Barème de la question de synthèse : Barème Introduction, développement avec parties visibles, conclusion 1 - entrée du virus dans l'organisme et contact avec les cellules immunitaires dans les organes lymphoïdes secondaires (ganglions lymphatiques notamment) 1 - sélection clonale de trois clones cellulaires : un clone de LB, un clone de LT4 et un clone de 1 LT8 - reconnaissance des antigènes du virus directement par les LB suite à une fixation des anticorps membranaires sur les déterminants antigéniques du virus 1 - reconnaissance par une CPA pour les LT avec action du récepteur T, du CMH associé aux déterminants antigéniques 1 - activation des LT4 suite à la reconnaissance des antigènes du virus, multiplication clonale et 1 sécrétion d'interleukines : LT4 activé deviennent des LT auxiliaires - action des interleukines sécrétées par les LTa : expansion clonale et différenciation des LB et LT8 sélectionnés en plasmocytes et LTC 1 - sécrétion d'anticorps spécifiques contre le virus par les plasmocytes 1 - neutralisation des virus par la formation de complexes immuns grâce aux anticorps, élimination du complexe immun par les cellules phagocytaires 1 - élimination des cellules infectées par le virus grâce à l'action cytolytique des LTC 1 - élimination complète du virus de l'organisme grâce à l'action du système immunitaire 1 schéma bilan possible : - sélection clonale des cellules immunitaires par reconnaissance spécifique de récepteurs compatibles avec les déterminants antigéniques du virus - formation d'un complexe immun - action des LTc sur une cellule infectée - rôle central des LT4 grâce aux interleukines 1 0,5 0,5 1 Exercice 1: Lorsque le virus de la grippe, parasite obligatoire des cellules, pénètre dans l'organisme, il y a en premier lieu le déclenchement de l'immunité innée. Après la détection du virus par les cellules sentinelles, le virus est phagocyté par les cellules phagocytaires. Des portions du virus phagocyté (peptide antigénique) s'associe aux molécules du CMH. Les cellules sentinelles deviennent alors des cellules présentatrices de l'antigène (CPA). Elles vont migrer vers les organes lymphoïdes secondaires (=ganglions lymphatiques) et l'immunité adaptative va s'ajouter à l'immunité innée.(+ éléments de définition de l'immunité adaptative) Quels sont les mécanismes et les cellules impliqués lors de cette réponse immunitaire adaptative afin d'éliminer le virus de la grippe ? Dans une première partie, nous verrons comment les virus présents dans le sang ou la lymphe sont éliminés puis comment les virus présents dans les cellules sont éradiqués. Les virus libres dans le sang ou la lymphe sont neutralisés grâce à l'intervention de lymphocytes B. Il existe un très grand nombre de clones différents de LB dans l'organisme, préxistants à l'entrée d'agents pathogènes. Chaque clone de LB est spécifique d'un antigène donné. Un LB reconnaissant via son récepteur BCR (anticorps de surface) le virus de la grippe va être activé (=sélection clonale), se multiplier (=amplification) puis se différencier en plasmocytes. Ces étapes sont amplifiées par l'intervention des LT auxiliaires sécrétant de l'interleukine 2. Les plasmocytes sont des cellules sécrétant des anticorps circulants dans le sang et la lymphe. Ces anticorps sont spécifiques de l'antigène qui a déclenché l'activation du LB. La fixation des anticorps sur le virus de la grippe forment des complexes immuns. Ces complexes immuns neutralisent le virus et ils seront éliminés par les cellules phagocytaires, appartenant à l'immunité innée. La partie constante des anticorps est reconnue par un récepteur spécifique présent à la surface des cellules phagocytaires. La phagocytose est facilitée. Les virus ayant pénétré dans des cellules ne peuvent être éliminés par ce processus. D'autres lymphocytes, les LT interviennent alors. Il existe deux catégories de LT, les LT CD4 et les LT CD8. Tous deux, comme les LB, contribuent à l'élimination du virus de l'organisme. Il existe des milliards de clones de LT dans notre organisme possèdant tous des récepteurs TCR différents d'un clone à l'autre. Ceux-ci sont naïfs jusqu'à ce qu'ils soient activés par la rencontre avec une CPA : le récepteur TCR reconnaît un peptide antigénique spécifique fixé sur les molécules de CMH des CPA. Cela correspond à la sélection clonale. Les LT CD4 et CD8 activés, se multiplient puis se différencient respectivement en LT auxilaires et LT cytotoxiques. Les LT auxiliaires sécrétent de l'interleukine qui stimulent la prolifération, la différenciation des lymphocytes de l'immunité adpatative (LT CD4, LTCD 8 et LB). Les LT cytotoxiques reconnaissent les cellules infectées par le virus ayant déclenché leur sélection. La reconnaissance se fait grâce au peptide antigénique du virus de la grippe présenté sur les molécules de CMH à la surface des cellules infectées. Suite au contact entre un LT cytotoxique et une cellule infectée par le virus, des signaux de mort cellulaire émis par le LT cytotoxique entraînent la mort de la cellule infectée. Les LT auxiliaires et les LT cytotoxiques participent donc à l'élimination des virus de la grippe. Suite à l'infection par le virus de la grippe, trois grands types de lymphocytes participent à l'éradication complète du virus en quelques jours. C'est une réponse immunitaire adaptative qui coopére avec l'immunité innée. Suite à un premier contact avec un virus de la grippe des lymphocytes mémoires sont aussi produits qui permettront une défense plus rapide et plus efficace lors d'un autre contact avec le même virus. Néanmoins, le virus de la grippe mute rapidement, ceci explique qu'un individu puisse attraper plusieurs fois la grippe au cours de sa vie. (voir schéma-bilan fichier joint) Barème exo 2 − indiquer que la présence d'une ligne rouge sur le test est le signe d'une migration correcte de la solution contenant le prélèvement buccal du patient − indiquer que le présence d'une ligne bleue sur le test est le signe d'une reconnaissance spécifique de la partie α de l'antigène SGA et donc de la présence de streptocoques dans le prélèvement buccal du patient − schéma de la zone 2 du test du patient 1 avec les deux fixations (molécule C et partie α de l'antigène SGA) − schéma de la zone 2 des patients 2 et/ou 3 avec une seule fixation de la molécule C − indiquer ainsi que le patient 1 contient des streptocoques dans son prélèvement buccal et qu'il doit prendre des antibiotiques − indiquer que les patients 2 et/ou 3 ne contiennent pas de streptocoques dans leur prélèvement buccal et qu'ils ne doivent pas prendre d'antibiotiques, leur angine étant d'origine virale. Pour la répartition des points : 2 points pour la présentation du test, 2 points pour les schémas, 1 point pour la détermination de l'origine de l'angine des trois patients et 1 point pour la cohérence de l'ensemble.