Anthologie de proverbes sanskrits tirés des épopées indiennes ~L'Hannattan,2004 ISBN: 2-7475-5985-8 EAN 9782747559850 Guillaume DUCŒUR Anthologie de proverbes sanskrits tirés des épopées indiennes L'Harmattan 5-7, rue de l'École-Polytechnique 75005 Paris FRANCE L'Harmattan Hongrie Hargita u. 3 1026 Budapest HONGRIE L'Harmattan Italia Via Bava, 37 10214 Torino ITALlE veronikayai me bharyayai yasyai suk~aminI babhüva I Il AVANT-PROPOS L'homme en quête d'un devenir sage le conseil longtemps qui lui apportera pour avoir recommandations à la prospérité les conséquences conclusions conduisant la mémoire Aujourd'hui édifiantes auront 1. De nombreuses donc stances subha~ila ce qui est bien didactiques vient dit, c'est alors le conseil loin des sentiers témoignent donné didactique, sont naissance de la racine à dire la parole verbale éloquente bha~- "dire", ou comme par tous ceux oraux conservés véritable qui nous est parvenue akkadienne, au corpus précédée par tradition fourmille de sanskrites vont, dès lors de ces paroles la littérature sont à la ruine et ceux recherché à une Les œuvres dans les Proverbes d'en tirer les battus. se charger présentes ce que Ayant Elle se révèle être le meilleur de ces conseils sanskrite à sa perte. menant de Le sage connaÎt il est à même de l'existence. la littérature sanskrite qui court les sentiers appelées subha~ita2. une portée à la littérature l'insensé et de déterminer et ayant est source sur la voie à suivre. Sa parole devient collective ces paroles 2. Le substantif son environnement civilisations1 sapientiel/e. sont et écouté sur les chemins tortueux De nombreuses subha~ita celui qui a vécu assez et avertit guide de ceux qui se sont égarés qu'elles puise dans la parole du Seul l'ancien, des actes des hommes, qui s'imposent au bien-être. qui hésitent meilleur pour ceux qui s'interrogent ce qui conduit examiné observé et salutaire la réussite. sentencieuses. égyptienne et iranienne. Les vétérotestamentaire. de l'affixe le définissait Ludwik su- "bien, Sternbach beau". Le subha~ita le "beau-dit". est Les premières traces de ces adages remontent au rg veda.3 et se retrouvent dans les brahma1)a, les upanj~acfr, les dharmasastra5 et les pura1)a. Même certains grammairiens ou lexicographes écrit, selon la tradition populaires sont souvent tels P(1)ini, Amaradatta ou Amarasirpha auraient sapientielle, quelques vers gnomiques6. Les contes parsemés dlun grand nombre de subha~ita à tel point que Ludwik Sternbach7 se demandait slil fallait encore comme des kath a (contes) à part entière considérer certains ou des anthologies eux de subha~ita reliés accessoirement entre eux par des histoires est condensée (sadhv cedam dans une courte sentence finale introduite par une formule type ucyate, "Et lion dit justement ceci :") qui nlest pas sans avoir influencé les moralités ou des fabless. dlentre de Jean de La Fontaine9. morte, cette sagesse indienne ancienne Leur portée didactique Ainsi, loin dlêtre laissée a non seulement traversé sol natal, mais aussi été véhiculée vers le levant (Tibet, Mongolie, comme persane, vers le ponant Les épopées elles, le support l'emploi (itihasa) adéquat de tournures des épopées Siâm, Laos...)10 arabe, puis occidentale). de ce foisonnement propres de sagesse à la littérature sous une forme condensée que Ilhomme ne diffère les âges sur son du Mahabharata et du Ramaya1)a demeurent, stylistiques expriment au but (puru~artha) ces subha~ita (littératures pour lettre doit slefforcer indienne11, Poursuivant les subha~ita la voie à suivre afin de parvenir dlatteindre. donc en rien des croyances proverbiale. quant à La portée didactique et des attentes de de la société 3. L'hymne rg\"édique 10,117 en est un bon exemple. Notons d'ailleurs la reprise en Mbh 5,12,20 = IS 49S0 (mogham annarp vindaLi capy acetal)) de B.g Veda 10,117,6 (mogham annarp vindate apracetal)). 4. Mbh 13,27,41 = IS 73 (agnau prastarp pradhüyeLa yatha tolarp dvijottama I tatha gangavagaçihasya sarvarp paparp pradhüyale Il, ô meilleur des brahmanes, comme un morceau de coton jeté dans le feu est soufflé ainsi chaque péché est chassé pour celui qui se plonge dans le Gange.) parallèle à Chandogya upani$ad 5,24,3 (tad yathe~ïkatülam agnau protarp pradoyeta evarp hasya sarve papmanab pradoyante ya etad evarp vidvan agnihotrarp juhoti, comme est brûlée la panicule d'un roseau, lorsqu'on la jette dans le feu, ainsi sont brûlés tous les péchés de celui qui, sachant cela ainsi, offre l'oblation au feu.). 