N°126 FEUILLE DE CHOU DE MAI 2016 _2_

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La Feuille de Chou
Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes-Fontenilles-Saint Lys – regroupant
les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines
N ° 126 M ai2016
L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES
. N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/
PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION
Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de Mai
Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations
Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/
06-mai
VENDREDI
BONREPOS
REUNION MENSUELLE
SALLE DES ASSOCIATIONS
20H30
09-mai
LUNDI
FONSORBES
REUNION MENSUELLE Les travaux du mois.
Echanges sur les travaux en cours au jardin
SALLE DUFFAUT
20H
SAMEDI
BOURSE D'ECHANGE DE PLANTS ET DE SEMIS aux JARDINS OUVRIERS
chemin des Carrelasses à FONSORBES – Cette bourse est moment privilégiés
FONSORBES
pour procéder à des échanges, des dons de plantes ainsi que analyses de fond sur
la réussite (ou pas) de certaines pratiques de jardinage.
10H 12H
LUNDI
THEMATIQUE DU LUNDI Projection de plusieurs
documentaires sur la PERMACULTURE :
Concevoir un jardin en permaculture. La
FONSORBES
permaculture ; l’art de vivre en harmonie avec la
nature. Potager en permaculture : pas à pas, la
préparation du sol.
20H
21-mai
23-mai
SALLE DUFFAUT
ATTENTION NOTRE BLOG A CHANGE : LE NOUVEAU : http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/
MESSAGE : Lors
de l’envoi de messages par mail, j’ai plusieurs retours m’indiquant que le message n’a pas pu être délivré pour diverses
raisons (changement d’adresse, message dirigé vers les spam ou indésirables). Si vous êtes dans e cas, faites moi parvenir vos nouvelles
coordonnées. Merci Le président Christian TROCH
Mai au jardin, tous les conseils
Le mois de mai est l’un des plus importants de l’année pour votre jardin !
La végétation a repris ses droits et les fleurs, arbres, arbustes et rosiers se développent de
manière spectaculaire.
Côté potager, c’est la reprise des semis et des plantations qui donneront de savoureux
légumes à l’été ou à l’automne.
Que ce soit donc pour le jardin, la pelouse, la terrasse ou le potager, jardiner au mois de mai
est fort conseillé pour avoir un beau jardin durant tout l’été…
Les conseils de jardinage du mois de mai :
Arbres et arbustes :
C’est le moment de planter vos arbres et arbustes achetés en conteneur ou en pot.
La plantation est un des moments les plus importants de la vie des végétaux.
Elle conditionne son développement futur et doit donc être faite dans les règles de l’art.
• Conseils de plantation des arbres et arbustes
• Conseils de plantation des plantes de terre de bruyère
Rosiers :
Ils sont sans aucun doute l’un des plus beaux végétaux de nos jardins.
Il réclame beaucoup de soin car il est fragile.
• Il est encore temps de planter vos rosiers achetés en conteneur ou en pot.
• Coupez au plus court les gourmands. Ce sont les pousses qui partent de la racine mais qui ne font pas partie de la tige principale. Ils
affaiblissent le rosier et altère la floraison.
• Attachez les rosiers grimpants afin de les maintenir près de leur support.
• Soyez attentifs aux attaques de pucerons et traitez si besoin en suivant nos conseils
1
•
•
Pulvérisez un fongicide de manière préventive afin d’éviter la maladie des tâches noires.
Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure.
Pelouse et gazon :
C’est à cette période de l’année qu’elle est la plus verte car la température est idéale et il pleut suffisamment.
• Luttez contre l’apparition de la mousse.
• Si vous souhaitez planter votre gazon, c’est le bon moment.
• Enfin, une pelouse qui a quelques années mérite peut-être d’être rénovée.
Suivez nos conseils pour bien rénover sa pelouse.
Fruitiers :
C’est encore le moment de planter vos arbres et arbustes fruitiers.
• Cette étape de plantation conditionnera la future récolte.
• Luttez préventivement contre le ver des fruits, le carpocapse.
• Les fruitiers à noyau sont sensibles aux maladies cryptogamiques, comme la cloque ou le monilia.
Ces maladies nécessitent un traitement préventif à base de bouillie bordelaise.
• Traitez la vigne et taillez-la, si ce n’est pas encore fait.
Fleurs du jardin :
• C’est le moment de planter vos vivaces mais aussi de semer les annuelles et les bisannuelles.
• Plantez également les bulbes d’été en suivant nos conseils
• Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure
• Coupez au plus court les fleurs à bulbe de printemps, mais uniquement lorsque le feuillage est totalement jaune.
Ceci est important, car si vous le coupez vert, vos bulbes n’auront pas le temps de constituer leurs réserves.
Feurs de terrasses et balcon :
C’est le moment de faire vos jardinières.
• Vos plantes se développeront beaucoup, si elles sont bien entretenues.
Attention à ne pas trop les serrer, car cela pourrait altérer non seulement leur croissance mais aussi leur floraison.
• Les géraniums peuvent être mis à l’extérieur s’il n’y a plus de risque de gel. Il vaut mieux attendre la mi-mai dans la plupart des régions.
• Profitez de votre espace pour faire pousser vos propres plantes aromatiques. Parmi les plus courantes et faciles à cultiver, nous avons le basilic,
le cerfeuil, le persil, l’aneth, l’oseille ou encore la ciboulette
Potager :
FAMILLES DE
PLANTES CONCERNEES
GESTES
DANS LE DETAIL
PLANTES
Légumesfruits
Légumesfleurs
Légumesfeuilles
courge, potiron et autres
cucurbitacées
Semer
Semez en pleine terre
tomate, courgette, potiron,
concombres, aubergine, courge,
melon
Planter
Plantez en pleine terre, par groupe de 3-4 graines et protégez-les s’il fait encore un
peu frais avec un tunnel.
aubergine, piment et poivron
Repiquer Repiquez en godet placés en plein air, les plants qui ont été semés au chaud.
pastèque
Pailler
Paillez les plantations de pastèque.
artichaut
Traiter
Traitez contre les pucerons.
Semer
Semez en pépinière et en ligne.
Repiquer
Repiquez en pépinière les plants semés en avril afin de les rendre vigoureux, avant
de les planter à leur place définitive.
chou fleur
salades d’été, laitue à couper, poirée,
chou brocoli, chou cabus, chou de
Semer
Milan, chou de Bruxelles, chou rave
chicorée sauvage
Chicorée frisée, scarole, chou, laitue
Légumes- navet, carotte, radis, panais, poireau
racine/tige d’hiver...
Semez en pleine terre et en ligne. Plus de conseils su la culture des salades et laitues!
Planter
Plantez en pleine terre.
Semer
Semez en pleine terre.
Planter
Plantez en pleine terre. Plus de conseils avec vidéos sur la culture de la pomme de
terre.
Butter
Buttez en place quand elle atteint 15cm de haut même si vous l’avez déjà fait le mois
pomme de terre (variétés tardives)
2
dernier.
Légumesgraines
Bonnes
herbes
échalote
Soigner
Dégagez le haut du bulbe si elle tarde à mûrir.
fève
Tailler
Taillez au-dessus de la 5e ou 7e fleur à partir de la base si vous ne l’avez pas fait en
avril, pour accélérer la maturation des gousses.
petits pois
Butter
Buttez ceux semés les mois précédents lorsqu’ils ont 20cm de haut et ramez-les
maïs
Semer
Semez au carré en plusieurs petits rangs proche les uns des autres.
haricot
Butter
Buttez les haricots
haricots, pois à grains ridés
Semer
Semez en pleine terre par groupe de 3-4 graines
menthe, ciboulette, pimprenelle,
thym, oseille, sauge, estragon.
Planter
Plantez dans un coin du jardin un carré d'herbes aromatiques. Aidez-vous de notre
modèle : Un carré d'aromatiques
Planter
Plantez le basilic en petits conteneurs (12 cm de diamètre) plutôt qu’en godets.
Semer
Semez en pleine terre et en ligne
persil, cerfeuil (à l’ombre), roquette,
aneth
Semer
Semez en pleine terre et en ligne
origan, romarin, thym, estragon
Bouturer Nos conseils pour réussir vos boutures
basilic
Autres travaux de jardinage
- Effectuez les derniers semis à chaud ou sous cloche de cucurbitacées et de fraises des bois.
- Boostez vos plantes en les arrosant tous les quinze jours avec du purin d'ortie, de consoude ou de prêle dilué.
- Éclaircissez les semis, binez entre les rangs.
- Recyclez les tontes de gazon au potager sous forme de mulch après les avoir fait sécher une journée.
- Arrosez toutes les cultures par temps sec.
- Traitez contre pucerons, oïdium, rouille… dès l’apparition des premiers symptômes.
- Si vous craignez les froids nocturnes sur vos tomates : pensez aux housses spécialement conçues pour emmagasiner la chaleur à l’intérieur dans la
journée et la restituer durant la nuit, percées de trou elles laissent circuler l’air autour des plants.
- Semez le persil dans des pots pour vous simplifiez le désherbage, en effet le persil met beaucoup de temps à germer. Vous les replanterez 1 mois plus
tard.
- Installez les épouvantails.
Récoltez asperge, bette à carde, cerfeuil, ciboule et ciboulette, échalote ,estragon, premières fraises, jeunes pousses de laitues à couper, dernières laitues
pommées d’hiver, menthe, navet de printemps, oignon blanc, persil, pomme de terre primeur, rhubarbe, romarin, sauge, thym...
Maladies des plantes en mai
Sont à craindre : la pourriture grise (paillez les fraisiers !), les pucerons, les limaces et escargots, les altises (notamment sur les radis, navet, pomme de
terre). Pour en savoir, lisez la fiche conseils sur les maladies courantes au potager.
Bien planter un arbre ou un arbuste
La plantation d’un arbuste ou d’un arbre est une étape importante dans la vie du sujet que vous
venez d’acheter.
Après avoir été cultivé en conteneur, chez un pépiniériste ou un horticulteur, il arrive dans un
environnement nouveau dans lequel il devra s’adapter.
Suivez donc attentivement chacune des étapes présentées ci-dessous et votre arbuste se
développera parfaitement !
Planter un arbre ou un arbuste :
La meilleure période pour planter un arbre ou un arbuste reste l’automne mais il est tout à fait
possible de planter en hiver, hors période de gel ou au printemps avant les grosses chaleurs de
l’été.
