biens et services publics

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I.
INTRODUCTION…………………………………………….
II.
CRITERES DE DEFINITION……………………………..
1. Biens et services publics…………………………….
2. Biens privés…………………………………………….
III.
LE FOURNISSEUR DES BIENS ET SERVICES
PUBLICS « l’Etat »…………………………….
1. L’offre optimale des biens et services publics….
2. Tarification des biens et services publics……….
IV.
QUESTIONS-REPONSES……………………………..
1. Quand fournir les biens et services publics ?....
2. Quel est l’origine des ressources pour assurer la
production des biens et service publics ?........
3. Face à une multitude de demande, laquelle choisir sous
une contrainte budgétaire ?.............................
V.
CONCLUSION……………………………………………
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EXPOSE : LES BIENS ET SERVICES PUBLICS
I. Introduction générale
Parlant d’économie publique, l’une des principales raisons
d’existence de l’Etat est la production des biens et services
publics. Au delà de cette production, nous rencontrons l’énigme de
l’allocation optimale de ces biens et services.
L’Etat, la classe sociale et le secteur privé se trouve étroitement
liés dans le cadre du bien être social. C’est à dire la production
des biens et services qui ne sont pas à la portée de tous les
individus ou que le marché seul ne peut pas produire.
La théorie standard des biens et services collectifs et des
consommations collectives a été notamment forgés par Pigou à
partir des externalités et par Wicksell, Lindahl puis Bowen
et Samuelson (1954), qui privilégie la demande de biens collectifs.
Les agents s’adressent à lui comme à une entreprise privée pour
obtenir les biens que le marché ne peut fournir. L’analyse peut
être menée en termes d'offre, de demande, de prix et d' optimum
parétien. Les biens de consommation collectifs satisfont des
besoins qui ne peuvent s’exprimer de manière efficiente par le
marché
Ce qui nous pousse à expliquer ici le processus de production ; le
problème de tarification ainsi que l’allocation des biens et service.
I.
CRITERES DE DEFINITION :
1. Biens et service publics
Les critères permettant de définir les biens collectifs sont
purement techniques en se référant au marché.
Les biens et services de consommation collective sont
caractérisés par des indivisibilités c'est-à-dire : la non rivalité et la
non exclusion.
- La non rivalité dans la consommation : le fait qu'une personne
consomme un bien ne prive pas les autres de le consommer, il
n’ya donc pas de rivalité entre les consommateurs.
- la non exclusion : une fois produit, le bien est à la disposition de
tous les consommateurs, c’est-à-dire qu’il est impossible pour le
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propriétaire du bien (l’Etat) de réserver son utilisation aux
consommateurs qui seront prêts à le dédommager.
Ces biens peuvent se décliner en biens publics purs et
impurs.
-Les biens collectifs purs :
On parlera de biens collectifs purs lorsque deux caractéristiques
sont vérifiées : la non rivalité et la non exclusion.
"Un bien collectif pur est un bien tel que l'extension de son
bénéfice à une personne supplémentaire a un coût marginal nul et
tel que l'exclusion d'une personne supplémentaire présente un
coût marginal infini" (Stiglitz, 2000, p. 132).
Les exemples les plus connus :
Sont ceux d’un éclairage public, d'un feu d'artifice, de la défense
nationale, etc...
La non-rivalité et la non exclusion conduisent à des
comportements spécifiques de passagers clandestins ou à des
comportements opportunistes créant des équilibres sous optimaux.
Les biens collectifs purs sont caractérisés par une obligation
d'usage et donc par un financement par l'impôt. En réalité, peu de
biens collectifs sont réellement purs, car beaucoup de biens ont
une seule de ces deux caractéristiques ; on peut avec Buchanan
(1999) parler de biens collectifs réservés de fait à une
communauté et constituant des biens de club ; il s'agit de biens
avec non rivalité et exclusion des non membres
- Les biens communs sont des biens collectifs impurs ou
mixtes caractérisés par une rivalité et un non exclusion.