5. L. Sternbach, "Sur la littérature didactique et gnomique laïque d'origine sanskrite 6. L. Sternbach, "Some surprises from the subha~ita sarpgraha" in V.S.C. III, 1975, 7. "Sur la littérature didactique...", p. 79. 8. Le Sukasaplati ou le Pai'icalantra en sont des exemples typiques. 9. Sur l'emprunt par La Fontaine des contes indiens voir l'avant-propos diE. Gallimard, Paris, 1965. 10. L. Sternbach, "Les aphorismes dits de CàQakya dans les textes bouddhiques JA CCUX, 1971, pp. 71-82. 11. Voir l'index des upama. 6 à Ceylan" p. 301. Lancereau in JA CCLX, dans 1972, p. 79. Pancatantra, du Tibet et du Turkestan oriental" éd. in indienne de son temps. Bien au contraire, elle porte à son paroxysme, le sentiment de participer pleinement au maintient du dharma, de l'ordre sociocosmique. Ainsi, ces subha~ita abordent tour à tour les buts que doit se fixer tout homme prenant part au bon déroulement du dharma. La société indienne ne peut se maintenir au sein de l'Univers qu'en faisant prospérer ce par quoi elle se maintient elle-même. Ainsi, en respectant le dharma, comme règle de conduite propre à chacun des varI)a, des castes, les hommes maintiennent la cohésion sociale. En faisant fructifier l'artha, les biens de richesse, les hommes et plus particulièrement le roi permettent d'accroître les moyens de subsistances indispensables afin que la société puisse vivre et perdurer. Mais dharma et artha ne pourraient être, si le kama, le désir amoureux, n'entraînait pas l'homme à avoir une descendance, seule garante d'une société à venir qui à son tour se devra de maintenir l'ordre sociocosmique. La société indienne nous apparaît dès lors comme un ensemble fort homogène, où chaque individu a sa place à tenir. Qu'un seul de ces puru~artha vienne à manquer, et l'adharma, le désordre social et cosmique, serait inévitable. La loi sociale, le dharma, cèderait le pas à l'injustice, à la loi du poisson (matsya), laissant les plus forts soumettre et exploiter les plus faibles voire les anéantir. Si l'artha, la recherche des biens matériels, n'était pas poursuivi, la misère s'abattrait alors sur les hommes et les projetterait vers la déchéance. Enfin, ne pas choyer son épouse, ne pas répondre au sentiment amoureux, priveraient l'homme de fils et sa femme d'être mère. Or, nous disent les subha~ita, il n'y a pas de joie plus grande pour un père que d'enlacer son fils, et, à travers lui, de renaître. La mère devient alors l'être le plus respectable, plus honorable encore qu'un brâhmane, car sans elle, la société des hommes ne pourrait perdurer et donc maintenir le cosmos. Selon sa caste, son rang et ses capacités, l'indien devra donc accomplir son devoir et poursuivre sa quête du but qui lui est assigné. Il n'est pas tenu de satisfaire à tous pleinement et aucune hiérarchie véritable n'est déterminée. Les puru~artha forment plus un ensemble dont doit tenir compte l'homme qui recherche son bien-être et la prospérité au ciel, accomplir son devoir, son dharma, lui assurant une vie céleste heureuse. Comme toutes règles vouées à être transgressées, les puru~artha qui se suffisent à eux-mêmes pour maintenir l'ordre sociocosmique, se voient attribuer 7 un quatrième but, celui du mok~a, de la délivrance du sarpsara, du cycle des transmigrations. L'homme sociable, insatisfait de sa condition humaine et de son devenir, voue alors sa vie à Ilascétisme, à la vie solitaire et donc asociale. Se mettant lui-même au ban de la société, slexilant dans d'impénétrables forêts afin de pratiquer les austérités, il ne vit plus que pour atteindre cette délivrance finale. Mais si certains subha~ita portent aux nues l'ascète maÎtre de lui-même, ils exaltent avec force conviction des vertus qui le dépassent de loin. La littérature gnomique et didactique épique met bien plus l'accent sur la valeur des sentiments humains que sur Ilexploitd'interminables exercices ascétiques. Passant outre cette quête ultime, elle montre combien grande est la puissance du destin (daiva) que le simple mortel ne peut contrecarrer. Accepter avec quiétude, voire indifférence, ce que lion fut, ce que lion est et ce que l'on sera selon le destin et ses propres actes (karman), voilà bien l'enseignement de cette sagesse proverbiale. Si nous avions à retenir parmi l'ensemble de ces subha~ita une idée maÎtresse qui puisse résumer, sans la caricaturer, la sotériologie indienne de cette époque déjà empreinte de bhakti (dévotion), nous dirions que l'homme ne doit pas slaffliger pour ce qui doit inévitablement arriver. I. Les subha~itasa1p.graha indiens Le développement de cette sagesse didactique si prisée à Ilépoque classique