Si vous plantez au printemps vous devrez prévoir un arrosage plus régulier la première année
suivant la plantation. Voici les conseils de plantation en vidéo :
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Creusez un trou de diamètre 4 à 5 fois supérieur à celui de la motte que vous allez
planter.
Emiettez la terre qui a été retirée. Vérifiez qu’il n’y ait plus de morceaux, type
cailloux ou morceaux de bois.
Mélangez cette terre avec du terreau plantation et un amendement organique du type fumier et algues.
Vous pouvez également ajouter du sable si votre sol est peu drainant.
Mettez éventuellement la motte dans un seau d’eau afin de réhydrater la terre et les racines de l’arbre.
Griffez les racines légèrement et sans les abîmer afin de les détacher les unes des autres si elles sont trop croisées.
3
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Mettez un peu d’engrais organique ou un fertilisant en mélange à votre terreau au fond du trou.
Disposez votre arbre au milieu du trou en prenant soin d’étaler les racines au fond.
Comblez le trou avec le mélange que vous avez préparé (terre + tourbe + amendement)
Tassez légèrement le sol.
Arrosez abondamment et régulièrement la 1ère année suivant la plantation
Terre ou terreau: comment faire le bon choix?
Entre le terreau, la terre noire et la terre à jardin, pas facile de s'y retrouver. Voici tout ce qu'il faut
savoir pour choisir le produit qui convient à vos besoins.
Pour le consommateur, les étalages de sacs de terre et de terreau peuvent devenir un vrai casse-tête.
D'autant plus qu'à ce jour aucune norme n'a été mise en place en ce qui concerne la composition des
divers mélanges. Ainsi, le manufacturier est libre de mettre à peu près ce qu'il veut dans ses sacs et de
nommer ses produits comme il l'entend. Résultat: une énorme différence de qualité entre les terreaux à
rabais et les terreaux plus coûteux. Même si, en ouvrant les sacs, tous deux ressemblent... à de la terre,
finalement!
En attendant qu'une réglementation uniformise la qualité des produits, le consommateur a avantage à
rester vigilant et, surtout, à ne pas se bercer d'illusions. Après tout, comme pour la majorité des biens
de consommation, on paie pour ce qu'on a! La piètre qualité de certains terreaux à rabais peut
effectivement nous faire regretter notre achat, surtout quand nos fleurs ne tiennent pas tout l'été.
La différence entre terre et terreau : La terre à proprement parler est la matière qui recouvre la surface du sol et que l'on cultive. Il en existe
différentes variétés sur le marché. La terre à jardin minérale, d'abord, est exempte de matière organique, tandis que la terre à jardin organique
contient un pourcentage de compost. La terre noire, quant à elle, est constituée de mousse de sphaigne à un stade de décomposition très avancé, à
laquelle on a ajouté de la chaux.
Le terreau est plutôt composé de terre organique mêlée à des matières animales et végétales en décomposition, et sert d'engrais naturel. L'appellation
«terreau» s'applique à un mélange qui contient au moins deux des éléments suivants: terre minérale, compost, tourbe de sphaigne et chaux. Entrent
également dans la composition de certains mélanges spécialisés: pierres volcaniques (comme la perlite), argile cuite, etc.
On trouve sur le marché des terreaux légers, c'est-à-dire qui sont plus ou moins sablonneux, qui se drainent facilement et dont la teneur en eau est faible,
et des terreaux lourds. Ces derniers, plus argileux, contiennent beaucoup d'eau, ce qui en augmente le poids. Les particules qui les composent sont très
fines et ne permettent pas à l'eau de s'égoutter librement. Enfin, certains terreaux ont été tamisés: les parties les plus grossières ont été enlevées à l'aide
d'un tamis pour rendre l'utilisation plus facile et réduire les pertes de produit par l'utilisateur.
À noter: la composition des terres et terreaux - c'est-à-dire la nature, la qualité et le pourcentage de leurs ingrédients - influe sur leur prix. Les produits
destinés à des usages spécifiques (comme ceux pour les semis ou la culture des orchidées) sont les plus coûteux.
Quel produit pour quel usage? On se sert de la terre à jardin pour donner du volume à une nouvelle plate-bande, aider une nouvelle pelouse à
s'établir ou faire notre propre mélange, en ajoutant du compost, par exemple.
Puisqu'il devrait déjà contenir suffisamment de matière organique, on utilise le terreau au moment de la plantation pour améliorer le sol existant et
s'assurer que nos nouvelles plantations partiront du bon pied. Avec un bon apport de terreau, on allège les sols trop lourds (argileux) et on augmente
la rétention d'eau et la teneur en éléments nutritifs des sols légers (sablonneux). S'il est enrichi de compost, le terreau améliore la vie microbienne du sol,
essentielle à une bonne croissance des végétaux, et en augmente la fertilité.
Pour la culture en contenant, un terreau prêt à l'emploi a l'avantage de simplifier la vie de l'utilisateur. Certains fournisseurs garantissent l'uniformité
du mélange d'une année à l'autre. On s'informe au préalable pour savoir quelle concentration des divers ingrédients donne les meilleurs résultats pour
chaque type de culture et de contenant.
Principales caractéristiques des terres et terreaux : L'aération et la capacité de rétention d'eau du sol favorisent la croissance des végétaux.
Aération (porosité): Cette caractéristique est essentielle, car elle permet aux racines de respirer. Ainsi, une bonne porosité permettra que le gaz
carbonique (CO2) soit diffusé vers l'extérieur du contenant et qu'il soit remplacé par de l'oxygène frais. En pratique, plus la diffusion des gaz dans le
substrat est grande, meilleure est la croissance de la plante puisque les racines constituent la principale porte d'entrée des éléments nutritifs et de l'eau.
Capacité de rétention d'eau: La rétention de l'eau permet de garder les éléments nutritifs dans le sol suffisamment longtemps pour que les racines
puissent les assimiler. Cette caractéristique dépend des ingrédients du terreau. De façon générale, les
particules fines présentes notamment dans le compost, l'humus et la tourbe de sphaigne, de même que
les particules plus grossières de la fibre de noix de coco et des polymères augmentent la rétention
d'eau. À l'inverse, la tourbe de sphaigne et la perlite favorisent un drainage plus rapide et, donc,
diminuent la rétention d'eau.
Les amendements
Fertilisant: Plusieurs fertilisants entrent dans la composition des terreaux. Ils sont d'origine
synthétique (chimique) ou naturelle (fumier, compost, algues marines, farine de crustacés, émulsion de
poisson, etc.). Seuls les terreaux à semis et boutures ne devraient pas contenir de fertilisants, ou très
peu, afin de laisser à la plante le temps de s'enraciner. Quant aux terreaux de qualité, ils devraient au
moins contenir une charge nutritive de départ, qui permettra aux plantes de s'établir rapidement.
L'ajout de fertilisants dans la composition du terreau
ne doit cependant pas remplacer la fertilisation
spécifique recommandée selon la période de l'année,
l'espèce de la plante et son stade de développement.
Algues marines
Fibrola(r): Nom enregistré désignant une catégorie
de tourbe particulièrement fibreuse qui permet une
aération du terreau supérieure à celle offerte par la
tourbe blonde traditionnelle.
Humus: Substance organique qui provient de la
décomposition partielle des matières végétales et
animales
Sphaigne: Mousse des marais. La sphaigne séchée est blonde et possède de longues fibres. Vendue
4
sous le nom de «mousse de sphaigne», elle est utilisée principalement dans la confection de paniers
champêtres en broche, mais on peut également l'ajouter à la terre pour en améliorer le drainage tout en
lui conservant une bonne humidité. La tourbe de sphaigne, quant à elle, est le résultat de la
décomposition de la mousse de sphaigne à l'abri de l'air. Plus la tourbe est foncée, plus sa
décomposition est avancée.
Pour choisir le bon produit : Puisqu'aucune norme n'a été établie quant à la qualité et à la
composition des terres et terreaux, bien malin celui qui peut dire ce que chaque sac contient!
Toutefois, pour s'y retrouver, on garde en tête que les mélanges de qualité contiennent habituellement
les ingrédients énumérés ci-dessous. De plus, ils devraient tous être exempts de mauvaises herbes et
présenter un pH équilibré, à l'exception de la tourbe de sphaigne seule, qui a un pH plus acide. Quant
au prix, il varie énormément.
Vrac ou sac?
Vrac :
Avantage: Peut représenter jusqu'à 40 % d'économie.
Désavantages: • Si on n'a pas accès à un camion ou à une remorque pour le transport, les frais de livraison peuvent être très élevés. Pour une quantité
inférieure à 1 mètre cube, les sacs sont donc plus avantageux.
• La manutention du vrac est parfois trop difficile lorsqu'on n'a pas accès directement à la cour arrière et, surtout, qu'on ne peut se servir d'une brouette
pour s'y rendre (dans le cas des maisons en rangée, par exemple).
• Les terreaux plus spécialisés ne sont pas offerts en vrac.
Sac
Avantages: • Transport plus simple (on peut donc éviter les frais de livraison). • Comme l'entreposage est plus facile, on peut en conserver à portée de
main (dans le garage, par exemple). • Moins salissant. • Beaucoup plus de flexibilité en ce qui a trait à la quantité et au choix (pour les terreaux
spécialisés, entre autres).
Désavantage: • Prix plus élevé.
Évaluer la qualité d'un terreau
Le prix constitue une bonne indication de départ. Plusieurs fournisseurs n'hésitent pas à inscrire les divers ingrédients contenus dans le sac et fournissent
des indications quant au pourcentage de matière organique. Rappelons aussi qu'un terreau de qualité doit être exempt de mauvaises herbes, avoir un pH
équilibré (autour de 6), être enrichi de compost et ne pas durcir en séchant.
S'il se forme une croûte grise sur le sol, le terreau contient probablement de la boue de papetière. À faibles doses, ce produit de recyclage peut convenir
aux plates-bandes et à la plantation d'arbres. Cependant, en trop grande quantité, il a tendance à former une couche imperméable sur le sol en séchant.
Les mélanges contenant un pourcentage élevé de terre noire sont également à éviter, car ils sont trop pauvres et ont tendance à durcir une fois secs, ce qui
empêche l'eau de bien pénétrer dans le sol.
Manipulation et entreposage
• Bien refermer les sacs entamés pour éviter que les insectes n'aillent y pondre leurs œufs et que des semences de mauvaises herbes ne contaminent le
terreau. • Protéger les sacs de la pluie. Pour faciliter le remplissage, les sacs sont perforés. Laissés sous la pluie pour une longue période, ils risquent de
s'imbiber d'eau, ce qui rend leur manipulation plus difficile.