La question des biens et services communs (ressources naturelles
épuisables) renvoie à la tragédie des ressources communes
(Hardin, 1968).
L'impossibilité d'exclusion conduit à un gaspillage de la ressource
et à un risque de non renouvellement (cas de l'eau) et donc à la
nécessité soit selon l’auteur de création de droits de propriété
privée permettant l'exclusion soit selon Ostrom (1990) à la mise
en place de règles collectives de gestion d'un bien et commun. En
réalité, Hardin assimile biens communs et biens libres.
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2. Les biens et services privés
A l'inverse du bien public, le bien privé est objet d'échanges,
durant lesquels sa propriété (ou son usage) change de mains. Les
biens privés possèdent donc, le plus souvent, les propriétés
d'exclusivité et de rivalité (tout le monde ne peut pas en profiter
en même temps).
Exemples de biens privés : logement, habits, voitures, jouets, etc.
II.
LE FOURNISSEUR DE BIEN ET SERVICES PUBLICS
« L’Etat »
L’Etat est un cadre d’action collective dont l’existence conduit à
structurer de manière matérielle et symbolique les populations
dans un territoire national.
Il a différentes dimensions :
Les structures institutionnelles dotées de pouvoir, organes
centraux de décision qui définissent la politique économique),
instances de négociation, stabilisation et de recherche de
compromis et activités productives de biens et services publics
« Etat producteur de biens et services publics ». L’Etatpuissance économique se différencie de l’Etat-agent
économique (Barrière1966).Sera développé ici l’offre et la
tarification des biens et services publics tenant compte que
l’Etat est un acteur économique.
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1. L’offre optimale des biens et services publics:
Dans la théorie néo-classique, la production et le financement des
biens publics posent des questions spécifiques. Si les agents
déterminent des dispositions à payer en ne prenant en compte que
l'avantage qu'ils retirent personnellement des biens publics, la
solution est sous optimale.
On se heurte à la difficulté de révéler des préférences et les
agents rationnels ont intérêt à être passager clandestin"free rider".
La libre souscription conduit à un équilibre non optimal, le prix du
marché conduit à masquer ses préférences.
La solution de Samuelson (1954) est que l'État maximise une
fonction de préférence sociale exprimant les préférences de la
société. Il fait les arbitrages de la répartition du bien-être entre
individus et groupes, entre biens privés et biens publics.
Samuelson raisonnant en équilibre général a trouvé des solutions
Pareto-optimales en montrant que le coût marginal des biens
publics doit être égal à la somme des dispositions marginales à
payer de l'ensemble des agents.
Il y a un niveau optimal de production lorsque la somme des
dispositions marginales à payer pour la production des biens
publics est égale aux coûts marginaux de production (condition de
Bowen-Lindahl-Samuelson).
Le graphique ci dessous met en ordonnées la valeur monétaire du
bien public et en abscisse le volume. L'agrégation des
disponibilités marginales à payer pour le bien public est fonction
décroissante du prix et la production du bien public a un coût
supposé croissant.
L'équilibre se fait par rencontre des deux courbes au prix P* et au
volume Q*
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Graphique 1 : Niveau optimal de bien public
Ce modèle d’optimisation pose évidemment la question des
préférences révélées des agents concernant leur disponibilité
marginale à payer. La fonction de préférence collective, pose le
problème insoluble d’agrégation ou de comparaison des
préférences individuelles (Arrow 1951, Sen, 2000).
Dans le cas de bien collectif pur la préférence s’exprime par le
vote de l'impôt. Dans le cas de bien mixte, il existe des méthodes
d’incitation pour révéler les préférences : le jeu d’enchère, à
prendre ou à laisser, les budgets hypothétiques. La pratique du
vote majoritaire (électeur médian) est un moindre mal.
