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Dans le cas où le client ne désire pas (ou ne peut pas) injecter de l’énergie sur le réseau, il doit installer un
relais directionnel limitant le retour de courant sur le réseau de distribution. Dans ce cas, le relais de
découplage est superflu.
5.2 Relais agréés
Les relais de protection de découplage seront agréés par LABORELEC.
Une liste (mise à jour) de relais est disponible sur demande. Les critères contrôlés par ces relais de
découplage sont la tension, la fréquence, le saut de vecteur, dF/dt (dérivée de la variation de fréquence ) et la
tension homopolaire.
Ces relais sont de type embrochable, ce qui facilite leur paramétrisation éventuellement en laboratoire et leur
vérification en toute sécurité.
La tension auxiliaire d’alimentation du relais découplage est indépendante de la tension du réseau à contrôler.
5.3 Spécification technique
5.3.1 Bornier de test
Dans toutes les installations soumises au contrôle, il sera installé un bornier composé de bornes interruptibles
(marque PHOENIX, Contact type URTK-BEN ou équivalent) destiné à isoler le relais de l’ensemble de
l’installation du client. Cette précaution est prise afin que le technicien chargé du contrôle ne puisse pas être
en présence de tensions non souhaitées, et qu’il puisse remettre l’installation du client dans l’état où elle se
trouvait avant son passage.
Le bornier de test est défini par l’annexe 1 (variante de schéma possible suivant relais utilisé) au présent
document.
Ce bornier est standard pour l’ensemble des installations soumises au contrôle du GRD.
5.3.2 Principes de réalisation
La protection de découplage agit sur le (les) disjoncteur(s) de découplage.
En cas de défaillance du disjoncteur de découplage, lors du déclenchement, l’ordre de déclenchement est
transmis avec une certaine temporisation à un engin situé en aval vis-à-vis de la machine de production afin de
suppléer au non-déclenchement initial. Cet engin est appelé disjoncteur de back-up. Cette précaution est
imposée lorsque la puissance électrique de la production est supérieure à 400KVA ou supérieure à la moitié de
la puissance passive du réseau îlotable au droit du producteur.
Le watch-dog (surveillance interne) et la disparition de la tension auxiliaire de la protection de découplage
provoquent le déclenchement du disjoncteur de découplage.
5.4 Procédure de test
5.4.1 Champ d’application
La procédure décrite ci-dessous est d’application pour les relais de découplage et en application stricte des
règles de sécurité.
5.4.2 Matériel d’essai
Les essais sont réalisés à l’aide d’une valise d’injection (dans notre cas de marque Cotel). Cette valise permet
de générer un système de tensions triphasées réglables en amplitude, en phase et en fréquence.
5.4.3 Contrôle du découplage
Les valeurs injectées et les temporisations relevées seront consignées dans le rapport du paragraphe 5.4.4
5.4.3.1 Critères tension U> ,U< ,U<<
• Adapter le relais en fonction de son câblage (soit triangle ou étoile suivant le cas). Pour chacun des critères
U> ,U< ,U<< , injecter de manière progressive des niveaux de tensions croissants ou décroissants suivant
le cas, en agissant sur le ou les vecteur(s) de tension simple ou composée.
• Les essais se réalisent par injection de réseaux de tension triphasée équilibré et déséquilibré.
• Les seuils étant définis, contrôler les temporisations.
5.4.3.2 Critères fréquence f< , f>
• Pour chacun des critères f< , f>, injecter de manière progressive des tensions dont la fréquence croît ou
décroît suivant le cas.
• Les seuils étant définis, contrôler les temporisations.