a amené certains auteurs à consigner par écrit ces paroles éloquentes dans des anthologies (sarpgraha). L. Sternbach a largement contribué à présenter Ilhistoire rédactionnelle de celles-ci dans son ouvrage Subha~ita, gnomic and didactic Iiterature12ainsi que dans Ilintroduction de son Mahasubha~itasarpgraha13. Cet éminent indianiste a établi une chronologie nous permettant de mieux apprécier l'importanceque Illndea accordée à la conservation tout au long des siècles de ce patrimoinesapientiel. Ainsi,ilnote que la première anthologie de subha~ita en tant que corpus littéraire parfaitement délimité est vraisemblablement celle attribuée à CaQakya (IVe s. AC) traitant de sagesse pratique et politique. Les trois centuries 12. A History of Indian Literature, edited by Jan Gonda, vol. IV, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1974. 13. L. Sternbach, Mahasubha:jitasa1]1graha, Vishveshvaranand Vedic Research Institute, Hoshiarpur, 1974. 8 (sataka) de Bhartrhari telles qu'elles se composent aujourd'hui sont l'exemple même de l'anthologie structurée ne se contentant plus d'un simple amoncellement de subha~ita mais offrant au lecteur trois grands thèmes relevant du puru~artha. L'œuvre de Bhartrhari se répartit en sections mettant en garde l'homme contre l'amour (srngara), lui indiquant les bienfaits de la sagesse pratique (nïti) et lui révélant que le renoncement au monde (vairagya) demeure le seul vrai bonheur durable. Dans son traité de poétique (Sahjryadarpal)a), Visvanathakaviraja l'anthologie de subha~ita ainsi: "compilation de vers indépendants, définissait arrangés sections"14. Au cours des siècles un grand nombre de ces anthologies par a vu le jour. Certaines ne regroupaient que quelques stances, d'autres au contraire plusieurs milliers. Ainsi, le Sarngadharapaddharj (XiVe s. PC) aurait compté dans sa forme originale15 près de 6300 subha~ita. La version qui nous est parvenue en dénombre 4689 répartis en 163 sections. l'anthologie de Sarngadhara subha~itasarpgraha Le Brhaccharngadharapaddharj s'inspirant de en contient 7586. Aujourd'hui encore, l'Inde édite des utilisés dans les écoles comme mémoire vivante de la pensée indienne. L'une des anthologies les plus importantes du XXe siècle est sans conteste celle de Narayat)a Rama Àcarya (Subha~jraratnabhal)çlagaram) éditée en 1952. Il. Les subha~itasatp.graha Certains indianistes pouvoir présenter jusqu'à là méconnue. nombreuses d'Histoire de la religion 14. L. Sternbach, XV. 15. L. Sternbach, 16. P. Regnaud, indiennes Poésie occidentaux au public traductions. Les stances occidentaux ont aussi tenté une telle entreprise cette littérature Depuis Ainsi, et didactique le XVIIe s., l'œuvre de Bhartrhari en 1651, des Brahmes commencèrent sanskrite conservée gnomique Abraham une traduction Roger16 hollandaise alors à être connues dans les anthologies et inscriptions, Subhfi;;ita. gnomic and didactic literature, p. 18. Les stances érotiques, morales et religieuses de Bhartrihari, 9 p. XII. Institut afin de sanskrite a fait l'objet publia sous de le titre de ces centuries. en Occident de Civilisation et en Indienne, p. 1845, Demetrios Galanos17 traduction grecque subha~ita intitulé fit éditer des centuries Ensemble dans ses Indische apparat critique. allemandes de Bhartrhari de stances d'auteurs divers18. Ce recueil même conséquente allemande. sur La première 1863 à 186520. Elle contient lui- faits dans son à ses propres un florilège traductions de subha~ita, il n'en demeure auteur occidental gnomique et didactique des Indische Sprüche 5419 subha~ita en devanagarï à de riches familles grecques. à éditer une anthologie sanskrite en langue en trois volumes 17. D. Galanos est né à Athènes en 1760. Sur le conseil de son oncle, le patriarche partit en Inde en 1786 pour enseigner et morales Bëhtlingk fut le premier édition substituer de 330 par Otto Bôhtlingk le dénotent les renvois préféré offrit aux européens la littérature ensemble la grec. 1. Les Indische Sprüche d'Otto pas moins qu'O. Bëhtlingk19 ainsi qu'un comprenant politiques, économiques comme il a même celles de cet indianiste Si D. Galanos un ouvrage a été pris en considération Sprüche Parfois, à Athènes accompagnés de Constantinople Il étudia sur place Ilanglais, le sanskrit parut de de leur Grégoire, il et le perse. En 1792, il poursuivit ses études auprès de brahmanes et consacra alors sa vie à traduire en grec certains textes de la littérature sanskrite qu'il fit acheminer à Athènes. Il fut également l'auteur de plusieurs dictionnaires Perse-SanskritGrec et Sanskrit-Grec. Il mourut le 3 mai 1833. A ce jour, il demeure encore le plus grand indianiste grec. Sur sa vie voir sa correspondance dans IN.1Il(QN META~PA~EQN ITPO.1POMOJ.:, pp. ~ - Ka ainsi que 6pTJaKEUTlKtl Kat H8lKtl EYKUKÀOTTatBna, vol. 4, Athènes, 1964, pp. 152-155. Vingt manuscrits sont actuellement conservés à Athènes,' I. L:aKKEÀtWVOS",KaTaÀoy0S" TWV XElpoypa<vwv TiÏS"' E8vlKiÏS" Bl~À108tlKTJS" TiÏS"' EÀÀaBoS", Athènes, 1892, pp. 307-309, n01836-1855. 