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de la truite arc-en-ciel. En général, plus le nombre de truites arc-en-ciel introduites dans une
région est élevé, plus la probabilité que cette dernière ait des impacts augmente. D’ailleurs,
son introduction en dehors de son aire de répartition naturelle a contribué, entre autres, à la
perte de la biodiversité, aux afflictions causées aux espèces natives et à la perturbation des
écosystèmes. En effet, la capacité d’adaptation de cette espèce a eu pour conséquence d’en
faire une espèce dont le succès dans divers habitats a eu des impacts sur : 1) l’écosystème dans
lequel elle a été introduite en introduisant de nouveaux pathogènes, en entrant en compétition
avec des espèces indigènes, principalement d’autres salmonidés ou en effectuant une certaine
prédation sur des vertébrés ou invertébrés indigènes, 2) la biodiversité locale et régionale en
s’hybridant avec des espèces indigènes et 3) les coûts de gestion associés au rétablissement
d’espèces indigènes. Cependant, l’introduction de la truite arc-en-ciel n’a pas que de mauvais
côtés. En effet, cette espèce peut rapporter économiquement grâce aux activités de la pêche
récréative et de l’aquaculture.
Le dernier objectif est de proposer des recommandations qui permettraient de réduire les
impacts causés par l’introduction de la truite arc-en-ciel. Afin de limiter les impacts causés par
la truite arc-en-ciel, il est suggéré de suivre les différentes recommandations de l’article 8 (h)
de la CDB de 1992 à l’égard d’espèces exotiques menaçant des écosystèmes, des habitats ou
des espèces. La prévention est la méthode de gestion la moins coûteuse à long terme et qui a le
plus de succès pour éviter les impacts que peut avoir l’introduction de la truite arc-en-ciel sur
les écosystèmes. L’éradication est une méthode de gestion permettant d’éliminer
complètement ou partiellement une espèce exotique envahissante, telle que la truite arc-en-
ciel, qui cause beaucoup de dommages à l’écosystème. Cette méthode est également utilisée
pour ramener l’écosystème à son état d’origine. Le confinement est une autre méthode de
gestion utilisée afin de s’assurer que la truite arc-en-ciel ne se répande pas dans d’autres
milieux aquatiques et qu’elle n’occasionne pas d’autres impacts. Finalement, le contrôle est
une méthode utilisée afin de contrôler la densité d’individus de truite arc-en-ciel présente dans
un milieu. Toutes ces méthodes de gestion ont pour but principal de limiter les impacts que la
truite arc-en-ciel peut avoir sur l’écosystème et les espèces indigènes.