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LA TRUITE FARIO
Comment la reconnaître ?
C’est facile, elle a des tâches rouges et noires sur le dos
D’où vient-elle ?
Contrairement à la truite arc-en-ciel, elle est autochtone. C’est-à-dire qu’elle a toujours habité
nos cours d’eau.
On ne l’a croise pas souvent sur les étals du poissonnier. Plus exigeante en temps et donc
en coût de production, elle est presque exclusivement réservée au marché halieutique et a
une destination (plus enviable) : la rivière.
La Fario est donc souvent remplacée par la truite arc-en-ciel, d’importation américaine, plus
résistante et rentable à « produire » pour la consommation.
Ce qu ‘elle aime.
La truite est carnivore, au régime alimentaire très varié : invertébrés, insectes, vers,
mollusques, crustacés, batraciens et petits poissons, notamment les vairons.
Ce qu’elle n’aime pas.
Les rivières polluées et les milieux non oxygénés.
Petite truite deviendra grande.
Pour se reproduire, la truite remonte les rivières pour pondre comme le saumon qui fait
partie de la même famille. Elle pond ses œufs dans un affluent ou un petit ruisseau bien
oxygéné.
Avec sa queue, elle creuse une dépression dans le gravier et après les avoir recouverts, y
abandonne ses œufs (1500 à 4000 œufs selon la taille de la mère). Ces œufs restent alors
cachés dans le gravier quelques semaines. L’éclosion varie en fonction de la température.
En hiver, période de reproduction, si le ruisseau a une température de plus ou moins 4°C,
les œufs vont éclore au bout de 100 jours. Sortis de l’œuf les alevins sont alors très
vulnérables aux prédateurs.