18. D. Galanos, LUÀÀO'Y~v TIOÀlTlKWV, OiKOVO~lKWV Kat ~81KWV ÈK Bla<vopwv TTOlTJTWVin IN.1IKQN META~PAIEQN ITPOt!.POMOJ.:, Athènes, 1845, p. 65-108. 19. O. Bëhtlingk d'origine allemande, est né en Russie, à Saint-Pétersbourg, le 11 juin 1815. Après avoir fait sa scolarité dans cette ville et à Dorpat, l'actuel Tartou en Estonie, où il étudia les langues orientales notamment l'arabe, il continua, à partir de 1835, ses études en Allemagne, à Berlin et à Bonn, où il se spécialisa plus particulièrement dans le sanskrit. En 1842, de retour à Saint-Pétersbourg, il enseigna à l'Académie des Sciences et reçut le titre de Conseiller d'État. En 1868, il quitta la Russie pour s'installer à Iéna, en Allemagne. Otto Bëhtlingk est décédé le 1er avril 1904 à Leipzig. Cet éminent orientaliste allemand a laissé un grand nombre d'ouvrages grammaticaux et lexicographiques sur la langue sanskrite. Rappelons simplement quelques uns de ses travaux comme PaQini's acht Bücher granlmarischer Regeln en 1840, une première chrestomathie sanskrite en 1845, l'édition de la grammaire de Vopadeva en 1846, et surtout le dictionnaire sanskrit-allemand avec la collaboration de Rodolphe Roth de 1853 à 1875 en sept volumes. Sur sa vie et ses travaux voir G. VAPEREAU, Dictionnaire universel des contemporains, contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, 6e éd. refondue et augmentée, éd. Hachette, Paris, 1893 ; DUNCKER und HUMBLOT, Neue Deutsche Biographie, Zweiter Band: Behaim - Bürkel, Berlin, 1955. 20. Le classement de ces subhà~ira a été effectué en prenant le premier ak~ara (lettre) du premier hémistiche. Ainsi le premier volume (1863) regroupe les subhà~ita commençant par a à na (1 1660), le deuxième volume (1864) par pa à de a à ha (3360 - 5419). ha (1661 - 3359) et le troisième volume (1865) est un complément - 10 traduction. Cinq ans plus tard, de 1870 à 1873, O. Bôhtlingk édition21 en trois volumes devint l'unique portant référence le nombre en Europe publia des adages à 7613. Cette anthologie sur ce genre littéraire sanskrit. édition contient un apparat critique considérable donnant parallèles de certains de ces subha~ita dans d'autres sources O. Bôhtlingk 1875, il publia fit plusieurs dans le Bulletin Petersbourg une première ouvrage23. Ce répertoire, subha~ita ont été extraits, Bibliothèque cependant nationale et addenda de l'Académie révision22 les différents est proche et universitaire de celui de Strasbourg du subha~ita selon l'édition Sprüche critique alors que le manuscrit la liste des numéros des subha~ita sont donc complémentaires des références dans ouvrages du manuscrit En de Saintdont anonyme les de la datant de 187424. Il en diffère a pour chaque ouvrage Sprüche. de celui-ci donné dans les par ouvrage que Ces deux répertoires ne permet pas d'avoir des subhasita croissant édition. sanskrits MS 4686 ne mentionne des Indische et les subha~ita par de ces puis le numéro car celui d'O. Bôhtlingk un ordre les variantes sanskrites. des Sciences et un répertoire recensant Cette seconde à sa dernière Impériale dans son contenu. En effet, O. Bôhtlingk la référence Indische corrigenda une seconde contenus la liste dans son anthologie. En revanche, son répertoire permet de suivre les références d'une œuvre sanskrite et de remarquer la fréquence des subha~ita au sein de celle-ci. Des seconds première partie Sprüche ainsi corrigenda et addenda (pp. 205-217) qu'un ajout traite des corrections de variantes diffèrent en rien de la première 217-249) est plus intéressante Premier (1873) volume (1870) : ma à ha (4650 : a à gha publiés en 1876-187725. à apporter et de parallèles. La sur les Indische Ces compléments ne révision qu'il publia en 1875. La seconde partie (pp. puisqu'elle donne un supplément de 251 subha~ita à ceux de la seconde édition des Indische 21. furent (1 - 2219); deuxième Sprüche volume (1872) portant : ca à bha la totalité (2220 - 4649); à 7865. troisième volume - 7613). 22. O. BOHTLlNGK, "Erster Nachtrag zu meinen Indischen Sprüchen" in Mélange Asiatique, tome VII, St-Petersbourg, 1873-1876, pp. 659-672. 