Notre coup de cœur va à une pièce de théâtre intitulée : « La jeune fille, le diable et le moulin », nous avons ensuite sélectionné « Pour
faire un bon Petit Chaperon » et enfin, « Le voyage de Benjamin ».
LA JEUNE FILLE , LE DIABLE ET LE MOULIN
Cette pièce a été écrite par Olivier Py en 1993 et jouée dans de nombreuses villes en France. Pour cette pièce, il s’est inspiré d’un conte des frères
Grimm « La fille sans mains ».
LE LIVRE
Collection : théâtre
Edition : l ‘école des loisirs
Un paysan très pauvre rencontre le diable
dans la forêt. Ce dernier lui propose un marché.
Il deviendra très riche s’il donne au diable ce qui
se trouve derrière son moulin. Le paysan accepte,
pensant qu’il n’y a rien derrière son moulin à
part un vieux pommier. De retour chez lui, il
raconte son aventure à sa femme. Elle est
mécontente et lui explique que c’est avec le
diable qu’il a fait un pacte et que c’est sa fille qui
était derrière son moulin.
Trois ans plus tard, le diable vient chercher la
jeune fille mais elle fait tout pour que l’être
maléfique ne l'approche pas. Le diable ordonne
alors à son père de lui couper les mains.
Désespérée elle s’enfuit.
Comment va-t-elle arriver à survivre seule et
sans mains ?
L’AUTEUR
Olivier Py est né le 24 juillet
1965 à Grasse, dans notre
département. Grand auteur de
théâtre français contemporain, il
est également comédien, metteur
en scène et réalisateur. Il a été
formé au Conservatoire national supérieur d’art
dramatique, il a aussi étudié la philosophie. A l’âge
de 22 ans , il a été nommé directeur du centre
dramatique national d’Orléans. En mars 2007, il
deviendra directeur du théâtre de l’Odéon à Paris.
Affiche de la pièce
L’AVIS DE LA CLASSE
Nous avons beaucoup aimé ce livre car
on y trouve du suspens, de l’amour et de la
peur. Tout au long de la lecture, on a
l’impression que le diable va poursuivre la
pauvre jeune fille jusqu’à la fin de sa vie. Il
n’y a pas vraiment de fin car on ne sait pas si
le diable va revenir. Notre passage préféré
est le moment où l’on apprend que c’est sa
propre fille que le père a donnée au diable.
Nous trouvons cette pièce très réussie car
on entre facilement dans la peau des
personnages. On peut tirer une morale de
cette histoire : en voulant trop posséder, on
peut perdre tout ce que l’on a déjà.
C’est une pièce de théâtre que l’on pourrait
facilement mettre en scène et jouer.
Toutefois, nous avons été déçus par
l’absence d’illustrations et nous trouvons
que la couleur de la couverture n’est pas
adaptée à l’histoire.