du réseau en courant de terre vers la génératrice; il
atténue dans le réseau les à-coups provenant des
génératrices et enfin, il permet de réduire le
supplément de puissance de court-circuit apporté
par l'installation au réseau MT.
Toutefois le transformateur de séparation n’est pas
imposé si l’impédance transitoire X’d de la
génératrice ou la résultante des impédances
transitoires dans le cas de plusieurs génératrices
est supérieure à 40 % exprimés en base de la
génératrice.
PERTURBATIONS DUES AU FLICKER
Les productions décentralisées ne peuvent
produire de flicker. Il faut s’assurer que lors des
prises de parallèle les variations brusques de la
tension soient limitées. Elles sont limitées à une
variation de 6% et cette limite est réduite à 3% si
la prise de parallèle se répète plusieurs fois par
jour.
Les éoliennes constituent un cas particulier de
flicker qui est inhérent à leur fonctionnement. Les
variations de la vitesse du vent, provoquent non
seulement des arrêts et démarrages fréquents des
turbines éoliennes mais aussi une variation
constante de la production. De plus l’effet du mât
contribue à produire des variations
supplémentaires.
Les conditions de raccordement sont liées aux
caractéristiques du réseau sur lequel la production
doit être raccordée.
La future norme CEI 61400-21[5] donnera une
méthode pour évaluer l’impact des productions
éoliennes sur le flicker. Les puissances unitaires
ont augmenté significativement. Elles atteignaient
200 kW dans les années 80 et sont maintenant
1600 kW et on parle d’ici peu de 3000 kW. Cette
évolution rend encore plus nécessaire
l’aboutissement de la norme. Provisoirement, en
Belgique nous nous sommes inspirés des
recommandations de cette future norme.
BESOIN DE NORMALISATION
Il est nécessaire d’établir une réglementation qui
tient compte de la multiplicité des aspects qui ont
été développés. Mieux encore une harmonisation
entre les différentes réglementations élaborées
chacune pour un pays particulier, donnerait plus
de crédibilité à ces règles et apporterait plus de
simplification aux installateurs opérant dans des
pays différents. A cet effet la normalisation peut
fournir un précieux apport. Elle doit donc être
encouragée et soutenue.
CONCLUSIONS
Depuis le début des années 90, le développement
des productions décentralisées dans les réseaux
MT et BT s’est intensifié dans tous les pays. Les
facteurs qui ont favorisé l’essor de ces petites
générations sont d’une part la volonté d’utiliser
rationnellement l’énergie et d’autre part les
progrès de la technologie qui ont permit
d’accroître et le taux de fiabilité et les rendements
énergétiques. On assiste ainsi à une expansion de
la production éolienne et une multiplication des
très petites productions notamment à partir de
cellules photovoltaïques.
La présence ou non d’une coupure de sécurité,
l’obligation de mise à la terre et en court-circuit
lors des interventions en réseau, la constitution de
la protection de découplage, l’obligation ou non
d’installer un transformateur de séparation,
l’estimation des émissions de flicker par les
turbines éoliennes sont autant de questions qui
auraient l’avantage de trouver dans les textes de la
normalisation, une solution harmonisée entre les
gestionnaires de réseaux.
On ne peut donc qu’encourager à promouvoir la
normalisation en ces matières.
REFERENCES
[1] EN 50110 norme CENELEC de 12/1996
[2] ‘‘Prescriptions techniques de branchement
d’installations de production décentralisée
fonctionnant en parallèle sur le réseau de
distribution’’ document C10/11 de la FPE du
02/05/2000
[3] ‘‘Prescriptions techniques de branchement
d’installations photovoltaïques de production
décentralisée < 15 kW fonctionnant en parallèle
sur le réseau de distribution’’ document C10/13
de la FPE du 13/06/2000
[4] CEI 479-1 ‘‘Effets du courant sur l’homme et les
animaux domestiques’’ de 09/1994
[5] future CEI 61400-21 ‘‘Mesure et évaluation des
caractéristiques de la qualité de la tension des
turbines éoliennes raccordées au réseau public’’