23. O. BOHTLlNGK, "Zur Kritik und Erklarung verschiedener indischer Werke" in Mélange Asiatique, tome VII, StPetersbourg, 1873-1876, pp. 447-504; pp. 527-589 et pp. 615-659. 24. G. DUCŒUR, "Index of Otto Bôhtlingk's Indische Sprüche according to the Manuscript 4686 of Strasbourg" in IIJ, Kluwer Academic Publishers, Netherlands (à paraître). 25. O. BOHTLlNGK, "Zweiter Nachtrag zu meinen Indischen Sprüchen" in Mélange Asiatique, tome VIII, 5tPetersbourg, 1876-1881, pp. 203-249. 11 En 1885, Durga Prasada publia un article critique Indische Sprüche sous le titre "Indise à la demande sodhanapattram"26 August Blau a réalisé Index zu Otto B6htlingks regretter et publié Indischen Bôhtlingk que cet index et non au texte aucunement exhaustif. répertorié sur la totalité occurrences namakasya de la Royal Asiatic Sprüchen27. Society. sous le titre Cet index thématique se réfère à édition des Indische Sprüche. ne renvoie sanskrit qulaux traductions lui-même. des slokasarpgrahsya en 1893 un index thématique des subha~ita de la seconde l'ensemble que Sprukhe, sous forme de tableau Par On ne peut allemandes d'O. ce travail nlest ailleurs, Nous avons pu constater, par exemple, quiA. Slau avait des trois volumes, clest à dire sur les 7613 subha~ita, 88 portant sur le thème de la colère (Zorn). Or, il Siavère après vérification que nous en dénombrons 75 (substantifs, adjectifs et verbes) sur les seuls subhasita du Mahabharata au nombre de 1420. Cette lacune notoire nous a déterminé à la réalisation d'index sanskrit-français des subha~ita des épopées texte sanskrit et français-sanskrit des Indische Sprüche basés sur le et non dépendant d'une traduction, souvent loin de refléter la richesse du vocabulaire sanskrit. Des pages 85 à 109, A. Blau a ajouté une concordance entre les références numériques de la première édition de Indische Sprüche et de la seconde édition. En 1898, Theodor Aufrecht28 fit quelques commentaires critiques des Indische Sprüche. O. Bôhtlingk ne manquera pas de répondre subha~ita sur treize à cette critique amicale29. En 1965, L. Sternbach publia également Cette concordance Sprüche. d'autres sources sanskrites édition des Indische depuis donnant des que celles Sprüche. ont été édités 26. D. PRASADA, 27. A. BLAU, "Bôhtlingk's 28. T. AUFRECHT, Indische zu Otto Bëhtlingks "Index "Bemerkungen par O. Bôhtlingk Sprüche" impératif in JBBRAS, Indischen n016, Sprüchen", zu Bëhtlingks Ilauteur textes sanskrits in AKM, Indischen Sprüchen 1885, dans suit la seconde dans sa préface, jusque dlactualiser Indische subha~ita de certains Comme le fait remarquer et il devenait aux addenda30 parallèles utilisées le début du xxe siècle de nombreux Occident des là inconnus en les connaissances pp. 361-377. n09, Leipzig, (Zweite 1893. Auflage)" in ZDMG n052, 1898, pp. 255 et 256. 29. "S. 255 Sprüche 1898, fg. dieses Bemerkungen Bandes hat verôffentlicht. mein alter Hier Freund meine Th. Aufrecht Gegenbemerkungen". zu 13 Sprüchen in meiner O. BOHTLlNGK, Sammlung "Miscellen" pp. 409-411. 30. L. STERNBACH, Supplement to Otto Bohtlingk's Indische 12 Sprüche, DMG 37,1, Wiesbaden, 1965. Indischer in ZDMG n052, acquises sur cette littérature sanskrite et notamment sur les anthologies de subhasita. En Europe, nombreux furent ceux qui se servirent des traductions allemandes des Indische Sprüche. En France, Paul Regnaud, en 1875, se targue d'avoir utilisé les subha~ita relatifs à Bhartrhari pour sa traduction française: "Trois éditions indiennes lithographiées notre auteur, qu'en a rendu a enfin 1863-1865. par les éditions comme sanscrits En 1867, dans un article critique classique. consacré E.-L. Hauvette-Besnault l'ai dit en tête de ces notes, Le quatrième cinquième volume, la troisième Indische partie Sprüche, comparaison, 32. E.-L. surtout 33. F. RÜCKERT, du moins, Fauche "Je m'arrête Ainsi que je aux trois premiers par M. E. Téza. des sentences qui remplissent en a donnée On se convaincra Pour le dans les sûrement grandement par cette de moins se de plus près"32. und édition Schlingplanzen, Rückert33 des Indische érotiques, morales T, "Le Mahâbhàrala Weiber und Schlingplanzen, Sanskritsprüche, est un ouvrage Sprüche. de deux manuscrits Les stances Fürsten, ainsi: exclusivement la traduction au tome troisième. von Friedrich HAUVETTE-BESNAUL les Centuries. du lecteur. du livre cinq avec celle que Bôhtlingk après la découverte 31. P. REGNAUD, en partie on peut comparer Weiber suit la première de mes d'Hippolyte son analyse de la patience elles se réfèrent a été examiné, hâter et d'y regarder nachgebildet traduction c'est