Les Canadiens auraient avantage à prendre le pouls
de leur santé cardiaque
Les résultats d’un sondage montrent que les Canadiens sont peu sensibilisés à la
fibrillation auriculaire, un problème de santé qui peut avoir de graves conséquences
Montréal (Québec) – le 25 mai 2009 – Les résultats d’un récent sondage Léger
Marketing dévoilés aujourd’hui révèlent que la majorité des Canadiens ignorent que
la fibrillation auriculaire est une maladie d’origine cardiaque. En effet, seulement
deux pour cent des 4274 répondants du sondage ont été en mesure de relier
spontanément ce trouble à une maladie cardiaque. Lorsqu’on leur montrait ou leur
lisait une liste de maladies cardiaques, moins de la moitié des répondants (40 pour
cent) ont pu faire ce lien, même si la fibrillation auriculaire touche près d’un quart de
million de Canadiens qui pourraient potentiellement se retrouver à l’hôpital en raison
d’un accident vasculaire cérébral (AVC), d’une insuffisance cardiaque congestive ou
d’un autre problème d’origine cardiaque.
Malgré la connaissance limitée de ce trouble cardiaque, 54 pour cent des
répondants ont mentionné avoir déjà ressenti des symptômes qui pourraient être
associés à la fibrillation auriculaire. Ce trouble peut particulièrement se manifester
chez les personnes âgées de 65 ans et plus, qui présentent le risque le plus élevé.
Dans le cadre du sondage, 25 pour cent des répondants ont mentionné avoir déjà
éprouvé des « battements cardiaques irréguliers, inconfortables et très rapides »,
tandis que 10 pour cent ont dit avoir déjà ressenti des « palpitations » dans la
poitrine.
« Il est essentiel d’accroître la sensibilisation publique à ce sujet, car la fibrillation
auriculaire est un trouble fréquent susceptible de toucher de plus en plus de baby-
boomers qui franchiront bientôt le cap des soixante ou soixante-dix ans », a indiqué
le Dr Paul Dorian, division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Toronto, en
précisant que six pour cent de la population âgée de plus de 65 ans souffrent
actuellement de fibrillation auriculaire. « Si on néglige de la surveiller, la fibrillation
auriculaire peut avoir de graves conséquences sur la santé, dont la plus importante
est l’accident vasculaire cérébral », a-t-il souligné.
Reconnaître les facteurs de risque
La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque qui se manifeste
lorsque les cavités supérieures du cœur, les oreillettes, se contractent de façon
irrégulière et anarchique. Outre l’âge, les facteurs de risque de fibrillation auriculaire
comprennent les maladies des valves cardiaques, l’insuffisance cardiaque,
l’hypertension artérielle et le surplus de poids. Si les maladies des valves
cardiaques et l’insuffisance cardiaque sont moins fréquentes dans la population en
général, le surplus de poids et l’hypertension sont quant à eux très répandus. Dans
le sondage, 29 pour cent des répondants à l’échelle nationale ont indiqué qu’ils
présentaient un surplus de poids, tandis que l’hypertension artérielle a été signalée
par 21 pour cent d’entre eux.
Bien que le Dr Dorian ait souligné que la présence de ces facteurs de risque ne
signifie pas que l’on souffrira nécessairement de fibrillation auriculaire un jour, il a
néanmoins précisé que les risques d’être atteint de ce trouble augmentent de façon
exponentielle à chaque décennie de vie. « Les Canadiens ne devraient pas hésiter
à consulter leur médecin s’ils éprouvent de tels symptômes ou s’ils ont des
antécédents médicaux qui augmentent leur risque de fibrillation auriculaire », a-t-il
mentionné.
Reconnaître les symptômes
Bien que 40 pour cent des répondants aient indiqué au départ qu’ils savaient ce
qu’était la fibrillation auriculaire, plus de la moitié d’entre eux (54 pour cent) ont été
incapables de mentionner l’un des symptômes associés à ce trouble, une fois qu’il
leur a été décrit. De façon spontanée, seulement cinq pour cent des
1773 répondants ayant indiqué qu’ils savaient ce qu’était la fibrillation auriculaire ont
mentionné les palpitations cardiaques, alors qu’il s’agit du symptôme le plus
fréquent associé à ce trouble. Toutefois, avec de l’aide, 65 pour cent des
répondants de ce groupe ont reconnu parmi les symptômes de fibrillation auriculaire
les « battements cardiaques irréguliers, inconfortables et très rapides », et 38 pour
cent, les « palpitations » dans la poitrine.