2. Tarification des biens et services publics
« Mieux tarifer pour mieux vivre ensemble » Même si les services
publics ne sont pas ou peu tarifés, ils ne sont pas gratuits. De
toute évidence, les services de santé, d’éducation et de garde sont
payés par le contribuable, qui assure leur existence.
Concernant la tarification nous avons retenu un principe qui est
appelé « le Sixième principe de fiscalité optimale », en même
temps nous allons tenir compte de la nature « purs ou impurs ».
- Sixième principe de fiscalité optimale :
L’Etat doit renoncer au financement fiscal au profit d’un
paiement direct des biens et services pour lesquels il est
possible d’évaluer un prix objectif.
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Les redevances des usagers sont à préféré aux impôts dans
tous les cas où un bien ou services produits par les secteurs
publics peut être vendus moyennant un prix .La tarification du
secteur public est supposé suivre les même règle que la
fiscalité indirecte c'est-à-dire égaliser le prix et le coût social
marginal du bien pour des biens intermédiaires et égaliser le
prix et le coût social marginal plus un élément fiscal pour le
bien final.
Pour les biens et services du secteur public il est question de
coût social au lieu de coût économique, pour tenir compte
d’éventuel objectif public autre que l’objectif d’efficacité.
Si l’on prend l’exemple de l’enseignement supérieur, le sixième
principe signifie qu’une tarification réaliste de l’enseignement
supérieure accompagné de bourse pour les étudiants ayant des
ressources insuffisantes, est préférable à gratuité complète qui
implique un financement fiscal par les non bénéficiaires.
- La tarification des biens collectifs purs :
Cette tarification n’est pas simple car si tous les agents sont
sensé en recevoir un niveau identique, ils n’ont pas forcement des
préférences identiques. On se ramène quelques fois à l’optimum
parétien en disant que la somme des taux marginaux de
substitution (la propension marginale à payer) doit être égale au
marginal au niveau de quantité optimale de biens publics.
Le problème est de savoir comment définir cette optimum puisqu’il
n’ya pas de marché et que l’on veut éviter le comportement des
passagers clandestins (qui profitent sans payer) : il faut trouver
des moyens de faire se révéler la vraie préférence des agents.
- La tarification des biens collectifs mixte :
Dans ce cas qui autorise une possibilité d’exclusion et de division
(du fait de la localisation géographique des bénéficiaires : station
d’épuration d’eau, ou de leur identification au moment où ils
utilisent le bien : tunnel, autoroute).
La consommation est mesurable et un prix applicable. Pour tenir
compte des différences de préférence des agents, il peut y avoir
un intérêt à décentraliser le processus de décision et de
production.
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La tarification est un sujet politiquement difficile et qui comporte
des implications sociales devant être soigneusement prises en
compte puisqu'elle est susceptible de toucher tous les citoyens,
notamment les plus démunis qui peuvent être davantage affectés
par des augmentations de tarifs touchant des biens ou des
services essentiels.
Ainsi pour une bonne tarification nous proposons que celle-ci soit
efficace et équitable:
- Les tarifs doivent être efficaces, afin d’envoyer les bons signaux
aux utilisateurs, de bien gérer nos ressources et nos services
publics, de limiter la pression fiscale, et donc finalement
d’améliorer notre bien-être et notre vie collective.
- Les tarifs doivent également être équitables, car il est essentiel
de tenir compte de la capacité de payer du consommateur et de la
situation précaire des plus démunis de la société.
III.
QUELQUES QUESTIONS REPONSES :
Ici nous allons poser quelques questions et fournir un certain
élément de réponse qui reste à approfondir à travers un débat
entre étudiant.
1. Quand fournir les biens et services publics ?
Quand est-il opportun de produire un bien public ? Pour répondre
à cette question, il est utile de faire appel au concept d’utilité des
biens, ce qui va nous permettre de bien comprendre ce
qu’est le prix de réserve des agents.
