DE LA MONARCHIE A LA REPUBLIQUE EN PASSANT PAR L’EMPIRE 1792 à 1871
Voici un bref historique (merci Wikipedia) dont l’origine est une question :
Qui est Henri d’Artois (1820-1883), Comte de Chambord, futur roi Henri V ?
Finalement, il n’a jamais régné bien que les légitimistes n’aient cessé de le soutenir de 1830 à 1870 pour le voir
accéder au pouvoir. Nos archives familiales en témoignent.
Règne de LOUIS XVI 10 mai 1774 - 21 septembre 1792
Louis XVI (23 août 1754 – 21 janvier 1793) accède au trône à la mort de son grand-père Louis XV en 1774.
En 1789, il convoque les États-Généraux qui se transforment en Assemblée Nationale, se dotent de pouvoirs
constituants, et induisent les révoltes populaires, dont la prise de la Bastille.
Louis XVI devient « roi des Français » par la Constitution de 1791,est ensuite suspendu par l'Assemblée nationale le
10 août 1792, puis déchu le 21 septembre, et guillotiné au terme de son procès, le 21 janvier 1793.
Sa femme, la Reine Marie-Antoinette, le suit sur l'échafaud en octobre.
Son fils prisonnier est reconnu comme son successeur, de jure Louis XVII par les royalistes et les coalisés sans n'être
jamais sacré avant sa mort, le 8 juin 1795.
PREMIERE REPUBLIQUE (1792-1804)
Le 21 septembre 1792, en pleine Révolution française, les députés de la Convention, réunis pour la première fois,
décident à l'unanimité de l'abolition de la royauté.
Le 22 septembre 1792, la décision est prise de dater les actes de l'an I de la République.
La Première République passe par trois formes de gouvernement mais aucune ne connait, à proprement parler, de
« président de la République » :
- CONVENTION (21 septembre 1792 – 26 octobre 1795) incluant la période dite de la Terreur (1793-1794), durant
laquelle l'essentiel du pouvoir réside dans le Comité de salut public dominé par les Montagnards (6 avril 1793 - 27
juillet 1794). La chute de Robespierre, le 8 thermidor an II (26 juillet 1794), amène à la fin de la Terreur.
- DIRECTOIRE (26 octobre 1795 – 9 novembre 1799) fondé par la Constitution de l'an III. L'homme clef du
Directoire est Paul Barras.
- CONSULAT (10 novembre 1799 – 18 mai 1804). Issu du Coup d'État du 18 brumaire et défini par la Constitution
de l'an VIII. Napoléon Bonaparte est Premier consul dès 1799, puis consul à vie en 1802.
La Première République prend fin lors de la proclamation de Napoléon Bonaparte comme « empereur des Français »
le 18 mai 1804.
EMPIRE (18 mai 1804 – 6 avril 1814)
Napoléon 1er (15 août 1769 – 5 mai 1821) devient empereur des Français par la constitution du 18 mai 1804,
approuvée par plébiscite le 6 novembre. Il est sacré à Notre-Dame-de-Paris le 2 décembre. Il monte alors un régime
monarchique héréditaire, avec une cour, une noblesse impériale et un ordre de chevalerie : la Légion d'Honneur (même
si les têtes sont différentes de celles de l'Ancien Régime). Il supprime peu à peu les libertés, retire les droits au
parlement, façonne l'éducation à son image, et musèle le peuple grâce à une police omniprésente. Cela l'isole
progressivement dans sa propre perte : il est désormais condamné à enchainer les victoires militaires, la moindre
défaite le condamnant à la déchéance. Cela ne tarde pas à arriver : ses défaites en Russie en 1813 cristallisent une
coalition d'anciens vaincus contre lui, qui se rue sur l'armée impériale. Ils sont à Paris en mars 1814, et Napoléon est
déchu par le Sénat le 3 avril 1814. Il abdique le 6.
RESTAURATION (6 avril 1814 – 20 mars 1815)
Louis XVIII (17 novembre 1755 – 16 septembre 1824), frère cadet de Louis XVI, émigre le temps de la révolution. Il
se proclame roi le jour de la mort de son neveu Louis XVII, le 8 juin 1795. Il ne le devient effectivement que le 6 avril
1814, après l'abdication de Napoléon Ier. Il promulgue la Charte, qui reconnait les pouvoirs acquis par la révolution. À
l'annonce du retour de Bonaparte, il s'enfuit de Paris dans la nuit du 20 mars 1815.
LES CENT JOURS (20 mars 1815 – 22 juin 1815)
Napoléon revient par surprise au pouvoir le 20 mars 1815. La coalition se reforme contre lui et reprend le jeu de la
Guerre : Napoléon doit enchaîner les victoires militaires, et ne perdre aucune bataille. À peine trois mois plus tard,
tombe la cinglante défaite de Waterloo, qui mène une nouvelle fois la classe dirigeante à éliminer Bonaparte. Ce
dernier, afin de sauver l'Empire, abdique au terme des Cent-Jours, le 22 juin, en faveur de son fils Napoléon II, qui se
trouve alors en Autriche. La commission de gouvernement, présidée par Joseph Fouché et censée diriger le pays au