Une qualité de vie perturbée
En plus des graves conséquences que peut avoir la fibrillation auriculaire sur le
cœur, ce trouble peut également influer sur la qualité de la vie quotidienne des
personnes qui en souffrent. Lorsque de nombreux symptômes de fibrillation
auriculaire sont présents, notamment des étourdissements et des douleurs à la
poitrine, il peut devenir presque impossible d’effectuer des tâches en apparence
simples.
Près de la moitié (46 pour cent) des 115 Canadiens ayant indiqué qu’une fibrillation
auriculaire avait déjà été diagnostiquée chez eux ont mentionné que ce trouble
nuisait considérablement à leurs activités quotidiennes.
Comme le montrent les résultats du sondage, les répercussions négatives de la
fibrillation auriculaire sont également vécues par les membres de la famille, qui
doivent parfois assumer le rôle d’aidant naturel. Ainsi, parmi les 524 répondants
ayant indiqué qu’une fibrillation auriculaire avait déjà été diagnostiquée chez un
membre de leur famille, plus de la moitié (56 pour cent) ont mentionné que ce
trouble avait une incidence négative sur les activités quotidiennes de leurs proches,
ce qui donne à penser qu’ils pourraient partager la détresse des personnes aux
prises avec de graves symptômes.
Pour maintenir le bon rythme, parlez à votre médecin
La majorité des répondants (83 pour cent) ont mentionné que leur médecin de
famille constituerait leur première source d’information sur la fibrillation auriculaire.
Or, dans les faits, seulement 55 pour cent des répondants chez qui ce trouble n’a
pas été diagnostiqué, mais qui ont éprouvé au moins un des symptômes qui y sont
associés, ont fait part de leurs symptômes à leur médecin. La majorité des
personnes qui l’ont fait ont déclaré que leur médecin leur avait ensuite fait passer
un électrocardiogramme, le test le plus courant qui permet de diagnostiquer la
fibrillation auriculaire.
Outre les professionnels de la santé, parmi lesquels les médecins de famille
viennent au premier rang (83 pour cent), les répondants ont mentionné qu’ils
chercheraient également à obtenir de l’information sur la fibrillation auriculaire
auprès d’autres sources. Ainsi, six répondants sur 10 ont indiqué qu’ils
consulteraient un média quelconque, le choix le plus populaire étant le réseau
Internet (59 pour cent).
Selon la Fondation des maladies du cœur du Canada, la chose la plus importante
que les personnes puissent faire, si elles croient qu’elles sont exposées à un risque
de fibrillation auriculaire, est de parler à un professionnel de la santé. Elles peuvent
également consulter le site Web de la Fondation au www.fmcoeur.ca pour en savoir
plus sur ce trouble du rythme cardiaque.
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À propos de la fibrillation auriculaire
La fibrillation auriculaire est la forme la plus courante d’arythmie. Sa présence se
manifeste par de nombreux symptômes, dont les palpitations cardiaques,
l’essoufflement et la fatigue, en plus d’accroître le risque de problèmes d’origine
cardiaque plus graves. La fibrillation auriculaire multiplie par deux le risque de
décès et par deux à trois le risque d’insuffisance cardiaque, et augmente jusqu’à
cinq fois le risque d’AVC. On estime que jusqu’à 15 pour cent de tous les AVC sont
attribuables à la fibrillation auriculaire. Ce trouble est plus fréquent chez les
hommes que chez les femmes, dans tous les groupes d’âge.
À propos du sondage
Le sondage a été réalisé par Léger Marketing pour le compte de Sanofi-aventis à
l’aide d’une approche combinant des entretiens téléphoniques et un questionnaire
en ligne. Au total, 4274 adultes ont été sondés : 2743 personnes ont répondu au
sondage en ligne par l’entremise du panel d’internautes de Léger Marketing, tandis
que 1531 personnes ont répondu au sondage par téléphone. Compte tenu de la
taille de l’échantillon, on estime que les résultats sont exacts à plus ou moins
1,5 point de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu'ils auraient été si
l'ensemble de la population adulte avait été interrogé. La marge d'erreur est plus
grande pour les sous-groupes particuliers au sein de la population sondée. Ces
données ont été pondérées afin de s'assurer que la composition par âge/sexe de
l'échantillon représente celle de la population adulte réelle de chaque ville selon les
données du dernier recensement.
Personnes-ressources :
Marc Esposito Christian Bourque
MS&L Vice-président Recherche, Léger Marketing
(416) 847-1344 (514) 982 – 2464
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