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document utilise très souvent l’expression : « expérience de Dieu » ou
« expérience de la foi ». En effet, une certaine expérience de Dieu qui engendre
une nouvelle manière de vivre.
Dans ce travail de relecture du week-end ados à la lumière de la Lettre aux
Catholiques de France, document source pour la catéchèse et l’initiation chrétienne, je
vais dans un premier temps reprendre la situation française dans laquelle nous nous
trouvons. Dans un second temps, je dégagerai les perspectives qui me paraissent
prophétiques, pour proposer la foi aux adolescents. Puis je dirai quelques mots sur
l’expérience de Dieu à laquelle la lettre nous invite, et qui semble nécessaire aujourd’hui
pour que la foi chrétienne transforme la vie des jeunes et la société actuelle. Enfin, je
soulignerai les éléments clefs du week-end ados en écho aux perspectives de la Lettre et,
particulièrement à la proposition de vivre une expérience de Dieu.
A - Comprendre la situation française dans laquelle se trouvent les adolescents.
B - Les grandes intuitions prophétiques de la Lettre pour une pastorale renouvelée.
C - Comprendre et promulguer l’expérience de Dieu d’un point de vue théologique.
D - L’expérience des week-ends Bethabara dans la recherche de chemins nouveaux.
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A - Comprendre la situation française dans laquelle se trouvent les adolescents :
La Lettre aux Catholiques de France nous invite à « regarder en face la situation réelle
de la foi vécue. » La crise que traverse l’Eglise se situe dans une crise plus profonde. La
Lettre souligne un contexte général de mutations importantes : « La crise que traverse l'Eglise
aujourd'hui est due, dans une large mesure, à la répercussion, dans l'Eglise elle-même et
dans la vie de ses membres, d'un ensemble de mutations sociales et culturelles rapides,
profondes et qui ont une dimension mondiale. »
1. Une aggravation des fractures sociales et un désenchantement du monde
Dans ce contexte, les évêques notent l’aggravation des fractures sociales : « En France
même, nous connaissons depuis bien des années le développement du chômage et de la
précarité, l'apparition des couches sociales dont la misère semble devenue le destin. »
Depuis, le chômage n’a guère baissé. En 1996, il était de 10,6 % (sources INSEE). En 2011,
le taux de chômage est de 9,3 %. En 1975, il était de 3,5 %. Les évêques font cette
constatation : « Après des décennies d'expansion économique qui avaient nourri l'espoir d'une
amélioration continue des conditions matérielles d'existence pour toutes les couches de la