• Il n'est pas nécessaire de protéger les sacs du gel. Cependant, il faudra attendre que le terreau dégèle avant de l'utiliser.
• Protéger la terre en vrac des intempéries à l'aide d'une bâche pour éviter l'érosion et pour pouvoir l'utiliser rapidement après une averse.
Bien planter les plantes de bruyère
Les plantes de terre de bruyère aiment les sols acides, frais et bien drainés. La plantation sera une étape importante de la vie de la plante.
Après avoir été cultivée en conteneur chez un pépiniériste, la plante arrive dans environnement nouveau auquel il faudra l’adapter.
Suivez attentivement chacune des étapes présentées ci-dessous.
Vous verrez que votre plante de terre de bruyère s’épanouira alors parfaitement !
Plantation: technique et période Creusez un trou de
diamètre 4 à 5 fois supérieur à celui de la motte que vous
allez planter.
Diamètre
profondeur
Arbres
80 cm
1m
Arbustes
60 cm
50 cm
1.
Émiettez la terre qui a été retirée en vous assurant
qu’il n’y ait plus de morceaux caillouteux ou de
morceaux de bois.
2. Mélangez cette terre à de la terre de bruyère (1/3
de terre et 2/3 de terre de bruyère).
3. Mettez la motte dans un seau d’eau pour réhydrater la terre et les racines de votre plante.
4. Griffez les racines légèrement et sans les abîmer pour les détacher les unes des autres, car elles sont parfois croisées.
5. Mettez au fond du trou un peu d’engrais organique granulé spécial « plantes de terre de bruyère ».
6. Disposez votre plante au milieu du trou en prenant soin d’étaler les racines sur le fond. Si le sol est trop calcaire, mettez un feutre géotextile au
fond du trou afin de créer une fosse de terre de bruyère
7. Comblez le trou avec la terre de bruyère.
8. Tassez légèrement le sol.
9. Arrosez abondamment
Conseil malin pour les plantes de bruyère :
Pour les arbres ou arbustes de plus d’1 m de haut, il faut impérativement mettre un tuteur !
5
La plantation d’un rosier est une étape très importante.
Bien faite, elle facilite la reprise
des rosiers, leur développement et
la floraison. On le trouve soit en
conteneur, c’est à dire dans le pot
dans lequel il a subi son dernier
rempotage, soit à racines nues. Les
rosiers résistent particulièrement
bien au froid (jusque -25°) mais
ont besoin de soleil pour fleurir.
Vous lui choisirez donc un endroit
bien ensoleillé et plutôt abrité du
vent.
Quand planter un rosier ?
Idéalement, la plantation des
rosiers s’effectue à l’automne pour
favoriser l’enracinement avant la
reprise.
Vous pourrez néanmoins les
planter au printemps s’ils sont en conteneur ou en pot en arrosant plus généreusement durant les premiers mois suivant leur mise en terre.
Mais durant tout l’hiver, si le temps le permet et qu’il ne gèle pas il est aussi possible de planter vos rosiers.
Planter des rosiers en conteneur ou en pot : Dans ce cas, la plantation est relativement simple.
La période n’a que peu d’importance même s’il est toujours préférable de planter à l’automne, idéalement à partir de novembre.
1. Creuser un trou d’environ 50 cm de large et de 40 cm de profondeur. La taille du trou a son importance pour le développement des racines.
2. Mettre au fond du trou un amendement du type fumier et algues.
Vous pouvez également mettre un stimulateur de racines. C’est un produit que vous trouverez en jardinerie et qui facilite le développement des
racines.
3. Mélanger ensuite la terre de votre jardin avec du terreau plantation. Vous pourrez également utiliser un terreau spécial ou même universel.
4. Griffer légèrement les racines pour les séparer les unes des autres. Vous pouvez les séparer les unes des autres avec vos doigts.
5. Tremper la motte dans un seau d’eau afin de ré-humidifier les racines. Cette étape favorise la reprise des rosiers.
6. Placer la motte au milieu en étalant les racines au fond du trou. C’est à effectuer avec soin et délicatesse afin de ne pas casser les racines.
7. Recouvrir avec votre mélange de terre et de terreau en tassant le tout pour qu’il n’y ait aucun trou d’air entre la terre et les racines.
8. Arroser abondamment et tassez de nouveau la terre.
Planter un rosier à racines nues :
IMPORTANT : La plantation d’un rosier à racines nues ne peut pas s’effectuer en dehors de la période courant de la mi-novembre jusque la fin du mois
de février, en évitant à tout prix les périodes de gel.
Suivez le même processus que pour un rosier en conteneur, mais au lieu de tremper la motte dans l’eau,
• Coupez les racines afin de laisser une longueur de 20-25 cm environ.
• Trempez les racines dans un pralin afin de favoriser leur contact avec le terreau une fois en terre.
Lors de la plantation, il est important de bien tasser lorsque le rosier est en terre afin que toutes les racines soient en contact avec votre mélange de terre
de jardin et de terreau.
Emplacement pour planter un rosier : Les rosiers ont besoin de beaucoup de soleil pour fleurir abondamment.
• Choisissez donc un lieu bien exposé et ensoleillé
• Évitez les zones où la terre est lourde et humide, où l’eau stagne, car les racines du rosier n’aiment pas ça et ça facilite le développement des
maladies
• Préférez donc une terre riche, légère et bien drainé
Pucerons : comment s’en débarrasser ?Les pucerons sont des redoutables insectes qui
s’attaquent aux feuilles et en extraient la sève. Les feuilles finissent par s’enrouler et par
coller. En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Aphidina - Nom commun : Puceron - Période d’invasion : printemps, été, automne
Conditions favorables : La plupart des plantes peuvent être touchées mais les plantes faibles
sont plus vulnérables.
La présence de nombreux insectes et notamment de coccinelles permet de limiter la présence
des pucerons.
Un traitement régulier contre les pucerons peut vous permettre d’éradiquer durablement leur
présence sur vos plantes et rosiers.
Traitements anti-pucerons bio efficaces :
Les pucerons s’attaquent à beaucoup de plantes, rosiers et fruitiers de nos jardins et peuvent
provoquer de lourds dégâts.
Tous ces traitements ont un intérêt dans la lutte contre les pucerons et, si l’un d’entre eux peine à faire son effet, vous pouvez les multiplier, notamment
en associant des plantes répulsives et des moyens de traitement.
La coccinelle : En consommant les larves de puceron, elle participe naturellement à la lutte contre les pucerons. Cette méthode est de plus en plus utilisée
par les professionnels des espaces verts et elle est 100% bio.
Le purin d’orties ou de fougères : Il se vend désormais en jardinerie (très onéreux) mais peut être fait naturellement.
• C’est un excellent moyen de lutter contre les pucerons de manière 100% bio.
Apprenez à faire votre purin d’orties
Le purin de rhubarbe : Facilement réalisable dès le mois d’avril avec les feuilles de rhubarbe, retrouvez notre recette de purin de rhubarbe Faire du purin
de rhubarbe. Solution naturelle de lutte contre les insectes, le purin de rhubarbe s’utilise tout au long de la période de végétation de la rhubarbe.
Il est également possible de conserver le purin après la macération pendant plusieurs semaines voir plusieurs mois.
En utilisant le purin de rhubarbe, vous faites un geste pour l’environnement tout en soignant vos plantes de manière efficace.
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A quoi sert le purin de rhubarbe ? Le purin de rhubarbe est un excellent répulsif contre certains insectes
et notamment les pucerons. On l’utilise également afin de lutter contre le ver ou la teigne du poireau.
Comment faire du purin de rhubarbe ? 2 méthodes trouvent, l’une et l’autre, une très bonne efficacité.
1. Faire macérer 1à 1,5 kg de feuilles de rhubarbe dans 10 l d’eau pendant 72 environ.
Filtrer afin de ne garder que le liquide. Pulvériser à l’aide d’un pulvérisateur
2. Une variante consiste à plonger directement les feuilles dans de l’eau bouillante, ce qui accélère le
processus de macération.
Laissez macérer 24h et pulvérisez sur vos plantes.
Sur quelles plantes utiliser le purin de rhubarbe ? Sur toutes les plantes traditionnellement touchées par les
pucerons.
On retrouve les rosiers, les arbres fruitiers comme le pêcher ou le cerisier mais aussi une grande partie des
arbustes à fleurs, vivaces et plantes potagères.
On le pulvérise également sur le poireau afin de lutter contre le ver du poireau.
L’eau savonneuse :
• A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux
feuilles.
On fait ainsi fondre 150 gr de savon râpé et 1 Cs d’huile dans 1 litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.
Les plantes répulsives contre les pucerons : Planter des espèces répulsives comme les capucines, les œillets d’inde et surtout la lavande
permet de lutter naturellement contre les invasions de pucerons.
Lutter contre les fourmis : La lutte contre les fourmis est souvent indispensable lorsqu’elles ont fait leur nid. Elles attirent en effet les pucerons
et accélèrent leur prolifération.
Les larves d’aphidoletes : Ce sont d’excellents prédateurs mais n’agissent qu’à partir de 16° et on les trouve plus difficilement en jardinerie.
Le pyrèthre :
• Produits utilisable en agriculture biologique, il est l’un des principaux constituants des produits anti-pucerons vendus dans le commerce.
Il est très efficace et vous garantie une lutte sans merci contre ces prédateurs.
Le gazon fleuri : Il existe aujourd’hui des mélanges pour gazons fleuris dont l’association de fleurs permet d’éloigner la plupart des parasites et
notamment les pucerons.
• Ce gazon fleuri s’installe aussi bien au jardin qu’au potager pour protéger les légumes.
Enfin, une règle de base consiste à limiter au maximum l’utilisation de produits chimiques.
Ils détruisent une bonne partie de l’écosystème indispensable à la lutte naturelle contre les maladies et parasites.
Carpocapse, le ver des fruits : Le carpocapse est communément appelé le « ver des
fruits ». Il s’agit en fait d’une chenille qui se nourrit de la chair des fruits. Elle est le plus souvent rencontrée dans
les pommes, mais également dans les poires, les noix, les châtaignes ou encore les prunes.
Quand et comment faut-il lutter contre le ver des fruits ?
Quand, comment faut-il lutter contre cet ennemi des pommiers et des poiriers ?
Eliminer le carpocapse, le ver des fruits ?
