
deux plantes vivent généralement aux mêmes endroits, et bien souvent côte à
côte !!! Le Vérâtre est très dangereux, mais il se distingue facilement par ses feuilles
alternes (et non opposées !), ses petites fleurs blanchâtres disposées en grappe, et
ses nombreuses racines fines.
Ortie
. Feuilles opposées, ovales en cœur, bordées de dents, couvertes de poils urticants.
Tige dressée, carrée, non ramifiée.
Fleurs minuscules, verdâtres, en grappes pendantes.
.
Lieux
:
chemins, décombres, abords des chalets d’alpage, forêt, terres riches en
azote
.
Utilisations :
+ Les toutes jeunes feuilles peuvent être consommées crues, en petites
quantités, sans
trop piquer ; dix « boulettes » d’orties, et hop ça repart… plus besoin
d’emporter des
barres énergétiques !
+ Cuites, les jeunes pousses (feuilles du sommet) permettent de préparer une
multitude
de mets particulièrement nutritifs : soupe, quiche, gratin, etc.
+ En infusions, pour les vertus toniques, dépuratives et reminéralisantes.
Bon nombre de plantes, notamment les Lamiers, sont souvent appelées à tort
« orties », par exemple : ortie blanche, ortie rouge, ortie puante… pourtant nul autre
espèce n’est urticante dans notre flore !
Oxalis des bois
. Petite plante basse, grêle et délicate.
Feuilles toutes à la base, composées de 3 folioles en forme de cœur.
Fleurs à cinq pétales blancs veinés de rose, solitaires sur de longs pédoncules.
.
Lieux :
en colonies dans les sous-bois
.
Utilisations :
les feuilles sont appréciées dans les salades, les sauces ou les potages
pour
leur saveur finement acidulée.
Les feuilles d’Oxalis ressemblent beaucoup aux feuilles de Trèfle, mais ces dernières
ne sont pas acides ; en outre les Trèfles croissent plutôt dans les près, et leurs fleurs
sont groupées en inflorescences compactes.
En cas de doute, il suffira de goûter !
Prunellier
. Arbrisseau très épineux, formant souvent d’épais fourrés impénétrables.
Les rameaux se couvrent de fleurs blanches en avril, avant le développement des
feuilles, et
portent en automne des petites prunes globuleuses bleuâtres très âpres.
.
Lieux :
buissons, haies, lisières
.
Utilisations :
+ Les fleurs, infusées dans du lait, donnent un goût d’amande aux crèmes ou aux
flans.
+ Les fruits sont consommables après les premières gelées, sous forme de
compotes, de
marmelades ou de liqueurs.
Selon ce que vous allez cueillir, assurez vous des points suivants :
. fleurs blanches à 5 pétales séparés, à nombreuses étamines, apparaissant avant les
feuilles.
. fruits noirs recouverts d’une pruine bleutée, globuleux, à un seul noyau, acides et
très âpres
avant les premières grosses gelées.
Notez la présence de nombreuses épines sur les rameaux.
Valériane officinale
. Grande plante dressée à feuilles opposées, pennées, composées de folioles
lancéolées.
Fleurs blanches ou roses, petites, odorantes, groupées en corymbe à l’extrémité de
la tige.
Racines dégageant une forte odeur de « pipi de chat ».
.
Lieux :
lieux humides, fossés, chemins boisés
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !