Par voie sexuelle : le sperme, les sécrétions vaginales et les sécrétions séminales.
Ce mode de contamination représente ¾ des cas en France.
L’anus ou le vagin présente souvent des petites lésions pouvant favoriser la
pénétration du virus si l’un des partenaires est porteur. C’est pourquoi, un rapport
sexuel anal ou vaginal permet la contamination du partenaire sain.
Le risque de contamination, même s’il est moindre existe quand même lors d’un
rapport bucco-génital.
Les facteurs favorisant donc ce mode de contamination sont des rapports non protégés
par l’usage d’un préservatif masculin ou en cas de rapports sexuels nombreux et non
protégés avec des partenaires multiples.
Par les voies sanguines : la contamination intervient lorsque le sang de la personne
contaminée entre en contact avec celui de la personne saine.
Elle peut avoir lieu par l’utilisation de seringues souillées, piqûre accidentelle du
soignant lors d’administration de soins, par geste médical ou chirurgical.
La transmission par l’utilisation d’aiguilles de mésothérapie, d’acupuncture ou de
piercing est également possible si les méthodes de stérilisation et de destruction ne
sont pas respectées.
Les facteurs favorisant ce mode de contamination sont d’une part, le partage de
seringues souillées, d’autre part le non respect de précaution des professionnels lors
des manipulations de seringues (pas de capuchon sur l’aiguille, non élimination des
conteneurs spéciaux). Enfin, l’utilisation thérapeutique du sang et de ses dérivés sans
contrôle préalable. Les donneurs de sang ne courent aucun risque puisque le matériel
utilisé est stérile et à usage unique.
Par voie fœtale : par le lait maternel et le sang.
Tout femme porteuse du virus et souhaitant avoir un enfant court le risque de lui
transmettre le virus. La contamination peut avoir lieu :
o au cours de la grossesse via le placenta,
o au moment de l’accouchement car l’enfant est en contact avec le sang de sa
mère,
o pendant l’allaitement.
Actuellement, on ne peut que conseiller à toute femme séropositive d’éviter d’être
enceinte.
Le virus du SIDA ne se transmet pas par les gestes de la vie quotidienne tels qu’une poignée
de main, un baiser, le contact avec les poignées de porte, les toilettes publiques ou encore
les piqûres de moustiques.
Contrairement aux idées reçues, le virus ne se transmet pas non plus dans les douches
communes, à la piscine, par le téléphone public, les verres, tasses, couverts.
1.2 Etude clinique
La maladie évolue en plusieurs stades :
stade 1 : primo-infection
Les signes cliniques apparaissent 2 à 12 semaines après la contamination, parfois il se peut
qu’ils passent inaperçus, ce qui explique le retard porté au diagnostic. Les premières