ÉCOLE DES APÔTRES (III)
Le mystère de
l’Incarnation
Symbole des Apôtres
« Je crois en Jésus-Christ
son Fils unique, notre Seigneur ;
Qui a été conçu du Saint Esprit,
est né de la Vierge Marie »
Symbole de Nicée-Constantinople
« Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu, Lumière, née de la Lumière, vrai Dieu,
né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, consubstantiel Père ;
et par Lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre
salut, il descendit du ciel ; Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de
la Vierge Marie, et s’est fait homme. »
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I. LES TROIS CERTITUDES
1. Jésus de Nazareth a existé
C’est une certitude scientifique que personne n’a jamais remise en cause. S’il y avait
eu le moindre doute sur ce fait, les ennemis du christianisme n’auraient pas hésité à
le faire savoir dès les premiers temps.
Historiquement, Jésus de Nazareth est un demi-siècle après la mort de Jules
César, sous le règne de César Auguste, en Palestine, province romaine.
2. Jésus est le Messie
À quiconque croit que l’Ancien Testament est Parole de Dieu il est possible de
démontrer que Jésus-Christ accomplit en paroles et en actes, de façon unique, les
Saintes Écritures, qu’Il est le Messie promis et attendu (Lc 24, 27) :
Ajoutons que le récit du Nouveau Testament fait apparaître, en Jésus de Nazareth :
une sagesse exceptionnelle et des miracles qu’on ne peut attribuer qu’à l’Envode
Dieu.
3. Jésus-Christ est Dieu, né de Dieu
Ce « troisième pas » est celui de la foi, donc un « don de Dieu » et une décision de
l’homme (Mt 16, 16) :
Pour ne pas nous éblouir, le mystère de l’Incarnation est révélé progressivement.
C’est d’abord à Marie qu’il est dévoilé, à l’Annonciation (Lc 1, 35) ; les cieux se
déchirent au baptême de Jésus au Jourdain (Mt 3, 17) ; Jésus accepte le titre divin
de « Seigneur » (Jn 13, 13) ; Il affirme plus clairement qu’Il est Fils de Dieu (Mt 11,
27), éternel (J 8, 58 et égal au Père (Jn 10, 30 ).
Enfin, en ressuscitant les morts et remettant les péchés, Jésus accomplit des œuvres
proprement divines.
L’ÉCOLE'DES'APÔTRES'–'ÉTAPE'SAINT'ANDRÉ'(II)'
II. LE MYSTÈRE
4. Définition de l’Incarnation
L’INCARNATION est le mystère par lequel le Fils de Dieu (le Verbe) a assumé une
nature humaine particulière, sans perdre sa propre nature divine.
Il est résumé par saint Jean qui écrit (Jn 1, 14) :
Vrai Dieu et vrai homme, Jésus possède donc deux NATURES, non confondues, mais
unies dans l’unique PERSONNE divine du Fils de Dieu.
Jésus-Christ a une intelligence et une volonté humaines, parfaitement accordées et
soumises à son intelligence et à sa volonté divines, qu’Il a en commun avec le Père et
le Saint-Esprit.
5. Le miracle de l’Incarnation
Pour façonner un corps à son Fils, Dieu a voulu notre coopération. Il a choisi de toute
éternité une fille d’Israël : Marie de Nazareth. Afin d’être à la mesure d’une si
grande mission, celle-ci est « comblée de grâce » (Lc 1, 28) dès sa conception
(Immaculée conception) et demeure vierge avant, pendant et après l’enfantement.
Elle coopère par sa foi à l’œuvre de Dieu.
En elle, l’Enfant-sus a été conçu miraculeusement, par la seule puissance de Esprit
Saint et sans l’intervention de saint Joseph, pour bien manifester son identité
exceptionnelle : parce qu’il est Homme et Dieu, la conception de Jésus est unique.
6. Pourquoi Dieu S’est-Il fait homme ?
Le « Verbe S’est fait chair » pour quatre motifs inséparables :
Pour nous sauver (1 Jn 4, 10)
Pour nous révéler l’amour de Dieu (Jn 3, 16)
Pour être notre modèle de sainteté (Jn 15, 12)
Pour nous « diviniser » (2 P 1, 4)
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III. LE CHRÉTIEN, « AUTRE CHRIST »
7. La folle ambition de Dieu
La venue du Sauveur en notre chair réalise la venue du SALUT en notre humanité.
Mais ce « sauvetage » est aussi l’occasion de réaliser un dessein plus imprévisible :
nous associer à la Vie trinitaire de Dieu !
L’incarnation de Dieu vise à la divinisation de l’homme, comme le résume saint
Athanase dans cette formule devenue traditionnelle :
8. La vie « chrétienne »
Un chrétien est un homme recréé (re-) à l’image du Fils unique de Dieu. Toute la
vie chrétienne consiste à « devenir ce que l’on est », c'est-à-dire un « autre christ »
autrement dit, « saint » comme Dieu seul est saint.
9. Les trois « étapes » de la divinisation
Les trois conditions de la transformation de la personne humaine en véritable
chrétien(ne) sont :
« Jésus dans le cœur »
La GRÂCE de Dieu est la vie divine communiquée à l’homme pour le sauver, sa
puissance transformante sans laquelle l’homme ne peut rien vouloir ni faire de bon.
À tous, elle doit être donnée par les sacrements de l’initiation (Baptême,
Confirmation, Eucharistie) et du Pardon (Confession et Sacrement des Malades).
« Jésus dans les yeux et les oreilles »
Par l’écoute priante de la Parole de Dieu et la contemplation de la vie de Notre
Seigneur, modèle de toute humanité, l’homme est transformé par la Vérité. C’est
l’œuvre de la Liturgie et de la prière personnelle.
« Jésus dans les mains »
Avec Jésus dans le cœur et l’intelligence, le disciple peut agir au nom du Seigneur
pour étendre son Règne d’Amour, en paroles et en actes.
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