La lutte n’est pas très aisée, car la période durant laquelle cette chenille se trouve à l’extérieur du fruit est relativement courte et donc difficilement
visible.
Il paraît opportun de laisser quelques fruits abîmés sur l’arbre et ainsi de contrôler le développement du nuisible sans chercher nécessairement à
l’éliminer totalement.
Cela paraît en effet presque impossible pour les raisons évoquées ci-dessus.
Comment lutter efficacement contre le ver des fruits ?
1. Traitez début mai avec un bactospéïne (insecticide biologique et végétal) qui est un anti-chenille spécifique et renouvelez l’opération une fois,
15 jours plus tard.
2. Placez au mois de mai des pièges à phérormones sexuelles pour attirer les papillons mâles et donc limiter la fécondation.
3. Ramassez les fruits qui tombent avant leur maturité car ils ont souvent été touchés par le carpocapse.
4. La confusion sexuelle est une technique qui vise à reproduire le parfum hormonal des femelles en utilisant des phéromones synthétique. Il
devient difficile pour les mâles de trouver les femelles ce qui limite considérablement le nombre de pontes.
Cloque du pêcher : quel traitement ?
La cloque du pêcher se caractérise par l’apparition de feuilles boursouflées et rougeâtres
sur un pêcher.
Un traitement préventif est nécessaire pour l’éviter.
Ce champignon (taphrina deformans) est certainement l’attaque la plus redoutable que
subit le pêcher ou l’abricotier et qui l’empêchera souvent d’avoir une production
normale de pêches.
Si les dommages peuvent être maîtrisés grâce à un traitement adéquat et au bon
moment, la cloque du pêcher peut néanmoins entrainer la perte totale de la récolte.
Voici nos conseils de traitement contre la cloque du pêcher :
Comment reconnaître la cloque du pêcher ? Cette maladie touche principalement les
différentes variétés de pêchers mais peut aussi atteindre l’abricotier ou encore
l’amandier.
• Des boursouflures apparaissent au printemps sur les feuilles.
• Elles prennent une couleur jaune, orange et rouge avant de brunir et de tomber définitivement.
• Les rameaux se déforment et les branches n’ont plus leur aspect normal.
Quand traiter la cloque du pêcher ?
Le champignon responsable de la cloque du pêcher passe l’hiver à l’état de spores au niveau des bourgeons et dans les creux formés par les rameaux.
• Dès que la température atteint 10° le champignon se développe en développant un grand nombre de spores
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• Comme la plupart des champignons, ils apparaissent donc par temps plutôt chaud, alors que l’air ambiant est encore humide.
C’est donc avant cette période, à la fin de l’hiver et au début du printemps, qu’il faut agir mais aussi et surtout à l’automne, au moment de la chute des
feuilles.
• Un 1er traitement à la bouillie bordelaise est nécessaire dès la chute des feuilles automnale
• On doit renouveler l’opération dès le mois de février si les températures dépassent les 10° en suivant les doses prescrites sur l’emballage.
• Ensuite une 3ème pulvérisation est nécessaire dès l’apparition et l’éclosion des 1ers bourgeons
Souvenez vous que pour la cloque du pêcher rien ne remplace le traitement préventif, le seul efficace contre ce champignon
• Lorsque la cloque du pêcher a fait son apparition il est déjà trop tard
Comment traiter la cloque du pêcher ?
A l’automne,
Au moment de la chute des feuilles: ramasser les feuilles, les brûler pour éviter que la maladie ne passe l’hiver dans votre jardin.
• Effectuer ensuite une pulvérisation à base de bouillie bordelaise.
• Cette étape est indispensable pour ne pas voir la cloque apparaître au printemps.
Au printemps,
Effectuez une nouvelle pulvérisation à base de bouillie bordelaise.
• On pulvérise l’ensemble du feuillage jusqu’à ruissellement de la bouillie à partir de février- mars et jusqu’au mois de mai, tous les 15 jours.
Que faire si la cloque a déjà fait son apparition ?
On peut simplement éviter la propagation de la cloque du pêcher.
• Il faut alors retirer les feuilles touchées, supprimer les branches les plus atteintes et effectuer une nouvelle pulvérisation à base de bouillie
bordelaise.
Un entretien régulier du pêcher est nécessaire :
Cet entretien a vocation de renforcer les arbres fruitiers et donc d’en améliorer la fructification.
Il est donc important, chaque hiver, d’effectuer une taille de fructification.
Sur le pêcher, il faut néanmoins éviter de trop tailler au risque d’affaiblir l’arbre.
Apporter un engrais organique au printemps et pailler le pied de l’arbre
Pour protéger les racines des gelées d’hiver et de la chaleur de l’été.
Moniliose, pourriture des fruits : lutte et traitement
La moniliose ou pourriture des fruits est un champignon ravageur des arbres fruitiers qui peut avoir de graves effets sur
la récolte.
Il attaque les fruits qui finissent par pourrir. On parle également de pourriture des fruits.
Le seul moyen de venir à bout de cette maladie est de s’y prendre dès la chute des fruits et des feuilles et de
recommencer au printemps suivant.
Conditions favorables au développement de la moniliose : Comme la plupart des maladies cryptogamiques, la
présence d’une certaine humidité favorise son apparition. La moniliose apparaît en général au printemps.
Arbres fruitiers les plus souvent touchés : La plupart des fruitiers peuvent être touchés. Parmi eux, on retrouve la moniliose du pommier, du poirier, du
cerisier, des coings, du citronnier, de l’oranger, du pêcher ou encore du prunier
Symptômes de pourriture des fruits : Une tâche brun clair apparait d’abord sur le fruit qui ensuite se
ramollit, s’agrandit et finit par contaminer l’ensemble du fruit pour ensuite se flétrir et enfin pourrir.
Les fruits prennent ensuite une teinte grisâtre et un aspect granuleux et restent accroché sur l’arbre durant
tout l’hiver si on ne les retire pas.
Il est alors important de s’en débarrasser et de les détruire.
Sur la photo, on voit des pommes atteintes par la moniliose, cela donne l’effet de fruits qui pourrissent sur
l’arbre.
Meilleur moyen de lutter contre la moniliose : La lutte contre la pourriture des fruits a lieu plusieurs fois
dans l’année et elle commence dès la chute des fruits et des feuilles.
• Attention ! La propagation se fait aussi par l’air et le champignon peut donc hiverner sur les
branches sur les feuilles ou les fruits restés sur les arbres.
• Effectuez une pulvérisation à la bouillie bordelaise à l’automne et en hiver en renouvelant
l’opération 2 à 3 fois à 15 jours d’intervalle.
• Au printemps, il existe également des traitements à base de fenbucazonale, souvent vendus sous
l’appellation « maladies des fruitiers » On l’applique dès le début de la floraison afin d’éviter
tout risque de développement de la moniliose.
• Au printemps toujours, après l’apparition des premiers fruits sur l’arbre, éclaircissez.
Supprimez pour cela certaines branches afin d’éviter une fructification trop abondante.
Les fruits ne doivent pas se toucher car cela favorise la propagation du champignon.
• De manière préventive : Dès l’automne, ramassez feuilles et fruits et brûlez-les ou jetez-les dans un endroit isolé.
• De manière curative : Dès l’apparition de la maladie, supprimez tous les fruits malades.
Surtout, évitez toute blessure sur l’arbre. Si vous constatez qu’il est blessé, soignez-le immédiatement à l’aide d’un mastic cicatrisant.
Courges, citrouilles et potirons
Anne marie HUTFER
Vocabulaire : courge :
Terme qui désigne plusieurs espèces de la famille des cucurbitacées, dans le langage courant. Le sens est peu précis.
Quelques termes le sont quand même davantage, comme ''courge musquée'', ''courge de Siam'', ''courge spaghetti'', ''courge de Provence''...
Citrouille : C'est une variété précise, aux fruits volumineux de couleur jaune orangé et de forme bien ronde, à la chair fibreuse. Elle est utilisée par
exemple à Halloween.
Potiron : Il est de forme plus ou moins aplatie et sa couleur va d'un orange rougeâtre au vert foncé. Sa chair est plus sucrée, moins filandreuse que
celle de la citrouille.
Potirons et citrouilles sont des courges.
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1 Citrouilles
2 En avant-plan, un potiron
3 Des courges de variétés différentes
Attention aux hybridations !! Les courges ont des dizaines de graines grosses et aussi faciles à récolter qu'à semer. Elles sont probablement les légumes
les plus cools pour qui veut garder des graines. Mais il faut faire très attention aux croisements, puisqu'elles sont allogames.
Pour éviter les ennuis, il faut savoir distinguer les trois grandes espèces de courges et ne pas cultiver à proximité les membres d'une même espèce :
− les potirons et potimarrons (espèce Cucurbita maxima)
− les courgettes, citrouilles, courges spaghetti et pâtissons (espèce Cucurbita pepo)
− les courges musquées, longues de Nice et butternut (espèce Cucurbita moschata)
Sachez que si vous voulez à la fois récolter vos graines de courges et cuisiner de la soupe aux courgettes et aux pâtissons, vous risquez de produire
l'année suivante des courgissons ou des pâtigettes. Marrants, mais pas forcément comestibles.
Fleurs à bulbes : conseils de plantation
La plantation des bulbes se
fait à l’automne ou au
printemps selon la période
de floraison.
Les bulbes qui fleurissent
au printemps se plantent
a l’automne et ceux qui
fleurissent l’été se
plantent au printemps.
La plantation des bulbes
de tulipes, jacinthes,
crocus, narcisses ou encore
lys et glaïeuls mérite
quelques conseils.
Quel sol pour planter des
bulbes ?
Les sols caillouteux, trop
lourds et souvent inondés
sont absolument à éviter.
Ils empêcheraient le bulbe de se développer correctement et une inondation prolongée finirait par faire pourrir le bulbe.
• Les plantes bulbeuses préfèrent, en règle générale, les sols légers et plutôt chauds.
Quelle exposition pour les fleurs à bulbe ?
Cela dépend de chaque plante.
Référez-vous aux fiches conseil de Jardiner Malinen tapant le nom de la fleur pour connaître toutes ses caractéristiques.
Quelle distance entre chaque bulbe ?
De manière générale, il ne faut pas planter 2 bulbes à moins de 10/15 cm de distance.
On peut néanmoins réduire cet espace pour les crocus ou les perce-neige qui sont de toute petites fleurs.
Il faudra en revanche augmenter cette distance pour les cannas ou les iris à raison de 20/30 cm
Quelle est la technique de plantation ?