Prenons un exemple simple. Supposons qu’il y ait deux étudiants
partageant le même
appartement, 1 et 2, et qu’ils doivent décider de l’achat ou non
d’une TV commune. Ils ont des préférences différentes, des
moyens financiers différents et doivent se mettre d'accord sur
leurs contributions respectives à l’achat de la TV sont 1 g et 2 g.
Enfin, c représente le coût d’achat de la TV. Pour que l’achat du
bien public soit réalisable, il faut que la somme des contributions
des deux compagnons soit au moins égale au coût d’obtention de
la TV : g g ≥c 1 2.
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Cet exemple est particulier au sens où la décision est binaire
(acheter ou ne pas acheter) et qu’ils ne doivent pas se prononcer
sur la quantité de bien public. Quand est-il opportun d’acheter le
bien public ? Simplement lorsque l’achat de bien public permet
d’augmenter l’utilité d’au moins un des deux individus sans
diminuer celle de l’autre (c’est là le critère d’optimalité ou
d’efficacité au sens de Pareto).
En contribuant à l'achat de la TV, les étudiants doivent renoncer à
l'achat d'autres biens de consommation. En fonction de leurs
préférences et de leurs richesses respectives, les individus sont
capables de définir le prix maximal qu'ils sont prêt à payer pour
obtenir la TV: ce prix traduit le gain d'utilité procuré par la TV.
Définissons le prix de réserve que chaque agent attribue au bien
public, i r, comme la somme maximale qu’il est prêt à payer pour
obtenir le bien public. Il s’agit en fait de la somme qui rend l’agent
indifférent entre la possession ou l’absence de bien public : c’est
donc le montant tel que le gain d’utilité lié à la possession du bien
public est parfaitement compensé par la perte d’utilité liée à son
financement.
L’individu i refusera toute contribution supérieure à son prix de
réserve. Par contre, si on exige une contribution inférieure au prix
de réserve, cela génère chez lui un surplus.
La condition pour que l'achat de la TV soit optimal est que la
somme des prix de réserve que les individus sont prêts à payer
soit au moins égale au prix d'achat de la TV r r c 1 2
Il s’agit là d’une condition nécessaire et suffisante pour que la
production de bien public constitue une solution améliorante au
sens de Pareto. Si cette condition est vérifiée, il existe un
ensemble de paiements (g1, g2) tels que les individus ont un
niveau de satisfaction plus élevé en disposant du bien public. De
quoi dépend cette condition ?
- du coût du bien public : plus il est élevé, moins il y a de chance
que sa production soit efficace ;
- des propensions à payer des deux agents, qui dépendent ellesmêmes de la répartition de la richesse. Par exemple, supposons
que l’individu qui aime le plus le bien public soit doté d’une
richesse très faible, il est possible que son prix de réservation soit
tel que la condition d’efficacité ne puisse être respectée.
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Ce petit modèle s’applique à tous les biens qui sont non-divisibles
et non-excluables.
Dans la plupart des cas, le choix n'est pas discret mais continu: il
porte sur la quantité de bien public à produire (quel budget
affecter à la défense nationale, à la justice…).
Le raisonnement est le même. Les individus sont alors
caractérisés par une fonction de demande inverse reflétant le prix
maximal qu'il est prêt à débourser pour acquérir une unité
supplémentaire du bien. La demande inverse totale est la somme
des demandes inverses individuelles.
L'optimum social est obtenu lorsque la demande inverse totale
égalise le coût marginal de production du bien public. Cette
condition est légèrement différente de celle appliquée aux biens
privés:
- pour les biens privés, la production s'arrête lorsque le prix de
réserve du consommateur prêt à débourser le plus pour obtenir
une unité supplémentaire du bien dépasse le coût marginal de
l'entreprise la plus compétitive;
- pour les biens publics, la production s'arrête lorsque la somme
des prix de réserve des consommateurs dépasse le coût marginal
de l'entreprise publique.
