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point de ne donner aucune orientation
pratique au médecin. Dans l’un ou l’autre
cas, le médecin doit se fier à son jugement
professionnel clinique pour déterminer si les
directives préalables s’appliquent à la
situation particulière. Les médecins et
patients peuvent consulter les lois
provinciales pertinentes sur la planification
préalable des soins.
Principes généraux :
1. Tous les Canadiens devraient
préparer des directives préalables de soins.
Les médecins et les autres professionnels de
la santé, à titre de conseillers, devraient
aider tous les patients à préparer des
directives préalables. La démarche pourrait
être appropriée dans le contexte de
n’importe quelle rencontre entre le médecin
et le patient. Il faut encourager le patient à
faire le suivi auprès de son médecin de
famille pour mener à bien le processus.
L’AMC appuie les initiatives qui offrent un
soutien aux médecins pour leur permettre
d’aider les patients et familles à comprendre
en quoi consistent des directives préalables
et à préparer un tel document (p. ex. le site
Web « Parlons-en », le Portail canadien en
soins palliatifs et le document Planification
préalable des soins – Ressources pour les
patients)
.
La planification préalable des soins devrait
être une pratique courante. Les médecins et
les autres professionnels de la santé
devraient discuter régulièrement de la
planification préalable des soins, non
seulement avec les aînés et les autres
patients adultes atteints d’une maladie
limitant l’espérance de vie, mais avec tous
Résolution de politiques GC02-53 – Directives préalables
pour la planification des soins de santé. Ottawa (ON):
Association médicale canadienne; 2002. Disponible ici :
policybase.cma.ca/dbtw-wpd/CMAPolicy/PublicBF.htm
(consulté le 26 mai 2015).
les adultes pendant qu’ils sont capables et
non gravement malades
.
Il faudrait revoir les directives préalables si
l’état de santé du patient change ou au
moment des événements importants de la
vie (p. ex. mariage, parentalité). L’AMC
encourage la discussion sur le don
d’organes et de tissus dans le cadre de la
planification préalable des soins.
Toutes les directives préalables doivent
identifier un mandataire. Idéalement, le
mandataire du patient participe au
processus de planification. Au cours du
processus de consultation, le médecin a
l’occasion d’informer le patient et son
mandataire des interventions médicales
possibles et de s’assurer qu’ils comprennent
les limites des directives. Le médecin doit
aussi bien faire comprendre au patient le
besoin de rendre les directives préalables
facilement accessibles. Il est préférable que
les directives préalables soit formulées par
écrit.
2. Des directives préalables préparées
en bonne et due forme par le patient seront
respectées par le médecin traitant, à moins
a) qu’il existe des motifs raisonnables de
supposer qu’elles ne correspondent plus à
la volonté du patient, ou b) que le patient
n’avait pas la capacité requise ou a préparé
les directives sous la contrainte ou la
pression.
3. Si le patient ne veut pas préparer de
directives préalables, le médecin doit
l’encourager à nommer une personne qui
aura légalement le pouvoir d’agir en tant
que mandataire et de prendre les décisions
pour lui s’il devient incapable. Il faut
Résolution de politiques GC14-21 – Temps nécessaire
pour que les interventions et les médicaments prescrits.
Ottawa (ON): Association médicale canadienne; 2014.
Disponible ici : policybase.cma.ca/dbtw-
wpd/CMAPolicy/PublicBF.htm (consulté le 26 mai 2015).