celle qui a Bhartrihari, si la chose n'est pas déjà faite, qu'il importe Fürsten, Saint- les éléments à la traduction termine et faute de place et pour ne pas trop abuser livres. bonne précédentes; elle avait déjà fourni de l'époque Sprüche, très à dire, définitive dans ses Indische d'une relatives et Cie, 1871 "31 . Paris, Maisonneuve du Mahabharata, et, pourrait-on Elle est accompagnée et des variantes fournies sur les Poètes excellente M. Otto Bœhtlingk servi de base à ma traduction, Études vers 1860. Cette série de publications possible l'édition donnée Pétersbourg allemande parues et religieuses allemand, Cette récente de Friedrich de Bhartrihari, übersetzt 1875, édité en 1991, qui publication Rückert a été faite qui, au Xlxe siècle, p. XIV. traduit du sanskrit en français par H. Fauche", Zwischen Orient und Okzident, Wiesbaden, 13 oder JA l, 1867, 1991. p. 237. avait repris les traductions allemandes plus poétique. Il est composé respectivement les deux premiers n'a sélectionné mentionnés de deux parties qu'un certain Sanskrit, de subha~ita suivant and colossale Sprüche Japanese34. au hongrois reprenant Ce poète allemand les trois thèmes recherches inconnus qu'il nomma à juste de Ludwik titre civilisation, et de la littérature de l'esprit Mahasubha~itasaITlgraha, 34. G. PACZOLAY, European Japanese, Veszprém, Hungary, concordance d'O. Bôhtlingk la plus grande et didactique sanskrites investigation anthologie in 55 languages souligne forme et des sentences a déjà quatre volumes certains ont été perdues Jean Filliozat de l'Inde. publiés et devrait in Arabic, Persian, la de à ses poètes lui doivent à juste titre officielle morales, (n.) Son entreprise with Equivalents resterait Grâce sanskrite, du droit indien, des contes et de la morale Proverbs 1997. Persian, qui s'est servi en partie des occidentale quelque peu leur postérité37. voué à la double cette Mahasubha$itasaJTlgraha. poétiques "qu'il s'était in Arabic, Sternbach a entrepris gnomique ou dont les œuvres devons date de sanskrits35. pu croire que l'anthologie sur la littérature retrouvé with Equivalents Nous en date. Or, L. Sternbach36 subha~ita d'O. Bôhtlingk, Gyula Paczolay pour les équivalents Nous aurions à l'anthologie in 55 languages 2. Le Mahasubha$itasaJTlgraha populaire une tournure et 137-214) édition. se référant Proverbs Chinese parémiologique d'avoir (pp. 23-133 tomes de la première nombre publication, 1997 : European dernière en leur donnant dans le titre de l'ouvrage. La dernière Indische d'O. Bôhtlingk de la forme majeure, le en comprendre Sanskrit, Chinese and 35. Cf. G. DUCOEUR, "Subhà~ita sanskrits et proverbes français: approche comparative" in Tradition et modernité en Orient et dans les mondes slave et néo-hellénique : l'inspiration française, éd. INALCO, pp. 193-201, Paris, 2002. 36. L. Sternbach est né en 1910 en Pologne à Cracovie. Il soutint sa thèse en 1938 sur le droit de succession dans l'Inde ancienne. Professeur agrégé d'indianisme en 1939 à Lwow, il s'exila en Inde à la dernière guerre mondiale où il travailla jusqu'en 1947 date à laquelle il se rendit aux Nations-Unies pour recevoir le poste de Directeur-adjoint de la Recherche. Ludwik Sternbach a été l'auteur d'une quantité de travaux et de recherches impressionnante comme l'atteste son Abhinandana grantha comprenant une bibliographie comptant 407 travaux. Il demeure encore à l'heure actuelle le plus grand spécialiste de la littérature gnomique et didactique sanskrite, ayant publié de nombreux articles sur l'ensemble de ce genre littéraire. Sur sa vie voir J. FILLlOZAT, "Ludwik Sternbach (1910-1981)" in JA CCLXX, 1982. 37. Voir sur ce sujet les trois volumes publiés par l'Institut de Civilisation Indienne du Collège de France: Poésie sanskrite conservée dans les anthologies et les inscriptions. 14 une dizaine. Les volumes V à IX sont déjà préparés. L'œuvre, continuée par le Vishveshvaranand Vedic Research Institute, se prépare pour la publication"38. Voici ce qu'en disait l'auteur lui-même: "It was announced that the Maha- subha~ita -sarpgraha, a great collection of subha~ita-S from the entire Sanskrit literature and critically edited with comprehensive appear in some 20 volumes; in this collection to 60000 1974 ethical à 1987 subha~ita. d'édition and descriptive dépassent poursuivi, it is intended verses"39. nous pouvons penser décéda some 50000 volumes les Indische L. Sternbach translation will to publish Les six premiers quantitativement Malheureusement, notes and English publiés de Sprüche avec 11491 en 1981 et malgré le travail