Utilisez un plantoir, qu’il soit classique ou spécialement dédié aux bulbes, ou tout simplement une bêche.
Faites un trou équivalent à 2 ou 3 fois la hauteur du bulbe et recouvrez de terre en faisant attention à ce que toute la surface du bulbe soit en contact avec
la terre.
Les bulbes incontournables de nos jardins :
• Les crocus et perce-neige trouvent toute leur place lorsqu’ils sont directement plantés dans le gazon. Ils formeront dès l’hiver de très belles
tâches de couleur.
• Les tulipes offrent une variété incroyable de couleurs. Elles sont à planter sans limite dans tous vos massifs de fleurs, en bordure de haie, au
pied des arbres et même en pot pour votre terrasse.
• Les narcisses, jonquilles, les jacinthes , les lys, les glaïeuls, les jacinthes des bois, le muscari ou encore les arums sont de véritables merveilles
incontournables au jardin.
•
Semis, plantation de la betterave :
Semé directement en place ou plantée à partir de jeunes plants achetés dans le commerce, la betterave est
de culture facile.
Semis de betterave :
La betterave appréciant les sols plutôt riches, il est opportun d’amender la terre avant avec un fertilisant
du type fumier et algues à mélanger avec la terre.
Cette étape est la garantie d’avoir de belles et délicieuses betteraves lors de la récolte.
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Si vous souhaitez semer la betterave, préférez le semis en avril, mai ou juin directement en place
au potager.
La levée de la betterave est rapide puisqu’elle intervient seulement 10-12 jours après le semis
des graines.
- Assurez-vous qu’il n’y aura plus de gel ou protégez-les, le cas échéant, par un tunnel en
plastique.
- Creuser un sillon de 2 cm de profondeur.
- Si vous avez plusieurs sillons, espacez-les de 40 cm environ.
- Semer 2-3 graines tous les 25 cm environ.
- Arroser régulièrement en pluie fine.
- Eclaircir dès l’apparition des premières feuilles pour ne garder que le jeune plant le plus
vigoureux.
Plantation de la betterave :
Achetée en godet ou si vous avez préféré faire un semis en godet afin de le protéger du froid, la betterave rouge se
plante tout au long de printemps.
- Espacez chaque plant de 25 cm.
- Si vous avez plusieurs lignes, espacez-les de 40 cm environ.
- Arroser régulièrement en évitant de mouiller le feuillage.
Culture et entretien de la betterave :
Une fois le semis effectué ou la plantation réalisée, la culture et l’entretien de la betterave est relativement facile.
• La betterave craint la sécheresse et les fortes chaleurs l’été.
• Un manque d’eau conduit au durcissement des racines qui deviennent aussi fibreuse.
• Pensez à arroser dès que la terre devient sèche de mai à septembre.
• Un paillage au pied des betteraves permet de maintenir l’humidité plus longtemps.
Récolte de la betterave :
La période de récolte des betteraves s’étale de fin mai à août selon la période de plantation ou de semis.
Dès que la racine de betterave atteint 10 cm, vous pouvez l’arracher et la manger, aussi bien crue que cuite.
• La récolte a lieu au fur et mesure des besoins car elle se conserve mieux en terre avec ses feuilles qu’au réfrigérateur.
• Soulever la betterave délicatement avec une fourche ou une bêche sans l’abîmer.
• Penser à récolter toutes vos betteraves avant les premières gelées.
Conservation de la betterave :
La betterave se consomme pendant des mois si c’est fait dans de bonnes conditions.
• Une fois sortie de terre, couper les radicelles de la betterave.
• Supprimer le feuillage en coupant à 1 cm de la betterave.
• Brosser grossièrement les betteraves de manière à enlever le plus gros.
• Faites les bien sécher avant de les entreposer dans du sable, dans une pièce fraîche mais bien aérée.
A savoir sur la betterave :
La betterave rouge se consomme alors que les variétés que l’on appelle bette ou poirée ne sont cultivées que pour leurs feuilles.
La Betterave, de son nom Beta vulgaris subsp. vulgaris, est une sous-espèce de la famille des amaranthacées que l’on cultive principalement pour
ses racines.
On utilise également la betterave pour la production du sucre mais on cultive ainsi pour cela la betterave sucrière, particulièrement riche en saccharose.
La betterave fait partie de la même famille que la blette ou les épinards.
Elle est riche en sucre et particulièrement appréciée en salade. Vous ferez également le plein de vitamines, de fibres et de minéraux !
La betterave est également riche en vitamine C et les feuilles contiennent une grande proportion de vitamine A. Notons enfin que la betterave est riche
en fibre, en protéines et en bétaïne
Carottes : du semis à la récolte
La carotte est sans aucun doute l’un des légumes les plus cultivés et les plus gustatifs.
L’entretien, du semis à la récolte, est facile. Voici comment récolter de belles carottes.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Daucus carota - Famille : Apiacées - Type : Légume bisannuel - Hauteur : 2030 cm - Exposition : Ensoleillée et mi-ombre - Sol : Sableux et léger
Récolte : 3 à 6 mois selon variétés
• Santé : bienfaits et vertus de la carotte
Culture, semis de carotte :
Le semis de carotte s’étale de mars à juillet, voire un peu avant mars si le climat le
permet.
On aime échelonner le semis de carottes dans le temps afin de pouvoir les récolter au
fil du temps.
Pour éviter les carottes fourchues, il est impératif d’avoir un sol bien ameubli, sans
cailloux ni zone compacte.
La racine doit descendre rapidement dans le sol, sans obstacle, pour avoir une carotte
bien droite et longue.
Conditions de culture de la carotte :
• La carotte a besoin d’un sol bien drainé et sain, sans pierre ni caillou
• La carotte redoute les sols lourds et argileux dans lesquels elle ne poussera pas
• Le sol doit être parfaitement ameubli
• Incorporez systématiquement du sable de rivière à votre semis
• La carotte a besoin de soleil pour bien se développer
Période de semis de la carotte :
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Si vous commencez en février, protégez votre semis avec un abri comme une petite serre ou un tunnel afin de ne pas être soumis aux dernières gelées.
Les derniers semis effectués l’été vous permettront de récolter vos carottes jusqu’en hiver.
• Préférez un semis en place en prenant soin de l’abriter sous un châssis ou un tunnel pendant les premières semaines.
• A partir de fin mars, début avril, vous n’aurez plus besoin d’un abri.
• Creuser des sillons tous les 30 cm et semer en ligne.
Eclaircir les carottes régulièrement :
• Dès l’apparition des 1ères feuilles, éclaircir tous les 8-10 cm pour ne conserver que le plant le plus vigoureux.
• Éclaircir de nouveau, si besoin en cours de culture afin d’éviter que vos plants se touchent entre eux. Conservez les plus vigoureux à chaque
fois.
• Vous pourrez conserver les carottes en pleine terre et les arracher au fur et à mesure
Courgettes : du semis à la récolte
La courgette est un légume facile à cultiver et qui ravira vos papilles de l’été à
l’automne.
L’entretien, du semis à la récolte sont des gestes qui vous aideront à avoir de
magnifiques courgettes.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Cucurbita pepo, Famille : Cucurbitacées, Type : Légume, Hauteur : 30 à 40 cm
Exposition : Ensoleillée, Sol : Plutôt léger mais surtout bien drainé
Récolte : 2 mois après semis
Semis, plantation de la courgette : La courgette est un fruit/légume qui se cultive
dans toutes nos régions et qui ne demande qu’une seule chose, du soleil et de l’eau.
La culture de la courgette se fait, soit par semis du printemps à l’été, soit par plantation
de jeunes plants achetés dans le commerce dès le début de l’été.
Le semis de courgette est parmi les plus faciles à réaliser et convient donc parfaitement au jardinier débutant.
Haricots : tous les conseils de culture
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Le haricot, qui compte de nombreuses variétés, est un
légume tout à fait facile à cultiver.
L’entretien est fait de petits gestes qui vous aideront à avoir une belle récolte et éviter les maladies.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Phaseolus vulgaris, Famille : Fabacées, Type : Annuelle, Hauteur : 40 à 400 cm, Exposition :
Ensoleillée, Sol : Léger, pas trop humide
Récolte : 2 à 4 mois après semis selon les espèces.
Semis de haricot :
Le semis de haricots a lieu en place au printemps et en été
• avril à août pour les haricots verts -- avril à juin pour les haricots à écosser
Il faudra attendre la mi-mai pour les régions situées plus au nord mais on peut commencer dès avril si on
habite dans le sud.
• Il faut attendre la fin de toute gelée avant de semer et le sol doit avoir une température de 1012°.
• Si vous craignez le retour de quelques gelées, protégez votre semis
• Espacez la mise en terre dans le temps afin de prolonger la récolte au maximum
Technique du semis de haricot :
Il faut semer lorsque la température du sol dépasse les 15° et idéalement les 18°.
• Semez en ligne et éclaircissez à environ 40 cm ou en poquet à raison de 4/5 graines par poquet.
• Les haricots poussent très mal dans une terre compacte et argileuse.
Espacement des semis :
En ce qui concerne les variétés de haricots nains, ce sont les plus faciles à cultiver car ils n’ont pas
besoin d’être tuteurés.
• Espacez vos semis en ligne de 4-5 cm minimum
• Creuser des sillons de 2 ou 3 cm de profondeur et déposer une graine tous les 4 cm environ
• Espacez chaque ligne de 40 cm
En ce qui concerne les variétés à rame, mange-tout et à écosser
• Semis en poquet à raison d’un poquet tous les 40 cm environ
• Espacez chaque ligne de 70 cm minimum
Après la levée :
Environ 15 jours après la levée il est bon de butter la terre jusqu’aux 2 premières feuilles
• Profitez en pour biner le sol et renouvelez l’opération dès que la terre devient dure en surface
• Fixez les rames pour les haricots à rame afin de les faire grimper.
Technique pour fixer les haricots sur des rames :
Les haricots à rame peuvent monter à 3 mètre de haut et il est donc important de leur donner un support
pour grimper et se fixer.
La technique consiste à planter des rames à l’extérieur de 2 rangs, en les inclinant vers l’intérieur et en les
liant au sommet avec une rame horizontale.
Les rames doivent mesurer 3 m de haut et doivent être en bambou ou en noisetier pour supporter le poids mais aussi l’humidité.
Vous installerez des rames tous les 40 cm environ de manière à ce que les haricots puissent couvrir toute la surface.
