- La tranche d'IMC marquant l'obésité (IMC ≥30 avec 12,14 KT/mois),
- Les patients pris en charge depuis moins de 1 an (13,07 KT/mois).
« Le système français assure une bonne maîtrise des dépenses d'assurance maladie tout en
servant les patients à hauteur de leurs besoins réels, c’est pour nous un motif de
satisfaction » déclare André Tanti, vice président du CEPS.
Le Pr Michel Pinget, président du Centre européen d’étude du diabète (Strasbourg), ajoute
« cette étude innove par son ampleur. Elle révèle ainsi de manière fiable que les délivrances
de cathéters sont conformes aux recommandations de l’ALFEDIAM : avec un remplacement
tous les 3 jours au minimum et en réponse aux inflammations et aux épisodes
d’hyperglycémiei. »
Lancement de la première étude médico-économique sur l'organisation et la
prestation de santé à domicile, soumise à la HAS dans le cadre d’une rencontre
précoce :
L’apport du modèle français des patients diabétiques traités par insulinothérapie par
pompe
Si les apports cliniques et médico-économiques de la pompe à insuline sont documentés, il
n'en est pas de même pour l’organisation de la prise en charge des patients diabétiques
sous pompe, tant à l’hôpital qu’à domicile. Cette étude vise à objectiver le rapport
coût/bénéfices des PSAD dans le modèle français de prise en charge des patients
diabétiques. Elle s'appuiera sur deux sous-études :
Une analyse des coûts du modèle actuel, sur la base d'un recueil de données de
coûts comparé avec un modèle alternatif reconstitué qui sera défini, à dire
d'experts, comme le plus probable en l'absence de prestataires en France.
Une analyse de l’efficacité et de la tolérance de la prise en charge (pompe et
organisation) à partir d’une étude rétrospective d'une cohorte de deux bras de
350 patients diabétiques sous pompe suivis par des centres experts et
accompagnés par des PSAD à domicile, pour recueillir des indicateurs médicaux
(HbA1c, nombre d'épisodes hyper ou hypoglycémiques, qualité de vie,
acidocétose), avant et après mise en place de la pompe.
Cette méthodologie a été présentée dans le détail à la Haute Autorité de Santé dans le cadre
d’une rencontre précoce. « Nous sommes très satisfaits d'avoir pu échanger avec la HAS
dans le cadre de cette nouvelle procédure et de constater que nous sommes en phase sur la
méthodologie de cette première évaluation médico-économique du service apporté aux
patients », précise le Dr. Sébastien WOYNAR, expert de la Fédération des PSAD.
L’étude sera réalisée par Cemka Eval et IMS Health.
Olivier Lebouché, président de la Fédération des PSAD, ajoute que «tout l'intérêt de cette
démarche dans l’insulinothérapie par pompe est d'illustrer la contribution du prestataire dans
l’efficience du système de santé. Avec ces deux études, nous nous inscrivons dans une
démarche de transparence pour identifier, en collaboration avec les autorités de santé,
d’éventuelles pistes d’amélioration dans la prise en charge des patients atteints de maladies
chroniques. Les PSAD jouent ainsi pleinement leur rôle de producteurs de solutions pour la
santé à domicile ».