que cette anthologie ne verra jamais le jour dans sa totalité. En 1976, le premier de la critique40. présenté Après avoir les différentes comparer fiabilité brièvement composantes cette anthologie pas la même du Mahasubha~jtasa1Jlgraha est passé au crible volume exposé de l'apparat à celle d'O. Bôhtlingk. philologique. les divisions critique, de l'ouvrage J.W. De Jong en vient à Or, les deux anthologies n'offrent Il est vrai que l'édition des Indische Sprüche avait un lien linguistique étroit avec le dictionnaire sanskrit-allemand Pétersbourg n'ayant J.W. alors que l'anthologie eu comme De Jong motivation reproche de L. Sternbach que le courage surtout demeure à L. Sternbach diverses sanskrite dont il s'est servi pour son anthologie. d'avoir qui n'ont pas été faites à l'origine de Saint- un travail et la détermination anglaises utilisé d'un seul homme. des traductions sur la même édition Certaines singulier traductions critique anglaises sont donc inadéquates. En fait, L. Sternbach n'avait pas prévu d'apposer traduction aux 60000 subha~ita répertoriés. Il le fit à la demande de l'éditeur. traductions proviennent déjà établies, Pour anglaise donc soit de sa propre main, soit de traductions soit de A.A. Ramanathan les subha~ita 38. J. FILLlOZAT, "Ludwik Sternbach 39. L. STERNBACH, 40. J.W. De JONG, Subha~.,jta "Ludwik 1 en onze (1910-1981)" gnomic Sternbach, du Adyar Library and Research du Mahabharata, de Roy publiée and et didactic volumes in JA CCLXX, literature..., Maha-subhà~ita-safl1graha" 15 L. Sternbach anglaises Center. a utilisé de 1919 à 1930. une Les la traduction J.W. De Jong 1982, p. 2. pp. 30-31. in IIJ, vol. 18, n03/4 nov.ldéc. 1976, pp. 300-302. a comparé certaines des traductions Indische Sprüche en faisant toujours correctes conclusion que celles ne suivaient de J.W. De Jong après la parution with great care. this first reasonably be expected volume loin d'être pas le texte du premier volume - examples does not come sanskrit. Voici la de L. Sternbach: value if it is compiled selected more or less at of the text and to the up to the standard which may with more care"41. Itihiisasubha~itasa41graha Notre propre intérêt pour cette littérature né en 1996 lorsque la Bibliothèque nationale et universitaire Sprüche qulil nlexistait les traductions inachevées. dlO. 8ôhtlingk, Dlailleurs, est MS 4686 conservé se référant (voir ci-dessus). certes sanskrite excellentes, à à la seconde Nous avons alors française, dataient que déjà du dans Ilœuvre de L. Sternbach demeureraient ces deux anthologies, dans les catalogues alors anonyme de subha~ita en langue aucune anthologie Xlxe siècle et que celles, anglaises, et didactique de Strasbourg dlO. 8ôhtlingk allemandes loin de figurer gnomique nous avons étudié le manuscrit édition des Indische avons de Roy étaient from a work of this kind. We can only hope that future will be prepared III. Le présent jamais dans ses show, both with regard to the establishment translation, constaté d'O. 8ôhtlingk can only be a work of lasting As the above mentioned - clearly volumes remarquer et que certaines "A Mahasubha~itasarpgraha random de Roy avec celles des grandes allemande bibliothèques à et anglaise, sont de France. Nous de présenter au public francophone cet Itjhasasubha~jtasafTlgraha afin dloffrir un ensemble de 1769 subha~ita tirés du Ramaya1)a et du Mahabharata. texte sanskrit avons reporter décidé de la seconde conservé 41. J.W. De JONG, "Ludwik dlO. 86htlingk afin que le lecteur et au supplément et parallèles. Sternbach...", effectué les traductions édition des ln dis che Sprüche la numérotation aux volumes pour les variantes Nous avons p. 302. 16 dlO. 8ôhtlingk plus spécialiste de L. Sternbach, à partir du dont nous puisse notamment se Notre pour choix deux raisons numérique essentielles. des subha~ita présenter un corpus l'inexistence donc s'est porté tout naturellement les traductions épique motivée épopées littéraire homogène. par indiennes du Mahabharata intégrale parsemés fut les deux de genre des subha~ita actuelle, seules La première dans d'une traduction sur la littérature (itihasa) Ilimportance et le souci La seconde en langue de relève de française et dans Ilensemble de l'œuvre épique. A Ilheure anglaises de P.C. Roy et de M.N. Dutt, datant du XIXe siècle et rééditées en Inde dans la seconde moitié du xxe siècle, recouvrent l'ensemble des dix-huit livres ou parvan. La tentative de traduction en français d'Ho Fauche commencée en 1863 fut vivement et s'acheva critiquée en Europe et même en Inde42 au livre VIII à sa mort survenue en 1870. L. Ballin poursuivit le travail en 1899 en traduisant (livre XII) de l'édition au vers 1587 du Santi parvan les livres IX à XI et s'arrêta de Calcutta, c'est à dire au début. plus de 450 subha~ita qui n'avaient fait l'objet Or, ce parvan renferme pour l'heure dlaucune traduction française. Les traductions anglaise, de J.A.B. russe, sous la direction van Buitenen de V.I. Kalyanov débutée en 1950, et de 1973 à 1978, s'arrêtent respectivement au onzième et au cinquième livres. Enfin, M. Biardeau a publié récemment aux éditions du Seuil une large portion du Mahabharata en deux volumes mais non son intégralité. 