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Navet : charnu et tellement savoureux
Le navet est un vieux légume et sans aucun doute l’un des plus gustatifs.
Du semis à la récolte, de l’entretien à la conservation, toutes ces étapes sont
importantes pour avoir des navets de qualité.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Brassica rapa ou napus, Famille : Brassicacées, Type : Légume, Hauteur : 20 à
40 cm, Exposition : Ensoleillée, Sol : Riche en humus, bien drainé, Récolte : Avril à
décembre
Semis, plantation du navet :
Le semis de navets a lieu à partir de février sous abri ou directement en place d’avril à
septembre.
• Les navets aiment les terres plutôt riches, enrichissez-la avec du fumier à
l’automne précédent.
• Enterrez les graines à 1 ou 2 cm de profondeur.
• Préférez un semis en ligne avec éclaircissage à 10 cm dès l’apparition des premières feuilles.
• Recouvrez ensuite le tout avec une légère couche de compost.
Période de semis des radis d’été et d’hiver :
• Les variétés de printemps et d’été se sèment de mars à juin
• Les variétés d’automne et d’hiver se sèment de juillet à septembre et même octobre pour un semis sous abri.
Entretien les navets :
Il est important de maintenir le sol légèrement humide, surtout pendant les fortes chaleurs estivales.
Le navet est un légume qui apprécie les sols frais.
Un bon paillage l’été permet de garder l’humidité dans le sol et évite la pousse des mauvaises herbes.
Maladies et parasitent qui touchent le navet :
Altise du navet :
Le parasite le plus courant chez le navet est l’altise du navet. C’est une puce noire qui perfore les feuilles de navets de petits trous et qui peut avoir des
conséquences dévastatrices sur vos récoltes s’il n’est pas pris à temps.
• Les altises n’aiment pas l’humidité et des arrosages des feuilles le matin et le soir peuvent les gêner sérieusement.
• Pulvériser régulièrement de l’eau sur les feuilles.
• Un filet anti-insecte reste une valeur sure de la lutte contre les altises.
La mouche du navet :
Ce sont les larves pondues au pied du collet par les mouches qui s’installent dans la terre et se nourrissent des racines.
• Détruisez les pieds attaqués car ils n’arriveront pas à maturité.
• Plantez des aromatiques à proximité comme le thym ou le romarin ou le fenouil.
• Disposer des pièges jaunes englués pour capter les mouches pondeuses dès le printemps.
Les limaces et les navets :
Il n’y a pas à dire mais les limaces se délectent des feuilles de navet et peuvent même anéantir une production en quelques temps.
• Disposer des pièges anti-limaces bio
Le mildiou chez le navet :
Le mildiou est l’une des maladies les plus dévastatrices chez le navet. Dès l’été, la chaleur conjuguée à une certaine humidité conduit au développement
de ce champignon.
• En traitement curatif, seule la destruction des plants touchés peut éviter la propagation du mildiou.
• En traitement préventif, des pulvérisations régulières à base de bouillie bordelaise peuvent permettre d’éviter le mildiou.
Récolte des navets :
Les navets se récoltent environ 2 mois après le semis pour les variétés de printemps et d’été et 3 mois pour les navets
d’hiver.
Lors de la récolte, les navets doivent être fermes et lourds, ils se récoltent à maturité pour une meilleure utilisation en
cuisine.
Les navets de printemps et d’été se récoltent au fur et à mesure des besoins et se conserve dans un lieu plutôt frais et
aéré.
• Arrachez-les de préférence par temps sec
Les navets d’automne et d’hiver se récoltent à maturité également mais, afin de prolonger leur conservation, vous les
installerez dans un lieu plutôt sombre, frais et aéré.
Association et rotation des cultures avec le navet :
Le meilleur moyen d’éviter les maladies reste encore de rendre vos navets moins vulnérables par de bonnes
associations et rotations de culture.
Le navet REDOUTE la présence de l’ail - Le navet AIME la présence du thym et du romarin, de la laitue et des pois.
En termes de rotation des cultures la meilleurs chose à faire, notamment pour lutter contre l’altise, serait d’alterner 1 année sur 2 avec le rutabaga.
Mais le navet est très exigeant pour le sol et il est préférable d’attendre 3 ans avant de replanter des navets au même endroit.
Conservation du navet :
Il se conserve facilement durant plusieurs semaines, de préférence en cave ou sinon dans une pièce plutôt fraîche.
Pour les navets d’hiver, vous pourrez les laisser en terre jusqu’au mois de janvier à condition qu’ils aient été semés le
plus tard possible.
Pour une conservation de quelques jours, choisissez le bac à légumes de votre réfrigérateur.
• En les mettant dans du sable de rivière bien sec, vous les conserverez plus longtemps.
Vertus médicinales et bienfaits du navet : Originaire d’Asie, on dit que le navet a d’excellentes vertus contre les
infections hivernales ainsi qu’un effet favorable sur la peau.
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Le navet est gorgé d’eau, riche en fibres et très pauvre en calories, ce qui en fait un légume idéal pour le transit intestinal.
Riche en potassium, le navet prévient certains maux courants comme les angines ou les bronchites.
Cuit il révèle toutes ses saveurs et n’a même pas besoin d’être épluché lorsqu’il est frais. Il est alors fondant à souhait.
Il est aussi très bon en soupe, que ce soit la racine ou les fanes qui permettent de réaliser de merveilleuses soupes à base de fanes de navet.
1. Santé : bienfaits et vertus du navet
Conseil malin à propos du navet :
Attention à ne pas laisser la terre se dessécher, arrosez généreusement durant les mois les plus chauds.
Les petits navets n’aiment pas la canicule. Semez-les à côté des pieds de tomates ou des haricots à rames pour avoir de l’ombre.
Ne jetez pas les fanes de navets mais faites en de délicieuses soupes.
Scille du Pérou
Jolie petite plante bulbeuse, la scille du Pérou, fleurit massifs, rocailles et bordures au
printemps. Peu utilisée, elle mérite pourtant sa place au jardin tant ses inflorescences bleu
profond sont élégantes.
La scille du Pérou, une belle bulbeuse bleue
La scille du Pérou (Scilla peruviana) est une plante vivace méditerranéenne faisant partie de la
famille des Liliacées. Le genre comprend environ 90 espèces de plantes bulbeuses. Notre
scille du Pérou est originaire, comme son nom ne l'indique pas, du Portugal, d’Italie,
d'Espagne et d'Afrique du Nord. Elle pousse à l'état naturel dans les prairies, les zones
rocheuses ou les zones littorales de ces pays mais ne vient en aucun cas du Pérou dont elle
porte pourtant le nom !
Les feuilles bien vertes et linéaires apparaissent en automne et sont suivies au printemps
de magnifiques inflorescences composées d'une multitude de fleurs bleu foncé sur l'espèce type. La variété 'alba' présente quant à elle de beaux
corymbes de fleurs blanches.
Ces plantes bulbeuses de taille raisonnable (30 cm de hauteur maximale) seront
parfaites en bordures d'allées où dans les massifs. Elles se marient très bien avec les
tulipes et les narcisses. Leur préférence pour un sol bien drainé en font des plantes
idéales dans les rocailles en compagnie de vivaces comme les alysses ou les
aubriètes. Vous pourrez aussi les planter dans votre pelouse (lire : Une pelouse
fleurie) ou sous de grands arbres, elles s'y naturaliseront bien vite formant de belles
taches bleutées au printemps !
Conseils de culture de la scille du Pérou
La scille du Pérou est une plante bulbeuse qui ne tolère pas les sols constamment
humides. A part cette petite restriction, c'est une plante facile qui se contente de la
majorité des situations.
 Scilla peruviana - Scille du Pérou
Plantez-la en septembre ou octobre dans un terrain bien drainé et riche en humus,
à 10 cm de profondeur. Si le sol est lourd et argileux, n'hésitez pas à ajouter
quelques pelletées de sable et de compost pour l'alléger.
Cette plante pousse bien en plein soleil mais tolère aussi la mi-ombre dans les
régions les plus méridionales. La scille du Pérou est moyennement rustique : dans
les régions les plus
froides pensez à
protéger le pied avec une épaisse couche de paillage en hiver.
Une fois plantée, inutile d'arroser ! Laissez faire la nature, les précipitations devraient
suffire à faire apparaître son feuillage puis sa belle hampe florale au printemps.
Coupez l'inflorescence fanée après la floraison mais conservez les feuilles sur place
jusqu'à ce qu'elles soient complètement sèches afin de laisser le bulbe faire ses réserves,
ensuite, vous pourrez les couper pour laisser la place à de nouvelles feuilles.
Multiplication de la scille du Pérou : Si vous êtes patient, il est possible de semer les
graines sous châssis froid dès la récolte mais ne vous attendez pas à voir fleurir les
plantes issues de semis avant trois bonnes années !
Il est aussi possible de prélever les bulbilles qu'émettent les bulbes sur leur pourtour.
Cette opération se pratique à la fin de l'été ou en tout début d'automne. Il suffira alors
de les replanter directement au jardin ou de les cultiver en pot une année avant de les
transplanter à l'automne suivant.
Scilla peruviana - Scille du Pérou
Culture de la scille du Pérou : en
pratique
• Exposition : soleil, mi-ombre dans le Sud, Sol : bien drainé, fertile, Végétation :
vivace, Rusticité : moyenne, Maladies et parasites : viroses.
 Scilla sibirica
Espèces et variétés de scilles
• Scilla bifolia : espèce très rustique. Petites grappes de fleurs bleu foncé. 15 à 20 cm de
hauteur.
• Scilla peruviana : vivace moyennement rustique. Belles inflorescences bleues. Jusqu'à
30 cm de hauteur.
• Scilla peruviana 'Alba' : scille du Pérou à grosses inflorescences blanches.
• Scilla sibirica : très rustique. Belles grappes de fleurs en cloches pendantes bleu vif. 10
à 20 cm de hauteur.
• Scilla sibirica 'Spring Beauty' : Scille de Siberie à fleurs bleu foncé très parfumées. 20
cm de hauteur.
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Coriandre : bienfaits et vertus
La coriandre ou coriandrum sativum est une plante annuelle de 50 à 80 cm de haut
qui offre
de nombreux bienfaits et vertus pour la santé.
La coriandre tient son nom du grec koris, punaise, en écho à l’odeur dégagée par
ses
feuilles fraîches. La coriandre est originaire du sud ouest de l’Europe et du Moyen
Orient,
elle appartient à la famille des Apiacées (Ombellifères).