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2. Quelle est l’origine des ressources pour assurer la
production des biens et services publics ?
Les biens publics étant non-excluables, l’Etat doit dégager la
quantité optimale de bien à produire et financer la production par
des recettes publiques.
Environ 90% de ces recettes publiques sont d'origine fiscale (elles
découlent de la perception d’impôts sur les acteurs privés).
Le reste, les recettes non fiscales, concerne la vente d’actifs
publics, les prises de participation dans les exploitations
industrielles et commerciales…
Les recettes fiscales sont perçues directement sur le revenu
(impôts directs - IR, IS) ou bien au moment où le revenu est
dépensé (impôts indirects).
Ces ressources assurent la production des biens et services
publics. Dans le cas où cela est insuffisant l’Etat recours aux
emprunts externes ou internes.
2. Face à une multitude de demande, laquelle choisir sous
une contrainte budgétaire ?
Etant donné le caractère non-excluables des biens publics, on
observe un problème de révélation des préférences (passager
clandestin) qui rend nécessaire l’intervention du gouvernement.
Il n’est pas aisé pour le gouvernement de choisir le montant
optimal à produire.
Comment choisir ce montant ?
En dictature, ce problème de choix se pose exclusivement au
niveau du pouvoir dictatorial.
Dans les pays démocratiques, c’est le système de vote qui est le
plus fréquent. La demande pour les biens publics s’exprime au
travers des votes des électeurs. Généralement, ce sont des
systèmes de démocraties représentatives qui sont observés : les
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partis politiques proposent un programme et les électeurs optent
pour le parti ou le représentant le plus proche de leur préférences.
En d’autres termes, les électeurs qui sont les consommateurs
ultimes confient à des représentants élus le soin de prendre toutes
les décisions concernant les biens collectifs.
Avant d’aborder les démocraties représentatives, examinons les
propriétés des règles de démocratie directe: les votants expriment
eux-mêmes le montant de biens collectifs qu’ils souhaitent et
savent, au départ, que la décision qui sera adoptée par le groupe
sera contraignante pour lui.
Plusieurs règles de décision peuvent être adoptées : l’unanimité
(sur chaque point, une décision n’est prise qu’avec l’accord de
l’ensemble de la population), la majorité simple (le groupe adhère
au choix qui reçoit le plus de suffrage) ou une majorité qualifiée (il
faut au minimum récolter une fraction donnée des suffrages).
Choisir tel ou tel projet à financer relève du choix des
représentants sur la base de l’importance du projet sur le bien être
social.
IV.
CONCLUSION
La production des biens et services publics constitue un élément
des déséquilibres du marché.
Il s’avère très important de les produire car au vu du coût élevé de
leur mis en service et des difficultés à couvrir ces coût font que le
secteur privé s’est complètement désengagé de sa production.
Il ne reste plus que l’Etat en tant qu’agent économique de
s’occuper de la production de cette catégorie de bien ; car il est à
son devoir de donner un bien être social à la collectivité.
Il est également au devoir de l’Etat de faire une allocation
optimale de ces biens et de tenir compte de la tarification de ces
biens compte tenu de leur caractère.
Nous retenons ici que les biens et services publics sont
nécessaires et dont la production est obligatoire par les autorités
publiques afin d’assurer le bien être social.
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L’ECONOMIE ETHIQUE PUBLIQUE : Biens Publics Mondiaux
et Patrimoines Communs. Par Philippe HUGON
« L’Université Paris X – Nanterre »
Economie publique : Analyse économique des décisions
Publiques, Ed Hachette, Paris. Foirry. J-F 1997.
L’analyse économique des dépenses publiques, Ed PUF
Luc Weber. 1998
Sources internet :
-
www.cirano.qc.ca
-
www.cnw.ca/fr/releases/archive
-
www.gate.cnrs.fr/perso/polome
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