1/va donc sans dire que la traduction subha~ita que nous donnons ici demeure française de Bombay, s'était pas contenté Schlegel et l'édition O. Bôhtlingk rédactionnelle diverses le lecteur constatera de lui-même traductions françaises quia. Bôhtlingk ne de cette édition et avait également utilisé l'édition latine de italienne de Gorresio. L'ensemble des subha~ita recensés par est donc des plus précieux de ce genre littéraire variantes de ces inédite. Si le Ramaya~]a, quant à lui, a fait l'objet de plusieurs sur l'édition de la plupart pour la compréhension sapientiel de la tradition ainsi que pour la connaissance des des subha~ita du Ramaya1)a. 42. E.-L. HAUVETTE-BESNAUL T, "Le Mahâbhârata traduit du sanskrit par Hippolyte Fauche", JA l, 1867, pp. 205238; R. REGNAUD, Les stances érotiques, morales et religieuses de Bhartrihari,éd. E. Leroux, Paris, 1875, pp. XIVXV. 17 Les présentes selon subha~ita traductions sont accompagnées les éditions critiques donné dans les notes les variantes celles de l'édition de Poona Nous nous sommes subha~ita qui subha~ita ne puissent lointain, nous ailleurs, leur portée classique, propre postérieures aux Indische Bien de ces que avec leur contexte certains proche du possible, de leur donner littérature ne différant ici le lecteur sapientielle que peu de la pensée qui souhaiterait en connaître apparaissant. dans ce vaste ensemble Du reste, dans index renvoient certains directement avec comme l'unique objectif plus près possible de chacun dictionnaire premier traductions pourra d'ailleurs rendue d'autant nominale a pris un essor prodigieux dans cette retrouver des tournures, simplement vaste n'avaient l'occasion lui-même de l'Inde d'avantage, jamais été de le faire. Ces permettant Bien aucun compliquée en français en sanskrit ainsi de mieux évidemment, terme, la syntaxe au lecteur. que l'usage gnomique et didactique des comparaisons, Elle est de la forme apparaissant aideront à cheminer plus sanskrite et à des métaphores dans l'ensemble éd. Flammarion, Paris, 1981. Madeleine anthropologie d'une civilisation, éd. Flammarion, Paris, 1995. Voir également l'introduction récente traduction d'extraits du Mahabharata aux éditions du Seuil. L. Nitti et L. Renou, éd. Jean Maisonneuve, 44. Dictionnaire sanskrit - français, N. Stchoupak, 1987. 18 de classique. ainsi que les non-spécialistes 43. Louis Renou, La civilisation de l'Inde ancienne, en donc le que ces index de plus de 5000 entrées moralisantes y tout terme de ces index, et en serrant parfois littérature à tout ce qui est malheureusement afin de n'omettre des expressions, des exhortations nominaux sanskrit-français44. plus complexe et les orientalistes librement sapientiel des termes, sembler néanmoins littéraire C'était la réalisation le texte sanskrit Nous espérons sanskrit. au texte sanskrit certaines les sanskritistes composés aucun dictionnaire saisir le champ sémantique prenant Par de L. Renou et de M. Biardeau43. un chacun de retrouver impossible ou une et populaire. A la suite des notes, nous avons établi un index des mots qui permettra répertoriés des nous avons commentée l'anthologie. qu'en rapport à toute didactique En outre, de faire une lecture dans la mesure de chacun pour le Ramaya1)a et de de Baroda qu'alourdi se comprendre nous renvoyons aux ouvrages abstenu essayé, généralisante de l'édition finalement avons tournure d'où ils ont été tirés. pour le Mahabharata, Sprüche. n'aurait des références ou de la Biardeau, L'hindouisme, de M. Biardeau dans la seconde édition, Paris, littérature sapientielle orientale dont bon nombre de nos proverbes français actuels s'inspirent. En souhaitant et transmis depuis que le lecteur y trouve ce que les sages de l'Inde y ont cherché des siècles: Le sage est celui qui glane de beaux adages, de belles paroles et des actes méritoires de-ci,de-Ià, comme un glaneur, la glane. (7137) Guillaume Strasbourg, 19 Ducoeur décembre 2003