On apprécie la coriandre comme condiment depuis l’Antiquité. Le papyrus
égyptien
d’Ebers datant d’il y a 3500 ans en parle déjà.
Au 1er siècle après J.-C., Pline préconisait la coriandre pour soigner les blessures,
les
brûlures et les maladies de peau.
La coriandre et ses bienfaits sur la santé
- Vous souffrez d’affections gastro-intestinales? Les fruits séchés (grains de
coriandre) entraînent la sécrétion du suc gastrique et l’expulsion des gaz.
Votre digestion est difficile ? Vous avez de l’aérophagie ou des ballonnements ? Les bienfaits
de la coriandre vous seront bien utiles et vous verrez rapidement ces maux soulagés.
- Stimulante, voire excitante, la coriandre accroît le tonus de l’organisme et permet de lutter
contre l’endormissement qui nous guette parfois après un bon repas…
- Vous êtes enceinte et souffrez de nausées ? En médecine ayurvédique, on utilise beaucoup les
feuilles fraîches de coriandre pour lutter contre les nausées.
- On utilise les grains de coriandre pour composer certaines liqueurs digestives ainsi que l’eau
de mélisse.
Le saviez-vous ?
• Utilisation interne :
Infusion de coriandre : utiliser une ou deux cuillères à café par tasse d’eau bouillante selon
l’effet souhaité et laisser infuser 10 minutes. Boire une tasse après chaque repas.
Cultiver la coriandre pour ses bienfaits
La coriandre a besoin d’une exposition ensoleillée ou mi-ombragée. Elle s’épanouira dans une
bonne terre de jardin sablonneuse.
• Jardinage : bien cultiver la coriandre
Astuce : Pour avoir de jeunes feuilles fraîches toute l’année, il suffit de semer plusieurs fois
à quinze jours d’intervalle (et même dans la maison, près d’une fenêtre).
La coriandre en pot ? La coriandre se comporte magnifiquement bien dans une jardinière si
le substrat ne se dessèche pas trop vite. Faites-y attention.
Gare aux petites bêtes ! La coriandre est relativement chanceuse puisque épargnée par les
maladies et les ennemis qui pourraient lui causer du tort…
Les différentes variétés de coriandre : On cultive seulement l’espèce type.
La coriandre en cuisine pour ses bienfaits
Dans la cuisine thaï, on utilise beaucoup les feuilles fraîches de la coriandre en condiment
dans les salades et les potages. Quant aux graines de coriandre, elles entrent dans la
composition de sauces – les currys par exemple – et de certaines liqueurs à base de plantes.
Idées gourmandes :
La coriandre se marie particulièrement bien avec le poulet (surtout grillé), elle fait également merveille dans les soupes (courgette coriandre ou carotte
coriandre par exemple). Et si vous avez envie d’un pesto revisité, lancez-vous dans un pesto de coriandre : un vrai régal !
Ail des ours
L’ail des ours (allium ursinum) est une variété sauvage de l’ail alimentaire. Il se
récolte au printemps à partir du mois de mars. Attention si vous le cueillez vous
mêmes, ne le confondez surtout pas avec le muguet qui lui, est hautement toxique.
Les feuilles de l’ail des ours sont plus souples, moins rigides et la plante doit avoir
cette odeur particulière d’ail quand on la froisse.
Tout comme le muguet, elle se
récolte dans les sous-bois, un peu
humides. Mais au niveau fleur, c’est
complètement différent :
En cuisine on utilise ses feuilles
principalement mais j’ai lu aussi
qu’on pouvait utiliser ses fleurs et
ses boutons mais je n’ai jamais
essayé. La plante a le goût de l’ail mais
sans la force. C’est vraiment excellent.
Comment utiliser l’ail des ours ?
=> Cru : On peut centrifuger ses
feuilles pour en faire un jus par
exemple, les ciseler dans un fromage
frais ou une salade verte ou encore les
ajouter comme condiment juste en fin de
cuisson dans une poêlée de légumes..
Pierrick Célibert, le chef du restaurant C’yusha à Bordeaux en a donné une belle
poignée a transmis quelques conseils d’utilisation :
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Vous pouvez consommer l’ail des ours cuit ou cru. Cuit, il perdra un peu de son parfum. J’aime
l’ajouter à une poêlée de légumes en fin de cuisson, en mettre dans une soupe ou alors m’en servir
comme je le ferai d’une algue nori, pour réaliser des makis. J’aime aussi en parfumer du beurre ou
en faire un pesto.
Le pesto à l’ail des ours de Pierrick Célibert : Mixez 40 g de feuilles d’ail des ours, 20 g de
poudre d’amande, 20 g de parmesan râpé, une pincée de fleur de sel et de poivre du moulin. Ajoutez
ensuite environ 40 g d’huile de
pépins de raisins pour obtenir la
consistance idéale.
=> Cuit : Vous pouvez aussi
l’employer cuit, comme du cresson
par exemple, dans un potage avec des pommes de terre. On peut également en ajouter
sur des viandes, avec de l’agneau c’est tout à fait délicieux.
Feuilles d’ail des ours
Au restaurant de Pierrick, en ce moment, vous pouvez déguster en ce moment du cochon
fermier du Sud Ouest, jus à l’ail des ours, compression de pommes de terre et grenier
Médocain, crémeux de panais et champignons Shimeji. Un régal !
Cochon fermier du sud ouest, jus à l’ail des ours
L’info en plus : L’ail des ours est en outre l’une des plantes européennes comestibles les
plus riches en vitamine C. On le dit bon pour le cœur, l’estomac et dépuratif.
Un champignon tueur d'insectes, le brevet qui dérange Monsanto
Un chercheur américain a découvert un moyen de remplacer
les pesticides agricoles par des champignons naturels. Il
ambitionne de révolutionner le secteur.
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Remplacer les pesticides par des champignons! Telle est l'idée
de Paul Stamets, un biologiste américain spécialiste reconnu de
mycologie -l'étude des champignons, en termes profanes. Le
brevet qu'il a déposé à ce sujet en 2006 est passé relativement
inaperçu. Il pourrait néanmoins révolutionner l'agriculture
mondiale, aux dépends des tentaculaires multinationales du
secteur.
Paul Stamets. Une épine dans le pied du géant Monsanto depuis plus d'une décennie.
Réapparue le mois dernier dans divers médias collaboratifs ou contestataires, sa
découverte centrale est relative aux champignons entomopathogènes -parasitant les
insectes. Par une opération biologique complexe, le chercheur en fait de redoutables
tueurs d'insectes. Un test sur les fourmis lui a permis de constater l'efficacité de ce biopesticide, les cobayes se trouvant «momifiés» par le champignon. Le brevet qu'a déposé
Stamets en 2006 couvre plus de 200.000 espèces et permettrait donc de lutter naturellement contre les parasites agricoles.
«Une technologie dérangeante»
«Cela pourrait réorganiser totalement l'industrie des pesticides dans le monde», s'exclame le Docteur en science du très sérieux National college of
natural medicine de Portland. Soucieux de la santé des sols, il se réjouit de cette possibilité de décontamination des milieux polluées par les pesticides
traditionnels, tels le célèbre Roundup de Monsanto. La diffusion de sa technologie provoquerait la mutation de toute l'industrie des pesticides.
Mais tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. Le chercheur évoque, du propre aveu des cadres du secteur, «la technologie la plus dérangeante […]
jamais rencontré». Dérangeante, cette révolution écologique le serait surtout financièrement, remettant en cause de juteux bénéfices. Ogre de l'activité,
Monsanto générait en 2012 un chiffre d'affaire de 13,5 milliards de dollars par an.
COMMENT ÉLIMINER LES POISSONS D’ARGENT
Les poissons d’argent sont des ennemis de la maison peu agréables : il ne
s’agit pas de maquereaux, de sardines ou d’anchois, mais d’insectes qui
infestent souvent les habitations. Le nom scientifique de cet animal est
Lepisma saccharina : vous pouvez le trouver, par exemple, dans les meubles,
mais aussi dans beaucoup d’autres objets de votre l’appartement. Le surnom de
poissons d’argent derive de leur aspect, qui rappelle les vers gris, sans ailes et
avec une forme allongée. Ces insectes se nourrissent de la substance brillante
ainsi que des reliures des livres et du papier ; Ils se nourrissent, aussi, de
l’amidon – celui du papier peint, par exemple – et des tissus naturels. Assez
souvent, il peut arriver qu’ils attaquent les vêtements synthétiques ou en cuir.
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Cet insecte lucifuge est synanthrope, cela signifie qu’il vive dans la maison et qui a un aspect assez désagréable, en étant formé d’un corps oblong et
d’une couleur argentée. Il est appelé Lepisma saccharina comme il se nourrit d’amidons ou des sucres, qui sont des hydrates de carbone. En plus du
corps, mince et long, on peut remarquer – en observant les poissons d’argent de près – deux antennes qui, en plus d’être à leur tour très longues, elles
sont aussi sensibles. Grosso modo, le corps peut être long jusqu’à un centimètre, à l’exclusion des antennes et des trois longs cercles qui sont placés dans
la
J’ai halluciné quand j’ai découvert ce que signifiaient les petites étiquettes
sur les fruits. Jusqu’à présent je pensais que ce n’était qu’un petit détail
insignifiant!
Au magasin, on a souvent envie d’acheter des fruits frais. Leurs jolies couleurs et
leur parfum nous donnent tellement envie qu’on les met dans le chariot sans même
y réfléchir. Sur bon nombre d’entre eux on peut trouver des petites étiquettes
auxquelles on ne fait pas attention, et pourtant, on devrait !
Elles sont en papier comestible et on les trouve sur les fruits exotiques comme les
bananes ou les oranges mais aussi sur les pommes ou les encore les poires. Elles
comportent en général le nom du
producteur ou de l’importateur, le
pays d’origine, ou un code barre.
Vous êtes vous déjà demandé ce
que ces chiffres voulaient dire ? Si
vous ne savez pas, voici une
explication qui devrait vous
satisfaire.
1. Si le code comporte 4 chiffres et
commence par 3 ou par 4, alors
cela signifie que le produit est issu d’une culture de la seconde moitié du 20ème siècle
et qui utilise donc des engrais artificiels.
2. Si le code comporte 5 chiffres et commence par 9, alors le fruit a été cultivé de façon
traditionnelle, comme il y a des milliers d’années, sans pesticide ni engrais. C’est un
produit bio.
3. Si le code comporte plus de cinq chiffres et commence par 8, alors c’est un fruit
génétiquement modifié. C’est de l’OGM tout simplement!
Une bactérie créée de main d'Homme... et minimaliste
Des scientifiques ont créé une bactérie de synthèse avec le plus petit génome jamais décrit pour un
organisme indépendant. La bactérie JCVI-syn3.0 ne contiendrait que des gènes nécessaires à la vie
et, parmi eux, 149 sont encore inconnus !
Grace aux génomes de synthèse, il est possible de créer une nouvelle vie
Les mycoplasmes sont des cellules simples capables d’une vie autonome. Elles sont présentées comme un
modèle pour comprendre les principes de base de la vie. Les mycoplasmes ont évolué à partir de bactéries
à Gram positif avec des génomes plus importants, mais qui ont perdu des gènes qui ne leur étaient pas
nécessaires en tant que parasites de mammifères.
Une cellule minimale pourrait se définir comme une cellule dans laquelle tous les gènes sont essentiels.
C’est ce qu’ont obtenu des chercheurs du J. Craig Venter Institute à La Jolla, aux États-Unis, qui décrivent leurs résultats dans Science. Craig Venter est
un chercheur et entrepreneur dans le domaine de la génétique ; depuis des décennies il poursuit un des objectifs de la biologie synthétique : construire un
génome entier.
En 1995, l’équipe de Venter a séquencé le génome de Mycoplasma genitalium, une bactérie sexuellement transmissible qui possède le plus petit génome
connu pour un organisme capable de vivre seul : 580 kilobases (kb), avec 470 gènes codant pour des protéines. Malgré la taille réduite du génome de M.
genitalium, des expériences ont montré qu’elle contient des gènes qui ne sont pas essentiels à sa croissance au laboratoire : il serait donc possible de
produire un organisme encore plus simple.
Un organisme qui n'a que des gènes essentiels
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Comme la croissance de M. genitalium est assez lente, les chercheurs se sont dirigés vers une autre bactérie pour atteindre leur
idéal de bactérie synthétique minimaliste : Mycoplasma mycoides. L’idée était de construire un organisme qui n’avait que des
gènes essentiels.
En 2010, l’équipe a copié le génome bactérien de M. mycoides et l’a greffé dans une autre bactérie (M. capricolum). Les cellules
obtenues, JCVI-syn1.0, étaient le premier exemple de vie synthétique. Ce génome de 1.079 kb basé sur celui de M. mycoides
(JCV-syn1.0) avait été fabriqué chimiquement et permettait à la cellule de croître une fois qu’il était greffé dans son cytoplasme.
Pouvait-on réduire le génome de syn1.0 au minimum vital ?
En 2010, Craig Venter a créé la première cellule synthétique. Aujourd’hui il récidive avec une cellule au génome minimal.
La bactérie synthétique syn3.0, une nouvelle espèce artificielle
Pour obtenir un génome minimal, l’équipe a retiré des gènes mais l’organisme obtenu dans un premier temps n’était pas viable. L’équipe a divisé le
génome de M. mycoides en huit fragments et les a combinés pour trouver quelles combinaisons permettaient d’obtenir des cellules viables. Ceci a permis
de mettre en évidence des séquences d’ADN qui ne codent pas de protéines mais qui sont nécessaires.
Le génome de 1.079 kb a donc été réduit à 531 kb (473 gènes) dans JCV-syn3.0. Le génome de JCVI-syn3.0 est plus petit qu’aucune cellule capable de
réplication autonome dans la nature (et donc plus petit que celui de M. genitalium). De plus, la « bactérie » syn3.0 se développe en cinq fois moins de
temps que M. genitalium. Ses cellules doublent en trois heures, contre une heure pour M. mycoides et 18 heures pour M. genitalium. Les nutriments sont
presque tous apportés par le milieu : au laboratoire, syn3.0 se développe dans un milieu qui lui apporte tous les nutriments nécessaires à la vie ; dans
d’autres conditions, elle aurait probablement besoin d’autres gènes.
Les gènes de syn3.0 sont impliqués dans la fabrication des protéines, la réplication de l’ADN ou la construction des membranes. Cependant,
étonnamment, l’équipe n’a pas pu déterminer la fonction de 149 gènes, dont beaucoup se trouvent dans d’autres êtres vivants, comme les humains.
L'institut de Craig Venter cherche à fabriquer des cellules de synthèse pour des applications industrielles comme la fabrication de médicaments. Pourtant,
depuis l’explosion des techniques d’édition du génome, qui permettent de modifier simplement les génomes, ce champ de recherche a-t-il vraiment un
avenir ?
La création d’un génome de synthèse est compliquée. Par comparaison, l’utilisation de l’édition génétique (comme CRISPR-Cas9) nécessite beaucoup
moins d’efforts ; elle a déjà été adoptée par l’industrie et la médecine, mais pour des applications qui nécessitent peu de modifications génétiques. Les
génomes de synthèse pourraient servir à d’autres applications. Ils permettent déjà d'atteindre ce troublant résultat : une vie créée de toutes pièces par
l'Homme.
Science décalée : la licorne existe, nous l'avons rencontrée
La « licorne de Sibérie », un mammifère préhistorique connu
depuis plus d’un siècle, aurait vécu plus longtemps que prévu, et a
donc pu cohabiter avec nous, les Hommes. Il est vrai, cependant,
qu’elle n’avait pas vraiment l’aspect du cheval élégant des contes
de fées…
La licorne de Sibérie ne ressemblait pas vraiment à un cheval
féérique.
Avons-nous découvert l’origine du mythe de la licorne ? Et est-ce un
mythe ou une réalité ? Ces questions sont légitimes au vu des résultats
apportés par une équipe russe qui montrent qu’un animal ressemblant
à une licorne a vécu sur Terre en même temps que les Hommes
modernes : les licornes et les humains auraient donc pu cohabiter à
une époque ancienne !
Elasmotherium sibiricum, aussi surnommée « licorne de Sibérie »,
était déjà connue depuis le XIXe siècle. Jusqu’à présent, les
scientifiques pensaient que cette espèce de la mégafaune préhistorique
était éteinte depuis environ 350.000 ans. Mais un crâne bien conservé
mis au jour récemment dans la région de Pavlodar, au Kazakhstan, a
permis de reconsidérer la période pendant laquelle l’animal a vécu.
Des chercheurs de l’université d’État de Tomsk, en Russie, ont
analysé les restes fossiles d’Elasmotherium sibiricum. D’après leur
analyse parue dans la revue American Journal of Applied Sciences, il
apparaît que l’animal a vécu des centaines de milliers d’années de
plus que prévu, puisqu’il n’aurait que 29.000 ans, ce qui suggère que
cette « licorne » a connu les Hommes modernes.
Une représentation d’Elasmotherium sibericum montrant qu’il
s’agissait plutôt d’un rhinocéros poilu. © Stanton F. Fink, Wikimedia
Commons, CC by-sa 3.0
Un gros rhinocéros velu ressemblant à une licorne
E. sibiricum ressemblait probablement plus à un rhinocéros velu qu’à
un cheval. Ses mensurations étaient de l’ordre de deux mètres de haut
pour quatre mètres de long et son poids approchait les quatre tonnes.
Sa corne devait tout de même mesurer environ 1,5 mètre de long !
Constituée de kératine, elle pesait vraisemblablement plusieurs kilos.
Ces dimensions évoquent le double des rhinocéros actuels. D’après
Andrey Shpanski, paléontologue et auteur de ces travaux, le crâne
analysé appartenait à un animal mâle de grande taille : « Les
dimensions de ce rhinocéros sont les plus grandes parmi celles qui
sont décrites dans la littérature ».
Cette découverte met aussi en évidence le rôle qu’aurait pu jouer la
région où le fossile a été trouvé dans la préservation de l’espèce : pendant la période glaciaire, des animaux auraient pu y trouver un environnement plus
favorable à leur survie : « Le sud de la Sibérie devait être un refuge, pour lui, où il a pu survivre plus longtemps que n’importe quel autre rhinocéros
préhistorique ». Une autre possibilité envisageable est qu’il ait migré plus au sud pour s’adapter au changement climatique et éviter l’extinction de son
espèce.
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Le mois lunaire d’après Alain CAMBOULIVES
Blancs de volaille en robe d’ail des
ours, cuits à basse température
Une facile et merveilleuse recette que j’ai inventée au retour d’une
balade dans la forêt qui borde ma maison… Elle était tapissée de ces feuilles
magiques d’ail des ours.
Pour 4 personnes
Cuisson : 1 1/4 heure env. (68°C à cœur)
Ingrédients :
Blancs de poulet, poularde, pintade (env. 180g. / pièce): 4
Huile ou beurre à rôtir: 2 cuillérées à soupe
Huile d’olive: 3 cuillérées à soupe
Ail des ours: 12 à 16 belles feuilles lavées, égouttées
Sel: ¾ de cuillère à café
Poivre du moulin: 2 tours
Au préalable :
• Préchauffer le four à 90°C réglage du chauffage « Dessus et
dessous »
• Placer un thermomètre de type « Cadran » dans le four pour
contrôler la température de l’enceinte de cuisson
• Déposer le plat de cuisson, les assiettes, le plat de service, la
saucière dans le four
Recette basse température:
Faire chauffer fortement la matière grasse dans une poêle. Réduire le feu,
saisir les blancs de tous côtés durant 3 min. Assaisonner.
Etaler bord à bord 3 à 4 feuilles d’ail des ours. Poser au centre le blanc de
volaille sur le côté où il y avait la peau. Replier les feuilles pour emaillotter
la viande.
Poser dans le
plat de
cuisson
préchauffé.
Procéder de
même avec
les autres
pièces de
viande.
Napper d’un
filet d’huile
d’olive.
Piquer
l’aiguillon
du
thermomètre
au centre
d’un
morceau de volaille. Enfourner au milieu du four durant environ 1 1/4 heure,
jusqu’à atteindre 68°C à cœur.
A ce moment, si les blancs doivent être tenus au chaud, régler le thermostat à
65°C. Pour une réduction rapide de la température du four et stopper la
cuisson, entrouvrir la porte 1 minute puis la refermer. La viande peut rester
enfournée ainsi environ 30 min.
Vous pouvez accompagner cette recette de la sauce crème qui se trouve sur
le site, à laquelle vous ajoutez au moment de servir 20 feuilles d’ail des ours
finement ciselées.
Bon appétit !
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